Gilets jaunes en lutte !
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Exclusion/précarité/chômageGilets jaunes
En 2016, le Parti Socialiste utilisait le 49.3 pour faire passer la loi travail. Deux ans plus tard, En Marche et les ministres des Républicains l’utilisent à nouveau faire passer en force la loi travail II. Ce fut ensuite au tour de parcoursup des’imposer.Mais les temps changent. Avec les Gilets Jaunes et lacrise politique que traverse la démocratie bourgeoise, l’heureest plutot à éviter le conflit en décalant les réformes… Petit tourd’horizon des mesures d’austérité visant à baisser le coût dutravail que le gouvernement met de coté pour quelques mois…
Il faudrait éviter de surestimer l’impact des Gilets jaunes sur la politique de la bourgeoisie : les usines continuent à fermer – lire Libé d’aujourd’hui, c’est instructif -, la réforme des allocations chômage va se faire dans les temps, et contrairement à ce que dit ce tract la réforme de l’Education nationale est sur les rails, avec des milliers de suppressions de postes à la clé…
Ajoutons que différer n’est pas renoncer. De toutes les façons, le rapport de force des Gilets jaunes avec l’État étant nul – les manifs-promenades, les syndicats le faisaient très bien avant les Gilets jaunes, et occuper des ronds-points ou des péages n’a jamais embêté la classe dominante – je ne vois aucunement pourquoi les mesures gouvernementales s’arrêteraient !
Les positions du CCI contre toute forme de lutte non labellisée par lui étant connues, on ne voit pas l’intérêt pour lui de s’intéresser plus particulièrement aux gilets jaunes, sinon qu’ils sentent un plus grand danger contre leur idéologie que les luttes syndicales habituelles.
On ne voit pas pourquoi les mesures gouvernementales s’arrêteraient quand l’Etat reçoit le soutien du CCI contre les gilets jaunes.
Un commentaire qui répondait à Vieux Sympathisant de la Gauche Communiste Internationaliste à été supprimé.
Les contre-analyses argumentées sont les bienvenues, mais svp, pas d’attaques personnelles, ça n’apporte rien.