Quelques notes autour de la mort de clément méric
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Thèmes : AntifascismeClément méricRépression
« Ces quelques notes ont pour objectif de réfléchir un peu à quelques questions qui méritent selon nous d’être posées, et ce à tête reposée, maintenant qu’un peu d’eau est passée sous les ponts. Il s’agit ici de mettre en évidence les impasses d’un certain antifascisme et de questionner notre réactivité, mais aussi de reposer la question de la solidarité révolutionnaire. »
Ce texte a été publié pour la première fois dans la revue anarchiste apériodique Des Ruines n°1, en décembre 2014, à l’intérieur du dossier « Ni héros ni martyrs – Contre le culte de la charogne ».
On pourra lire la brochure en ligne ou la télécharger ici.
Le meilleur texte que j’ai pu lire sur l’antifascisme depuis celui d’Alfredo Bonanno dans la brochure de Non-fides sur l’antifascisme.
C’est pas un zine!
C’est pas un zine, nan, c’est de la merde.
Comment c’est possible de se la péter autant ? Comment c’est possible de cracher à ce point sur des compagnons avec un argumentaire aussi creux ?
Des fois c’est border line un peu, mais y’a quand même pas mal de reflexions sur lesquels je me retrouve, et ça fait que ça fait echo par rapport à ce qu’est devenu l’antifascisme aujourd’hui, et les problématiques que ça implique.
Plutôt que de traiter le truc de « merde », à moins de se croire parfait et incritiquable, à mons avis y’a quelques lignes là dedans qui devraient se discuter. Ou alors on prend que les parties qui parlent de bisounours et puis on oublie les retours…
moi ce qui me gène,c’est pas le fond (d’accord pour une critique de l’antifascisme comme fossoyeur de la révolution),c’est le ton méprisant d’habitués du genre,comme l’illustre le titre,déplacé a l’encontre du mort (on peut se garder mème d’un bon mot);et vous,les inquisiteurs apologistes de l’insurrection:vous attendez qui pour vous insurger,au juste?…a moins que cela ne soit que poésie féérique,ouvrez un dictionnaire,à « insurrection »…
il y a deux aspects qui me gênent:
– l’auteur assimile l’identité à un élément réactionnaire. Je pense qu’ille n’a pas assez gambergé là-dessus; l’identité peut être aussi bien un facteur de cristallisation réactionnaire qu’un vecteur d’intégration et de mise en mouvement d’une communauté dans une dynamique de résistance rupturiste avec le capitalisme. L’identité se construit à partir de critères innés ou acquis. Plus un mouvement identitaire valorisera l’acquis (pratiques collectives) sur l’inné (la loi du sang et de la race), plus il pourra porter des valeurs collectives. Le mouvement basque (au sud surtout) ou la dynamique kurde actuelle sont des exemples incontournables face au franquisme et ses avatars, ou face aux régimes moyen-orientaux de bachar aux mollas, en passant par Erdogan.
– l’auteur survalorise à plusieurs reprises la violence qui serait en soi révolutionnaire et rupturiste. C’est rigolo, ille est capable de ricaner des goûts vestimentaire, sportifs similaires aux fafs et aux antifas, mais il oublie complètement que l’exaltation de la violence est particulièrement portée par les tenant-e-s du machisme, du masculinisme, de tous les régimes totalitaires légitimant l’exaltation de la hiérarchie , dans les domaines publics ou privés,… Et si cette valorisation de la violence ne devait pas être immédiatement modulée à travers un critère discriminant, selon lequel la violence est révolutionnaire parfois et réac autrement. Péter des vitrines ne fait pas avancer le schmilblick, sauf si les cibles en question sont explicites en soi du message visé. Péter la devanture de l’épicier arabe du coin, ou de la permanence du député PS du quartier, ça exprime pas les mêmes signaux… Comme la prise du palais d’hiver ou la nuit de cristal…
Bon sinon, ya plein de choses justes: 16/20
gageons que le vrai raymond parlait et pensait differrement,paix a son ame…
« Plus un mouvement identitaire valorisera l’acquis (pratiques collectives) sur l’inné (la loi du sang et de la race), plus il pourra porter des valeurs collectives. »
C’est marrant que tu parles du mouvement basque, dont l’un des pères fondateurs est Sabino Arana, connu pour ses thèses raciales et religieuses au sujet du peuple basque.
Et même les corses avec leur « communauté de destin » sont pas crédibles quand on voit le racisme qu’il y a chez eux.
Non franchement je comprends pas ce besoin de vouloir diminuer le danger que représentent les nationalismes, quels qu’ils soient … tes kurdes ou tes basques, une fois qu’ils auront leur propres État, parce que c’est ce qu’ils veulent, ils auront aucun problème à devenir des oppresseurs (s’ils ne le sont pas déjà ).