Evit ar brezhoneg : ai’ta !
Catégorie : Local
Thèmes : Archives
Collectif Trégorrois pour la défense du breton, Ai ‘ta ! ( allez ! en breton) a été créé en mars 2005 par une dizaine de jeunes. Le collectif est maintenant composé d’une trentaine de jeunes bretonnants et non-bretonnants dont le dénominateur commun est l’envie d’agir concrètement pour la langue bretonne, que nous estimons en réel danger au vu de la chute de son usage social.
Ai ‘ta ! est un groupe de pression non-violent qui n’est affilié à aucun parti politique.
Nous nous inscrivons clairement dans le mouvement de la désobéissance civile (« acte politique qui oppose la légitimité à la légalité »).
– Notre objectif principal est de développer le biliguisme dans le domaine public, condition sine qua non de la sauvegarde de notre langue (avec en ligne de mire son officialisation).
– Nous voulons informer et sensibiliser les Bretons à propos de leur langue. Leur dire combien elle est menacée mais aussi insister sur le fait que la disparition du breton n’est pas une fatalité et que chacun, s’il fait quelque chose, peut contribuer à sa pérennité.
– Nous voulons contribuer à donner une image moderne de la langue, notamment en faisant savoir que l’on peut vivre en breton, tout en étant jeune, bien dans sa peau et dans son siècle.
Nos actions sont guidées par le principe de la non-violence active (Gandhi, Greenpeace, Confédération paysanne, Demo…).
D’une part, nous menons une campagne d’information à destination de la société bretonne sur le thème de la défense du breton, avec pour l’instant des distributions de tracts, des campagnes d’affichages, une pétition, des occupations de rond-point avec banderoles, des stands sur différents festivals et des cours de breton sur plage.
D’autre part, nous réalisons des actions non-violentes, plus ou moins spectaculaires, avec présence des médias, pour faire pression sur les services publics auxquels nous avons accès dans le Tregor afin que soient prises des mesures concrètes en faveur du bilinguisme.
{{http://ai.ta.free.fr/
ai.ta@free.fr}}
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Strollad savet a-benn difenn ar brezhoneg, Ai ‘ta ! a zo bet krouet e miz meurzh 2005 gant un nebeud tud yaouank. Un dregont den yaouank bennaket ‘h a d’hen ober evit poent, brezhonegerien ha danvez-brezhonegerien anezhe, c’hoant gante stourm evit ar brezhoneg. Ken mantrus eo arru stad ar brezhoneg en deiz-ha-herie ken eo arru poent bras ober un dra bennaket.
Ai ‘ta ! a zo e bal dezhañ stourm en un doare difeulz. N’eo stag ouzh strollad politikel ebet.
Kemer a reomp perzh e luskad an Disentez sivil (« akt politikel a lak ar reizhded da vont a-enep d’al lezennoù »).
– Diorren an divyezhegezh er vuhez foran eo hon fal pennañ (betek an ofisializañ). Kement-mañ zo ret ha tremen ret a-benn derc’hel ar brezhoneg en sav.
– Kelaouiñ ha reiñ da c’houzout d’ar Vretoned e petore stad emañ o yezh. Neuze lâret ‘h a war washaat an traoù. Lâret ivez n’eo ket achu avat, ha ma vez graet un dra gant pep hini ac’hanomp evit ar brezhoneg e vo tu dezhañ sevel e gein.
– Diskwel d’an dud zo eus ur yezh amañ en Breizh hag a vez komzet bemdez gant tud, yaouank evit un darn anezhe. Bevañ en brezhoneg n’eo ket bezañ mod-kozh, pell alese !
Difeulz hag oberiant eo hon doare-stourm, diwar skwer Gandhi, Greenpeace, Confédération Paysanne hag Euskariz ar strollad Demo.
Kelaouiñ ar Vretoned diwar-benn ar stourm evit ar brezhoneg a vez graet ganimp o skritellañ, o reiñ traktoù, o vezañ war kroashent-troioù gant gitonioù, oc’h ober kentelioù war an aod, o tastum sinadurioù hag o kaout ur tamm stal er gouelioù.
Oberoù difeulz ha dic’hortoz a vez graet dreist-holl, dirak kazetennerien bep tro, evit goulenn groñs digant servijoù publik ha politikourien Bro-Dreger ma vo lakaet an divyezhegezh da vont war-raok da vat.
{{http://ai.ta.free.fr/
ai.ta@free.fr}}
bah! et Lelay y vou aides pas
fo dire que TV breizh set pa une réuçite.
Excuser moi pour mon fransais
mais moi p’vre breton j’ai dumale a apprendre
A quoi ça sert un nationalisme de plus?
A creer de postes de petits chefs.
Nous sommes un peuple, nous demandons à ce que nous puissions accéder à nos droits.
Cracher sur ai’ta qui n’est juste qu’un collectif agissant pour la défense du breton, et qui demande juste la possibilité aux brittophones de pouvoir vivre en leur langue dans leur pays, je ne vois ce que cela peut être à part au mieux de l’impérialisme, voire du racisme.
Bevet Breizh Dieub ha Sokaliour! Pas de Fascistes en Bretagne !
mais c’est bien connu, tout de suite les grands mots
apres le racisme anti blanc, idee lance par les fascistes (les vrais !)
voila le racisme anti breton, idee lance par …..
mon grand pere etait breton, ne a Brest, c’est fait tape sur les doigts a l’ecole quand il parlait breton.
Il n’a jamais promu pour autant le parler breton et d’ailleur comprendrait-il votre breton officiel qui est une invention récente et totalisante comme l’a ete le francais vis a vis des patois.
A oui j’oubliais, il (mon grand pere) etait docker et anarchiste.
Il y a un article sur le Courier International de la semaine passée retraçant l’histoire d’un peuple autochtone de Hokkaido, sud du Japon, les Amouies. Je ne connaissais pas.
Leur histoire linguistique ressemble à celle de centaines d’autres, en France ou en Indonésie, en Afrique ou en Amérique.
La différence est que le Japon vient de reconnaitre la langue et culture du peuple Amouie, de façon officielle, et promet de réparer les dégats que l’Etat central nippon a commis, au cours de cette « purification » linguistique et culturelle au nom de la modernité et de l’unité de l’Empire d’alors.
L’Etat Français, comme l’Indonésie, la Turquie et autres Etats, refuse toute reconnaissance officielle de ses langues et cultures.
La plupart des anars, des laiques, des gens de gauche radicale, extrème ou modérée (en fait les gens que je fréquente)soutient la politique de l’Etat français et/ou méprise toute initiative locale.
Je ne comprends pas, mais le jacobinisme est un dogme bien en place et qui ne peut etre remis en question au nom de la république une et indivisible et monolingue.
Reste quelques personnes comme Claude Hagège le linguiste qui se battent au niveau français et mondial pour la diversité linguistique de même que d’autres se battent pour la biodiversité.
De même que je lutterais pour le droit des Kabyles, des Badui ou des Amouies à parler leur langue, je lutterai pour que les Breton-nes puissent parler les leurs, brezhonneg, gallo et français, et de même pour que les immigréEs d’ou qu’ils viennent puissent apprendre dans les écoles la langue d’origine de leurs parents.
Le multilinguisme ne tue pas, c’est plutôt une richesse.
Je suis dacord avec Naoned que cracher sur ai’ta! c’est une forme de rascisme ,celui de la république pour tout les peuples quelle a colonisé!Je veux aussi rappelé que les jacobin et autres qui ce trompe de combat qu’ils non pas à avoir peur d’ai’ta! qui n’est qu’un club légaliste dont l’action la plus spéctaculaire a été de coller un autocolant Ti gar sur un mur d’une gare et d’organiser un fest noz .L’état français peu dormir peinard ,la révolution social de libération du peuple breton si ai’ta! s’en occupe on en a encore pour au moin 500 ans de colonisation!
Bevet Breizh Dieub ha Diveli!
Bon, j’ai pas envie de refaire toujours le même débat ad nauseam, surtout sur Internet où les esprits s’échauffent un peu trop vite…
Je donne juste ce lien vers Indymédia Toulouse, où a eu lieu un échange assez intéressant au sujet de l’occitan : http://toulouse.indymedia.org/article.php3?id_article=3045
Kenavo
En combattant le Breton vous faites le jeu des nationalistes Français qui ont n’ont rien à faire ici, vous vous dites internationalistes? alors pourquoi vous vous en prenez au Breton? vous contre les nations en faisant ça, je suis nationaliste Breton et fière, fière de comprendre tout les autres peuples, qu’ils soient d’Australie ou de Finlande en passant par la Kabylie, le Kurdistan, Rien à faire des gens qui me traiteront de nazis parceque je parle Breton, je sais ce que je vaux c’est le principal à mon sens après ceux qui veulent soit disant aidé les peuples en les détruisant et en déformant l’internationalisme tant pis pour eux; ils rejoindront le FN dans 3, 4 ans…si ce n’est moins
je défendrai le breton car il entraine une hausse du taux d’alcoolémie en france, et ça, je suis pour. je rejoindrai pourtant le fn dans 3 ou 4 ans, quand il sera devenu anarchofasciste. ce sera ma période gueule de bois.
stragen
Les jacobins (la république une et indivisible) dehors ! Et pour la petite histoire, c’est l’esprit des lumières et son individu abstrait, qui plus tard, colonise une partie de la planète au non de la civilisation. Par ailleurs, l’idée d’internationalisme sous-entend que le concept de nation et de peuple existent. Pour les jacobins, je vous conseille d’utiliser le mot de a-national. Pardon, la république est une et indivisible ! Et puis, on peut defendre une langue en ayant des positions rupturiste (anti-capitaliste) contrairement à l’extrème droite française.
Chaque peuple a le droit de préserver sa langue, C’est reconnu par les droits intenationaux ( et l’unesco a fait un appel jeudi 18 mai ( il y a deux jours) pour demander à la france de respecter ses minorités, Il n’ya rien de fasciste à lutter pour ses droits, le principal c’est de ne pas les imposer ailleurs que chez soi, Et jusqu’à preuve du contraire, la langue de la bretagne c’est le breton ( en co existence avec le français),
et toi qui est nantais, savais tu que le Nantes a toujours été ( jusqu’à 1950) une ville bilingue français breton ( comme d’autres tel que brest, vannes, saint brieuc),