Montpellier : violente expulsion illégale d’un squat par le voisinage
Publié le , Mis à jour le
Catégorie : Global
Thèmes : Logement/squatRépression
Lieux : Montpellier
Plus tôt dans la semaine, nous sortions un article nommé « La France est un pays de flics », et cette affaire ne fait que confirmer les propos de notre tribune. Ce samedi 22 mai, vers 18 h, les occupants d’un squat du quartier de Près d’Arènes reçoivent une étrange visite. Installés depuis le 15 mai, ces derniers sont dans leurs droits et une potentielle expulsion serait illégale. Et pourtant, une équipe de dix à quinze personnes menée par le voisin mitoyen commence à vouloir défoncer la porte et rentrer par le balcon pour chasser les occupants. Les riverains sont accompagnés d’un homme en civil qui déclare être policier et que le logement appartient à sa grand-mère, ainsi que d’un autre homme identifié comme présent lors de l’expulsion de l’Hôtel des Cévennes (squat antifasciste Cévenol attaqué par des militants d’extrême droite). Ils crient à plusieurs reprise « C’est notre quartier, vous n’avez rien à faire ici ». Très vite, les menaces de mort et de séquestration fusent à l’encontre des squatteurs, et les coups partent. Plusieurs occupants s’en sortiront avec des blessures légères, comme une lèvre ouverte ou des plaies en surface.
Et la police dans tout ça ? Contactés par l’un des occupants pour signaler son agression, le standard du commissariat aurait répondu : « C’est pour une expulsion de squat ? On va voir ce qu’on va faire pour aider le propriétaire .» Finalement pas besoin, les riverains ont déjà effectué le sale boulot.
Avec une telle poussée de vigilantisme aux relents collabos dopée par le discours sécuritaire ambiant, des fois on se demande si les flics ne vont pas finir par se retrouver au chômage technique…
Pour rappel, il existe entre 10 000 et 12 000 logements inoccupés à Montpellier selon l’INSEE. Face aux taudis insalubres et aux loyers trop cher, une seule solution : réquisition des logements vides !
expulsion illégale …
sont dans leurs droits et une potentielle expulsion serait illégale…
Et la police dans tout ça ? Contactés par l’un des occupants pour signaler son agression…
Personne voit le problème ?
– il est anarchiste et pourtant il demande le RSA
– il est communiste et pourtant il achète sa baguette avec de l’argent
– elle est NoBorder et anticapitaliste, s’est faite violée par un migrant de tel pays et va porter plainte
cette histoire ne t’inspire qu’une remarque sur une apparente contradiction de cours de récré ? pourtant, il me semble que mixer légalisme et illégalisme, c’est juste la base pour survivre dans ce monde de merde
@ 15:59 on peut rester dignes et éviter d’apeler les keufs.
Pas besoin d’elleux, regade ça: https://iaata.info/Retour-de-baton-pour-la-milice-anti-squat-4640.html
@17:59
C’est cool qu’après l’énorme emballement médiatique orchestré par l’extrême-droite et les médias mainstream sur l’affaire de Toulouse, des camarades aient réussi à rendre quelques coups, je dis pas l’inverse.
Mais je préfère me concentrer sur le fond de cette histoire : les loyers sont chers, les maisons sont vides et les collabo-délateurs-droitiers-protofafs préfèrent les logements vides de bourgeois et les milices violences anti-squats plutôt qu’aider les SDF et mal-logés à acquérir un logement… digne.
Ouah trop radical le truc à Toulouse !!!!!!!
Sérieusement les anarchistes radicaux de mon cul, quand des gens de votre camp vivent des situations douloureuses, vous avez autre chose à foutre que de venir leur rappeler toutes leurs imperfections ou vous vous regardez dans la glace parfois avant de critiquer la terre entière ?
Votre nombrilisme est inquiétant