Procès de julian assange
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Catégorie : Global
MOIS DÉCENTRALISÉ DE SOLIDARITÉ AVEC ASSANGE, LES LANCEURS D’ALERTE ET LA LIBERTÉ DE LA PRESSE DANS LE MONDE
Le 7 septembre 2020, l’audience d’extradition grotesque de Julian Assange reprend pour 3-4 semaines. S’il est extradé vers les États-Unis – où il ne bénéficie pas de la protection du “Premier amendement” – il risque 175 ans dans une prison super-max. Les États-Unis et le Royaume-Uni, aidés par l’Équateur, la Suède et d’autres pays, tentent de faire taire Assange et WikiLeaks. Leur objectif est de créer un précédent qui nuira globalement à la capacité de publier des informations que les gouvernements veulent garder secrètes, ainsi qu’à notre capacité collective à nous organiser et à agir sur la base de ces informations.
Le simulacre de procès d’Assange annonce la destruction intentionnelle de notre droit à une presse libre, indépendante, incisive et d’investigation. Les États-Unis cherchent à criminaliser et à dissuader les enquêtes sur la sécurité nationale en particulier, ainsi que les mesures prises par les journalistes pour protéger leurs sources. La tentative d’étiqueter le journalisme et l’organisation de l’accès du public à l’information comme “conspiration pour l’espionnage” [1]
[1] voir le “nouvel” acte d’accusation :…
par les États-Unis est inacceptable selon les normes démocratiques car elle paralyse le droit du public à savoir ce que les gouvernements font en leur nom.
Les documents publiés par WikiLeaks pour lesquels Assange est accusé fournissent des preuves exhaustives des crimes de guerre brutaux commis en Irak et en Afghanistan [2]
[2] Les publications couvertes par les accusations…
, accessibles sous une forme indéniable, authentique et recherchable. WikiLeaks fonctionne comme tout journaliste d’investigation devrait le faire au XXIe siècle, en protégeant ses sources et en sécurisant ses communications lorsqu’il s’agit de dénoncer les mensonges et la corruption du gouvernement.
Comme l’ont observé de nombreux experts internationaux, ONG, avocats, journalistes et rapporteurs spéciaux des Nations unies [3]
[3] Ils défendent Assange et le droit pour WikiLeaks de…
, les documents publiés par WikiLeaks présentent sans aucun doute un immense intérêt pour le public du monde entier. Ces publications ont valu à Assange et à WikiLeaks de nombreuses distinctions mondiales et des prix journalistiques prestigieux [4]
[4] Prix journalistiques d’Assange…
.
Il est maintenant temps de récupérer cette partie essentielle de notre histoire collective, en défendant Assange, les journalistes d’investigation et les dénonciateurs du monde entier.
Pendant les semaines de l’audition et au-delà [5]
[5] un calendrier des différents événements, mis à jour…
, des groupes et des individus du monde entier utiliseront tous les moyens créatifs disponibles en ligne et hors ligne pour exprimer leur solidarité, dénoncer cette fraude parodique de justice, défendre Julian Assange et célébrer la protection des sources journalistiques.
Par des moyens joyeux et inventifs tels que la musique, les performances, l’occupation de l’espace public et les wikis, et par des moyens décentralisés, nous avons l’intention de rappeler à chacun notre droit et notre devoir collectifs de demander des comptes au pouvoir en exposant les secrets des gouvernements, leurs mensonges et leurs crimes.
La persécution d’Assange est la persécution d’une presse libre et indépendante, la persécution de la Vérité et de la Justice. C’est la persécution de chacun d’entre nous et de notre capacité future à dénoncer et à combattre les abus de pouvoir.
Défendre Assange, c’est défendre notre avenir ! Nous sommes solidaires et nous nous organisons partout pour raconter cette histoire au monde. À Londres, Berlin, Mexico, Paris, Brisbane, Vienne, Oslo, Toronto, Hambourg, Washington DC, Francfort, Adélaïde, Bruxelles, New York City, Rome, et ailleurs… Rejoignez-nous !
Plus d’informations et d’inspiration sur les actions et événements à venir dans le monde entier :
https://challengepower.info/sept2020hearingactions
Plus d’informations sur l’affaire :
https://dontextraditeassange.com
La guerre contre le journalisme – L’affaire Assange exposée dans un documentaire de 38 minutes librement accessible :
https://video.emergeheart.info/videos/watch/f2467447-f5a8-45c9-8d08-804d6a2d4747
[1] voir le “nouvel” acte d’accusation : https://challengepower.info/superseding_indictment_-_24-06-2020
[2] Les publications couvertes par les accusations d’espionnage sont, entre autres, la vidéo de “meurtres collatéraux” https://challengepower.info/Collateral%20Murder , les “journaux de guerre” d’Irak et d’Afghanistan exposant des dizaines de milliers de morts inexpliquées.
[3] Ils défendent Assange et le droit pour WikiLeaks de dévoiler des secrets : https://challengepower.info/in_defense_of_julian_assange
[4] Prix journalistiques d’Assange https://challengepower.info/assange_s_awards_and_recognition
[5] un calendrier des différents événements, mis à jour régulièrement : https://challengepower.info/sept2020hearingactions
voila que les appelos defendent un pointeur pote du négationniste pote de Soral et Dieudo Israel Shamir
Les appelos rejoignent donc les rouges bruns et les Soraliens
Rien de bien nouveau quand on sait que Coupat et ses potes de tiqun copinaient avec la nouvelle droite et des maurassiens a l’époque de Genes
//philitt.fr/2017/10/02/falk-van-gaver-il-ny-a-rien-dequivalent-a-immediatement-dans-la
C’est même le fafillon qui le dit lui même extrait:
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Dans la foulée nous partons pour Gênes, avec Jean-Paul Duarte, Luc Richard, et notre ami de Marseille Valeilles de Montmirail qui avait aussi évolué vers l’anarcho-situationnisme. Là, nous rejoignons directement le Black Bloc, où évoluaient aussi Julien Coupat et l’équipe de Tiqqun, et participons plus qu’activement à toutes ses actions – même légales… Nous en avons fait le récit détaillé dans Immédiatement : nous étions à la pointe avancée de toutes les actions, et avons assisté et participé à tous les évènements les plus aigus – dont l’assassinat de Carlo Giulani, juste à nos côtés. Nous partons dans les mois qui suivent, avec Jacques de Guillebon, Luc Richard et Jean-Paul Duarte, rejoindre le Black Bloc à un contre-sommet européen à Bruxelles, puis au printemps suivant à Barcelone.
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Pour la libération de Julian Assange
Il n’est que temps : depuis quelques semaines, en France et ailleurs, de plus en plus de personnes, d’organisations, de syndicats, de médias et de politiques se mobilisent pour soutenir Julian Assange. […]
https://www.acrimed.org/Pour-la-liberation-de-Julian-Assange
https://www.acrimed.org/Le-cas-de-Julian-Assange-constitue-une
https://www.acrimed.org/Julian-Assange-seul-face-au-silence-mediatique
Assange est LIBERTARIEN comme Snowden.
Wikistrike a couvert les crimes d’Assad
https://fr.bellingcat.com/actualites/2020/01/22/les-fuites-de-lenquete-de-loiac-sur-douma-1ere-partie-il-faut-que-nous-parlions-dalex/
Wikistrike défend Michel Collon
http://www.socialisme-libertaire.fr/2014/12/michel-collon-un-militant-de-la-confusion.html
Quand l’extrême droite et une certaine extrême gauche se rejoignent pour lyncher les gens qui ne sont pas comme eux on est en droit de se poser des questions.
Quand l’extrême droite et l’extrême gauche se rejoignent pour lyncher les gens qui ne sont pas comme eux. Assange n’est pas de leur chapelle, alors il mérite d’être condamné sans jugement par la majorité silencieuse, représentée ailleurs par les Etats, et ici par les « révolutionnaires », qui nous montrent ce qu’ils nous préparent si un jour ils ont le pouvoir.
Quand la BBC entraîne une censure sur la réalité du dossier Julian Assange
La Commission consultative des médias pour la défense et la sécurité (DSMA)1 organise au sein des locaux du Ministère de la Défense anglais une véritable censure d’État sur la réalité du travail de Julian Assange, sa situation judiciaire et la torture, confirmée par un rapporteur de l’ONU2, que vit le fondeur de Wikileaks.
La BBC, chaîne publique, elle, enchaîne la désinformation sur le lanceur d’alerte, toujours détenu arbitrairement en quartier de haute sécurité en Angleterre. Enquête choc.
Le Ministère de la Défense s’occupe du contenu médiatique sur Assange
Derrière le DSMA (La Commission consultative des médias pour la défense et la sécurité) se cache le Ministère de la Défense anglais qui pour se donner un semblant d’indépendance, a créé cette structure. Un joli nom qui cache une structure antidémocratique.
Dans cette structure DSMA, des comités sont organisés au Ministère de la Défense avec les plus grands médias d’Angleterre. Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre qu’il n’est guère normal ni démocratique que des médias qui se présentent comme « indépendants » se retrouvent dans des comités avec des représentants du Ministère de la Défense.
La BBC, chaîne publique, pour laquelle les anglais payent une redevance fait partie de ce comité qui engendre une censure sur la réalité du « dossier Assange », développé dans « La Libre »1 et « le Média TV »2.
Même Wikipédia, en version anglaise, indique, de manière sourcée, qu’en juin 2013, une note DA a été publiée, demandant aux médias de s’abstenir de publier des articles sur le programme de surveillance américain PRISM et sur la participation britannique à ce programme3. En octobre 2013, le Premier ministre David Cameron a proféré une menace voilée aux journaux concernant les fuites de la NSA et du GCHQ, déclarant au Parlement que le gouvernement pourrait utiliser « des injonctions ou des D-notices ou d’autres mesures plus sévères » pour restreindre la publication d’informations classifiées ayant fait l’objet de fuites si les journaux ne cessaient pas volontairement de les publier 1 !
La BBC, chaîne publique ne fait pas son travail d’information auprès du public …
Exemple de la désinformation organisée contre Assange en Angleterre : l’interview de Viviane Westwood (22/07/2020), l’icône de la mode punk mondialement reconnue ; elle a donné à Victoria Debyshire une interview sur la situation affolante vécue par Julian Assange sur la BBC1. Cette interview est à proprement parler scandaleuse : Victoria Debyshire, payée par le contribuable anglais, ne connaît visiblement rien à l’affaire Assange. Elle ne maîtrise pas les faits du dossier qu’elle aborde. Niki Konstantinidis, barrister and solicitor (admise à exercer à la Cour suprême de Victoria, Australie) ainsi que solicitor (admise à exercer à la Cour suprême de justice d’Irlande du Nord) a, d’ailleurs a soumis une plainte à la BBC suite à cette interview qui ne mérite pas son nom, dans laquelle Victoria Debyshire se montre même insultante envers Viviane Westwood. D’ailleurs, après vérifications, aucun article de la BBC n’est honnête intellectuellement sur le cas Assange.
Ce dernier verra son sort décidé auprès de deux potentielles audiences le 4 août et le 7 septembre 2020 prochains. Julian Assange a un clavier d’ordinateur, les touches du clavier sont collées (un acte délibéré qui est inexplicable sauf s’il s’agit de la continuation des actes criminels de torture, punis par l’article 134 de la loi sur la justice pénale s 134 of Criminal Justice Act) et n’a toujours pas accès à ses avocats. Son état de santé ne cesse de se dégrader. Stella Morris, compagne et avocate de Julian Assange, soupçonne les américains de vouloir changer le réquisitoire de charges formelles retenues contre Assange : il n’est donc pas certain que l’audience du 7 septembre ait lieu. S’ils laissent tomber les premières accusations, les américains devront rendre des comptes : pourquoi Julian Assange subit un supplice en prison depuis autant de temps ? Quid de la prescription ? A suivre …
A méditer pour faire lien :
À partir de 1593, Bruno Giordano1, été jugé pour hérésie par l’Inquisition Romaine sur des accusations de négation de plusieurs doctrines catholiques fondamentales, dont la damnation éternelle, la Trinité, la divinité du Christ, la virginité de Marie et la transsubstantiation. L’Inquisition l’a déclaré coupable et il a été brûlé sur le bûcher du Campo de’ Fiori à Rome en 1600. Le cas de Bruno est toujours considéré comme une référence dans l’histoire de la libre pensée et des sciences émergentes. Le Royaume-Uni est-il aujourd’hui l’Inquisition romaine ?
1https://everipedia.org/wiki/lang_en/Giordano_Bruno
1 https://www.youtube.com/watch?v=VKD_s7PZvnA
1 Nicholas Watt, David Cameron makes veiled threat to media over NSA and GCHQ leaks, The Guardian (October 28, 2013)
1 https://www.lalibre.be/debats/opinions/julian-assange-ce-grand-homme-qui-meurt-dans-l-indifference-generale-5dc17356d8ad58388747e783
2 https://www.lemediatv.fr/articles/2020/tribune-le-proces-politique-contre-julian-assange-continue-mobilisons-nous-1GIJ86EjSVeO9w56p7jeHA?fbclid=IwAR1tBP1LOLWzd3UO2Mi4Is1-Z_DYOsGGAwhJF3-qwIVs3SCc3Bv8fPYq3zw
3 Staines, Paul. « D-Notice, June 7, 2013 ». Retrieved 8 June 2013.
https://blogs.mediapart.fr/aurore-van-opstal/blog/030820/quand-la-bbc-entraine-une-censure-sur-la-realite-du-dossier-julian-assange
Comme on les retrouve
https://blogs.mediapart.fr/aurore-van-opstal/blog/030820/quand-la-bbc-entraine-une-censure-sur-la-realite-du-dossier-julian-assange
Tiens Aurore Van Opstal qui après avoir grenouillé chez le rouge brun complotiste Michel Collon,puis chez le Dieudonniste pote du négationniste Bricmont alias Olivier Mukuna joue maintenant les pousse clavier chez Plenel et au Media de Merduchon
De Soral à la gauche alter section décompos , aux débris moisis rouge brunisés du Stalinisme Poutinophie en passant par les post modernes pitoyables de Lundi matin, c’est vraiment l’union sacrée pour sauver le pointeur Assange.
Bienvenue dans l’IMMONDE d’aprés
AFA : Sur mediap., A. V. Op. a publié des propos de P. E. Blanrue recueillis par elle-même. « Yann Moix : le crépuscule d’une idole (littéraire) » (29 aoùut 2019). Elle y livre aussi un « extrait exclusif » de son dernier bouquin « Sécession ».
Quand comme Aurore V Opstal on a copiné avec des gens comme Collon, Bricmont, le dieudonniste Olivier Mukuna pote de Kemi Sema et d’autres des mèmes égouts plus rien ne nous étonne
Interwiewer complaisamment le négationniste Paul Eric Blanrue sans même se renseigner sur son CV bien brun ca ne peut être que du Aurore V Opstal
Vérifiable ici
http://resistances-infos.blogspot.com/2019/09/un-ancien-fana-de-faurisson-un-site.html
Vous êtes contre la raison d’Etat de ceux qui nous gouvernent mais pas dans notre chapelle, alors vous êtes rouges bruns ! Vous dénoncez la chasse aux sorcières et le déni de justice, alors vous êtes rouges bruns ! Entre Assange et Trump, les nouveaux justiciers ont choisi leurs priorités politiques: Condamner Assange à l’avance et le livrer à ses bourreaux.
« Si Julian Assange possède sa part d’ombre, ce n’est absolument pas de cela dont il s’agit ici. Il risque la prison pour avoir diffusé des dizaines de milliers de documents qui ont permis à des médias du monde entier de multiplier les révélations, notamment sur l’intervention militaire des Etats-Unis en Irak et en Afghanistan.
De quels faits s’agit-il ? « Par exemple ceux-ci », résumait le site d’Acrimed en décembre dernier :
« – Du 1er janvier 2004 au 31 de?cembre 2009, la guerre en Irak a fait environ 110 000 morts irakiens pour cette pe?riode, dont 66 000 civils, et les troupes ame?ricaines auraient livre? plusieurs milliers d’Irakiens a? des centres de de?tention pratiquant la torture.
– Dans le camp de Guanta?namo, plus de 150 innocents d’origine afghane et pakistanaise ont e?te? de?tenus des anne?es.
– Trois pre?sidents franc?ais, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et Franc?ois Hollande, ont e?te? espionne?s sur e?coutes par la NSA (National Security Agency).
– Etc. »
On se souvient notamment de cette vidéo qui « montre les images de la came?ra embarque?e et fait entendre les conversations des pilotes d’un he?licopte?re de l’arme?e ame?ricaine survolant un quartier de Bagdad et ouvrant le feu a? plusieurs reprises sur un groupe de personnes, puis sur ceux venant secourir les blesse?s, tuant entre 12 et 18 civils, dont deux journalistes, et blessant gravement deux enfants », rappelle par ailleurs Mediapart.
Comme le soulignait Acrimed en décembre, « à travers [Julian Assange], ce sont les conditions d’existence me?me des lanceurs d’alerte qui sont en jeu aujourd’hui : leurs conditions d’expression – toujours contraintes – et leurs protections contre les poursuites ou les perse?cutions – toujours restreintes ».
Sans la protection de leurs sources, qui sont parfois des lanceurs d’alerte, les journalistes ne sont rien. Le SNJ-CGT refuse que la diffusion de documents ou d’informations d’intérêt public puisse être considérée comme un délit. Ces documents et informations mettent le projecteur sur les pratiques inavouables d’Etats, d’entreprises ou d’autres institutions, qui n’ont bien entendu pas intérêt à leur divulgation.
Le SNJ-CGT appelle la justice britannique à refuser l’extradition de Julian Assange vers les Etats-Unis et à le remettre en liberté.
https://www.acrimed.org/Julian-Assange-ne-doit-pas-etre-condamne-pour-son
Les fans d’Assange parlons en LOL LOL LOL
On ne vous a jamais entendu une seul fois exprimer vos solidarité et protester contre les plus de 800 manifestant-es d’Iraq assassinés par les forces répressives du pouvoir corrompu de Baghdad avec l’aide de ses supplétifs des milices pro Iran de Sadr et des PMF depuis le début des soulèvements du 25 Octobre 2019.
Ni même exprimer vos solidarité avec les Libanais qui manifestent eux aussi depuis octobre 2019
Par contre bramer pour la défense d’un pointeur qui copine avec des négationnistes aux cotés des Soraliens et des rouges bruns la y a du monde, faut voir ce que ca draine vos manifs pro Assange, ça racole large dans le bien glauque
Pauvre prétendue gauche alter made in fRANCE
big brother qui sait ce que tout le monde fait voudrait imposer les seuls sujets qui l’intéressent et interdire tous les autres
mais c’est pas comme ça que ça se passe dans des medias qui ne sont pas du pouvoir
En suède, les poursuites pour viol contre Julian Assange finalement abandonnées
https://www.huffingtonpost.fr/entry/en-suede-poursuite-viol-contre-julian-assange-finalement-abandonnees_fr_5dd3e913e4b0263fbc9abf03?ncid=other_huffpostre_pqylmel2bk8&utm_campaign=related_articles
« Assange s’inscrit dans l’histoire de la dissidence politique –mais d’une manière extrêmement particulière. Car d’ordinaire, les dissidents politiques venus du bloc de l’Est, de la Chine, de la Russie, de Cuba, de l’Afrique du Sud, pouvaient envisager comme lieux d’accueil possibles les pays occidentaux comme les États-Unis ou l’Angleterre. Ils pouvaient constituer ces pays comme des modèles de droit et de démocratie et fonder leur opposition aux régimes dans lesquels ils vivaient en convoquant ces exemples. Mais quel modèle peut invoquer Julian Assange, mais aussi Edward Snowden, Sarah Harrison, Chelsea Manning, quand ce sont les pays mêmes qui semblaient incarner une sorte d’idéal qui deviennent le lieu d’exercice de la persécution politique et de l’injustice? »
« Le fait qu’il est persécuté ne pourrait-il pas d’ailleurs s’expliquer par le fait qu’il a bousculé les valeurs traditionnelles que, paradoxalement, nous utilisons pour le défendre: la manière instituée de pratiquer le journalisme, les formes classiques de révolte contre la violence d’État, les modalités de contrôle de l’espace public et de la circulation publique des documents, la notion d’intérêt général. Autrement dit, il ne faut pas que la défense d’Assange soit l’occasion d’une restauration des valeurs traditionnelles. Car c’est au contraire là où Julian Assange trouble ces valeurs que se situe la vérité de ce qui se passe aujourd’hui et qui explique ce qu’il subit. »
C’est bien connu que la justice ne défend jamais les mecs contre les accusations de viols qui se révèlent être fausse à moins de 2%.
C’est bien connu que les femmes ne déposent plus plainte parce qu’elles n’ont pas été crues lors du premier dépot.
Bref, la routine du patriarcat et de sa culture du viol.
Il est étonnant de voir combien de fois on entend encore des gens bien informés, autrement raisonnables, parler de Julian Assange : « Mais il a fui les accusations de viol en se cachant à l’ambassade de l’Equateur à Londres. »
Cette courte phrase comporte au moins trois erreurs factuelles. En fait, pour la répéter, comme tant de gens le font, il aurait fallu se cacher derrière un rocher durant la dernière décennie ou, ce qui revient au même, compter sur les médias institutionnels pour être informé sur Assange, y compris des médias supposés libéraux tels que le Guardian et la BBC.
Ce week-end, un éditorial du Guardian – le journal officiel sans doute le plus scruté par les hauts responsables – a justement relayé cette fausse déclaration :
« Ensuite, il y a l’accusation de viol à laquelle M. Assange a été confronté en Suède et qui l’a conduit à se réfugier à l’ambassade de l’Équateur en premier lieu. »
Le fait que le Guardian, censé être le principal défenseur des valeurs libérales dans les médias britanniques, puisse faire cette déclaration truffée d’erreurs après près d’une décennie de couverture médiatique sur Assange est tout simplement stupéfiant. Et qu’il le fasse quelques jours après que les États-Unis aient décidé d’enfermer Assange pendant 175 ans sur la base de fausses accusations «d’espionnage» – un coup auquel pouvait s’attendre de la part des Etats-Unis toute personne n’étant pas délibérément aveugle – est encore plus choquant.
Assange ne fait pas encore l’objet d’une accusation en Suède, encore moins d’une «accusation de viol». Comme l’expliquait récemment Craig Murray, ancien ambassadeur du Royaume-Uni, le Guardian a induit les lecteurs en erreur en prétendant à tore que le procureur suédois avait tenté d’extrader Assange – bien que cette décision n’ait pas reçu l’aval du pouvoir judiciaire suédois – de même qu’il le poursuivait pour viol. Ce n’est pas le cas.
En outre, Assange n’a pas cherché refuge dans l’ambassade pour échapper à l’enquête suédoise. Aucun État au monde n’accorde l’asile politique à un non-ressortissant pour éviter un procès pour viol. L’asile a été accordé pour des raisons politiques. L’Équateur a accepté à juste titre les préoccupations d’Assange selon lesquelles les États-Unis demanderaient son extradition et l’enfermeraient à l’abri des regards pour le reste de sa vie.
Assange, bien sûr, a été confronté – encore une fois – de manière décisive à l’évolution de la situation politique.
Pris au piège par la pensée de troupeau
Le fait que tant de gens continuent de commettre ces erreurs fondamentales a une explication évidente : les médias institutionnels continuent de les véhiculer.
Ce n’est pas le genre d’erreurs qu’on peut expliquer par ce qu’un journaliste appelle le «churnalisme» ou l’abattage le fait que les journalistes de bureau, à l’affut de l’info de dernière minute, avec un personnel réduit pour raison de coupes budgétaires, soient trop surchargés pour couvrir les histoires correctement.
Les journalistes britanniques ont eu de nombreuses années pour rétablir les faits. À l’ère des réseaux sociaux, les journalistes du Guardian et de la BBC ont été bombardés par les messages des lecteurs et des militants leur expliquant comment ils se trompaient sur les fondamentaux de l’affaire Assange. Mais les journalistes continuent de véhiculer leur propre discours, pris au piège d’une pensée de troupeau, déconnectés de la réalité.
Plutôt que d’écouter les experts ou le bon sens commun, ces «journalistes» continuent de régurgiter le discours de l’état de sécurité britannique, qui est presque identiques à celui des Etats-Unis.
Ce qui est frappant dans la couverture médiatique de l’affaire Assange, c’est le nombre d’anomalies juridiques – et celles-ci se sont accumulées sans relâche depuis le tout début. Presque rien, en ce qui le concerne, ne s’est déroulé selon les règles courantes de la procédure judiciaire. Et pourtant, cette aberration n’est jamais pointée ou commentée par les médias institutionnels. Il faut avoir un angle mort de la taille de Langley, en Virginie, pour ne pas le remarquer.
Si Assange n’était pas à la tête de Wikileaks, s’il n’avait pas embarrassé les États occidentaux les plus importants et leurs dirigeants en divulguant leurs secrets et leurs crimes, s’il n’avait pas créé une plateforme permettant aux dénonciateurs de révéler les outrages commis par l’establishment occidental, s’il n’avait pas sapé le contrôle exercé par cet establishment sur la diffusion des informations, aucune de ces dix dernières années n’aurait suivi le même cours. […]
https://blogs.mediapart.fr/celine-wagner/blog/310820/assange-lacharnement-judiciaire-reprend-le-7-septembre
Pitoyable petite merde d’EG tu n’en a pas marre d’être aussi CON
Si Assange ne nous avait pas fourni une révolution de l’information qui sape la matrice narrative créée pour servir l’État sécuritaire américain, deux Suédoises – mécontentes du comportement sexuel d’Assange – auraient obtenu exactement ce qu’elles demandaient dans leurs déclarations : la pression des autorités suédoises pour le soumettre au test VIH afin de les rassurer.
Il aurait été autorisé à retourner au Royaume-Uni (comme le procureur suédois l’avait d’ailleurs autorisé à le faire) et aurait poursuivi le développement et le perfectionnement du projet Wikileaks. Cela nous aurait tous aidés à prendre conscience de manière plus critique de la manière dont nous sommes manipulés – non seulement par nos services de sécurité, mais aussi par les médias institutionnels qui agissent si souvent comme leur porte-parole.
C’est précisément pour cette raison que cela ne s’est pas produit et pourquoi Assange est sous une forme ou une autre en détention depuis 2010. Depuis lors, sa capacité à jouer son rôle de dénonciateur de crimes d’État en série de haut niveau a été de plus en plus entravée, au point qu’il ne sera peut-être plus jamais capable de superviser et de diriger Wikileaks.
Sa situation actuelle – enfermé dans la prison de haute sécurité de Belmarsh, à l’isolement et privé d’accès à un ordinateur et de tout contact significatif avec le monde extérieur – repose jusqu’à présent uniquement sur le fait qu’il a commis une infraction mineure, violant ainsi sa liberté provisoire. Une telle violation, commise par quelqu’un d’autre, ne donne presque jamais lieu à des poursuites et encore moins à une longue peine d’emprisonnement.
Voici donc une liste loin d’être complète – aidée par les recherches de John Pilger, Craig Murray et Caitlin Johnstone, et par le travail d’enquête des anomalies les plus flagrantes dans les problèmes juridiques d’Assange, de la journaliste italienne Stefania Maurizi.
Il y en a 17 ci-dessous, chacune aurait pu se produire de manière isolée. Mais prises ensemble, elles constituent une preuve accablante qu’il n’a jamais été question d’appliquer la loi. Dès le début, Assange a fait face à la persécution politique.
Aucune autorité judiciaire
* À la fin de l’été 2010, aucune des deux Suédoises n’a mentionné qu’Assange les avait violées après avoir fait des déclarations à la police. Elles sont allées ensemble au commissariat après avoir appris qu’Assange avait couché avec elles deux à quelques jours d’intervalle. Elles voulaient qu’il soit obligé de se prêter à un test VIH. L’une des femmes, SW, a refusé de signer la déclaration de la police lorsqu’elle a compris que cette dernière cherchait à obtenir un acte d’accusation pour viol. L’enquête concernant la deuxième femme, AA, concernait une agression sexuelle spécifique à la Suède. Un préservatif présenté par AA, disant qu’Assange l’avait déchiré lors de la relation sexuelle, ce préservatif ne contenait ni son ADN ni celui de d’Assange, ce qui portait atteinte à sa crédibilité.
* Les médias suédois ont violé les lois suédoises strictes qui protègent les suspects pendant les enquêtes préliminaires en qualifiant Assange de violeur. En réponse, le procureur général de Stockholm, Eva Finne, a pris en charge l’enquête et l’a rapidement annulée : « Je ne crois pas qu’il y ait de raison de suspecter qu’il a commis un viol. » Elle a conclu plus tard : « Il n’y a aucun soupçon de crime. »
* L’affaire a été relancée par une autre procureure, Marianne Ny, bien qu’elle n’ait jamais interrogé Assange. Il a passé plus d’un mois en Suède en attendant l’évolution de l’affaire, puis les procureurs lui ont dit qu’il était libre de partir pour le Royaume-Uni, laissant entendre que les soupçons à son encontre n’étaient pas considérés comme suffisamment graves pour le détenir en Suède. Néanmoins, peu après, Interpol a publié une notice rouge pour Assange, généralement réservée aux terroristes et aux criminels dangereux.
* La Cour suprême du Royaume-Uni a approuvé une extradition vers la Suède sur la base d’un mandat d’arrêt européen (MAE) en 2010, bien qu’elle n’ait pas été signée par une « autorité judiciaire », seulement par le procureur suédois. Les termes relatifs au MAE ont été modifiés par le gouvernement britannique peu après l’arrestation d’Assange pour faire en sorte qu’un tel abus de procédure judiciaire ne se reproduise plus.
* La Cour suprême du Royaume-Uni a également approuvé l’extradition d’Assange, même si les autorités suédoises ont refusé d’assurer qu’il ne serait pas extradé vers les États-Unis, où un grand jury formulait déjà des accusations draconiennes en secret contre lui en vertu du Espionage Act. De même, les États-Unis ont refusé de donner l’assurance qu’ils ne demanderaient pas son extradition.
* Dans ces circonstances, Assange s’est enfui à l’ambassade de l’Équateur à Londres à l’été 2012, demandant l’asile politique. C’était après que le procureur suédois, Marianne Ny, ait bloqué la possibilité pour Assange de faire appel devant la Cour européenne des droits de l’homme.
* Non seulement l’Australie a refusé toute aide à Assange, un citoyen, durant cette longue épreuve, mais le premier ministre Julia Gillard a même menacé de lui retirer sa citoyenneté, jusqu’à ce qu’on lui fasse remarquer qu’il serait illégal pour l’Australie de le faire.
* La Grande-Bretagne, quant à elle, a non seulement entouré l’ambassade d’une importante force de police aux frais de l’État, mais William Hague, le ministre des Affaires étrangères, a menacé de déchirer la Convention de Vienne, violant le territoire diplomatique de l’Équateur en envoyant la police britannique à l’ambassade pour arrêter Assange.
Six ans de lenteur dans la procedure
* Bien qu’Assange fasse toujours officiellement l’objet d’une enquête, Ny a refusé de venir à Londres pour l’interroger, bien que des entretiens similaires aient été menés 44 fois au Royaume-Uni par des procureurs suédois pendant la période où Assange s’est vu refuser ce droit.
* En 2016, un groupe de travail des Nations-Unies formés d’experts juridiques internationaux sur la détention arbitraire, chargé de confirmer que les gouvernements se conformaient à leurs obligations en matière de droits de l’homme, ont jugé que M. Assange était détenu illégalement par la Grande-Bretagne et la Suède. Bien que les deux pays aient participé à l’enquête de l’ONU et qu’ils aient donné leur appui au tribunal lorsque d’autres pays ont été reconnus coupables de violations des droits de la personne, ils ont constamment ignoré cette décision en faveur d’Assange. Le ministre britannique des Affaires Etrangères, Phillip Hammond, a menti en affirmant que la clique de l’ONU était » composée d’amateurs et non d’avocats « . Le tribunal est composé d’experts de premier plan en droit international, comme en témoigne leur curriculum vitae. Néanmoins, le mensonge est devenu la réponse officielle de la Grande-Bretagne face à l’ONU. Les médias britanniques n’ont pas fait mieux. Un éditorial du Guardian a rejeté le verdict comme n’étant rien de plus qu’un « coup de pub ».
* Marianne Ny a finalement cédé à Assange qui a été interviewé en novembre 2016, avec un procureur suédois envoyé à Londres après six ans de lenteur judiciaire. Cependant, l’avocat suédois d’Assange n’a pu être présent. Marianne Ny devait être interrogée à propos de l’entretien par un juge de Stockholm en mai 2017 mais l’enquête contre Assange a été clôturée le même jour.
* En fait, la correspondance qui a été révélée plus tard dans le cadre d’une demande d’accès à l’information – découverte par la journaliste d’investigation italienne Stefania Maurizi – montre que le parquet britannique, le CPS, a fait pression sur le procureur suédois pour qu’il ne vienne pas à Londres pour interroger Assange en 2010 et 2011, créant ainsi une impasse au sein des ambassades.
* De plus, le CPS (Crown Prosecution Service) a détruit la plupart de la correspondance compromettante demandant à contourner les demandes de la FoI (Freedom of information). Des courriels ont fuités uniquement car certaines copies ont été accidentellement oubliées lors de la destruction. Ces emails en disaient long : Ils montrent qu’en 2013 la Suède voulait abandonner les poursuites contre Assange, mais qu’elle a subi de fortes pressions de la part des Britanniques pour continuer à faire semblant de demander son extradition. Il y a des courriels du CPS qui précisent : « Ne lâchez rien ! », et le plus révélateur de tout : « S’il vous plaît, ne pensez pas que cette affaire est une simple extradition de plus ».
* Il est également apparu que Marianne Ny avait supprimé un courriel qu’elle avait reçu du FBI.
* Malgré son entrevue avec M. Ny à la fin de 2016, M. Assange n’a pas été inculpé par contumace par la suite – une option que la Suède aurait pu adopter si elle avait pensé que les preuves étaient suffisamment solides.
* Après que la Suède ait abandonné l’enquête contre Assange, l’année dernière ses avocats ont cherché à faire annuler le mandat d’arrêt britannique pour violation de sa liberté sous caution. Ils avaient de bonnes raisons de le faire, à la fois parce que les allégations pour lesquelles il avait été libéré sous caution avaient été abandonnées par la Suède, et parce qu’il avait des raisons valables de demander l’asile vu l’intérêt flagrant des États-Unis à l’extrader et à l’enfermer à vie pour des crimes politiques. Ses avocats pouvaient également affirmer de manière convaincante que le temps passé en isolement, d’abord en résidence surveillée puis à l’ambassade, était plus qu’équivalent au temps qu’il fallait éventuellement purger pour infraction à la liberté sous caution. Cependant, la juge, Emma Arbuthnot, a rejeté les solides arguments juridiques de l’équipe Assange. Elle n’était guère une observatrice objective. En fait, par honnêteté elle aurait dû se retirer d’elle-même puisqu’elle est l’épouse d’un whip (député) du gouvernement, qui était également partenaire en affaires d’un ancien chef du MI6, la version britannique de la CIA.
* Les droits juridiques d’Assange ont de nouveau été violés de manière flagrante la semaine dernière, avec la collusion de l’Équateur et du Royaume-Uni, lorsque les procureurs américains ont été autorisés à saisir les affaires personnelles d’Assange à l’ambassade alors que ses avocats et les fonctionnaires des Nations unies se sont vu refuser le droit d’être présents.
L’âge des ténèbres de l’information
Même aujourd’hui, alors que les Etats-Unis préparent leur dossier pour enfermer Assange pour le reste de sa vie, la plupart des journalistes refusent toujours de combler les lacunes. Chelsea Manning a été emprisonnée à plusieurs reprises et fait face à des amendes ruineuses chaque jour où elle refuse de témoigner contre Assange alors que les États-Unis cherchent désespérément à soutenir leurs fausses accusations d’espionnage. À l’époque médiévale, les autorités étaient plus honnêtes : elles pratiquaient tout simplement la torture.
En 2017, alors que les médias prétendaient encore qu’Assange fuyait la « justice » suédoise, John Pilger notait :
En 2008, un document secret du Pentagone préparé par la « Cyber Counterintelligence Assessments Branch » a annoncé un plan détaillé pour discréditer WikiLeaks et salir personnellement Assange. La « mission » était de détruire la « confiance » qui était le « centre de gravité » de WikiLeaks. Ceci serait réalisé par des menaces d' »exposition et de poursuites pénales ». L’objectif étant de réduire au silence et de criminaliser une source imprévisible de vérité. » …
Selon les câbles diplomatiques australiens, la tentative de Washington d’obtenir Assange est « sans précédent par son ampleur et sa nature ». …
Le ministère américain de la Justice a inventé des accusations d' »espionnage », de « conspiration en vue de commettre des actes d’espionnage », de « conversion » (vol de biens publics), de « fraude et abus informatiques » (piratage informatique) et de « conspiration » générale. La loi sur l’espionnage, qui visait à dissuader les pacifistes et les objecteurs de conscience pendant la Première Guerre mondiale, prévoit l’emprisonnement à vie et la peine de mort. …
En 2015, un tribunal fédéral à Washington a bloqué la divulgation de toutes les informations relatives à l’enquête sur la «sécurité nationale» menée contre WikiLeaks, car celle-ci était «active et permanente» et nuirait aux «poursuites en cours» d’Assange. La juge, Barbara J. Rothstein, a déclaré qu’il était nécessaire de faire preuve d’une «déférence appropriée envers le pouvoir exécutif en matière de sécurité nationale». C’est un tribunal kangourou.
L’ensemble de ces informations était à la disposition de tout journaliste ou journal qui souhaitait les chercher et les faire connaître. Pourtant, aucun média institutionnel – à l’exception de Stefania Maurizi – ne l’a fait au cours des neuf dernières années. Au lieu de cela, ils ont étayé une série de récits grotesques conçus par les États américain et britannique pour garder Assange derrière les barreaux et nous propulser dans l’âge noir de l’information.
https://blogs.mediapart.fr/celine-wagner/blog/310820/assange-lacharnement-judiciaire-reprend-le-7-septembre