Radio sans contact – 72h d’antenne pour préparer la sortie du confinement et la reprise des hostilités
Publié le , Mis à jour le
Catégorie : Local
Thèmes : CoronavirusMédias
Lieux : Nantes
VENDREDI SOIR : Se retrouver
– 18H : Chroniques sans contact 3 et 4 puis 5 et 6 – L’émission déjà culte.
– 19H30 : Mini spécial cocovidalocacaducul radio !
– 20h : Pangolu #2 extraits de « politique de l’auto stop » + Bonus !
– 21h30 : A dada sur mon poto. Live
– 23h00 : Parades vocales #3
SAMEDI : Se retrouver ici et s’organiser
– 10h : Rediffusion des Mystères de l’intérieur #1 Paris, Marseille
– 11h : Libérer le travail ou se libérer du travail ? La pensée de Simone Weil
– 12h30 : Pradva #8, revue de presse live
– 14h : Les mystères de l’intérieur #2, Nantes (L’autre cantine) et Lyon (Espace communal de la Guillotière)
– 16h : Intermittence en contact #1 Des nouvelles de la profession.
– 18h : chronique de Nantes Révoltée
– 19h00 : / Premier standard des luttes /
– 20h30 : Evasion #3 Lectures et récits de sorties de prison. Invité spécial : le petit Gregory
– 21h30 : Ma langue a fourche #2
DIMANCHE : Se retrouver ailleurs et gagner ?
– 10h : rediffusion de Hors forfait #1 et #2 : Guyane et Portugal
– 13h : Lecture de V. Garcia Marquez « L’amour au temps du choléra »
– 14h à 18h : Hors Forfait spécial : Japon / Mexique / Liban / Chili / Algérie.
– 20h30 : Cocovid #4
– 22H : Felix Corona : astrologie destituante
LUNDI (et après): Voir ce que ça donne ?
– 15h : Live depuis la terrasse de café. Suivi d’une déambulation cryptique et poétique dans les rues
nantaises pour se raconter le dé-confinement.
– 19h : Suivi en direct du (ou des) rassemblement(s) annoncé(s).
Le reste du temps c’est toujours Augustin Traquenard et ses acolytes pour une playlist qui vous plaira a coup sûr !
Édito :
« En début de semaine, une antenne concurrente (peut-être France Rupture) questionnait des chercheurs sur la crise en cours ; ceux-ci s’essayaient alors à définir au mieux l’époque que nous traversons. Chez Radio sans contact nous partageons également ce besoin d’éclaircir ensemble l’épaisse brume qui enveloppe désormais le réel. Comment appréhender la question écologique après le ralentissement du désastre ces derniers mois ? Qu’implique la nouvelle bio-politique de surveillance et quels moyens avons nous à disposition pour la déjouer ? Quelles propositions pourront être conséquentes dans les temps à venir ? …
Si livre d’histoire il y aura, nous accordons pour l’instant peu d’importance à la manière dont on qualifiera plus tard la portion du temps dans laquelle nous nous trouvons maintenant. Mais pour comprendre ce qu’il nous arrive, pour agir, et donc pour « faire époque », il semble bien nécessaire de se doter d’un chrononyme – d’un nom donné à notre époque – pour enfin se saisir de la grande occasion qui s’offre à nous de reprendre la main sur nos vies.
« La peste n’a jamais été une période de l’histoire, les fléaux qu’elle a engendrés, oui. » Dominique Kalifa
Que soit venu le temps du “grand confinement”- comme le prétend Gita Gopinath du FMI en référence à la grande dépression des années 30 – ou encore que succèdent “les jours heureux” – comme le laissait entendre un certain Emmanuel Macron en osant le parallèle avec les résistants français, ce ne sera de toute façon pas à ces gens là d’écrire l’histoire, mais bien à ceux qui ne veulent plus la subir. L’histoire s’écrit par le bas et, si l’éternel présent touche à sa fin, il nous faut dès maintenant conjurer l’effacement de l’avenir à l’œuvre dans nos sociétés.
Il est facile de savoir d’où l’on part mais moins de savoir où l’on va.
Alors, nous situerons notre point de départ pour cet exercice à la sortie du XXeme siècle, au mois de mai 2020. Bien qu’il soit encore difficile de définir exactement les « modalités inédites du futur » (J.Baschet). Nous pouvons déjà vous soumettre le programme détaillé de Radio sans contact pour ces prochains jours, pensé à l’image des étapes qui nous attendent :
-Il s’agira dans un premier temps de retrouver ses proches et les espaces qui nous liaient jusqu’alors.
(Vendredi) mais également de se raconter les diverses tentatives dans l’héxagone pour en penser de nouvelles (Samedi). On prendra par la suite des nouvelles de différents pays où la lutte continue (Dimanche). Enfin il sera temps d’agir, de reprendre le chemin de la rue, pour écouter et raconter ce qu’il s’y joue (Lundi).
Si c’est pour écouter les appelos du coin ça risque pas. Je lis pas lundi matin ni expansive ni le site de la ZAD et c’est fait exprès.
Moi j’écouterais radio cayenne plutôt. Un truc de qualité qui donne pas des ordres quoi.
P.S : Effectivement radio contact a de la brume dans le cerveau, mais le pire c’est que vous essayez de la mettre dans celle des autres pour les commander. Manque de bol on marche pas au pas.
Crèvent les expulseurs de l’ex-ZAD !
J’avais lu puis j’ai donc écouté votre émission sur la « politique de l’auto stop » des éditions Pontcerq (Rennes).
Autant dire que la « romantisation inconsciente » que vous faites de cette lecture est du pour une part large à votre appartenance à une classe sociale …
Un site sous « »wordpress » » mais un numéro de téléphone sécurisé trucmuchh chouette ( + 151 qu’est ce que c’est ? )
Surement que noblogs les foutraient un coup de pied au cul.
Les italiens ne sont pas contents, même leurs anciens potes. Juste les disobedienti et leur papa Toni Negri. *coeurcoeur*
Quand on est près à aller à la pref pour mandier son droit à l’existence tout en enterrant une lutte en participant activement à des expulsions, c’est tout à fait cohérent d’utiliser des outils du capital pour faire sa propagande. C’est même pas la première fois.
Le problème c’est surtout qu’on retrouve ces parasites dans nos manifs et nos luttes. C’est leur plan de carrière. Mais n’empêche que c’est un frein à ce qu’on arrive à construire un truc un peu autonome. Sans léninistes qui se prennent pour une avant-garde et manipulent les autres. Alors c’est quand qu’on les dégage pour de vrai? C’est plutot ça la question non?
De loin, on voit ça plutôt comme du gauchisme mouvementiste ordinaire ( à la Nantes révoltée ) que comme de l’appelisme.
Est ce les mêmes gens à Nantes ?
ça ne parait pas évident à loin de la fRance, loin de Nantes zad exNDDL …
» il nous faut dès maintenant conjurer l’effacement de l’avenir à l’œuvre dans nos sociétés. »
OUAH ! Ça va barder !
Faudrait vraiment être débile mental.e pour laisser ces personnes-là s’approcher, ne serait-ce qu’un tout petit peu.
L’appelisme à la l’ex-Zad, c’est l’enfant de la gauche tendance Luberon.
T’es obligé·e d’utiliser des propos validistes et psychophobes pour dire ça ?
Effectivement : les appelos que l’on a connu (Rouen, Paris ) sont bien capables d’écrire de faux commentaires pour brouiller les pistes.
Vous savez, quand votre obsession politique c’est d’essayer de détruire moralement tout ce qui ne vous convient pas dans ce qui est proposé comme initiative politique, à un moment donné, faut se l’avouer, ça veut dire qu’on est devenu de droite
Tu penses vraiment ce que tu dis là?
Quand tu te fais cracher sur la gueule et vendre aux keufs par des salopards qui rêvent de pouvoir et de terres et que tu te révoltes contre ça, c’est que tu es de droite?
Face à ton raisonement, on peut se demander qui est le plus à droite!
Crêvent les appellos et les bien-pensants!
Ca n’est pas une obsession politique. L’idée est encore moins de détruire moralement. On peut quand même émettre des critiques face a des personnes aux comportements qu’on pourrait effectivement qualifier de droite, dans la mesure ou leur autoritarisme s’y inscrit bien, ainsi que leur origine sociale qu’ils sont loin d’avoir renier.
Après tout les bouquins du comité « invisible » sont eux aussi remplis de critiques d’autres mouvements non?
On aime juste pas les patrons, qu’ils soient du medef ou de l’ex-ZAD.
Et on peut pas pardonner le boulot de keufs qu’ils ont fait en vendant la route à la prefecture.
AppelardEs
Combien de dupéEs par vos menteries ? Combien de pluméEs par vos comptables ?
Combien de cognéEs par vos cagouléEs ?
SalopardEs
« – 22H : Felix Corona : astrologie destituante »
faut avoir l’air sympa, coool, pas idéologue, mais décalé, léger,
tu vois,
parceque sinon les personnes elles vont croire qu’on veut
prendre du pouvoir sur elles,
ou prendre leurs pognons,
ou les envoyer au casse-pipe,
ou les rouler dans la farine,
tu sais
De ce que nous avons entendu de cette radio, c’était plutôt du communisme ultragauche que de l’appelisme.
Après nous n’avons pas tout écouté de cette « radio » et de ces programmes et comme le précise un commentaire plus haut, peut être à Nantes les appelistes et les communistes ultra-gauche sont indistincts ( ce qui vu d’ailleurs en fRance ou en Europe parait plus ou moins surprenant et confus )
On reconnait tout de suite un texte appellos à cette façon de s’exprimer emprunte de ce romantisme matiné de poésie héroïque, où l’irrationnel éfleure tout juste à la surface, mais pas trop pour que ça reste « politique » et un peu crédible.
Il ne manque plus que le nom d’un gourrou pour que le tableau soit complet! Ils le remplacent par l’idée de leur monde utopique ou on est toutes et tous invitéEs à y mettre nos rêves les plus fous, mais à la condition quand même de les laisser nous guider…
Bien que les appellos se disent plutôt de tendance anarchiste (plutôt bourgeois anachistes, avec privilèges sociaux et bagages culturels assortis tant qu’à faire), leur textes lénifiants sont tous construits pour endormir le sens critique du lecteur ou de la lectrice: nous faire rêver-éveilléEs à un futur proche ou tous nos problèmes seront résolu grace à leurs « joyeuses » stratégies de lutte ou tout est bon à prendre du moment que ça même vers la « VICTOIRE » (mot valise, qu’on a rempli d’imaginaire héroique, et qui alors ne veut plus rien dire…)!
C’est ainsi qu’ils et elles procèdent afin de prendre le contrôle dans les luttes et par la suite de jouir (dans tous les sens du terme) de leur place de pouvoir.
S’il leur faut de temps en temps sortir de la féérie pour humilier, isoler, coffrer ou tabasser (alliés dissidents ou ennemis)… Ces actes dégueulasses seront tus ou bien repeints en actes de résistance incontournables, de façon à les inclure dans cette romance où tout est permis, même les aliances mafieuses (comme expliqué dans leurs bouquins).
Ces gens là ne sont très dangeureux!
Le remède est ici aussi mauvais que le mal!
Et aussi, il faut bien considérer que s’ils sont autant présents sur les ondes et ailleurs, c’est grâce à leurs très grands moyens financiers.
Ne surtout pas oublier que ces gens baignent dans les privilèges capitalistes. Ils sont issus de la classe bourgeoise et c’est bien elle, tendance révolutionnaire, qui est tapie derrière eux.
Les bourgeois déguisés en grands révolutionnaires ont par le passé fait (par le peuple) couper la tête de la noblesse qui leur refusait le pouvoir.
Le shémas actuel est donc un peu le même…