Soutien syndical au hangar de l’avenir
Publié le , Mis à jour le
Catégorie : Local
Thèmes : Zad
Lieux : ZAD
Nous avons fait le choix de nous organiser collectivement, c’est-à-dire de nous syndiquer, afin de contribuer à ce que notre classe sociale prenne conscience de sa force et de ses capacités à changer ce monde. C’est un choix contre l’individualisme, pour un autre partage des ressources et une première forme d’organisation collective.
L’abandon du projet d’aéroport a été une très belle victoire. Une victoire contre le monde marchand, arrachée grâce à une lutte longue de plusieurs décennies, à de multiples épisodes intenses, divers : manifs, chaînes humaines, grèves de la faim pour certains, occupation de la ZAD, jusqu’aux affrontements directs, en forêt ou à Nantes.
Pour nous, cette victoire n’est qu’une étape vers un nouveau monde, un monde de solidarité, de partage…
Nous connaissons l’employeur Vinci, qui a imposé des cadences infernales et des conditions de travail déplorables à l’aéroport de Nantes-Atlantique depuis sa reprise de la concession début 2011.
Mais Vinci ne détruira pas la zone naturelle et vivante autour de Notre-Dame des Landes ; non Vinci n’exploitera pas de salariée·s sur cet aéroport (qu’ils avaient prévu « moderne », c’est-à-dire largement automatisé). Vinci et l’État ont reculé.
Nous étions souvent des dizaines de milliers, jusqu’à 40 000 un certain 8 octobre 2016, jour de levée de charpente du Hangar de l’avenir, près de la ferme de Bellevue…
Cette victoire a été gagnée ensemble, dans une composition hétéroclite de paysan.ne.s historiques, de zadistes, de naturalistes, de militant.e.s anti-capitalistes, de syndicalistes, de simples citoyen.ne.s, etc. Après l’abandon du projet, des personnes ou associations engagées dans le combat contre le projet d’aéroport se sont en partie désengagées de l’avenir de la zad. Mais, acquise collectivement, c’est collectivement que l’après-victoire se doit d’être assumée.
Or, très rapidement, un clivage est né entre un certain nombre d’habitant.e.s acceptant de négocier avec l’État – afin de préserver la possibilité qu’une partie importante de ces terres reviennent à celles et ceux qui les avaient défendues du bétonnage – et d’autres habitant.e.s refusant ces négociations – faisant fi du déséquilibre des forces. Ce clivage n’a fait que s’accentuer, au fil des rancoeurs et des conflits non résolus.
Nous avions alors fait le choix de ne pas nous exprimer, partant du principe que, de la même manière qu’une grève appartient aux grévistes, une telle lutte sur un territoire aussi vaste appartient à celles et ceux qui y habitent. Cela d’autant plus que le choix d’organisation de vie sur la zad est un choix engageant les habitants 24 heures sur 24. Nous y voyons tous les projets qui s’y développent et l’énergie qui s’y déploie. Nous, qui en tant que salariés subissont souvent des hiérarchies et des contraintes incohérentes, apprécions cette manière de travailler et de faire. D’autre part nous comprenons aussi le fait que des gens puissent vouloir vivre sur la Zad sans avoir de « projet », autre que celui de se tenir loin d’un monde coercitif et inhumain.
Avec le temps, l’équilibre entre ces différentes manières de vivre sur la zone ne tient plus. Qui produit la nourriture et pour qui ? Les chiens peuvent-ils se promener n’importe où ? Que se passe-t-il s’ils effraient les moutons ? Qui décide, qui juge, qui fait respecter les règles ? Se retrouver en législateur, juge ou gendarme : comment accepter ces contradictions ? Et pourtant, il faut bien vivre au quotidien.
C’est dans ce contexte que nous avons appris la tentative de destruction du Hangar de l’avenir de Bellevue.
Nous réprouvons cet acte de vengeance stérile, qui ne peut qu’alimenter une escalade violente, et qui aurait pu se terminer par un drame bien plus grave.
Nous invitons à réfléchir sur le fait que l’on ne vit pas sur des terres extirpées du monde marchand, de la même manière qu’on les a « squatté » hier. Ces terres, issues de la lutte, sont devenues communes aux paysans, aux habitant.e.s de la Zad, aux naturalistes, etc. Elles nécessitent d’être prises en charge collectivement ; c’est l’objet de l’assemblée des usages. Celle-ci joue-t-elle suffisamment son rôle, c’est peut-être une question à se poser. Des conflits non résolus ont probablement été sous-estimés.
Certains veulent rester intransigeants sur la liberté de s’installer où ils veulent, comme cela se passait pendant l’occupation de la zone. Or le contexte a changé, ce qui était possible hier ne l’est plus aujourd’hui, et c’est probablement difficile à vivre pour certain.e.s. (L’histoire fourmille d’autres exemples… pendant la seconde guerre mondiale, les maquis étaient souvent ravitaillés gratuitement par les paysans. Évidemment dès la guerre finie, il devint problématique d’aller se servir dans les champs comme on voulait. Cette vie collective dans les maquis avait aussi laissé des traces et beaucoup de jeunes eurent du mal à reprendre la vie « civile »). Il y a un peu de cela sur la zad.
Construire une autre société, une autre organisation de vie, c’est un sacré défi, autrement plus difficile que de s’opposer à un projet.
Il est urgent de sortir de la nostalgie, des rancoeurs, des déclarations et des actes haineux.
Il y aurait une contradiction fondamentale à ce que ces terres, libérées du monde marchand, soient communes quant à leur régime de propriété, et qu’elles renvoient chacun dans un certain individualisme, un certain « libéralisme »… dans leur mode de gestion.
Nous apportons notre soutien aux habitant.e.s ayant à cœur de prendre en charge ces terres collectivement. Nous réprouvons les propos haineux diffusés sur les réseaux sociaux, et relayés sur des médias sans se soucier des conséquences possibles de ces propos.
A bientôt dans les luttes camarades !
Des syndicalistes ayant participé au Collectif syndical contre l’Aéroport et son monde (nov. 2016 – sept. 2018)
Communiqué sur la feuille d’info de la zad à ce sujet
(En espérant que ce soit le dernier), réaction face à l’incendie d’une cabane au Rosier
https://zad.nadir.org/spip.php?article6718
Ce samedi, une cabane servant de sleeping, actuellement inoccupée, a été incendiée au rosier. Il s’agit d’un acte individuel et en aucun cas d’une quelconque décision collective. Il n’a pas été causé par une personne habitant au rosier. Nous condamnons cet incendie comme les autres actes de destructions et sabotages de ce type pour répondre à des conflits sur la zad. Nous constatons l’exaspération suscitée par des mois de tensions, par les violences sexistes répétées de ces dernières semaines et la non prise en compte des cadres collectifs. Mais il n’est absolument pas acceptable de croire régler des problèmes ici en incendiant des infrastructures collectives et cabanes. Le processus collectif à propos de la résolution des conflits au rosier était très clair à ce sujet. Cet acte est d’autant plus regrettable qu’il intervient à un moment où un dialogue sur des cadres de cohabitation vivable s’élabore entre la plupart des habitant.es du rosier. Il faut que celui-ci puisse enfin se mettre en place. Nous continuerons à travailler en ce sens.
Des habitant.es de la zad
Vous n’êtes que des crapules!
Toujours cachéEs derrière vos belles situations de citoyennistes de gôche!
A chaque fois, oui à chaque fois, vous instrumentalisez la force vive des personnes qui sont largement plus radicales que vous! Vous finissez toujours par leur voler les idées et les approfondissements des pensées politiques qu’elles ont développées et appliqué à leur propre vie (combien d’entre vous ont vécus dans des cabannes les citoyennistes, les syndicalistes hein, combien d’entre vous?). Et puis vous les édulcorez ces pensées radicales, vous les normalisez, afin qu’elles vous permettent des rester des gros connards de bourges avec tous les avantages et privilèges que ça entend!
Que vous soyez paysans ou prolos, vous vous cachez derrière ce statut de fausses victimes de salauds de pauvres, mais vous êtes des petits bourgeois aux petites idées bien arrêtées et puantes de l’odeur d’un fascisme qui s’ignore, salauds!
Ce texte est juste dégueulasse, c’est une prêche de curés!
Un jour peut être, on peut rêver, vous regretterez vos idées de merde! Un jour peut être, vous vous appercevrez que vous avez merdé! Mais sans doute que non en fait, car question dénies en tous genres c’est vous les reines et les rois! Vous êtes tellement hypocrites que vous resterez toujours droitEs dans vos botte de vrai culs terreux si fièrEs de leur ingnorance crasse et de leur petitesse d’esprit!
Cette solidarité que vous clamez haut et fort, vous la réservez généralement à vos semblable et lorsque vous apportez votre aide a plus faible que vous, ça vous sert d’abord et en premier lieux à justifier votre confort bourgeois, et jamais à remettre réellement la situation en cause! Le capitalisme c’est vous! C’est vous qui bossez dans l’armement, dans le nucléaire et dans toutes ces usines qui creusent notre tombe bande de salauds!
HONTE A VOUS!
ah le voila ! vous avez mis le temps a le montrer ce texte degueulasse.
est-ce que ses syndicalistes sont les mêmes qui crient « et on ira jusqu’au retrait » sur des parcours bien déclarés ?
essayer plutôt de « bloquer le pays » vraiment au lieu de venir en aide à la petite bourgeoisie propriétaires de l’ex zad par votre prose a deux balles qui ne connaît que la réécriture de cette histoire.
les syndicats ça toujours été pire que mieux au final !
ça sert à quoi un syndicat?
à faire semblant qu’on va se battre et même, osons y croire, qu’on va gagner (c’était quand la dernière fois que vous avez gagné?)!
à protéger l’état!
à faire vivre ses cadres bien grassement!
à protéger un syndicaliste!
à virer les sans papiers des églises!
à soutenir la dispersion des manifs!
à taper sur les plus vénerEs et les plus déterminéEs dans les manisfs!
à saccoquiner avec les sales voleurs et voleuses, actuels propriétaires de la zad!
à tuer les luttes en négociant chaque fois à perte avec l’état!
à trahir, hier, mais surtout demain!
à bouffer de la merguez et à dire de la merde!
à secouer des drapeaux pour montrer qu’ils existent!
à soutenir les industries, nucléaires, d’armement de construction navale, de betonnage en tous genres… …
… on peut en écrire des pages…
Et en plus illes ne comprendront jamais rien, c’est des gros nuls tout bouffis de prétention!
Et aussi, ça sert à bruler des pneux encore et encore, des tonnes, histoire de bien en rajouter dans l’atmosphère!
Ce qui, admettons le, est bien plus poluant qu’un hangar qui crame…
Il est beau l’avenir avec eux, tout crasseux et polué…
BEURK!
Un même combat et une même haine contre les plus précaires surtout quand elles et ils sont non encartéEs.
En tout cas je sais qu’il y a au moins un de ces syndicalistes qui partage la vie d’une ex chef d’équipe à La Poste passée fraîchement à la direction de la Poste. Il fait aussi du renseignement pendant les manifs.
Mais au fait, pourquoi vous n’avez pas mis vos noms comme au dernier texte de soutien?
Et sinon au delà du « syndicat caca », c’est quoi le reproche précis fait au texte ? on aimerait bien comprendre
les dates données en fin d’article font s’interroger …
L’incendie du hangar (en fait un petit appentis de 20m2) serait d’origine électrique …
Un bâtiment collectif du Rosier aurait été incendié volontairement ce week-end (21 22 mars 2020) et aurait été revendiqué par un-e habitant de Bellevue
Le pricipal reproche que j’apporterais à ce texte, c’est son but: blanchir des complices, réécrire l’histoire!
Afirmer que la seule solution était de négocier avec les flics et la pref dans le dos des camarades de lutte.
Comploter afin de rendre possible à l’armée l’accès et le nettoyage de la route des chicanes pour faciliter les expulsions, et plus tard garantir aux traitres leurs actes d’appropriation des terres de la zad, mais avant leur permettre des actes de sabotages de barricades, de milices et autres coffrages, et tout le reste qui va avec…
Et aussi donc, comme dit plus haut, de réécrire l’histoire tentant en d’effacer tout ça, en tentant de faire passer comme « rumeurs » les vérités qui dérangent, ou comme « embrouilles du milieu » pour qu’il soit très difficile de relayer la vérité.
D’affirmer que la seule façon de prendre des décisions au sujet de la zad était de créer l’assemblée et ainsi de choisir les decisionaires à votre bon vouloir et d’éjecter celles et ceux qui se sont battues à vos cotés, amis qui n’étaient plus ou pas forcément des habitanyes de la zad (il faut dire que pour toute cop, vous avez signé un papier ou vous vous engagiez à dénoncer aux keufs les habitantes illégitimes aux yeux de la pref, et aux votres du coup)…
Vous êtes bien fourbes, c’est indéniable!
Comment avez vous pu appeler à la défense de la zad et faire venir parfois de très loin des milliers de personnes, qui y ont risqué leur vie, alors que tout était déjà joué d’avance?
Comment avez vous pu faire ça?
Ceci est une vrai question!
CettainEs y ont laissé une main, ou la santé, pas la votre syndicats caca comme vous le dites si bien, mais la leur!
Pour rien en fait!
Tout était joué d’avance!
à en chialer…!
Comment pouvez vous vous encore vous regarder en face et continuer à écrire vos textes dégueulasses?
C’est qu’en fait c’est signé « des syndicalistes du collectif » blabla parce que ce collectif syndical aurait jamais signé ce texte. Certains de ses membres étaient pas les copain.e.s des appelos, pas comme ceux qui ont fait ce texte, et étaient deg’ de ce qu’il s’est passé sur la route et de la suite.
Bref en vrai signer ça comme ça c’est s’approprier le nom de ce collectif, une bonne tactique bien dégueulasse quoi. Complètement illégitime donc.
Certaines personnes que vous avez appelé dans votre piège ou tout était déjà joué d’avance y ont laissé leur liberté! D’autre (et les mêmes aussi) y ont hérité d’un casier judiciaire, juste pour vos beaux yeux de traitres qui font payer aux autres une stratégie d’accords secrets avec la pref!
HONTE A VOUS!
On attend toujours des critiques sur le fond du texte plutôt que sur le syndicalisme ou le CMDO
Votre fausse neutralité bien pensante! Voila ce qui est dégueulasse dans votre texte!
Vous pensez qu’on est dupes?
Cette fausse neutralité qui essaie d’éteindre des incendies que la tromperie et la traitrise ont allumés… Allez donc plutôt la prècher à vos amis sur zone!
Vous parlez de ce qui vous arrange et dans les termes qui vous arrangent en prenant surtout bien soin de taire ce qui vous dérange…
Toute cette hypocrisie contenue dans votre texte, sûr et entre les lignes, est juste inacceptable!
Cette façon de tenter de faire croire que vous ne prenez pas partie, mais en même temps de suggérer qu’il faudrait accepter la réécriture de l’histoire et accepter d’enterrer les salopperies qui ont été commises et qui continuent à l’être.
Vos allusions envers des chiens et des moutons, alors que le problème se situe ailleurs. Ceci pour justifier des actes dégueulasses envers des personnes et l’appropriation du Rosier par vos amis.
C’est petit! C’est nul! c’est insutant!
Votre manque de loyauté envers des combatantEs qui se sont faites tej’, ou qui ont bien du mal à résister sur zone…
Et aussi la signature qui est effectivement très ambiguë…
C’est bon?
Vous comprenez qu’on est pas dupes ou bien?
Vous en voulez encore?
Y’aurait beaucoup à dire pour expliquer que ce texte mérite juste de servir de torchon (pour être poli), mais la flemme.
Mais voila quand même quelques trucs, puisque l’attente a l’air fébrile, et que ca a l’air dur de lire le contenu des autres commentaires (ou plutôt disont de comprendre des critiques) :
« afin de préserver la possibilité qu’une partie importante de ces terres reviennent à celles et ceux qui les avaient défendues du bétonnage »
Comment ça se fait que ces terres ne reviennent qu’à une (minuscule) partie de ceux et celles qui les ont défendus, ce texte n’en dit rien. Sans doute parce qu’entre autoritaires (ex-zadistes et ces syndicalistes) on se comprend. Parce que bon on est pleins à les avoir défendu ces terres et des foi même bien avant que les héritiers actuels n’arrivent sur la zone, mais on en a pas vu la couleur, on s’est juste mis en danger pour finalement se faire dégager plus ou moins violemment. Alors non, on s’est pas « en partie désengagée », on s’est juste fait virer.
Ce passage je comprends pas trop:
« pendant la seconde guerre mondiale, les maquis étaient souvent ravitaillés gratuitement par les paysans. Évidemment dès la guerre finie, il devint problématique d’aller se servir dans les champs comme on voulait. »
Mais alors les paysans filaient de la bouffe, ou bien les gens allaient se servir dans les champs?
Le passage que je trouve le plus tordant (et révélateur du niveau d’autoritarisme, de citoyennisme béât et de torsion de l’histoire):
« Cette vie collective dans les maquis avait aussi laissé des traces et beaucoup de jeunes eurent du mal à reprendre la vie « civile » »
Est-ce que c’est une façon de comparer les ex-zadistes proprio à De Gaule? Alors quoi, c’est le retour à l’état de droit, dégagez les gens qui rêver d’un autre monde et tentez de le faire exister ? AU turbin! Et vous inquiétez pas nous les syndicalistes et le PC on sera là pour vous cadrer. On passera sur l’agisme de cette phrase, et la réécriture de l’histoire.
Sinon l’abondon de l’aéroport c’est « Une victoire contre le monde marchand », mais comment ça se fait que maintenant la plupart des activités sur l’ex-ZAD soient… marchandes?
Franchement le nouveau monde dont parle ces syndicalistes me fait pas rêver, je vois pas trop la différence avec le monde actuel. Enfin peut-être il ressemblerait plus à l’URSS de Staline.
En le lisant on se demande ce que ces syndicalistes ont fait pour permettre « que des gens puissent vouloir vivre sur la Zad sans avoir de « projet » ». Enfin on a la réponse rapidement à y réflechir : rien. Ou plutot, tout pour que ça n’arrive pas.
Ah oui et aussi : « Qui produit la nourriture et pour qui ? » Ben les gens qui veulent fournir le non-marché non? Ah oui c’est vrai ça n’existe plus. Maintenant tout se paye sur la ZAD.
Voilà t’es content.e? J’imagine que non, alors tu vas pas consisérer ça comme une réponse évidemment.
Ben, les incendies, c’est aussi la sècherie, la freuzière.. Le non-marché c’est aussi la commission pillage/partage.. Bref, des choses qui sont tues sur indymedia, faut se regarder en face parfois
Déballe donc ce qui est « tu » sur indy et quelqu’unE finira bien par te répondre… Si c’est publiable bien entendu…
ps, j’suis pas modo, je ne connais pas de modo, ni de près, ni de loin, et même je ne suis pas forcément d’accord à 100% avec la modération qui est faite, donc pas d’amalgame s’il te plait!
la comission pillage partage tu parle de l’anexion du rosier et de son partage entre amis ?
ou de celleux qui devaient allez a bellevue voler les denrées qui etaient amené par les soutiens parce que de redistribution il n’y avait pas
sont passer ou les beaux morceaux ? dans vos maisons ducon
… qui ont négocié les toutes nouvelles bonnes casses des droits des travailleurs avec le gouvernement d’état d’urgence?
aucun doutes
je me souviens exactement du moment et par qui ces syndicalistes sont arrivé sur la zad.
T’as pas du bien chercher « .. », moi j’en ai entendu parler sur ce site notamment de ces incendies. Ca en a causé.
Mais tu cherche quoi en parlant de ça là maintenant, faire distraction?
Sa me fait rire de vous entendre parler de feu pcque nous quand on a crame vivant a la sèche et ailleurs et on a pas eu droit a tout ce sketch de soutien tah sarkozy et g même rencontrer des gens ki ont dit nous avoir donner des sous et des sapes après sa via l’association vivre sans aéroport (asso officielle de la zad) pour qu’on se refasse. Sauf que on en a pas vu la couleur. Évidemment on en savait rien même.
Donc vos petites chouinages de coco fragiles perso je men bas les…. Pas la même vie donc jelaisse tes légumes pourris a ceux ki aiment bien la tur..la lutte moi je vous ai pas attendu pour me nourrir mdrr
Sortir de l’impotentialité : Notes au sujet de l’insurrection
Il n’y a point de nécéssité à la mobilisation, pas plus qu’à la banalité, ce qu’il faut maintenant c’est une mise en pratique radicale de l’indifference, un rejet dans toutes ses formes de la téléologie de la médiocrité humaniste.A ceux qui tournent en dérision la vraie intensité insoumise d’une poubelle brûlée ou d’une voiture enflammée, nous devons leur faire savoir que nous détruirons la passivité pathetique, par tout les moyens nècessaires. Nous nierons toute l’avancée du desert—en secret. Il n’y a point de nécéssité à la mobilisation, pas plus qu’à la banalité, ce qu’il faut maintenant c’est une mise en pratique radicale de l’indifference, un rejet dans toutes ses formes de la téléologie de la médiocrité humaniste. C’est un appel de la rupture, et non une persistance de la militance.
Notre besoin de désirer est moins l élaboration d’un projet que la réalisation d’un évènement. Il est nécessaire de commencer radicalement; de ne plus rêver à nouveau d’ètre productif, mais de rendre manifestes les relations sous-terraines de nos multiplicitées au sein de chaque amitiée. C’est que la fossilisation de nos désirs compulsive qui nous est proposée est comme une mauvaise blague, et au lieu d’en rire nous préférons répondre par l’extension de la crise.
Dans l’articulation de nos corps-désirants, nous rejetterons tout ceux qui voudraient nous faire renoncer à la joie immanente des zones d’indistinction qui n’ont besoin d’aucune justification, tout ceux qui favorisent ainsi la misère qu’est la représentation. Face à ceux qui refusent de se reconnaitre dans nos orgies de négation, nous n’avons à offrir ni critique ni dialogue, seulement de la dérision.
ainsi donc oui c’est un hangars, que soutiennent ces syndicalistes !
pauvres poutres qu’elleux !
Ils soutiennent un hangar oui, c’est pour y enfermer l’avenir et l’espoir…
Maintenant c’est moi (nous?) qui attend une « critique de fond » de ma (notre?) critique de fond. Mais une fois de plus on dirait qu’on aura jamais de réponse…
Non effectivement ta caricature de réponse n’était pas très satisfaisante, et moi aussi, j’ai la flemme d’expliquer pourquoi c’est agaçant de voir des gens donner des leçons de morale et de purisme à des gens qui essaient (sans doute mal) des trucs pour avoir un peu de poids sur le monde REEL plutôt que de se branler sur un site que personne ne lit
En lisant ce texte qui dégouline tellement de mépris et de cynisme, c’est difficile de garde son sang-froid.
Qui parle dans ce texte ? Dans leur premier texte de soutien à l’aristocratie zadiste, ils donnaient une liste de signataires. Les syndicalistes en question sont des personnes publiques et devraient assumer ce soutien en se désanonymisant.
C’est vraiment l’hôpital qui se fout de la charité quand on lit des nostalgiques de la résistance stalino-gaulliste accuser leurs ennemis d’être nostalgiques d’une époque toute récente. Cette identification à la résistance stalino-gaulliste, on peut la retrouver à Nantes dans des collectif tel que « Nantes est une fête » (cf. l’article http://1libertaire.free.fr/CNR2004.html), « Nantes en résistance » et « Nantes révoltée »). C’est peut-être une piste.
Ce texte qui résonne comme la célèbre phrase de Maurice Thorez : « Il faut savoir terminer une grève ! » est un rappel à l’ordre. Ils accusent d’égoistes, celles et ceux qui ne veulent pas rouler pour leur groupe et leur carrières, on connaît la chanson…
Ils exigent le retour à la normale pour les gueux qui parasitent les affaires des gentils paysans de gôche qui veulent enfin vivre leurs « jours heureux ». Que tant de personnes se soient investies, aient même risqué leur vie pour certaines, vous n’en avez rien à foutre ! Votre obsession c’est d’enrichir votre fichier clients et d’encarter les gens, les faire entrer leur moule.
Après voilà, face à tant de déni devant la spoliation, les coups de pression, les tabassages, les prises de pouvoir, qu’y a t-il à répondre sinon la haine que ce texte ne fait qu’attiser en le concluant par une provocation : « à bientôt dans les luttes camarades ».
Vous êtes des ennemis, c’est tout
« Un site que personne ne lit » mais que toi et tes amis lisent et où vous publiez abondamment. Même si personne ne le lit, çà vous énerve bien quand même…
En fait tout le débat c’est qu’y’a des gens qui sont allés monter des barricades et faire des manif’ et qui considèrent que pour ça on doit leur faire une statue.. En fait vous valez pas mieux que les associations d’anciens combattants, c’est pour vous qu’on a inventé les cérémonies de merde et les monuments aux morts