Publiée le24 octobre 2019, cette brève réflexion et plus que jamais d’actualité à l’heure où une ministre de la République (Marlène Schiappa) accepte d’aller débattre avec Eric Z chez lui, dans sa propre émission, lui apportant ainsi un supplément de respectabilité.

C’était clair depuis un bon moment, c’est patent depuis une semaine d’antenne : ce qui s’opère avec Eric Z (sur C News) est ni plus ni moins qu’un coup d’État idéologique. Un putsch fasciste dans la bataille des idées, visant à supprimer, « au moins en paroles » (préalable nécessaire aux passages à l’acte), toutes les limites, tous les tabous constitutifs de la civilisation humaine – y compris celui du meurtre.

Comme le faisaient les soi-disants « dérapages » de Le Pen père dans les années 80-90, sauf que c’est désormais en direct live que se fait ce travail, quasiment tous les jours, et en dehors de la famille Le Pen, et même du parti fasciste – ce qui permet audit parti fasciste de paraître bienséant par comparaison, en se contentant de défendre « la liberté d’expression » de son orateur délocalisé à Medialand.

Quiconque par conséquent joue aux cons et fait mine de ne pas le comprendre, quiconque s’amuse à « débattre » avec cet individu, quiconque va dans son émission ou simplement sur sa chaîne, quiconque finance cette chaîne en y passant une pub, quiconque s’engage dans autre chose que des actions de boycott, des actions en justice pour injures raciales, incitation à la haine, à la violence, à la discrimination, apologie de crimes contre l’humanité, ou des manifestations publiques destinées à l’empêcher de parler, sera comptable de toutes ses victoires futures.

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