Nantes. la maison du peuple a signé son bail
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Catégorie : Local
Thèmes : Gilets jaunesLogement/squat
Nantes. La Maison du peuple a signé son bail
Le Diocèse, propriétaire de l’ex-collège squatté pour y loger des sans-abri a contractualisé avec les occupants, sous conditions.
Ils sont soixante. Soixante sans-abri, des familles surtout, qui ont trouvé refuge depuis plusieurs semaines dans l’ancien collège Bon-Conseil. En plein centre-ville de Nantes, à deux pas de la place Graslin. Cette propriété du Diocèse est squattée depuis la mi-octobre par un collectif de militants qui comptent aussi des Gilets jaunes. C’est le cas de Yacine Yazami, l’un des piliers de cette Maison du peuple à vocation de centre social alternatif. Il s’y tient des conférences, des réunions, « beaucoup d’AG de grève ces derniers temps, des cours de langues ou de la cuisine collective », indique-t-il. Une bibliothèque y est aussi installée. Et enfin, dans l’aile sud, dorment les femmes, les hommes et les enfants sans toit.
Pas plus de 70 personnes
Le tribunal de grande instance, saisi par le Diocèse pour autoriser l’expulsion, a accordé un délai de quatre mois aux occupants. « L’huissier est venu le 6 janvier, nous sommes donc là jusqu’au 6 mai », croit comprendre Yacine Yazami. Pendant ce laps de temps, selon un souhait de l’évêque, un bail précaire protège les résidents. Comme la Maison du peuple est gérée par un collectif sans statut juridique, Robert Grenier, l’un des membres du Diocèse, a joué les médiateurs avec l’association les Eaux vives, qui pilote déjà, par exemple, la Halte de nuit ouverte aux SDF.
Les Eaux vives ont signé le bail, avec le collectif. Une autre association spécialisée dans la gestion de l’hébergement solidaire, Une famille un toit, a rejoint l’équipe. Le Secours catholique aussi. « Ensemble, nous tiendrons des permanences, ici, pour accompagner les familles dans leurs démarches, pour les aider. On a déjà récupéré des sommiers », précise Yacine Yazami, qui voit d’un très bon œil ces nouvelles synergies. Mais pour que le lieu fonctionne comme prévu, il y a une condition : « Ne pas héberger plus de soixante personnes au quotidien, et jusqu’à 70 ponctuellement. Nous le garantissons. »
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/nantes-la-maison-du-peuple-signe-son-bail-6700564
je comprend rien vous avez signé un bail précaire jusqu’au 6 mai alors que le tribunal vous autorisait jusqu’au 6 mai ?
du coup le bail precaire ne protege rien si ce n’est qu’il donne des obligation supplementaire comme le nombre de personnes hebergés
du coup je comprend pas bien (mais veux bien qu’on m’explique autrement) vous êtes content ou fier de quoi ?
et fier de ce constat vous allez présenter un “projet” a ceux qui se présente au municipales
c’est subversif ?
Salut tout le monde,
Pour faire la petite blague et informer la communauté nantaise qui apprécie tellement ces compositions entre chapelles, mais surtout pour faire reflechir sur ces individus qui n’apprècient guére ces coups concertés à l’intérieur de la préfecture et que parfois les opposent même,
– Les Eaux Vives étaient les proprietaires du CHRS le Val, lieu dit La Nöe, Fay-de Bretagne, un ancien centre de ré-insertion pour des gens qui étaient enfermées au HP, qui est devenu en 2016 un lieu occupé par des meufs et des queers émanant de la zad, en suite nommé Fayradise, et suite à la passage de clefs, fin 2017, l’Ancre Noire – lieu s’opposant farouchement à sa normalisation, et soutenant des efforts similaires de tous ceux et celles dans les parages.
– Les signataires du bail précaire du lieu-dit Saint Antoine (ce que serait la Wardine dans le mort et enterré système zadiste de notre dame des landes), quand ils nous juraient de s’opposer à la domestication de leur zone, ont mis en contact les occupants avec les dirigeants d’une assos intermediaire, Gazprom, très très proches de certains dirigeants de l’ACIPA, et aux Eaux Vives.
– Au début de cette discussion, le but annoncé était tout simplement de loger des migrants avant l’expulsion de lieux occupés à Nantes; la possibilité de que Gazprom communique avec les proprietaires pour freiner les commandements de quitter les lieux etait mise sur la table, les occupants n’ayant pas l’interêt de se légaliser et/ou dissocier de celles et ceux qui se battaient pour une vie plutôt libre et moins pucée aux alentours.
– Fin février 2018, une proposition de 20.000 euros est évoquée par un certain agent immobilier de la ferme de St. Antoine, provoquant, en conjugaison avec les faits survenus sur la Republique Sociale Autonome de la ZAD des fous rires et plusieurs douzaines de projets avortés de braquage aux caisses de la zad et/ou enlèvements d’animaux de ferme/domestiques, enfants de ferme/domestiques et/ou personalités politiques de la gauche post moderne, en échange de contre parties pécuniaires/immobiliaires;
– Les occupants, qui entretemps etaient partis en vacances autrepart, ont retrouvé leur démeure grillagée en rentrant fin Avril 2018, et la suspiction est tombée sur un groupe de festivaliers très nombreux, 2500 les premiers jours de festivité, et qui ont fait des teufs tout ce mois la d’Avril, jusqu’en fin Mai, sur la commune de fay de bretagne, vigneux de bretagne, notre dame des landes, et alentours.
Pourvu que les occupants cherchaient de la tranquilité et que beaucoup de gens, entre lesquels les agents immobiliers, semblaient bien s’habituer a prendre le thé avec ces teufeurs punks à chien explosant des cannettes et émmanant des fummées irrespirables, jour et nuit, ils ont donc decidé de démènager. Outrageantes nuisances, surtout quand quelqu’un cherche une maison en campagne, enfin.
– En l’automne, suite à l’expulsion manu militarii de Nietzche de la ferme de saint Antoine par des milices affiliées aux agents immobiliers vennant re-etablir l’ordre sur ce quartier instable, lui et ses potes re-occupent la démeure grillagée, l’ancien CHRS. Isolés, sans moyens et en conflit, après quelques mois le groupe implose, se sépare, la maison est abbandonnée et Nietzche est répéré la nuit sous la neige en faisant de l’auto-stop à Temple de Bretagne. Il sera retrouvé pendu quelques jours aprés, dans une autre ZAD au sud est. Il etait un gars plein de rêves et idées, avec qui on pouvait avoir des longs et intéressants débats. Notre dernier etait sur rester ou partir, et si rester, quoi faire sur place, en Juillet 2018, à la ferme saint Antoine. On est partis, il est resté.
– bon, ceci n’etant pas la fin de l’histoire, celle ce l’est pour le moment de ma connaissance: la démeure a était vendu par les Eaux Vives pendant le printemps 2018, aux prix d’une somme encore plus modèste que celle proposée par l’agent immobilier de st Antoine, et achetée par une mamie qui est maraîchère Bio en Gironde, soutien du mouvement. La maison a été probablement grillagée par la mairie de Fay de Bretagne en accord avec certaines composantes immobilieres du mouvement contre l’aeroport.
La maison reste pour le moment inchangée, accessible, et ouverte.
Les occupants en exile le souhaitent à la mamie Bio une vie paisible dans cette baraque hantée.
Mais pas aux agents immobiliaires de la ferme de saint Antoine. Ni a leurs voisins. Ni aux teufeurs en bleu qui les ont rangé la salle de fêtes.
Ah, et je veux féliciter le peuple de la maison, bon bail hivernal, ou à bien dire, trève précaire!
“La démence est rare chez les individus, elle est la règle en revanche dans un groupe, un parti, un peuple, une époque.”
Par-delà le bien et le mal (1886) de Friedrich W. Nietzsche
“bail hivernal, ou à bien dire, trève précaire!”
c’est joliment trouvé !
et tellement pathétique pour une maison du peuple !!!
La HONTE !
ARRÊTEZ de tout légalisez tous le temps, que se sot avec l’état ou avec les garants de la paix social.
allez directement dans les services ça embauche dans le social
allez directement achetez vos terrains vos maisons payer vos loyers ou travailler dans le social et laissez les zones en luttes
entre autres extraits du règlement intérieur de la maison du peuple :
“les horaires d’accés au lieu de vie sont de 10h à 22h ”
“un seul point d’entrée, régulé 24h/24 par les organisateurs du lieu”
ça vous fait jouir de gérer “du SDF” et “du migrant” ?
vous vous sentez bonnEs et bienveillantEs en “organisant” la vie de personnes qui n’ont pas trop d’autres choix que de vous obéîr ?
et vous, vous rentrez toujours chez vous entre 10h et 22h ?
quelqu’un gère vos places sur votre canapé si l’envie vous viens d’héberger des amis ?
VOUS FAITES PARTIE DU MAINTIENT DE L’ORDRE !