Le sentiment national en manif
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Catégorie : Global
Thèmes : Antinationalisme
A l’école, dans la rue…
Le Pen en rêvait, Sarkozy l’a fait, Macron en jouit :
le Sentiment National est partout dans les bouches.
Morts pour la France ?
On est mieux sur un rond-point ou en bas des tours, à refaire le monde.
Que tout seul avec une bouteille à 8h du mat’.
On vit la France du profit, du mérite. Que tu touches le RSA, ou bénéficies de l’hôpital gratuit, et voilà qu’on te reproche de profiter. Profiter des miettes. Miettes que les anciens ont dû arracher de force.
Parfois, nous nous sentons guerriers ou guerrières. Mais nous ne sommes pas des soldats. Les soldats sont envoyés au front par les mêmes qui leur donnent des ordres en étant en sécurité dans des bureaux. Envoyés coloniser le monde ou la rue, au nom de la France, marcher sur les autres et y faire le sale boulot.
La « France » est une idée bien trop lointaine. Trop abstraite pour qu’on meurt pour elle, pour qu’on se fasse arracher un bras pour elle en manif.
Unis sous le drapeau ? Unis par la grève !
Avec les copines, ce n’est pas la langue française qui nous unit, pas la bouffe ou le drapeau : mais ce qu’on met en commun. Ce n’est pas un héritage, mais bien notre façon de vivre et défendre notre présent.
Notre identité se forme bien plus par nos actes, la solidarité se forme par les épreuves.
Les lycéens sont partis en grève et émeute cette année pour refuser de servir plus tard dans l’armée, à travers le nouveau Service National Universel mis en place en juin 2019 pour les 16 ans : un mois en uniforme, avec salut au drapeau, Marseillaise et dortoirs pour apprendre les valeurs démocratiques… En grève pour la gratuité des universités, contre le monde des riches, le décor policé et militaire.
Ils et elles ont besoin de notre soutien.
Beh non, nous n’avons pas besoin de leurs armées, leurs matons, leurs huissiers.
Nous avons besoin de manger, de dormir, et envie de faire la fête.
Envie d’aimer en paix nos proches, sans les voir arrachés de nos vies par le suicide, le travail acharné ou leurs prisons.
Le nationalisme de gauche
Parfois avant en manif, il y avait les fachos, racistes ou royalistes, qui criaient « Vive la France ! On est chez nous ! tu l’aimes ou tu la quittes ! » Avec drapeau français et fleur de lys, des nazis, des LePen… Ils ne pouvaient pas se cacher parmi nous, car personne en manif ne portait de drapeau français comme eux.
C’est fou, maintenant plein de gens portent ce drapeau avec fierté.
Depuis les attentats Charlie, la Coupe Du Monde qui portait à l’honneur la République gagnante, et non pas « les bleus ».
Demander pourquoi la personne porte ce drapeau est perçu déjà comme une agression.
« Je suis nationaliste, je ne suis pas raciste ! tu as un problème contre la France ? tu es française ! c’est elle qui te donne tes alloc’ ! »
Changer « l’éducation civique » en « cours d’éducation civique et morale », pousser les personnes en lutte à se réapproprier un drapeau vieux de 300 ans mais utilisé par les dominants est un reflet de la propagande en route.
Un musulman se doit d’être républicain, sinon il est un terroriste.
Tu es pour ou contre la France- c’est l’ultimatum Nation.
Les nationalistes ne se disent pas tous racistes… Ils aiment les « bons immigrés » qui font « l’effort de s’intégrer ». Paternalistes.
Les nationalistes, les républicains, ils aiment les clochards qui acceptent de récurer les chiottes pour le Pôle-Emploi, les étrangers qui font l’effort d’apprendre la langue de Molière.
« On est tous français ! toi aussi tu es française, non ? tu ne l’aimes pas la France ? ». Qu’on soit né français, c’est une chose. Que l’on soit fier de l’être, c’est très différent…
Et non, tous les résistants ne sont pas morts pour la France.
Arrêtez de déterrer les morts.
La fierté d’être porteurs des « valeurs de la France »
L’idée de France, arrange les puissants. Car tant qu’il y aura une idée de nation, il faudra un dirigeant. Tant qu’il y aura un trône, des tordus pourront passer leur vie a écraser la notre pour y accéder.
Marcher avec des camarades « antifa » masqués qui se disent antisexistes, antiracistes… mais patriotes et défenseurs de la « liberté d’expression ». Ca c’est nouveau.
Ou comment défendre « la pauvre et le noir », en bon soldat masculin et blanc, pour une France meilleure. Cela porte à question et pourrait être discuté pendant les grèves.
Liberté
Un gros mot utilisé dans lequel tout le monde peut s’engouffrer
Egalité
Ils se foutent de ma gueule ? depuis quand la vie des riches sont à l’égale de ceux de tout les autres ?
Fraternité
Alors par ce que je suis française, et qu’il est français, on est unit ! On ne se tape pas dessus ! Si c’était le cas, la police n’existerait pas depuis la création de ce drapeau
Les Valeurs Françaises ?
la France nous « unit » :
Comme l’école nous apprend le « vivre ensemble » et les « valeurs de la démocratie » ?
Le construction d’un « sentiment national »
c’est le drapeau des décideurs : de Paris. des riches de Paris.
L’Histoire est écrite par les vainqueurs.
ni nation, ni patrie : vive la piraterie !
La France, on s’en fout.
Nous avons un pays, celui qui se situe entre deux collines, celui de notre rivière, celui qui parle notre argot.
Notre pays c’est la plage où on joue, c’est l’espace qu’on colore de nos sentiments et de nos rêves. C’est la terre qu’on cultive, le quartier qu’on habite, la ville qu’on connaît par cœur.
Nos grands-parents ne sont pas morts pour la France, ils sont morts pour rien. Ou pour leurs amis. Pour leur insolence, pour leur force de vivre. Enrôlés de force dans l’armée obligatoire, ou rebelles en résistance, ils et elles ne sont pas morts pour la France, mais à cause de la France.
Et ce n’est pas pour défendre des idéaux anarchistes que l’expression du sentiment de malaise quand la présence du drapeau n’est pas questionnée dans un cortège offensif.
Tout le monde est plus au moins contre, mais personne va parler avec le porteur de drapeau, parfois parce qu’il « n’est pas méchant » ou n’a pas « encore tout compris ». Les mots et le ton utilisés sont pourtant souvent très clairs. Il y a dix ans, cela ne faisait pas partie des habitudes.
Nik la France
Quelque chose a bien changé. L’union sacrée par manque de bras ? pourtant, juste à coté, sur le trottoir, il y a d’autres personnes qui sont encore présentes, malgré les gazs, mais qui ne se mettent pas dans le cortège, derrière le drapeau.
A parler avec des personnes hors cortège masqué, on se trouve souvent plus d’affinités qu’avec les personnes dedans. Paradoxe frustrant.
Attaquer la police et le système en s’alliant avec des nationalistes a un goût amer. Contre la police, mais « pour l’armée », prêts à « mourir pour la france ». Ils sont les défenseurs d’une autorité dégueulasse que l’on nomme démocratie. Se faire insulter dans un black block quand on crie « nik la france » est hallucinant. Comment savoir sur qui compter, quand on est masquées ?
« Aimer la France » n’est pas une idée qui va de soi. C’est une idée qu’on transmet, à l’école, en manif… C’est une idée qui est à la mode, ou pas, selon les époques. Dire que le « peuple français est révolutionnaire » reste un vieux délire nationaliste aussi…
Pour ceux qui ont envie de porter une couleur, de se ranger derrière un symbole, un drapeau : créez votre propre étendard !
On ne sait pas où on va. Mais on y va.
Il y a tant de choses à faire en chemin.
Pas de drapeau français en manif !
Que crève la France !
On ne mourra pas pour la République !
Quelques meufs avec rage et joie
État, république, nation… Je capte le coup de gueule et étant averti, je comprend ce à quoi se réfère chaque phrase. Mais d’un point de vue analytique et critique, les trois notions sont mélangées alors que chacune a des torts bien spécifique, différents les uns des autres.
Un pamphlet, malgré sa forme, mérite d’avoir des constats précis, c’est là qu’il est d’autant plus fort.
Ecrit ton propre truc ou ces concepts seront extremement bien définis (au risque de perdre les lecteurices). Je crois pas que l’objectif était pas d’être précis.e, et en vrai c’est pas ce qui compte là.
En attendant je suis bien content de lire ce texte, MERCI aux autrices! J’ai la meme beuger en manif ces temps-ci, et ça fera une arme en plus pour brûler ces drapeaux qu’on voit trop dans les cortèges.
Reste plus qu’à le diffuser!
Plein de fois, des copines et des cousin-e-s s’en vont, en vue de drapeau palestinien ou de slogans religieux en tête de manifestations et ballades sauvages.
Les drapeaux bretons, corses, catalans etc …
Quelle tristesse ,quelle rage de voir les copains approuver le drapeau Catalan! le Corse! ha encore des frontières, des nationalismes,des « ma patrie » . quel recul monstrueux.
Férré avait bien raison de detester même le drapeau anar !
mon pays c ‘est le prolétariat qui souffre et gémit de France, du pérou, des usa , d’israel de chine etc …
ni dieu, ni maitre ni nation
Sans le dire directement, ce texte s’attaque aux gilets jaunes, coupables de ne pas partager les idées révolutionnaires des militant-e-s d’ultra-gauche. On nous a servi ça aux débuts du mouvement et puis ça s’est calmé, ça va repartir maintenant ?
C’est oublier plusieurs choses :
Les gilets jaunes et les manifestations semblables sont des mouvements spontanés et populaires. Ils ont forcément été infiltrés par des politiques (de gauche ou de droite) ou même des fachos, mais après plus d’un an le mouvement est resté populaire et n’a pas été récupéré, ni par les fachos ni par les gauchistes. Et nous continuons d’y participer, pas en tant que groupuscules, mais comme éléments d’une révolte populaire et sans imposer notre idéologie. Les fachos, les racistes, les homophobes ont été virés depuis longtemps. Vous proposez quoi maintenant ? Qu’on casse la gueule aux porteurs de drapeaux ? Ouah, quelle radicalité ! En fait vous proposez de ne participer qu’à des manifs où tout le monde partage vos points de vue ? Vous savez bien que ça n’existe pas !
Tout le monde est d’accord sur la critique des drapeaux qui est dans ce texte, du moins les libertaires, et après ? Concrètement, ça se traduit comment ? Soit on empêche les drapeaux et ça devient une manif récupérée par les ultra-radicaux, ce qui en plus vu le rapport de forces est impossible, soit on ne va plus dans aucune manif qui ne soit pas purement anarchiste. C’est la solution que vous avez choisie, c’est pas la nôtre ni celle des libertaires qui participent à ces manifestations. L’anarchisme, c’est aussi le respect d’opinions différentes.
///Les fachos, les racistes, les homophobes ont été virés depuis longtemps. Vous proposez quoi maintenant//
LOL LOL LOL
Suffit juste de voir les derniers cortéges et défilés Jaunes Parigots ,ben désolé les fafs y sont toujours et plus qu’actifs en plus, et les confuso-conspis itou dont le nazillon Gregory Pasqueille et sa bande de tarés et décompos politiques ex du Mouvement du 14 juillet y sont comme chez eux……
Ne parlons même pas des médias Poutiniens genre Russia Today et autre Spûtnik news qui sont visiblement toujours plus que les bienvenus dans les cohortes jaunes
Allez continuez dans le déni la gauche alter mais ça sera sans pas mal de camarades
ça sera sans toi, et c’est pas une grande perte, mais pas la peine de parler à la place des autres, pendant que tu te regardes le nombril les camarades participent aux luttes c’est ça qui compte
et p’tet aussi que tu préfères cnews ou bfm tv, mais le mouvement des gilets jaunes ne se réduit pas à des petits cercles parisianistes, et en province on n’a pas droit aux médias, qui ne seraient pas en sécurité dans ce genre de manif
mais c’est une bonne chose que les gens comme toi ne viennent pas, ils sont avantageusement remplacés par des camarades qui viennent de plus en plus nombreux c’est mieux que militer derrière son ordi
Le mécanisme employé, particulièrement grossier, est toujours le même. Le gouvernement repère quelques Gilets Jaunes qui disent ou font des choses choquantes voire inacceptables. Un lieutenant macroniste, généralement Benjamin Griveaux, ouvre le feu en parlant abondamment de ces cas pour attirer les projecteurs sur eux. A sa suite et à l’unisson, les porte-parole macronistes et leurs relais médiatiques accusent alors en boucle l’intégralité des Gilets Jaunes de poser ce problème. Puis le piège se referme. Si globalement les Gilets Jaunes ne disent rien, les macronistes les accusent de silence complice. Si des Gilets Jaunes condamnent les incidents, les macronistes leur reprochent de ne pas les condamner assez fort. Et si des Gilets Jaunes condamnent et disent en même temps autre chose, quoi que ce soit, les macronistes les accusent d' »ambiguïté ».
C’est suivant ce mécanisme que les Gilets Jaunes ont été accusés mensongèrement, d’une semaine à l’autre, d’être des casseurs, des homophobes, des xénophobes, des fascistes, des factieux, des terroristes, une « foule haineuse » et, en désespoir de cause, des antisémites. Au rythme où vont les choses, on ne s’étonnerait même plus que la prochaine étape soit de les accuser de cannibalisme. »
Thomas Guénolé
l’ANAR CHIE SUR LE DRAPEAU BLEU BLANC SANG
On est pas mal encore que ça vous plaise ou pas, à conchier le drapeau Bleu Blanc Rouge heu pardon BLEU BLANC SANG et son passé colonialiste
Le RIC Chouardeux des GILETS JAUNES on s’en carre on vote déjà pas
QUAND A CELLES-CEUX QUI TOLÈRENT DANS LEURS CORTEGES ET LEUR MANIFS CE CHANT HAINEUX, RACISTE QU’EST LA MARSEILLAISE, C’EST VOTRE PROBLÈME PAS LE NOTRE
Quelques Anar non Gilets JauniséEs et ouais ça existe ….
je critiquai les porteurs de drapeaux mais je vais aux manifs GJ et je suis d’accord avec ce commentaire:
« Tout le monde est d’accord sur la critique des drapeaux qui est dans ce texte, du moins les libertaires, et après ? Concrètement, ça se traduit comment ? Soit on empêche les drapeaux et ça devient une manif récupérée par les ultra-radicaux, ce qui en plus vu le rapport de forces est impossible, soit on ne va plus dans aucune manif qui ne soit pas purement anarchiste. C’est la solution que vous avez choisie, c’est pas la nôtre ni celle des libertaires qui participent à ces manifestations. L’anarchisme, c’est aussi le respect d’opinions différentes. »
A rester dans une position de principe coupée du reel des masses on reste bien seul et inéfficace.
Tout ça c’est bien beau, mais vous avez toujours pas répondu à la question importante : on sait maintenant que vous n’irez jamais dans ces manifs que vous avez pourtant l’air de connaître mieux que tout le monde, mais qu’est-ce que vous pensez faire des anars qui y vont sans votre autorisation ?
Les fusiller tout de suite ou les envoyer dans des camps de rééducation ?
J’ai l’impression d’avoir déjà vu ce « débat » au début du mouvement des GJs, entre les uns qui hurlent aux faschos et les autres mode « ouais mais nous tu voie nous on fait quelque chose ». Apparement les autres ne font rien, et l’important c’est de faire quelque chose, peu importe quoi, comment et avec qui.
A l’époque ça avait pas mené très loin, pas étonnant. J’ai comme l’impression que ce sera la même cette fois-ci.
Bon j’avoue quand même la positions d’anarchistes anti-autoritaires qui estiment qu’apparement comme c’est « populaire » il faut rien dire ni rien discuter, j’ai du mal à comprendre.
Faut-il tout tolérer parce que c’est « populaire » du coup? Y a-t-il une limite ou alors faut aussi rien dire quand on entend des insultes racistes ou sexistes ou homophobes? Parce que si oui j’imagine que les libertaires ont pas de soucis à reprendre les slogans populaires de GJs, comme par exemple « Les putes à Macron » ou « Castaner nique ta mère ». Et sinon elle est ou cette limite?
Parce que y’a pas qu’à Paris les drapeaux français, à Nantes, y’a toujours la même meuf avec sa cocarde et son bonnet phrygien (qui nous casse les oreilles avec son méga), et un certain nombre de gens pas très nets, plutôt tendance conspi. Encore plus en manif régionale, parlons même pas des nationales.
Mais chuuuut, c’est populaire, et débattre avec elleux ce serait les récupérer. Voyez, moi aussi je peux caricaturer, personne a parler de casser la gueule ou quoi.
Pour ce qui est d’empêcher les drapeaux, moi je suis pour : ça voudrait dire empécher aussi les drapeaux et banderolles que les orgas libertaires (et autres) ramènent aux manifs. Si ça c’est pas de récupération pour sa petite orga par contre…
Allez, laissons les nationalismes et la confusion grandir à nos côtés, tout se passera bien…
P.S: puis peut-être un jour on parlera de ce truc de « populaire », et peut-être même qu’on arrivera à discuter de ce qu’il ya de populiste derrière, voire même de mépris de classe. En tout cas faut se condidérer en dehors pour appeler les gens comme ça. Ca pose question…
P.P.S: merci hannah de faciliter la discussion en passant ton temps à caricaturer les propos des autres…
Dans le langage de la novlangue, il est facile d’amalgamer « populaire » et « populiste » pour les besoins de sa démonstration. D’après ce qu’il raconte, dede se situe dans la catégorie anar autoritaire, carrément interdire les drapeaux ! Bravo ! C’est des méthodes plus staliniennes qu’anarchistes. Ça rappelle le temps où les anars se faisaient virer violemment des manifs par les services d’ordre staliniens.
Là, c’est un comble, il faudrait virer les drapeaux dans des manifs qu’on dénonce ! Pour rappel, c’est pas des anarchistes ni des révolutionnaires qui ont initié le mouvement des gilets jaunes, les anars s’y sont intégrés parce qu’il y avait un potentiel révolutionnaire qui dépassait les luttes sectaires traditionnelles. Et c’est bien ce qui s’est passé au fur et à mesure que le mouvement se développait, justement parce qu’on a pu y débattre et développer nos positions. Nous n’avons aucune autorité pour imposer nos idées, mais nous avons visiblement réussi à en discuter et c’est ce qui bouscule les idées toutes faites des anarcho-sectaires. J’ai manifesté tous les samedis et je n’ai pas entendu la Marseillaise depuis plus d’un an. Il n’y a plus qu’un ou deux drapeaux tricolores qui n’intéressent ni dérangent personne. Le RIP n’est plus d’actualité sauf pour une petite poignée de personnes. Et plus important, des anars de groupes rivaux s’y retrouvent sans se taper dessus.
Il ne reste plus que les nostalgiques du bon vieux temps des luttes entre chapelles où il est plus important de s’attaquer à ses rivaux qu’au système. Les situs ont laissé des taces.
D’où te vient l’idée que les anarchistes devaient discuter sereinement avec ses adversaires (avec des tours de parole peutêtre?). Tu devrais te renseigner un peu sur l’histoire (et l’actualité aussi)de l’anarchisme. C’est vrai qu’on entend peu de slogans antinationalistes. Les derniers slogans du style: « les putes à macrons » que j’ai entendu n’étaient pas repris et tout de suite recouverts par d’autres. Sur des slogans de merde pareils, y a moyen de se foutre de leur gueule et de gueuler d’autres à la place. L’antifa qui reste à la maison en attendant que çà se calme, je ne sais pas comment tu fais quand y a une coupe du monde, un 14 juillet, une manif avec la France insoumise, quand y a n’importe quoi, en fait, le nationalisme est partout à gauche comme à droite et les gilets jaunes n’ont rien initié là-dessus.
Les gilets jaunes çà ne veux rien dire, d’ailleurs, la réalité est très hétérogène selon les villes et les campagnes.
Je te rapelle, Hannah, que des ex leaders autoproclamés des gilets jaunes ont été virés manu-militari du mouvement.
Comme la rappelé dédé, les drapeaux des orgas n’étaient pas admis et à juste titre. Va tu qualifier ces méthodes de staliniennes??
Avec le temps, on finit par comprendre qu’on ne peut pas empêcher aux gens de penser ce qu’ils pensent. Mais leur indiquer la voie, grâce à l’éducation populaire, pour qu’ils et elles puissent évoluer dans leur façon de penser, ce qui nécessite d’être précis et d’avoir un objectif conscientisé dans ce qu’on dit (principe que j’ai écrit dans mon premier commentaire) : ça, c’est raccord avec les actes pour un futur émancipateur partagé.
Utiliser la violence (je précise, celle dirigée contre des individus) sans pouvoir anticiper ce qu’elle peut produire chez les autres, c’est souvent faire se reproduire cette violence du quotidien en soi et en les autres, celle contre laquelle on se bat toutes et tous. Ou bien, y en a-t-il encore qui pensent que c’est la violence des autres le problème, et pas la leur ?
Et si on y réfléchit deux secondes, tout ce que je dis n’empêche absolument pas de faire partie du black bloc et d’adopter tout de même une posture non-violente. Enfin, si on sait ce qu’implique la non-violence…
Faut pas raconter n’importe quoi, et confondre leaders autoproclamés et gilets jaunes. Peut-être que les leaders se sont fait virer à Paris, mais en province ils ne jouent aucun rôle et on n’a pas eu besoin de les virer. D’autre part, ceux qui se sont opposés à eux, c’est justement les gilets jaunes et pas les « anars » qui ont condamné le mouvement depuis le début en reprenant les calomnies du gouvernement et de la droite et donc qui sont ABSENTS des manifestations.
Quant aux drapeaux des orgas, ils n’ont pas eu besoin d’être interdits, c’est les orgas elles-mêmes qui ont décidé au départ de ne pas les exhiber pour ne pas récupérer un mouvement dont elles n’étaient pas à l’origine. Et QUI aurait pu les interdire, sûrement pas vous puisque encore une fois vous êtes ABSENTS.
Vous êtes contre les gilets jaunes et en même temps vous voulez leur dire ce qu’il faut faire ? ça s’appelle de la manipulation politicienne ! Les anarchistes ne « discutent pas sereinement avec des adversaires », tous les non-anarchistes ne sont pas des adversaires, on veut pas finir comme vous, complètement coupés des luttes et figés dans une idéologie sans perspectives.
certains décidément ont l’habitude de vieux stal qui ont disparu au pcf même.
mentir ,caricaturer comme cà:
« »Bon j’avoue quand même la positions d’anarchistes anti-autoritaires qui estiment qu’apparement comme c’est « populaire » il faut rien dire ni rien discuter, j’ai du mal à comprendre. »
qui a dit ça ? où ?quand ?
vraiment c ‘est désolant cette malhoneteté intellectuelle,voila ce qui bloque beaucoup de gens de choisir l’anarchisme .
Quelles sont exactement les revendications montrant ce « potentiel révolutionnaire » des Gilets Jaunes ? Personnellement, j’ai très vite compris qu’il n’y aurait rien à tirer de ce mouvement qui n’avait tellement rien de précis à proposer qu’il en était réduit à dire au gouvernement « écoutez-nous » – c’est le RIC, le RIP et toute cette quincaillerie démocratique – et à se balader, effectivement, avec des torchons tricolores en tête sans bien savoir quoi faire par ailleurs.
S’il y avait des drapeaux tricolores dans les manifs des Gilets jaunes, c’est justement que politiquement c’était un mouvement pourri ! Que certains GJ n’aient eu comme horizon que d’occuper des ronds-points – pour quoi faire ??? – ou créer des listes électorales montrent bien toute l’impuissance de ce « mouvement » qui n’a par ailleurs montré qu’une collection de divisions !
Que je sache, on n’a a pas vu de drapeaux tricolores dans les manifs contre la réforme des retraites, et c’est toute la différence entre une mobilisation ouvrière, qui met en avant les revendications des exploités, et un mouvement sans consistance ni but précis comme les GJ ! Le torchon tricolore, c’est le nationalisme le plus plat, c’est-à-dire l’idéologie de la bourgeoisie, des exploiteurs, de la caste dirigeante, point-barre !
//Quelles sont exactement les revendications montrant ce « potentiel révolutionnaire » des Gilets Jaunes ? Personnellement, j’ai très vite compris qu’il n’y aurait rien à tirer de ce mouvement qui n’avait tellement rien de précis à proposer qu’il en était réduit à dire au gouvernement « écoutez-nous » – c’est le RIC, le RIP et toute cette quincaillerie démocratique – et à se balader, effectivement, avec des torchons tricolores en tête sans bien savoir quoi faire par ailleurs\.
Attention à la secte jaune visiblement, celle-ci a ses partisanes et partisan acharnés, ici que ça ne gêne pas du tout de composer et frayer avec des réacs et des élément fascisants sous la base de l’argument bidon du classique: Les ennemis de mes ennemis peuvent être mes amis
Il y a pas besoin de sortir de quinze piges d’études n’importe quelle fac de socio politique pour s’apercevoir que le prétendu mouvement des GJ était du même moule et une même resucée réac et proto fascisante que celle du Mouvement du 14 Juillet de 2015
https://lahorde.samizdat.net/2015/07/15/le-mouvement-du-14-juillet-nouvel-ovni-de-la-dissidence/
Et tant pis ci ça choque une certaine gogoche alter décompo jaunisée de le dire
ALL REACS JAUNES ARE BASTARDS
Entre un troll pour qui les GJ sont des réac fascisants et des « bastards », un CCI pour qui ils ne sont pas « prolétariens » parce que n’adhérant pas au CCI et un Macron qui y voit un danger majeur pour son pouvoir, jamais un mouvement n’a fait l’objet d’une telle unanimité dans la détestation.
On comprend les motivations de ces braves gens : les Gilets Jaunes leur font perdre leur statut de professionnels de la révolution, parce que ce n’est pas dans les bouquins et les groupuscules que se fera la révolution, mais dans la rue, avec les exploité-e-s. Et la rue, ils n’y descendent jamais, ils risquent d’y rencontrer des étrangers à leur chapelle.
« Que je sache, on n’a a pas vu de drapeaux tricolores dans les manifs contre la réforme des retraites, et c’est toute la différence entre une mobilisation ouvrière, qui met en avant les revendications des exploités, et un mouvement sans consistance ni but précis comme les GJ ! »
Si, j’en ai vu des drapeaux français pendant les manifs syndicales et un certain nombre de ces militants syndicaux sont issus de la France insoumise et autres nationalistes de gauche et toutes leurs louanges au CNR devraient nous interroger.
Ce qu’on a vu des syndicats, ce sont leurs gazeuses et leur bâtons: https://nantes.indymedia.org/articles/48327
https://nantes.indymedia.org/articles/48269
« Attention à la secte jaune visiblement, celle-ci a ses partisanes et partisan acharnés, ici que ça ne gêne pas du tout de composer et frayer avec des réacs et des élément fascisants sous la base de l’argument bidon du classique: Les ennemis de mes ennemis peuvent être mes amis »
Quand tu parles de l’argument bidon, tu cites aussi Eric Hazan, le Pape de l’extrême gauche. Le site Egalité et Réconciliation lui rend d’ailleurs un hommage: D’accord, Éric Hazan est de gauche, il est interviewé par Aude Lancelin du Média, mais ce n’est pas une raison pour ne pas écouter son analyse du mouvement des Gilets jaunes, en regard des autres insurrections que la capitale française a vécues.
« On m’a beaucoup reproché dans les réseaux sociaux que je ne consulte pas, on m’a beaucoup reproché une phrase disant : “les ennemis de nos ennemis ne sont peut-être pas nos amis mais un peu quand même”. On m’a beaucoup reproché, au fond, de tendre la main vers le Front national, le Rassemblement national, voire les fascistes. Ça m’est égal. »
Le site soralien en présente une interview: /L-ecrivain-Eric-Hazan-analyse-les-insurrections-de-1848-et-2018-53292.html
Ce qui nous permet de mettre en évidence la présence d’autres forces: les appellistes et les maoïstes.
Toi qui est si perspicace que tu arrives à compter les anarchistes, pourrais tu nous renseigner sur les effectifs de appellistes et des maoïstes?
Vous aimez pas les gilets jaunes, vous aimez pas les syndicats, vous savez pas qui attaquer en premier, alors vous vous servez des uns contre les autres. En fait vous aimez personne en dehors de vos petites sectes, et vous supportez pas que d’autres mènent des luttes dont vous êtes absents.
Votre existence est entièrement négative, citez une seule manifestation populaire à laquelle vous auriez participé. Avec des ennemis comme vous, l’Etat peut dormir sur ses deux oreilles.
Et comble du ridicule, vous parlez en connaisseurs de manifs où vous n’êtes jamais allés. C’est quoi vos sources ? Le Figaro, CNews, BFM TV, Libé ? Parce que toutes vos calomnies gratuites, les médias du pouvoir les ont déjà dites avant vous. Arrêtez de les relayer !
contre tous les nationalismes
pour toutes les situations
de toute façons je peux vous le dire,
car n’étant pas de vos contrées,
que le drapeau vous le portez tous sur votre front,
français, françaises et ceux non genrées,
indéniablement un coq bat dans votre coeur,
vous pourrez faire tout ce que vous voudrez pour l’éffacer,
qu’il reviendra encore plus con et hardi,
c’est ainsi c’est votre malédiction,
d’être nées sous la coupe de la république,
lui avoir teté le sein en être repus,
et pour chaque rot de satisfactiin,
vos postillons sortant de votre bouche,
je les vois tomber portant les couleurs
bleu blanc et rouge
En novembre, au Salon de l’auto,
Ils vont admirer par milliers
L’dernier modèle de chez Peugeot,
Qu’ils pourront jamais se payer.
La bagnole, la télé, l’tiercé,
C’est l’opium du peuple de France,
Lui supprimer c’est le tuer,
C’est une drogue à accoutumance.
Don’t respect something that has no respect
Don’t sympathize with something that has no sympathy
Don’t understand something that has no understanding
Don’t give them their freedom, because they’re not going to give you yours
Fuck nazi sympathy
(Aus-Rotten)
lol let me prove that system work
cedt fini le crust et l anarcho punk,
cest la trap gillet jaune et les.militants middle class qui ecoutent des soi disant dealeurs de crack maintenant