Kamp brezhonek emren #3
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Catégorie : Local
Thèmes : Genre
Glamp ar Feunteun Wenn #3
Ur c’hamp brezhonek emren / 23-29 a viz Gouere 2019
Petra ‘vo graet ?
Bevañ e brezhoneg, ha n’eo ket kaout ur bern kentelioù.
Labouret ‘vo er parkeier, kinniget ‘vo atalieroù a bep seurt, fardet ‘vo boued asambles, hag amzer a vo ivez da vont d’an aod pe da bourmen. Tabutal ha kaozeal a rimp ivez, evel-just.
Gant ar stajidi eo ‘vo kinniget an atalieroù hag ar beilhadegoù. Lavarit deomp, enta, petra ‘fell deoc’h aozañ.
Penaos ‘vo graet ?
Etre ar Meurzh 23 hag al Lun 29 a viz Suilhet ’vo graet. Gwelloc’h eo ma c’hellit chom a-hed ar c’hamp, pe tri dervezh d’an nebeutañ.
Ne fell ket deomp e vije ker ar sizhunvezh. Goulennet ‘vo gant pep hini reiñ 7 euro bennak evit kement devezh ‘vo bet chomet er c’hamp, evit paeañ ar boued.
Pelec’h e vo ?
War un tiegezh [un ti-feurm, m’ho peus c’hoant] e Plougastell-Daoulaz. Saout, deñved, yer ha legumaj a zo war an tiegezh, setu arabat deoc’h kas ho chas ganeoc’h.
Un dachenn vras a vo evit kampiñ, setu kasit un deltenn ganeoc’h. Ma ne c’hellit ket kampiñ (evit abegoù yec’hed, da skouer), lavarit deomp. Un disoc’h bennak a vo kavet.
Petra ‘zo da c’houzout a-raok dont ?
Digor eo ar c’hamp d’an holl. Dre se e klaskimp doujañ ouzh an holl, ha surtout ouzh an dud vinorelaet er gevredigezh-mañ : merc’hed, tud paour, heñvelreizhidi hag an holl LGBTI, tud estren pe tud a vev feulster abalamour da liv o c’hroc’hen… Ni fell deomp e vefe an dud-se en o aes er c’hamp-mañ.
E brezhoneg ‘vo graet tout. Anat deoc’h ne vo amprouenn yezh ebet da zervezh kentañ ar staj : deuit memes ma ne gomzit ket mat (c’hoazh), met dav deoc’h gouzout ne vo ket troet ger ebet deoc’h d’ar galleg…
Me fell din mont ! Penaos ‘ran evit lakaat va anv ?
N’ho peus ken nemet skrivañ ur mail da : brezhoneg [at] riseup.net (lakaat @ e-lec’h [at]), a-raok ar 15 a viz Suilhet. Displeget ‘vo deoc’h war-lerc’h pelec’h emañ an tiegezh resis, hag all.
Skrivit d’ar mail-se ivez m’ho peus goulennoù da ober ouzhomp.
Piv omp ?
Ur strolladig tud eus Plougastell ha tro-war-dro, ha eus pelloc’h ivez. Lod ac’hanomp a zo ezel eus kevredigezh « Re diwar ar maez ».
Ur blog hon eus !
https://rediwararmaez.home.blog/
Je dis MORT AU NATIONALISME et ON ME CENSURE ?????
Qui a pris ce site ???
J vois pas où tu vois que ce camps est nationaliste : c’est la langue bretonne qui te déranges? En gros on peut pas utiliser d’autres langues que celle de l’Etat français? Ca me fera toujours marrer ces anars qui défendent à donf la « nation française » dès que ça parle de langue
comme c’est décevant… en france même les anars sont contaminés par le virus jacobin.
Je ne comprend pas pourquoi le texte n’est pas traduit aussi en français. Quand vous dites tous le monde est ce que ne parlant pas le breton les copines féministe pas relous et pas facho seront elle bien venue et à l’aise ? Dommage, cette impression d’entre soit à l’heure ou on lutte pour l’ouverture des frontières. J’ai rien contre le breton et fort heureusement cette langue continue d’être parlée et transmise mais ce côté excluant des bretonnants lorsqu’ iels se retrouvent c’est juste gavant. C’est pas ma faute à moi si l’état français à décrété : interdit de parler breton et de cracher par terre et à accroché des sabots aux gosses pour les empêcher de parler leur langue natale .
Allez bon camp, amusez vous bien.
Kenavo (désolé c’est à peu prés tout ce que je sais dire)
Bah le but c’est de se retrouver pour parler breton. Tout le monde est bienvenue (sauf aux flics, fachos et autres relous) pour venir parler breton. Si vous parler pas breton, vous êtes bienvenu.e.s aussi, mais faut apprendre à parler breton avant de venir.
Il y a d’autres trucs qui existent pour les locutrices/eurs débutant.e.s, mais là c’est plus pour les bretonnant.e.s à l’aise dans la langue.
Pourquoi tu penses que parler français c’est pas excluant ? Quand on organise des rencontres en français, qu’est-ce qu’on met en place pour que les gens qui ne parlent qu’arabe puissent se sentir à l’aise ?
Là c’est même pas comparable, vu que c’est précisément le but du camp de se retrouver pour parler breton. Ce serait comme de reprocher à un club de voile d’exclure les personnes qui détestent la voile et qui ont peur de l’eau, ça n’a pas de sens !
Quand au fait que ce soit pas traduit, il y a quand même une phrase en français pour résumer un peu l’article. Quand on parle la langue dominante d’un endroit, c’est bien de se souvenir que pleins de gens ne la parlent pas, et que si une fois dans l’année, d’autres gens s’expriment dans une langue qu’on ne comprends pas, ça nous aide un peu à voir ce que ça fait.
J’espère que j’ai pas déformé l’idée du camp, perso, je ne parle pas breton non plus, mais j’ai discuté un peu avec des gens qui l’organise.
Ca vaut le coup d’etayer un peu avec du concret (sauf le nom) quand on émet Une accusation grave telle que celle du commentaire.