Gilets jaunes : c’est tous les jours de la semaine – pas juste les samedis
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Catégorie : Global
Thèmes : Anti-répressionAntifascismeResistances
Pour nous autres à partir de ce constat, il est hors de question de participer à ce mouvement politique de quelque manière que ce soit. Par contre, nous sommes prêt:es à le combattre de toutes nos forces. Dès cette réunion, nous savons que les gilets jaunes ne sont pas un « mouvement populaire », mais de l’agitation politique à but électoraliste. Fuck les élections. Fuck les partis politiques. Fuck les fachos.
Acte I : un 17 novembre 2018 avec des partis politiques, un syndicat agricole, des syndicalistes, des motards en colère, des citoyen:nes pro-flics, des gentils virus et nombre de conspi:es. 1500 personnes
Quel souvenir que ce premier acte des gilets jaunes ! Une femme au foyer haranguant par voie de mégaphone une foule de 1,000,500,000 vestes jaunes fluo. On la retrouvera quelques semaines plus tard à faire le gentil virus de Chouard en live sur Facebook. Son mari lui tient le mégaphone, ex-gendarme, non pas qu’il ait déserté mais avec la petite qui est née mieux vaut qu’il se recycle dans la peinture en bâtiment. Bref une mère au foyer comme porte-parole des gilets jaunes, interviewée à la radio avec sa photo en grand dans le journal : ça peut donner des frissons aux féministes, mais
plutôt quand il:le caille. Et donc ce 17 novembre 2018, il:le caille sur ce parking de salle de spectacles, lieu du rassemblement, la représentation d’un fiasco politique des plus nauséeux, celle de la composition politique avec l’extrême droite (et les conspi:es), va démarrer dans quelques instants : déttachez vos ceintures, et brûlez pour l’amour de la liberté vos gilets jaunes sacrés.
Donc le RN est bien sur place, le vieux militant en chef de la France Insoumise avec ses acolytes aussi, et les motards en colère (satellite local du RN). La FNSEA se ramène en opération escargot avec tracteurs (élections syndicales obligent), quelques syndicalistes de gauche de ci de là, le responsable départemental de Debout la France avec sa clique, des conspi:es en camtar ou pas, des sympathisant:es des un:es et des autres, des ami:es, des ami:es des ami:es, des membres de la famille, des ami:es des membres de la famille, un ancien sous-préfet, l’association des commerçant:es du centre ville (trop cher pour les pauvres), des petits patrons (déménagement, BTP), une banderole sur un gros 4X4 « Les GAULOIS en colère ». Ouah que des réaques plus ou moins politisé:es ! Leur défilé se termine par l’occupation d’un rond point à la périphérie de la ville, suivie d’un barrage filtrant avec signature de pétition : soit tu signes, soit tu chantes la Marseillaise, soit on te bloque. Pendant ce temps, une cabane flanquée d’un drapeau BBR est construite sur le rond point occupé. C’est la France ! Fuck.
Quelques jours plus tard, un deuxième lieu est occupé qui ne tiendra qu’une dizaine de jours, cette fois-ci en centre-ville juste sous le nez d’une caméra de vidéosurveillance. Pratique pour les RG ! C’est ici que se retrouvent pèle mêle PCF (qui se réveille un peu tard), LFI, DLF et conspi:es. Au nom de la dénommée « cohésion citoyenne », et du peuple français ! Fuck.
Alors qu’au rond point occupé : insultes anti-arabes, anti-immigré:es, racket de cigarettes et d’argent au niveau du barrage filtrant : soit tu donnes, soit on te bloque ! En réaction illogique à ces injonctions autoritaires, l’interdiction de consommer de l’alcool sur le rond point est décrétée à la joie du commissaire en chef qui, avec les RG, veut au minimum écrits noir sur blanc les noms des responsables des gilets jaunes. Sur la page Facebook des gilets jaunes (locaux), l’UPR tente un passage en force.
Acte II : un 24 novembre 2018 avec les mêmes forces politiques. 500 personnes
L’acte II se résume à une distribution de brioche aux automobilistes qui empruntent le rond point occupé. Les barrages filtrants ne sont plus à l’ordre du jour car trop impopulaires à un mois de noël, bloquant l’unique bretelle qui mène à l’unique hypermarché à la ronde. Il est juste question de ralentir ponctuellement la circulation autour du rond point. La « cohésion citoyenne » en gilet jaune en profite pour faire connaissance : « on refuse toutes les étiquettes de l’extrême gauche à l’extrême droite ». C’est bien parti. Un particulier en urgence médicale se fait malmener. Lors des ralentissements, priorité est donnée aux pompier:rices, flics, ambulances, enterrements, mariages. Amen. Les gilets jaunes du centre-ville bloquent l’accès du grand parking payant à côté de leur cabane, créant ainsi des embouteillages en dehors de Paris. Victoire !
Dans la semaine, quelques horodateurs du centre-ville sont mis hors service.
Acte III : un 1 er décembre 2018 avec les mêmes forces politiques + bénédiction officielle du cortège par le PCF local. L’extrême droite a rameuté un vivier de militant:es natios accros au BBR et à la Marseillaise diligentées sur la plateforme d’un truck. Xxx personnes
Les gilets jaunes sont de moins en moins nombreux au rond point occupé. Distribution de gâteaux aux automobilistes. Puis deux cortèges partent du rond point pour se rejoindre en centre-ville. La femme au foyer fait ses adieux, noël oblige. Un des cortèges applaudit les flics encadrant la manif. Ca ruisselle la révolution ! Seconde apothéose du défilé : la FNSEA déverse une benne de fumier en centre-ville.
Les jours suivants, les ragots sur le rond point occupé vont bon train. Les gilets jaunes sont assimilé:es à des « zadistes » (terme péjoratif), même qu’ « on se croirait à la Jungle de Calais ». C’est avec cet argument raciste que LFI, soutenue par les conspi:es, va commencer à faire le ménage au rond point pour tenter de récupérer le mouvement des gilets jaunes, en commençant par instaurer une assemblée générale hebdomadaire « avec un encadrement sinon c’est l’anarchie » (le
déroulement et l’issue de ces assemblées sont sans surprise car aux mains de militant:es aguerries). À partir de maintenant, tout gilet jaune qui posera une question se verra répondre « Viens àl’assemblée, tu poseras ta question ».
Or face à l’ampleur de la présence des fachos (+ soutiens), LFI (et conspi:es) n’ont aucune chance de récupérer le mouvement : il s’agit maintenant de composer avec les fachos. Pour ce faire, LFI commence par qualifier ses divergences politiques avec l’extrême droite de « querelle de clocher ». Sur la page Facebook des gilets jaunes, le facho local spécialisé dans l’ouverture de pages racistes fait son apparition au sein des gilets jaunes. Bienvenu !
Puis les lycéen:nes, JC en tête, organisent à leur tour des manifs, également en soutien aux gilets jaunes locaux qui s’en désolidarisent rapidement suite à quelques poubelles renversées sur la route. Que l’ordre vous emporte !
Des problèmes de chefferie surviennent au rond point occupé, imputés à la fatigue. De la nourriture est refusée à certain:es gilets jaunes qualifiés de « pique assiettes » et de « profiteurs » se croyant « aux restos du coeur », quant à d’autres se font tout bonnement exclure de la cabane. Le tout par l’extrême droite qui contrôle encore et toujours le rond point occupé. Et beng ! Une « querelle de clocher » éclate lors de la première assemblée générale : les fachos en chef refusent la tenue d’élections qui désigneront les nouveaux représentant:es des gilets jaunes, souhaitant garder eux-mêmes ce statut (qu’ils s’étaient auto-attribué alors que police+RG voulait les noms des responsables des gilets jaunes). Ils quittent donc les lieux. Par contre les fachos qui sont pour la tenue d’élections peuvent rester et participer à la suite.
Acte IV : un 8 décembre 2018 avec les mêmes forces politiques + JC. Les tracteurs de la FNSEA sont absents, les élections syndicales ayant été actées. L’UPR a fait le déplacement. 150 personnes
Il:le pleut. Encore moins de gilets jaunes que pour l’acte III. Ralentissements au rond point occupé, sans distribution de nourriture aux automobilistes : cette fois-ci les gilets jaunes se tapent la cloche entre eu:lles, puis départ du défilé vers le centre-ville. Marseillaises, ennui et mortalité. Le maire fait aux gilets jaunes la promesse de leur mettre à disposition une salle dans les jours à venir, pour des « réunions de démocratie participative ». Beurk !
De nuit, la cabane du rond point occupé est agrandie afin de pouvoir abriter les assemblées générales, par un groupe de jeunes faf:es qui ont rameuté leurs potes faf:es et se servent de la cabane pour faire la fête (entre faf:es) les samedis soirs et où l’interdiction de consommer de l’alcool est exceptionnellement levée. Pendant ce temps, les fachos qui ont quitté le rond point occupé occupent un nouveau rond point
(avec cabane et drapeaux BBR) à la périphérie de la ville car, disent-ils à la radio, l’autre rond point est « un repaire d’alcooliques ». LFI leur renvoie la balle en les traitant à leur tour d’alcooliques. C’est beau la politique !
Le premier rond point occupé n’a jamais été un outil de luttes mais un outil
de composition politique, une passerelle vers l’extrême droite. Spoiler : ce nouvel espace politique va se pérenniser.
Première réunion, baptisée assemblée populaire, dans la salle prêtée par la mairie. Pour l’instant, le nid de fachos du deuxième rond point organise des réunions séparées. Les radars du département sont tous mis hors service. Attentat à Strasbourg. La page Facebook des gilets jaunes est en ébullition complotiste. Re-manif des lycéen:nes qui dénoncent sur leur banderole de tête le « banquier [Macron] » et applaudissent au passage les flics : comment aimer les flics et pas les banquier:eres ? Le lendemain, une manif intersyndicale a lieu en centre-ville. Aucun gilets jaunes à l’horizon mais des chasubles rouges. Ouf ! Ce n’est pas un raz de marée de gilets jaunes.
Acte V : un 15 décembre 2018 avec les mêmes forces politiques (sans FNSEA et sans motards). 150 personnes
Le matin, annulation du défilé du nid de fachos qui préfère rester sur le 2ème rond point occupé et filtrer la circulation autour de celui-ci. En début d’après-midi, le défilé qui regroupe les deux ronds points part vers le centre-ville. La tête de cortège est tenue par les faf:es qui investissent la cabane les samedis soirs. Arrivé en centre-ville, un ancien militaire, chef du nid de fachos, prend l’initiative de faire chanter au cortège la Marseillaise face aux crs en poste, applaudis, suivie d’une minute de silence en hommage aux flics tué:es, la main sur le coeur. Mise en scène à revoir : agenouillé aurait eu un effet plus humble.
Finalement, les fachos du nid de fachos se joignent aux assemblées populaires qui ont lieu plusieurs fois par semaine, s’y font même élire représentant:es des gilets jaunes. Élections des représentant:es à chaque assemblée. Ce qui rallonge la liste des noms des représentant:es aimablement fournie aux flics+RG. Les décisions prises aux assemblées sont irrévocables. Irrévocable est la révolution !
Acte VI : un 22 décembre 2018 avec les mêmes forces politiques. (sans motards et sans FNSEA). 40 personnes
Le matin, le nid de fachos organise un défilé avec char de Noël BBR et père Noël facho. Un drapeau néo-nazi flotte même au vent. Pendant ce temps, des gilets jaunes LFI+conspi:es collectent des « doléances citoyennes » dans les rues du centre-ville.
Dans la semaine au rond point 1 : le maire (LREM) rend une visite amicale aux gilets jaunes, et saluent certaines militant:es de gauche qu’il connaît depuis des années comme interlocuteur:rices politiques. Car c’est à ce rendez-vous que sont présentes tout ce que la ville possède en récupérateur:rices professionnels des luttes sociales et négociateur:rices en chef. L’ambiance est joviale. Les gilets jaunes réveillonnent au rond point occupé. Rond point 2 : le nid de fachos démontent leur cabane et quittent les lieux par respect des lois car la police le leur demande, poliment. Dixit le facho en chef : « Hors de question de mettre ma famille et mon entreprise en
danger. » Famille, travail, patrie, drapeau nazi et tsoin tsoin. Un barnum pourra être déposé le matin et enlevé le soir. En parallèle, le nid de fachos dépose les statuts d’ une association de « Gilets jaunes en colère », s’estimant ainsi seuls représentant:es légales des gilets jaunes. Allez, nouvelle assoce de fachos à virer quoiqu’on en dise. Et qu’on se le dise !
Un militant anti « transhumanisme ploutocrate » et partisan d’une union LFI-DLF-PS-UPR-Les Patriotes-Lasalle propose de présenter une liste « Gilets jaunes » aux élections municipales de 2020 et aux législatives de 2021. Il demande au rond point 1 si illes sont partantes. « Viens aux assemblées populaires et pose ta question ». Possible de faire carrière politique ?
Acte VII : un 29 décembre 2018 avec les forces politiques du rond point 1. Xx personnes
Le rond point 1 défile dans les rues du centre ville. Pétition, Marseillaise etc. Le soir, fête des faf:es (du samedi soir) au rond point 1 avec discussions racistes. Un gilet jaune, réellement alcoolique, se fait virer de la cabane à coups de « Les cas sociaux comme toi, faudrait tous les tuer ». La fête bat son plein !
Le réveillon du nouvel an est fêté au rond point 1 après un défilé dans les rues du centre-ville, gilets jaunes déguisées en jaune fluo. Le groupe de jeunes faf:es est de la partie.
Bain de foule pour le maire euphorique au milieu des gilets jaunes du rond point 1, en train de démonter la cabane. Hourra ! Quel spectacle que cette scène où LFI, conspi:es et fachos oeuvrent main dans main ! Un terrain privé assez loin à la sortie de la ville accueillera dorénavant la cabane des gilets jaunes. Quant à l’assemblée populaire, elle se transforme en « groupes de travail ».
La suite est sans surprise. Les gilets jaunes seront dégagé:es. Prendrons le temps qu’il:le faudra.
Meilleurs vœux de luttes à cell:eux qui mèneront le combat.
ANTIFA VAINCRA !
Au moment où le pouvoir pense gagner et enterrer le mouvement des gilets jaunes avec l’aide de toute la fachosphère, des médias, de la classe politique, les anti gilets jaunes de l’ultragauche accourent pour finir le travail, frustrés de s’être fait mettre dans les poubelles de l’histoire au début du mouvement. Leurs espoirs et leurs frustrations évoluent en même temps que celles du pouvoir, au gré des sondages falsifiés et des fake news des médias.
Au moment où on nous assomme avec « l’essoufflement du mouvement », c’est l’occasion rêvée pour les dépositaires de la radicalité révolutionnaire de nous ressortir leurs accusations délirantes qui avaient fait un bide total : antisémites, rouges-bruns, homophobes, staliniens, bourgeois, conspis, flics, patrons : les GJ seraient le concentré de ce que la planète compte de plus haïssable.
Sauf que le prétendu « antifa » est plutôt pitoyable quand il roule les mécaniques, personne ne pourra jamais le prendre au sérieux.
« Pour nous autres à partir de ce constat, il est hors de question de participer à ce mouvement politique de quelque manière que ce soit. Par contre, nous sommes prêt:es à le combattre de toutes nos forces. »
Un guignol qui nous donne dans les moindres détails ce qui se passe dans les ronds-points, tout en affirmant qu’il n’y participera jamais, c’est une excellente illustration de ce que les médias pourris nous assènent tous les jours. On fera le même cas de leurs fake news respectifs.
Maintenant, si on veut savoir ce qui se passe chez les gilets jaunes, on peut aller voir dans les médias indépendants plutôt que dans les médias mainstream, d’extrême droite ou des réacs de l’ultra gauche.
https://nantes.indymedia.org/articles/44788
Pour être renseignés sur les Gilets jaunes, on ira toujours voir dans les médias militants plutôt que chez les fachos !
https://paris-luttes.info/acte-xvi-des-gilets-jaunes-un-11755
https://rebellyon.info/Acte-XVI-a-Lyon-Marche-Noire-regionale-20271
https://iaata.info/Hasta-la-victoria-siempre-Infos-et-suivis-du-2-au-9-mars-3182.html
https://iaata.info/Soiree-de-soutien-aux-inculpe-e-s-et-prisonniers-gilets-jaunes-3185.html
https://bxl.indymedia.org/spip.php?article24241
https://expansive.info/Recit-de-l-AG-des-Gilets-Jaunes-de-Rennes-du-26-fevrier-1448
Plusieurs commentaires ont été supprimés. S’engueuler sur internet, ça n’apporte rien.
Les Gilets Jaunes, c’est effectivement un sujet qui divise depuis le début.
Si vous voyez quelque chose dans l’article qui vous parait faux ou malhonnête, vous pouvez le faire remarquer poliment.
Sinon, vous pouvez avancer des arguments pour essayer de convaincre que c’est une bonne/mauvaise idée de participer aux Gilets Jaunes. Mais a priori, il y aura des camarades qui auront d’autres opinions que vous et qui auront des bonnes raisons pour ça.
Les traiter des fascistes, ça fait pas avancer les choses.
Essayer de comprendre leur point de vue, ça parait déjà plus constructif.
Désolé si ça parait moraliste, c’est juste que c’est pas très agréable de toujours devoir faire l’arbitre.
En tant que modo, on est pas là pour dire si on est pour ou contre les Gilets Jaunes, mais pour essayer qu’indy reste une endroit sympa ou on peut avoir des discussions interessantes (oui, je sais, c’est pas gagné).
Il y avait des caméras de surveillance et des espions dans les ronds-points pour nous donner dans le détail les identités, le nombre et les opinions politiques des participants ? C’est trop facile, la seule chose qu’on ne nous dit pas c’est où ça se passe pour qu’on puisse vérifier.
« Acte VI, 40 personnes » exactement, pour une ville rurale de xx mille habitant:es » exactement, trop drôle ! :-)))))
Jusqu’à preuve du contraire, c’est une énorme fake news comme savent nous les concocter BFM-TV et autres médias pourris du pouvoir.
Samedi 9 mars à 19h au 10 quai Saint-Pierre, concert de soutien pour apporter de la solidarité matérielle (financière) aux gilets jaunes inculpé-e-s ou incarcérés.
Au 10 quai saint pierre, toulouse.
Ce samedi 9 mars, de 19h à 23h.
Il y aura à boire et à manger.
Concert de :
Edredon Sensible ( hard world scharzenegger)
Cerna ( rap)
Klunk ( punk pogo klezmer)
Entrée à prix libre , et tout l’argent récolté servira à soutenir les inculpé-e-s et prisonnier-es qui sont nombreux-ses depuis le début du mouvement des gilets jaunes.
On ne laisse personne seul-e face à la répression !
https://iaata.info/Soiree-de-soutien-aux-inculpe-e-s-et-prisonniers-gilets-jaunes-3185.html
On a maintenant la preuve que le troll rouge brun made in Too loose est PLUS QUE LARGEMENT SOUTENU par les trois quart de l’équipe des « modos » d’imc Nantes
Superbe la complaisance avec les rouge brun de ce situscule
« Les traiter des fascistes, ça fait pas avancer les choses. »
Tous les GJ ne sont pas fascistes : mais il y a parmi eux, depuis le début, des fascistes, qu’il faut bien traiter de fascistes. Ce qui « ne fait pas avancer les choses », c’est de nier ou minimiser leur présence.
Les combats contre les violences policières, contre les injustices sociales, contre le racisme et tellement d’autres causes font des quartiers populaires des « gilets jaunes » malgré eux. Dans ce contexte, des collectifs et des familles de victimes de crimes policiers se battent pour obtenir justice et pour que la vérité éclate sur les circonstances de la mort de leurs proches entre les mains de la police. Alors, luttons ensemble contre les violences policières, contre le racisme et pour une vraie justice sociale !
Manifestation à 13h au départ de la place Guichard (Lyon 7eme)
Dans les mémoires collectives de nos quartiers populaires lyonnais est inscrite une longue histoire de lutte pour la justice sociale. Depuis les révoltes populaires des années 80 aux Minguettes (Vénissieux) qui ont conduit à la marche pour l’égalité et contre le racisme initiée après un climat d’extrêmes violences policières, le combat légitime de certaines populations n’a jamais cessé.
Les combats contre les violences policières, contre les injustices sociales, contre le racisme et tellement d’autres causes font des quartiers populaires des « gilets jaunes » malgré eux. Dans ce contexte, des collectifs et des familles de victimes de crimes policiers se battent pour obtenir justice et pour que la vérité éclate sur les circonstances de la mort de leurs proches entre les mains de la police.
En banlieue ce sont 15 morts par an, des centaines de mutilé.es, humilié.es au quotidien et comme réponse obtenue il n’y a que la criminalisation des membres des familles des victimes, une falsification des preuves, des fausses expertises quand les familles réclament la justice, des procès où les blessé.es et les mort.es deviennent les coupables… Cette violence quotidienne réservée aux banlieues, dans un traitement racistes de ses populations s’étend à tous ceux et celles qui voudraient exprimer leur droit de vivre dignement…
Depuis le début du mouvement des « gilet jaune » ce sont :
• Plus de 6000 GAV, des centaines de comparutions immédiates et autant de peines de prison,
• 195 blessures à la tête dont 21 éborgné·es,
• 5 mains arrachées,
• décès de Zineb Redouane, 80 ans, atteinte par une grenade lacrymogène au visage alors qu’elle fermait simplement ses volets…
Avec la médiatisation de toutes ces violences policières, plus personne ne peut ignorer les comportements de la police et l’impunité dont elle bénéficie à chacune de ses exactions. Pour toutes ces raisons, à Lyon comme à Paris, nous devons faire exister cette journée internationale contre les violences policières pour :
• dire que nous n’oublions pas les blessé.es et les mort.es
• demander la Vérité et Justice pour toutes les victimes de violences policières et du système des frontières
• se battre pour l’interdiction de la clé d’étranglement, du pliage et du plaquage ventral (techniques d’immobilisation mortelles utilisées par la police) et des contrôles au faciès, le retrait des LBD, des flash-balls, de tous les types de grenades et du pistolet à impulsion électrique,
• dénoncer les médias et la justice qui salissent la mémoire des victimes
• dénoncer l’impunité judiciaire dont bénéficient les forces de l’ordre
Alors, luttons ensemble contre les violences policières, contre le racisme et pour une vraie justice sociale !
https://rebellyon.info/Journee-De-Lutte-contre-les-violences-20289
¡Hasta la victoria, siempre ! Infos et suivis du 2 au 9 mars
https://iaata.info/Hasta-la-victoria-siempre-Infos-et-suivis-du-2-au-9-mars-3182.html
Au bout d’un moment même l’essouflement s’essoufle. Nous voilà rentré.es dans le mois de mars. Le même qui, il y a deux ans, ne devait jamais finir… Pour contribuer, autant que faire se peut, au mouvement en cours : suivis, infos diverses et goodies…
# Mise à jour : mardi dernier à 12h19
Bientôt l’acte XVII
Samedi, ça sera l’acte 17 de la saga des GJ.
Comme toutes ces dernières semaines, le rencard Saturday Afternoon Fever c’est à Jean Jaurès à 13h30.
Et le soir il y aura une soirée de soutien aux inculpé·e·s et prisonniers Gilets Jaunes au 10 quai Saint-Pierre.
# Mise à jour : lundi dernier à 09h24
Actions du jour
10h chômeur.es précair.es en colères à l’appel de la CIP MP et tout un tas d’orga, rdv à 10h devant l’ex TNT rue Pierre Baudis.
15h cac 40 voleurs à l’appel d’Handi social et d’autres collectif, rendez vous métro Arènes. Prenez de quoi prendre le métro…
# Mise à jour : dimanche dernier à 17h05
Et la fRance blanche découvre sa police…
Les blessé.es s’accumulent d’un week end sur l’autre dans une routine macabre à laquelle non ne s’habitue pas. Les violences, vexations, insultes de la part des fonctionnaires touchent des personnes pour qui tout cela relevait d’une vague information de la rubrique fait divers… La dépêche elle même ne sait plus comment faire. Elle parle de « maitriser » pour se reprendre quelques minutes plus tard… Difficile de mentir aussi grossièrement.
Le gouvernement soutenu par les médias à succès ne sait plus comment faire pour discréditer le mouvement des gilets jaunes. Tout le week-end a été consacré à notre cher académicien Alain Finkielkraut, prêcheur de haine sur tous les canaux de communication. S’étant fait apostroph? par quelques manifestants pour les propos abjects qu’il tient sur tous les plateaux télé, voilà qu’on taxe TOUS les gilets jaunes d’antisémites.
Impressionnante campagne de communication des chaînes d’info en continue pour réduire les gilets jaunes à ce qu’ils ne sont pas, c’est-à-dire des antisémites. Il faudrait sans doute expliquer que l’antisionisme n’est pas le synonyme d’antisémitisme. Mais c’est sans compter sur le matraquage médiatique formidablement orchestré par la bienpensance intellectuelle des mêmes personnes qui ont toujours une tribune acquise à leur cause sur les plateaux de télévision. Que je sache, l’antisémitisme est bien un délit mais pas l’antisionisme qui lui, combat une idéologie mortifère, injuste et rasciste.
En tout cas l’ouverture d’une enquête par le parquet de Paris pour cette agression verbale ne fait que démontrer encore une fois l’asymétrie judicaire qui existe entre les citoyens qui ont pignon sur rue et les autres. Et mon intuition me dit que ces manifestants vindicatifs vont être vite retrouvés alors qu’Alexandre Benalla croule sous sept mises en examen, la violation de son contrôle judiciaire et des enregistrements accablants.
Mais ce monsieur a bien raison de ne pas s’inquiéter car en France, république bananière incontestable, on a l’indignation selective, la banalisation de la violence à coups de LBD et de grenades de desencerclement contre les manifestants et la confiscation de la démocratie par une oligarchie prête à tout pour garder ses privilèges.
Pauvre France…
Je ne comprends pas trop cette rage d’une partie de la gauche radicale (que j’estime tout-à-fait sincère et estimable par ailleurs) à ne pas se joindre aux gilets jaunes. Aussi me permettrai-je la comparaison suivante: c’est comme si en 41 le PCF avait refusé de s’engager dans la résistance, au motif qu’un catho crypto-royaliste réac réfugié à Londres, secondé par une horde de républicains sociaux-démocrates bourgeois de la pire espèce, était déjà sur l’affaire. Ils y sont allés pour leurs raisons, De Gaulle et sa clique pour les leurs. Pour autant, je ne crois pas qu’aucun FTP ait jamais tiré sur un FFI, et réciproquement.
Se joindre aux gilets jaunes ne signifie pas nécessairement soutenir, c’est simplement avoir le sens des priorités, quitte à unir provisoirement nos forces avec des gens avec lesquels nous ne sommes et ni seront jamais d’accord…
On peut parfaitement critiquer les gilets jaunes, et c’est ce qui a toujours été fait, aucun article ne les a présentés comme un mouvement « révolutionnaire » au dessus de la critique, mais on peut le faire INTELLIGEMMENT, si ce mot a encore un sens pour certain-e-s.
A la différence avec cet article, qui n’est qu’une immense fake news, dans un lieu invérifiable, avec des chiffres invérifiables, où se seraient retrouvés miraculeusement réunis l’extrême droite, les conspis, le PCF, LFI, UPR, PS, LREM et j’en passe, mais où on n’entend jamais parler de la moindre personne digne d’intérêt.
Dans le mépris le plus total des mouvements populaires, les gauchistes rejoignent l’Etat et les médias à ses ordres.
Grâce aux Gilets jaunes, le « roi est nu »
Bonjour,
Le bulletin no 180 du 26 février, du petit journal mobile recto-verso A4 « RESISTONS ENSEMBLE » du réseau contre les violences policières et sécuritaires est sorti. Il est destiné à être photocopié et à être diffusé localement, si le journal vous plaît. Vous êtes invitEes à participer à son élaboration, à sa rédaction, à se joindre à l’équipe de rédaction. Nous attendons vos contributions, propositions, critiques …
À bientôt.
L’équipe de rédaction
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Grâce aux Gilets jaunes, le « roi est nu »
L’acte XII des GJ s’est fait sous le signe de la dénonciation sans concession des violences policières définies comme « violences gouvernementales » par Jérome Rodriguez l’une des figures du mouvement qui a perdu un œil suite un à tir de flash ball alors qu’il manifestait le samedi précédent. Des milliers et des milliers de personnes, blessés et mutilés en tête, défilant le samedi 2 février, dans toute la France, contre ces violences. Du jamais vu.
Finalement n’assiste-t-on pas aujourd’hui à cette union des classes populaires par le bas qu’Assa Traoré appelait de ces vœux en mars 2017, cette « révolution pour faire plier la mauvaise France » ? (voir RE 161) En tous cas, pour beaucoup maintenant, la pluralité des GJ est actée, les quartiers populaires comme partie prenante avec leur histoire et leurs combats. Lors de cet Acte XII, les collectifs Adama, Ali Ziri, Gaye Camara étaient présents, ainsi que les GJ de Rungis, avec une énorme banderole où était inscrit le slogan : « 2005 première sommation , 2019 révolution » . Une preuve supplémentaire ? La marche qui a rassemblé, à Argenteuil le 13 février, des centaines de GJ et des militants, souvent de longue date, contre les violences policières dans les quartiers, en soutien à Sébastien Maillet, jeune habitant de la ville et gilet jaune dont la main a été arrachée par une grenade lors de la manif du samedi 9 février (voir article ).
Cette conscience que les violences policières et la répression constituent la vérité profonde de la politique de l’Etat (voir l’appel de l’assemblée des assemblées des GJ qui s’est tenue à Commercy le 27 janvier voir https://www.facebook.com/assembleedesassemblees/ ) est le signe d’un destin commun de ceux que le pouvoir voulait d’abord diviser, GJ et des habitants de quartiers.
Finalement, les politiques, médias à l’appui, démontrent cette communauté de destin en les soumettant à une même stigmatisation. Ainsi, la construction de la figure du gilet jaune « casseur », adepte de la violence gratuite et sauvage, rappelle en tous points celle de l’émeutier « racaille » des révoltes de 2005. A cette nuance près que le mépris de classe et la haine anti-pauvre se surimposent au racisme anti-noir et arabe réservé aux habitants des quartiers populaires.
Et le traitement policier de ces deux groupes identifiés comme « dangereux » est, là encore, le même : on leur envoie le pire de la police , BAC, BRI et DAR (« détachements d’action rapide » spécialement créés pour eux suite à la manif du 1er décembre à l’Arc de Triomphe, constitués de 200 flics qui se déplacent à moto armés de leur LBD et sont responsables de bon nombre de blessés graves parmi les GJ selon le Canard enchaîné du 6/02). On donne pour ordre aux flics de tirer dans le tas, à hauteur de visage et de matraquer, gazer sans distinction. David Dufresne, le journaliste indépendant qui s’est lancé dès le début du mouvement dans le décompte des victimes GJ -voir RE 179- en est à plus de 460 signalements . Et on demande à la justice d’achever le travail en condamnant à des peines lourdes en comparution immédiate ou en envoyant systématiquement en détention, des personnes du fait de leur seule présence dans une zone décrétée « dangereuse » et de « non-droit » par l’Etat.
Finalement s’il est bien une conquête des GJ, c’est que l’Etat s’est découvert tel qu’il est sous les yeux de millions de personnes. Avec les militants contre les violences policières et les collectifs vérité et justice pour les victimes de la police, Les GJ ont fini de « dénuder le roi »
Au sommaire :
Grâce aux Gilets jaunes, le « roi est nu »
« Blanquer LBD de l’éducation »
Contrôler les gestes et la parole
chronique de l’arbitraire
Marche de solidarité avec Sébastien Maillet
La police tue par balle dans le nord de la France
La fin des fables médicales ?
Qui nous protège de la police ?
AGIR
Contre le racisme d’État et les violences policières
Manif contre les centres de rétention
https://mars-infos.org/grace-aux-gilets-jaunes-le-roi-est-3920
Depuis la fin novembre, les manifestations parisiennes des gilets jaunes ont été suivies attentivement sur les chaînes d’information en continu. En témoignent les audiences particulièrement élevées enregistrées par BFM-TV, CNews ou LCI. La couverture de ces manifestations par les chaînes d’info a mobilisé les ingrédients classiques du traitement « en direct » des mobilisations sociales : diffusion en continu d’images spectaculaires de violence avec commentaires policiers, appels à dénoncer la violence (celle des manifestants), et autres « expertises » à gage. Nous revenons plus particulièrement dans cet article sur le traitement de la manifestation du 8 décembre. Ou comment la chaîne d’information a contribué à co-construire, avec les autorités, le récit d’une victoire des forces de l’ordre face au « péril jaune ».
https://www.acrimed.org/Gilets-jaunes-une-journee-de-matraquage
À Tarbes, des Gilets jaunes saccagent le temple des Francs-Maçons
https://www.ladepeche.fr/2019/03/10/a-tarbes-des-gilets-jaunes-saccagent-le-temple-des-francs-macons,8059663.php
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/hautes-pyrenees/tarbes/tarbes-temple-franc-macon-du-grand-orient-saccage-marge-manifestation-gilets-jaunes-1636078.html
Les fafs et les nostalgos de Pétain et Maurras et les fans de la le Pen incorporated et de Dieudonné seraient une « minorité » chez les Gilets Jaunes bien sur, bravo la gaugauche prétendument radicale made in fRance continuez dans le déni et la merde dans les yeux. Et bonne gueule de bois en 2022 lors de la prochaine farce présidentielle
C’est quoi les prochaines cibles de ces FASCISTES EN JAUNE au prochain « Acte » on imagine déjà ce qu’elles serons ce sera bien sur les Mosquée et les synagogues
Attaquer Macron et ses flics ou les Gilets jaunes ? Il faut choisir.
Ce qui se passe RÉELLEMENT dans les manifs et les ronds-points, c’est ici :
https://nantes.indymedia.org/articles/44853
Ce que nous voulons, c’est là :
https://nantes.indymedia.org/articles/44855
Sur ce que vous voulez: Des maisons du peuple partout. Vous me faites bien marrer avec vos « maison du peuple »!
Moi la dernière fois que j’ai entendu parler de « maison du Peuple » à Nantes, c’était à la manif de l’acte 17 à Nantes.
Alors que j’étais dans un petit groupe de la manif vers l’hotel Dieu, j’ai vu quelques personnes qui criaient en faisant des grand gestes: « par ici! On va à la maison du peuple! On a notre objectif! ». Ces personnes, je les ai très bien reconnu, c’était les vainqueurs appelistes de la ZAD!
Alors partager une maison, avec eux, pour un peuple qui n’existe pas, non merci!
de toute façon t’es pas invité
Les peuples n’existent pas, ni l’Etat, ni les flics, ni Macron, ni la misère, rien n’existe. Pendant que les anti-gilets jaunes philosophent, il semble que la répression est la seule à exister.
Répression des Gilets jaunes : la police agresse un handicapé et un couple âgé
https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/video-gilets-jaunes-un-couple-de-personnes-agees-frappe-par-des-crs-en-marge-d-une-manifestation_3216079.html
Un couple de personnes âgées en marge de la manifestation sont jetées par terre et matraquées
Les images sont violentes. Un couple de personnes âgées a été frappé par des CRS, samedi 2 mars, en marge d’une manifestation des « gilets jaunes » à Toulouse (Haute-Garonne), rapporte France 3 Occitanie. L’incident, qui s’est déroulé aux abords de la place Jeanne-d’Arc, a été filmé par un internaute de la page Facebook pro-gilets jaunes « Born to be Media Rider ».
Contactée par franceinfo, une source policière donne une autre version des faits. « Ils voulaient franchir le barrage. Ils étaient vindicatifs verbalement et physiquement. Les policiers ont donc fait usage de la force », précise cette source. Aucune interpellation n’a eu lieu et aucune plainte n’a été déposée pour le moment. Selon Alain, les deux personnes agressées par les forces de l’ordre ont été prises en charge par des « street médics » qui se trouvaient de l’autre côté du barrage.
Un homme en fauteuil roulant aspergé de lacrymo
Ce n’est pas la seule scène de violence policière filmée samedi dans la Ville rose. Une autre vidéo montre un homme en fauteuil roulant visée en plein visage par un jet de gaz lacrymogène par un policier. Selon France 3 Occitanie, les images ont été tournées peu après 18 heures, rue d’Aubuisson (voir eég . https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/temoignage-gilet-jaune-fauteuil-roulant-asperge-gaz-lacrymogene-toulouse-policier-veut-porter-plainte-1632514.html)
Dans les deux cas l »usage de la force n’est pas justifié et elle est disproportionné. Il y a violation de l’article 3 de la CEDH selon l’arrêt GC Bouyid
« de toute façon t’es pas invité »
Comme çà tout le monde saura qu’il y a un physionomiste et des vigiles à l’entrée de vos « maisons du peuple » de merde.
Faut bien protéger les politicards! Et celui qui aura réussi à entrer et se fera repérer ensuite, il finira dans le congé??
Honte aux toulousains qui font alliance avec ces raclures!
-Publié: le dimanche 10 mars 2019 à 22:25 par —
de toute façon t’es pas invité
Ne t’affole pas ducon lajoie on est pas mal a ne pas être du genre a faire des Ahou Ahou dans vos manifouilles avec des porteurs de drapeau tricolores qui chantent et brâment ce chant de merde natio puant de haine raciste qu’est la marseillaise
Ne t’affole pas ducon lajoie on est pas mal a ne a ne pas être du genre a crier vos petits sloganuscules post adolescents ridicules avec des fascistes puants comme Maxime conspi Nicolle et Eric Drouet comme vous l’avez fait hier à paris sur les champs
l’ANAR QUI CHIE DANS LES SALONS DORES DES MAISONS DU PEUPLE GÉRÈ PAR LA POLICE POLITIQUE DE LUNDI MATONS
leur service d’ordre gilet jaune a bien bossé pendant la dernière manif à Nantes et mit toute sa hargne pour protéger les vitrines des commerçants du centre ville.
Stop aux violences policières : Des quartiers populaires aux Gilets Jaunes !
La France découvre avec effroi la violence institutionnelle des forces de police et de gendarmerie. Depuis le début du mouvement des Gilets Jaunes, nous assistons chaque samedi à un déferlement de violence sur tout le territoire. Le gouvernement Macron et son ministre de l’intérieur Castaner sont entièrement responsables de cette situation.
Entrave à la liberté de manifester, des femmes et des hommes mutilés à vie.
Zineb Redouane, 80 ans, avait été grièvement blessée au visage par une grenade lacrymogène lancée par des policiers dans son appartement, lors d’une manifestation de Gilets Jaunes à Marseille. Elle est morte le dimanche 2 décembre à l’hôpital. Près de 2000 blessés depuis le début du mouvement, dont une centaine blessés grièvement. Des mutilés, des éborgnés, des mains arrachés, comme conséquence de cette répression.
Notre solidarité va aux victimes, à leurs familles, des vies gâchées pour avoir manifesté pour leur dignité.
Nous devons rappeler que toutes ces violences s’inscrivent dans une continuité historique, depuis 40 ans dans les quartiers populaires nous comptons les morts de centaines de jeunes, de mutilés dans l’indifférence générale du reste de la société. Toutes les armes utilisées contre le mouvement des Gilets Jaunes sont massivement utilisées au quotidien dans nos quartiers populaires.
Nous devons réclamer Vérité et Justice pour toutes les victimes de la police et de la gendarmerie sans distinction.
Tant qu’une partie de la population subira les violences institutionnelles, il ne sera pas possible d’en finir avec un système qui broie des vies. Nous sommes tous des Gilets Jaunes, les quartiers sont en première ligne de la Précarité. Saisissons cette occasion historique et unissons nos forces !
Nous sommes investis depuis plusieurs semaines au sein du mouvement des Gilets Jaunes.
Poursuivons l’alliance, gilets jaunes, quartiers populaires en banlieue et zones rurales, travailleurs avec ou sans emploi, avec ou sans papiers, jeunesse précarisée, tous ensemble !
Nous exigeons également l’interdiction, des techniques d’immobilisation qui entraînent à la mort, du LBD, flashball et GLI F4, la dissolution de la BAC et de tous les corps spéciaux, l’amnistie de tous les manifestants arrêtés ou condamnés depuis le début du mouvement !
Stop aux violences policières !
Pas de justice, pas de paix !
https://paris-luttes.info/stop-aux-violences-policieres-des-11580
« leur service d’ordre gilet jaune a bien bossé pendant la dernière manif à Nantes et mit toute sa hargne pour protéger les vitrines des commerçants du centre ville. »
La particularité des gilets jaunes c’est qu’ils n’ont pas de service d’ordre justement, c’est toi et tes flics qui protégez les vitrines contre les gueux, et pas seulement les vitrines, vous protégez l’état contre la révolte qui gronde.
A nantes, on est pour les révolté-e-s et contre les flics :
https://nantes.indymedia.org/articles/44864
J’y étais à la manif, je ne prétend pas parler au nom des nantais comme tu le fais et je n’ai pas ce sentiment d’appartenance. Je les ai vu de mes yeux, ces gilets jaunes protéger les vitrines du centre ville. Et je ne suis pas le seul à les avoir vu. Si tu nies tu es un gros mytho! Les gilets jaunes qui voudraient abbatre l’Etat, à Nantes c’est du fantasme!
banalités de base sur la révolte en cours
Refus des encadrements
Ni Macron, ni Mélenchon, ni Le Pen ni personne
La décomposition de la classe politique, du pouvoir séparé, et celle de l’encadrement syndical du défunt mouvement ouvrier, est arrivée en phase terminale. La révolte des gilets jaunes a acté cette décomposition. Le néo-monarque Macron, qui gouverne par ordonnances, n’a pas fait ce vide, il est le résultat transitoire de ce vide. Le système représentatif produit des spécialistes, des professionnels d’une comédie stérile conduisant à l’usurpation systématique du pouvoir. La plupart des pauvres n’en étaient pas dupes avant, mais une partie d’entre eux agit désormais en conséquence suivant des constats qui ne peuvent plus être occultés : l’Etat libéral dit la vérité de l’Etat, il est au seul service de la marchandise ; les syndicats ne sont qu’un rouage du pouvoir, dernier recours pour éteindre tout mouvement social conséquent ; les partis politiques, confinés à l’impuissance perpétuelle, sont périmés par une révolte qui a su si bien transcender les divisions et catégories préexistantes : leurs « logiciels » comme leurs conditions mêmes d’existence sont obsolètes.
Refus de la représentation
On veut pas plus de SO que de Jacline Mouraud
Une telle lucidité a mené au rejet systématique de toute forme de représentation de l’ensemble des gilets jaunes. Toute parole qui prétendrait s’exprimer au nom de cet ensemble est une usurpation. Les « figures » encore tolérées du mouvement ne sont que des relais qui ont survécu en sachant, pour l’instant, rester à leur place et ne jamais se risquer à cette prétention quand tous ceux qui voulaient capitaliser pour leurs propres intérêts ont été systématiquement et dûment expurgés. Nous connaissons le résultat de l’appropriation privative du pouvoir. Qui veut encore de sa personnalisation ? Elle appartient au passé.
https://nantes.indymedia.org/articles/44855
« J’y étais à la manif » !!!!!!
Et t’y étais pour quoi ? Qu’est-ce les gilets jaunes t’ont empêché de faire : de casser les vitrines ? Si personne ne t’en avait empêché, qu’est-ce que tu aurais fait ? En fait, tu voulais « abattre l’Etat » mais il t’a suffit de pas grand chose pour y renoncer.
Dans toutes les manifs où j’ai été, personne n’a cassé de vitrines de magasins, pas besoin de service d’ordre. Par contre, c’est des devantures de banques ou d’organismes d’état qui ont été cassées, sans que personne s’interpose.