Lettre d’un gilet jaune à la gauche radicale
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Catégorie : Global
Thèmes : Gilets jaunesLuttes étudiantes/lycéennesMouvementZad
Nous vivons une époque exceptionnelle. Depuis le 17 novembre, un souffle nouveau parcours le pays et au-delà. « Rien ne sera plus comme avant », c’est ce que l’on peut entendre de la bouche de ceux qui occupent les ronds-points, manifestent, subissent la répression et la violence de l’état, et c’est même ce que l’on peut entendre de la bouche des journalistes des médias dominants… c’est dire !
Cependant, ce qui saute aux yeux dans ce mouvement, c’est l’absence, ou la quasi-absence, dans bien des endroits, de la gauche radicale, et nous entendons par là cette gauche qui anime les mouvements sociaux depuis des années : autonomes, anarchistes, syndicalistes combatifs etc. Encore bien des camarades regardent ce mouvement de loin, y participe de l’extérieur, le soutiennent sans en être pleinement, ou même pour certains restent toujours réticents.
Si au départ ce mouvement pouvait soulever bien des interrogations quant à son caractère politique, ses objectifs, sa nature, aujourd’hui nous y voyons plus clair : il s’agit d’un authentique mouvement populaire, prolétarien, qui embrasse avec lui tout le prolétariat, tel qu’il est, avec ses préjugés, sa radicalité, son courage, sa capacité de bienveillance et de solidarité etc. Que la gauche radicale ait le plus grand mal, pour une part, à entrer dans ce mouvement et à y trouver sa place : c’est ce qui est des plus inquiétant !
C’est le signe de son isolement, de sa consanguinité de trop longue date, de sa déconnexion d’avec le « vrai monde », de son incapacité à s’extraire de son « petit milieu ». Et si le peuple doit changer, alors il n’y a pas de meilleur moment et de meilleur endroit que dans ce mouvement ! Les gens luttent, bouleversent leurs certitudes, évoluent à une vitesse incroyable. Parlez de la ZAD à n’importe quel gilet jaune aujourd’hui, vous aurez une oreille attentive peut-être 7 fois sur 10 quand vous en auriez eu peut-être 2 il y a encore quelques mois.
Et plus concrètement, si au départ du mouvement, le fait que les forces organisées des luttes de ces dernières années se soient tenus quelque peu à l’écart a pu permettre d’expression d’une belle spontanéité, la naissance d’un mouvement inédit par bien des aspects, épousant des formes nouvelles et nous apprenant de nouveaux possibles, aujourd’hui elle devient jour après jour plus nécessaire.
A mesure que ce mouvement se rôde, persiste face à un pouvoir autiste, essuie toujours plus durement la répression juridique et les violences policières, à mesure que le mouvement aussi se radicalise dans les volontés, dans le contenu des actions organisées, la présence de cette gauche radicale restée dans bien de endroits sur le bas côté, ou intervenant du bout des doigts devient plus que nécessaire.
Les fautes politiques et l’entêtement du pouvoir, l’escalade de la violence dans bien des villes, l’expérience des combats de rue, l’accumulation des mutilés, blessés, morts, emprisonnés, voilà autant de facteurs qui pourraient conduire à penser que ce mouvement pourrait se radicaliser. Et en réalité il se radicalise déjà, de nombreuses actions ou situations quasi-insurrectionnelles animent certaines villes, et pas seulement à Paris loin de là !
Sauf que bien souvent, ceux qui se radicalisent sont à l’image des gilets jaunes : nouveaux venus dans les mouvements sociaux, sans aucune expérience de la lutte, sans connaissance juridique, sans savoir faire en termes d’organisation etc. Les règles les plus basiques de sécurité pour organiser une action sont allègrement ignorées ! Le risque dans ce contexte est tout simplement une répression à peu de frais pour le pouvoir, qui décapiterait le mouvement de ses éléments les plus énergiques. Et ce risque est déjà devenu une demi-réalité…
L’expérience des années de luttes derrières nous doit se transmettre ! L’héritage des luttes passées, récentes ou plus anciennes ne doit pas être perdu pour ceux croise le fer avec le pouvoir pour la première fois, et ils sont les plus nombreux ! Économisons-nous de refaire toute l’expérience, souvent amère, des luttes passées. Il faut prendre notre place, et toute notre place dans ce mouvement.
Chacun peut-être gilets jaunes. Le gilet jaune rallie simplement ceux qui lutte contre un système, qui acceptent de mettre de côté une identité politique ou syndicale, une étiquette, pour se fondre quelque peu dans le grand mouvement subversif qui se dessine. Le gilet jaune c’est celui qui a compris que ce n’est ni une loi qu’il faut retirer, ni des miettes qu’il faut ramasser, mais que c’est un monarque et son système qu’il faut renverser, que c’est une société qui ne tient plus, qui ne permet plus la vie, dans toute sa plénitude, pour un nombre toujours plus grand de ses habitants, qu’il faut changer de fond en comble.
Et celui qui conteste ce sens que nous donnons au gilet jaune, qui cherche à lui substituer un sens plein de ces petites haines qui oppose le peuple contre lui-même, et bien nous lui contestons ce sens. Nous ne quitterons pas le navire pour quelques rats. C’est un système dans son entièreté qu’il faut faire tomber ! C’est une classe, la classe des riches, la classe bourgeoise qu’il faut destituer ! Et c’est toute la classe bourgeoise, et non telle ou telle fraction, et non seulement la famille Rotschild !
Dans ce mouvement, ou grâce à lui, les masques tombent. La gauche caviar qui se disait défenseur du pauvre s’horrifie devant tant de brutalité, de vulgarité, de « beauferie »… Elle défend le pauvre tant que celui-ci « ferme sa gueule », et le jour où il l’ouvre, elle lui demande expressément de se taire le plus rapidement possible, et de cacher « ces chicots qu’elle ne saurait voir » !
Le Rassemblement National de Marine Le Pen se « désolidarise des violences », les contradictions entre son soutien aux forces de cette ordre social, qui garantit au pauvre la pauvreté et au riche la richesse, et son apparente opposition au système éclate au grand jour. De même que son opposition aux revendications salariés comme l’augmentation du SMIC met en lumière son attachement aux intérêts d’un petit et moyen patronat national, au détriment de celui de millions de travailleurs.
La droite républicaine après un cours soutien au début du mouvement, dans une optique électoraliste et politicienne bien entendu, a bien vite fait machine arrière devant le caractère subversif que prenait le cours des événements et réclame aujourd’hui à grand cris « le retour de l’ordre public ». 1789 avait bien commencé par une révolte d’une partie de la noblesse contre la monarchie…
L’extrême droite fascisante elle, et c’est le plus grave… se prépare à la révolution. Samedi 19 janvier à 15h, des figures de l’extrême droite française tel Alain Soral, Yvan Bennedetti ou Jérome Bourbon organiseront une réunion publique. Le thème de celle-ci est… « Gilets jaunes, ou la révolution qui vient ! ». Pied de nez incroyable à l’ultra-gauche, ce titre met en valeur quelque chose de fondamentale : l’extrême droite a elle pris la mesure de ce qu’il se passe aujourd’hui en France, de l’importance que cette période revêt, de son caractère annonciateur d’un avenir révolutionnaire et elle s’y prépare dès aujourd’hui. Cette même lucidité ne semble pas aujourd’hui à l’œuvre dans une partie au moins de l’extrême gauche révolutionnaire, et c’est bien le drame…
Car au-delà des besoins immédiats du mouvement des gilets jaunes : besoin d’expériences de lutte, de connaissances juridiques, de savoir-faire etc. Ce sont aussi les perspectives pour la suite qui rendent nécessaire un investissement, et des plus conséquent dans ce mouvement.
Il faut bien le comprendre : le processus révolutionnaire est engagé ! Tout porte en tout cas à le croire. Aucune issue ne se profile aujourd’hui pour ce pouvoir. Ce pouvoir tombera tôt ou tard, dans quelques jours, quleques mois ou quelques années, mais il tombera. La question pourrait être alors, comme elle l’a été en Ukraine, en Tunisie ou en Lybie : que fait-on ensuite ? Et c’est à ce moment précis que la belle unité des forces opposées au pouvoir risque fort de se fissurée…
Ce qu’il ressortira de cette chute du pouvoir en place dépendra très précisément de toute la lutte qui aura été menée, dans chaque lieux, villes et villages. Des liens qui se seront tissés à chaque endroit névralgique de ce corps en mouvement, de leur texture. C’est aujourd’hui même que nous préparons « l’après ». Et si la gauche radicale est absente, ou relativement absente de ce mouvement, il y a fort à parier qu’elle ne soit pas en position pour ne pas l’être après l’éviction du pouvoir en place…
C’est pourquoi un appel doit être lancé. Il faut prendre la mesure de la situation : une révolution est probablement en gestation. À chacun de se consacrer pleinement à cette lutte. Les tâches et petits travaux du quotidien doivent, autant que possible, être reportées. Nous devons être disponible et investit, et nous devons l’être à 200 %. Sans quoi d’autres prendront notre place, et nous pourrions le regretter amèrement demain…
« Nous ne luttons pas dans le peuple « comme un poisson dans l’eau » ; nous sommes l’eau même » disent les textes… Et bien soit : l’eau aujourd’hui elle est jaune ! A nous de nous rendre ou d’organiser nous-mêmes les actions, les blocages, d’entrer en contact avec les groupes existants, de chercher la coordination, d’agréger autour d’actions pertinentes politiquement ou économiquement les éléments les plus combatifs qui se mettent aujourd’hui en mouvement. D’offrir aussi une perspective pour l’après, pour que une fin de mouvement momentanée ne signifie pas un « retour à la normale », qu’elle se prolonge par un changement de vie profond, un engagement pour intemporel.
Il faut se fondre jusqu’à un certain point dans ce mouvement. Et toujours, toujours ne pas chercher à plaquer les codes et formes de lutte que nous transportons avec nous, qui sont parfois les fardeaux du passé. Le peuple tout frais qui se meut a bien des choses à nous apprendre aussi !
Le mouvement des gilets jaunes est à l’image du peuple. Il est mouvant. Il est hétéroclite. Il porte ses préjugés plus ou moins répandu. Et ceux-ci peuvent disparaître, évoluer, et particulièrement aujourd’hui dans cette situation regorgeant d’expériences si singulières. Abordons les avec intelligence, bienveillance et pédagogie. Sachons distinguer le militant frontiste de vieille souche, l’irrécupérable, bien peu nombreux d’ailleurs !, et le nouveau ou la nouvelle venue qui trimballe ses préjugés ingurgités d’année et d’année de télévision, mais qu’il est parfois en train de régurgiter aujourd’hui à vitesse grand V
Combien de « Soutien inconditionnel aux forces de l’ordre » reste-t-il aujourd’hui ? Combien en restera-t-il à l’acte XX ?…
Un déclic doit se produire dans notre camps. Il a déjà eu lieu dans le camps d’en face. Prenons la mesure du temps. Prenons nos dispositions. Engageons-nous résolument.
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« il s’agit d’un authentique mouvement populaire, prolétarien, qui embrasse avec lui tout le prolétariat, tel qu’il est, avec ses préjugés, sa radicalité, son courage, sa capacité de bienveillance et de solidarité etc. »
C’est totalement faux : les revendications, les objectifs, le caractère politique des Gilets jaunes n’ont rien à voir avec le prolétariat. Les revendications prolétariennes n’ont jamais porté sur la réduction des taxes, sur l’idée qu’il faudrait se faire entendre, sur le RIC, etc. Ça, ce sont des revendications de la petite-bourgeoisie ou de la paysannerie, pas du prolétariat. Quant à la notion de peuple, elle n’a de sens que dans le cadre du nationalisme, et par conséquent elle est antagonique au prolétariat !
Ce n’est pas parce que des prolétaires se sont fourvoyés dans les Gilets jaunes que c’est un mouvement prolétarien ! La classe ouvrière n’est pas une réalité sociologique, elle est politique et ses revendications s’attaquent à la racine du Capital : la production. Les prolétaires sur les ronds-points ont perdu ce qui fait de toute façon leur force : leur unité. Il n’y a aucune réflexion chez les Gilets jaunes, il n’y a pas d’AG, pas d’extension de leur mouvement, pas d’unité toujours plus importante en leur sein. Dès qu’ils commencent à discuter, ils s’aperçoivent soit qu’ils n’ont rien à proposer, soit qu’ils ne sont pas deux à être d’accord.
C’est bien pour cela que la classe ouvrière la plus organisée, la plus consciente, n’a pas rejoint les Gilets jaunes ; les ouvriers qui se trouvent sur les ronds-points sont les moins expérimentés, les plus isolés, les moins conscients. Ils sont les proies les plus évidentes de la petite-bourgeoisie qui mène les Gilets jaunes.
Contrairement à ce que dit ce texte, ce n’est pas « l’action » qui importe, c’est la réflexion qu’il y a autour. Et là, pour le coup, les Gilets jaunes n’en ont aucune. C’est donc un « mouvement » qui n’en est pas un et qui n’a aucun avenir pour les exploités.
Le premier commentaire confirme la pertinence du texte.
Merci de l’avoir posté
C’est à peine croyable qu’une poignée d’illuminés se permettent de parler à la place du prolétariat, des exploités, de la classe ouvrière, de la révolution….
Si tous les prolétaires étaient comme ça, le patronat et l’Etat se frotteraient les mains, aucun danger à attendre avant la révolution finale !
Je suis toujours halluciné du nombre de personnes en AG ! Mais c’est toujours un bordel idéologique immense. Pas d’ED et tout ce qui est à ‘gauche’ ne semble pas essayer de mettre de la cohérence là dedans.
À part du soutien, pour éviter le pire à certain-es je me vois pas du tout, proposer autre chose.
Aujourd’hui, je vois pas du tout l’ED en tirer profit, mais nous non plus. Celleux qui sauront utiliser le confusionnisme peut être ???
Moi perso, j’attends pépouze un ptit mouvement social de printemps. Al dente la radicalité s’il vous plait.
« C’est à peine croyable qu’une poignée d’illuminés se permettent de parler à la place du prolétariat, des exploités, de la classe ouvrière, de la révolution…. »
C’est juste une compréhension de l’histoire du mouvement ouvrier et de ce qu’est une révolution, mon lapin ! Pas besoin d’être un « illuminé » pour ça, ou alors il faudrait constater que Marx, Engels, Lénine, Trotsky, Rosa Luxemburg, Anton Pannekoek étaient des « illuminés ». Et le démontrer, tant qu’on y est !
Et je constate que personne ne contredit sérieusement ce que j’avance : les Gilets jaunes sont peut-être un mouvement social, mais c’est celui de la petite-bourgeoisie, pas du prolétariat ! Leurs revendications sont particulièrement parlantes, ainsi que leurs modes d’action – occupations des ronds points, émeutes sans buts ni perspectives…
Et donc contrairement à ce qu’écrit PacoB, ce texte n’a aucune pertinence : les organisations ouvrières, les révolutionnaires, n’ont rien à faire dans les Gilets jaunes ; ce qui est discuté dans les réunions du fameux « débat national » et sur les ronds-points n’a rien à voir avec des revendications prolétariennes !
Même le patronat s’est étonné de ne pas être une cible des Gilets jaunes, c’est dire !…
« Et je constate que personne ne contredit sérieusement ce que j’avance » :-))))))
Au delà d’un certain degré de bêtise il y a peu de gens qui se donnent la peine de « contredire » !
Va donc voir ce qui se passe dans les ronds-points au lieu de consulter tes grimoires ou de regarder BFMTV.
« Va donc voir ce qui se passe dans les ronds-points au lieu de consulter tes grimoires ou de regarder BFMTV »
Et toi arréte de poster du Russia Today et du Remi Bruisine sur la page FAF BOOK qui te tient lieu de cerveau
C’est valable aussi pour les auteurs de cette texte qui pue la merdasse complaisante avec les fafs
Je suis allé à la dernière manif à Nantes et j’ai pas eu l’impression qu’il y avait beaucoup de petit patrons même si je ne leur ai pas demandé de fiches de paie. En fait çà changeais pas énormément des cortèges avec attac ou la france insoumise. C’était bien sympa de manifester mais ils sont où dans le coin les rond-point bloqués? J’ai pas les infos, j’ai pas facebook. Elle sont où les AG? A la FAC. Quand on sait qui contrôle là-bas, les groupes Nantes révolté, Nuit Debout, le collectif Racine et tous leurs a-l-l-i-é-e-s intersectionalistes, t’as pas trop envie après une journée de turbin ou de galère de perdre ton temps là-bas.
Parce que dès que tu les contredis les pauvres petits choux ils pètent un cable et te racontent que tu fais que critiquer pendant qu’elles et ils se bougent.
Quand tu va dans ce genre d’AG, tout à déjà été décidé à l’avance et toi t’y va juste pour donner un coup de main à la réalisation de leurs projets.
Les AGs des GJ ont lieu aux nefs des machines de l’île, mais savoir quand, c’est une autre histoire. Bref en tout cas ton petit couplet sur la fac est complètement à côté de la plaque. En espérant que ça t’as soulagé de déverser ta bile.
Bah ouais, je remarque que beaucoup d’étudiants nantais sont corporatistes et fantasment sur le rôle d’émancipation et de lieu de savoir qu’aurait leur FAC chérie.
« Plus de place à la FAC pour pas finir à la BAC! » … mais pour plutôt devenir commissaire ou juge.
Et plus de place à Audencia pour devenir manager, pourquoi pas?
Sinon j’ai aucun problème avec les étudiants qui ne se regardent pas le nombril, qui se font pas d’illusion et qui veulent la détruire, leur FAC…
Si il y a de la gauche dans les cortèges GJ dans les centre-villes des métropoles, sur les rond-points ce n’est pas du tout le cas, et c’est l’extrême droite et les conspirationnistes qui y règnent en roi!!
Leurs héros sont Drouet et Nicolle, et faut être aveugle ou être capable d’auto-persuasion extrême pour ne pas le voir.
À la fin de ce mouvement de merde, il faudra faire le ménage « à gauche » et virer ceux qui se sont vautrer dans ce populisme en croyant y voir le grand soir. Un ménage qui aurait dû être fait quand « des gens de gauche » ont soutenu Bachar et Poutine. Les mêmes qui avaient soutenu Milosevic dans les années 90. Je m’éloigne, mais il faudra faire le ménage contre les rouges-bruns. Hors de question de fréquenter ces pourritures dans les futures luttes sociales.
Si c’était un mouvement composé en majorité de petits entrepreneurs comme le pensent certains, ça ferait longtemps qu’il serait mort. Quant à celui ou celle qui méprisait en parlant des ronds points. Mais espèce de vieux professionnel de la lutte prend ta retraitre !
Can, Tu t’es renseigné auprès de Saint Nazaire, Commercy, Montreuil ?
À la fin de ce mouvement de merde, il faudra faire le ménage « à gauche » et virer ceux qui se sont vautrer dans ce populisme en croyant y voir le grand soir. Un ménage qui aurait dû être fait quand « des gens de gauche » ont soutenu Bachar et Poutine. Les mêmes qui avaient soutenu Milosevic dans les années 90. Je m’éloigne, mais il faudra faire le ménage contre les rouges-bruns. Hors de question de fréquenter ces pourritures dans les futures luttes sociales.
Merci à ce camarade pour sa clairvoyance, on ce sent moins seul dans cette jaunisse générale reactionaire.
Quand ces gens de gauche » qui ont soutenu Bachar et Poutine et d’autre régimes totalitaires sous couvert d’un anti impérialisme biaisé, ils paieront très cher un jour ou l’autre leurs méthodes de collabos et les passerelle dégueulasses qu’il ont tissé avec leurs nouveaux camarades d’extrême droite depuis les années 90
Nous ne pardonnerons rien nous n’oublierons rien !!!!
Que les Chouard, Chomsky,Bricmont, Kuzmanovic,Ruffin,Soral, Michea, Ballast,le Comptoir,Berruyer,Sapir Lundi Matin, Melenchon, Lordon, le Media et leurs potes Poutinophiles de RT crament dans les poubelles de l’histoire et vite
Des Antifas non gilets jaunes
c’est pas sur indymedia que vous devez déverser votre haine de celles/ceux qui luttent mais sont pas de votre chapelle !
pour ça ya les médias du pouvoir qui ont les mêmes craintes que vous : un truc qui échappe à leur idéologie et leurs projets
« les ouvriers qui se trouvent sur les ronds-points sont les moins expérimentés, les plus isolés, les moins conscients »
bonjour, l’avant garde qui n’arrive plus à diriger son troupeau !
parait que les gj sont des poujadistes, des boulangistes, des fafs, des bourgeois, des contre-révolutionnaires, des patrons, des flics… Alors les fachos déguisés en justiciers arrivent :
« À la fin de ce mouvement de merde, il faudra faire le ménage « à gauche » et virer ceux qui se sont vautrer dans ce populisme en croyant y voir le grand soir.. il faudra faire le ménage contre les rouges-bruns »
je suggère le rétablissement de la peine de mort contre quiconque aura osé dénoncer le figaro, marianne, bfm-tv, macron, bolsonaro, netanyahou, trump, orban ou salvini
on est bien sur indymedia là, n’importe quel petit stal en mal de répression peut venir ici insulter et menacer les antifas solidaires des luttes ?
et lis des trucs intéressants, ça te changera de tes lectures fascisantes
https://paris-luttes.info/jaunes-de-rage-pour-toujours-11523
Et lis des trucs intéressants
https://rebellyon.info/Assemblee-populaire-des-Gilets-Jaunes-de-20093
https://iaata.info/Retour-sur-les-comparutions-immediates-du-14-janvier-suite-a-l-acte-9-3032.html
https://iaata.info/Recit-d-une-d-une-traque-aux-gilets-jaunes-ordinaire-3033.html
https://mars-infos.org/gilets-jaunes-la-lutte-continue-3753
https://nantes.indymedia.org/articles/44199
Un peu partout en France, la même colère, la même détermination et la même volonté de ne pas se laisser faire. Partout, des cortèges sauvages qui défient l’encadrement policier. Partout, des manifestantes et manifestants qui expriment leur rage face à la répression.
Au Puy-en-Velay (43), la violence policière a surchauffé une foule de plusieurs milliers de personnes qui a fini par s’en prendre à la préfecture.
À Paris, le verrouillage des Champs-Élysées par la police a provoqué une dispersion des gilets jaunes dans l’ensemble des quartiers bourgeois de la capitale qui ont été littéralement pris d’assaut.
Les forces de répression ont eu beau utiliser les grands moyens (rideaux de gaz lacrymogènes, canon à eau, grenades), les travailleurs et travailleuses en colère ont bien montré que la rue leur appartenait : boulevard Haussmann, aux Tuileries, rue de Rivoli, place Vendôme, des gilets jaunes parcouraient la chaussée, narguaient la police et s’attaquaient parfois aux symboles du pouvoir et de la richesse. C’est ainsi que des vitrines de grands magasins de luxe ont été brisées tandis que des groupes essayaient de s’en prendre à la Bourse.
À Martigues (13) ou à Vichy (03), les gilets jaunes et les syndicalistes ont défilé ensemble, dans une belle solidarité de classe, mais dans trop de villes, on peut regretter que les organisations syndicales combatives n’aient pas encore été visibles et n’aient pas davantage tendu la main aux gilets jaunes.
C’est pourtant l’une des étapes essentielles vers la victoire : il faut que les syndicats combatifs, qui organisent vraiment la résistance face aux patrons dans les entreprises, se mettent aux côtés des gilets jaunes face à un gouvernement méprisant, qui multiplie les cadeaux aux plus riches et laisse s’enfoncer dans la misère le reste de la population. Il faut que les samedis de colère se transforment en lundis de grève, en mardis de grève, en mercredis de grève.
http://www.alternativelibertaire.org/?Gilets-jaunes-Qui-seme-la-misere-recolte-la-colere
Alternative Libertaire comme Nantes Révoltée ferme les yeux très fort pour se créer une réalité alternative pour ne pas voir tous le brun qui dégouline du jaune.
Quand à l’autre qui se revendique anti-stal, il a pas remarqué que tous les staliniens étaient gilets jaunes..
Ouais, parfois il vaut mieux être en accord avec la presse « mainstream » qu’être en symbiose avec les fafs, les stals et les conspis.
Et oui les troll rouge bruns ça ne voit pas le brun du gilet jaune
Surtout que pour ces gens la, la fin justifierait les moyens y compris de faire des alliances avec une pseudo « insurrection citoyenne » issue d’un mouvement neo Poujado Boulangiste composé a 1000 pour cent de contre révolutionnaires réactionnaires qui s’il arrivaient au pouvoir, seraient les premiers à nous en foutre plein la gueule avec leur potes des forces de répression
raz le bol du Gilet jaunisme parce que dans le mot Gilet jaune il y a surtout la couleur Jaune celle des milices patronales et des milices de briseurs de gréve
Vous allez encore vous fritter, pendant un long moment ! :-) (je l’ai fait aussi pendant un moment, mais là j’arrête). Ce mouvement est surtout confusionniste, il y a donc autant de raisons d’y aller, que de rester à la maison, et selon où on est les influences sont différentes.
Mon point de vue est que petit à petit, il va bien falloir que chacun-e des GJs choisisse un camp, et tant qu’il n’y aura pas un véritable affaiblissement des mobilisations, personne ne peut savoir de quel côté la pièce va tomber.
Aujourd’hui (à date), je pense que c’est plutôt une tendance autoritaire qui prend le dessus. Pas que les GJs soient un mouvement parfaitement FaF, mais l’incohérence politique fait que mis bout à bout, des revendications ou réactions parfois »légitimes » ou »naïves » en s’additionnant les unes aux autres, élaborent des programmes peu réjouissant.
Mais tout peu encore basculer.
Je pense aussi, que sans nier le rôle social (en tant qu’employeureuse surtout) des petit-es patron-nes, la plupart sont bien plus proches du ‘prolétariat’ que du capitalisme. Toutes les normes (comptable, règlementaires,…)les enferment dans une dépendance et une aliénation au travail, qui n’a que peut à envier aux salarié-es. Pour celleux que je côtoie de temps en temps, illes redeviennent, ou reviendraient sans soucis et même avec soulagement au salariat et dans la plupart des cas sans accumuler des fortunes (voire des dettes).
« Au Puy-en-Velay (43), la violence policière a surchauffé une foule de plusieurs milliers de personnes qui a fini par s’en prendre à la préfecture »
Au cris du slogan « On est chez nous,On est chez nous,On est chez nous »
C’est audible et visible la
https://www.youtube.com/watch?v=afjYu_TMtOw
Rien de moins que ce slogan dégueulasse que braillent les identitaires chaque fois qu’il font leurs actions de propagande raciste
https://www.google.com/search?q=slogan+on+est+chez+nous&client=firefox-b&ei=P_VFXNfqBdXhgwf9-ZH4Bw&start=10&sa=N&ved=0ahUKEwiXhqjLp__fAhXV8OAKHf18BH8Q8NMDCKsB&biw=1536&bih=722
Vous allez encore courir longtemps après les fachos comme les rouges bruns de LFI les AL parce que c’est pitoyable
Oui, on connait, les soutiens des luttes sont des rouge-bruns et des fachos, c’est nouveau que l’Etat réprimerait les rouge-bruns et des fachos !
Mais on ne lâchera rien et on luttera à la fois contre celles/ceux qui veulent nous récupérer et celles/ceux qui veulent nous détruire.
Et on n’a pas besoin des conseils d’une avant-garde « révolutionnaire » qui fait la même chose de l’extérieur :
Quand des Gilets Jaunes soutiennent les Bleus…
Samedi dernier lors de l’acte X à Marseille, une équipe de pseudo secouristes s’est improvisée tête de cortège et service d’ordre de la manifestation, imposant son parcours, déviant les manifestants de zones de blocage potentiels, en dénonçant certains, en livrant d’autre à la police… Qui sont ces Gilets Jaunes venus casser le mouvement ?
Détourner la manifestation …
Dès le début de la manifestation, une énorme banderole bleue blanc rouge prend la tête du cortège. Derrière la banderole, une dizaine de Gilets Jaunes munis de brassards blancs et de talkie-walkies. Certains portent des bérêts militaires. Durant toute la manifestation, c’est l’équipe qui tient cette banderole qui mènent le tempo. C’est eux qui orientent le parcours. Devant la prefecture, ils décident de stagner un long moment, alors qu’un certain nombre de manifestants veulent repartir sur la rue Saint Férreol. A St Charles, ils font repartir la manifestation vers la porte d’Aix, plutôt que de se joindre au groupe de Gilets Jaunes qui s’est introduit dans la gare. Tout au long du parcours, ils tiendront la tête pour éviter que d’autres initiatives n’orientent la manifestation vers des lieux de blocage ou de confrontation…
Jeter des manifestants en patûre aux flics…
A l’angle de la Cannebière et du Cours Lieutaud, une belle brochette de casqués protège le comissariat. La foule s’arrête pour les huer. D’un seul coup, on voit un Gilet Jaune brassard blanc agrippant violement un autre Gilet Jaune, se ruer en courant vers les flics et lancer comme un projectile le manifestant qu’il tenait entre ses mains. Le groupe de casqués se referme sur le manifestant qu’on voit fondre. Les matraques se lèvent et s’abattent en pluie. Au passage, certains brassards blancs s’interpose pour proteger les flics. Le traitre qui a balancé le manifestant au milieu des flics se fait alpaguer. Il est protégé par ses collègues de la banderole de tête. On nous explique que le manifestant lancé au milieu des flics balancait des pétards et qu’il n’avait rien à faire dans cette manif’. Le traitre prend la banderole de tête et continue la manifestation au milieu de ses potes à brassards blanc. Un brassard qui leur donne le droit de s’auto-proclamer service d’ordre et de livrer aux flics qui bon leur semble.
Lors d’une discussion avec un membre de ce service d’ordre, nous apprendrons qu’il y a effectivement des militaires parmi eux. Notre interlocuteur nous soutiendra que les flics sont ses collègues et qu’il fera tout pour les protéger des manifestants… On se demande au service de quel ordre il est…
Des méthodes qui font froid dans le dos…
Une belle façon d’encadrer le mouvement, en l’empêchant de bloquer l’économie, ce qui fait justement sa force ! Une belle façon d’encadrer le mouvement, en le privant de son autonomie et de sa spontanéïté collective en s’autoproclamant leaders de la manif’. Une belle façon d’encadrer le mouvement en le divisant entre « bon » et « mauvais » manifestants, et en en jetant certains entre les mains des flics. Une belle façon d’encadrer le mouvement, en propageant au sein des manifestations un climat de suspicion et de peur. Une belle façon d’encadrer le mouvement, en l’affaiblissant à tout point de vue, avec des méthodes qui font froid dans le dos.
Invisibiliser les revendications et les enjeux du mouvement…
Samedi 19, lors de l’acte X du mouvement Gilet Jaune, Marseille aura donc manifesté derrière une banderole Bleu Blanc Rouge, sans aucune revendication, sous l’égide de ce service d’ordre auto-proclamé. Pas un mot sur l’ISF, l’augmentation du SMIG ou la démission de Macron. Pas un mot sur les raisons qui nous font descendre dans la rue, sur les ronds points, depuis plus de deux mois. Pas un mot mais des actions qui sabordent le mouvement. Des actions commisent par un service d’ordre en brassard blanc, qui s’est aussi illustré dans d’autres villes de France. D’ailleurs, les médias saluent en choeur cette nouvelle milice auto-proclamée à l’interieur du mouvement Gilet Jaune, qui va enfin permettre de pacifier la confrontation… Voir de l’éteindre, si on se laisse faire…
https://mars-infos.org/quand-des-gilets-jaunes-3789
comment peut on mentir, et mentir et mentir encor et faire passer « les » GJ pour fachos?
car enfin on ne dit pas qu’il n’y a pas « des » fachos sur sur rp,pas plus qu’on ne dit qu’il n’y a que des « révo » !!ce mouvement comporte indéniablement les uns et les autres!
certainement plus de radicaux anti système que de facho.
et si certisn on scandé on est chez nous,d’autres ont repris l’internationnale et des revendications anticapitaliste.
je vais sur une rd pt et personne n’est facho,personne,mais je ne dirais pas qu’il n’y a pas de facho chez les gj,je ne suis pas crétin ni menteur !
je ne sais pas ce que deviendra la suite,mais c ‘est notre rôle d’être avec ces misérables qui veulent mettre a bas le système.
et en action certainement plus radicaux que bien des anars que je cotoie.
quand on sait qu’en 17 les manifs à Petrograd était bien noyauté par des potes plutôt de droite,on se dit que DES anars ont du rester chez eux et baver sur la foule qui a abattu le tsar.
C’est bien là qu’est le problème : il y a de tout chez les Gilets jaunes, c’est un fourre-tout qui accueille tout et n’importe quoi en son sein. Ça a d’ailleurs été dit au-dessus. Et c’est bien pour cela qu’il y a aussi des revendications d’extrême-Droite, populistes, incompatibles en tout cas avec toute vision voulant « mettre à bas le système ».
En ce qui concerne les « revendications anticapitalistes », j’aimerais bien savoir de quoi il s’agit. J’aimerais bien savoir en quoi les « actions » des Gilets jaunes sont « plus radicales » que celles de certains anars. Et vu que les revendications des Gilets jaunes sont en général celles de la petite-bourgeoisie, je dis clair et net qu’il n’y a rien à voir avec les manifs de Petrograd en 1917 : celles-là étaient porteuses d’une vision sociale alternative. À travers les revendications sur la baisse des taxes, le RIC, la demande que « le travail paie », les Gilets jaunes veulent juste que la bourgeoisie et le Capital les laissent vivre : ça n’a donc rien à voir.
« C’est bien là qu’est le problème : il y a de tout chez les Gilets jaunes » ! ! !
Et oui, il y a de tout ! et le CCI ne supporte pas la promiscuité avec les non-adhérents du CCI, les gilets jaunes sont donc une insulte à l’avant-garde du prolétariat.
« j’aimerais bien savoir de quoi …. »
« J’aimerais bien savoir en quoi…. »
Ben pour savoir, faudrait d’abord sortir de derrière ton ordi au lieu de commenter les luttes comme une partie d’échecs dont t’es le seul à connaitre les règles.
Toujours le même procédé digne d’un agent provocateur : désigner pour dénigrer, s’attaquer à qui parle et surtout pas à ce qu’il dit !
Bon, reprenons : je ne suis pas le CCI, point. Si le « non encarté » ci-dessus a la preuve du contraire, qu’il la montre ! Et je ne suis pas non plus « l’avant-garde du prolétariat », merci pour elle.
Secundo : si je pose des questions, c’est pour que « non encarté » y réponde, mais ça a l’air d’être au-dessus de ses capacités ! Et quand on va voir les Gilets jaunes, la première chose que l’on constate quand on peut y discuter – et c’est presque impossible dans la plupart des cas -, c’est qu’il n’y en a pas deux qui sont d’accord entre eux !
Si « non-encarté » – parce que personne ne veut de lui ? – ne répond pas à ce que je pose comme question, c’est qu’il sait parfaitement qu’il n’y a pas de réponse !
Des « revendications anticapitalistes »? Où ça ? Chez les copains du NPA ou d’AL de Non-encarté ? On peut rire ?
Des « actions radicales »? Où ça ? Lesquelles ? Non-encarté a un exemple, pour qu’on se marre encore ? Les occasions de rire sont si rares !… Ah oui ! Casser les vitrines du 8e arrondissement ! C’est ça, une « action radicale »?
Dernière question : en quoi les Gilets jaunes sont-ils une lutte ? Effectivement je connais les règles, parce que je sais d’où elles viennent : de l’histoire du mouvement ouvrier, et des luttes du prolétariat, de celles qui posent une société nouvelle, et pas d’améliorer l’existante ! C’est la différence entre une lutte prolétarienne et un mouvement de la petite-bourgeoisie. Choisis ton camp, mon canard !
Le Vieux sympathisant est comme monsieur Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir. Lui il est CCI sans s’en rendre compte, il en a peut-être même jamais entendu parler :-))))
Nous prenant pour des imbéciles, il continue à nous asséner ses leçons de radicalisme « révolutionnaire » en oscillant entre le catéchisme léninistes d’il y a 100 ans et les « informations » de BFM-TV sur les Gilets jaunes. Il faut être rudement gonflé pour nous balancer ça :
« Et quand on va voir les Gilets jaunes, la première chose que l’on constate quand on peut y discuter – et c’est presque impossible dans la plupart des cas -, c’est qu’il n’y en a pas deux qui sont d’accord entre eux ! »
Après avoir annoncé qu’il n’allait jamais dans les manifs des gilets jaunes, voilà qu’il sait précisément ce qui s’y passe : « impossible d’y discuter et y’en a pas deux qui sont d’accord entre eux ! » On croit rêver ! Quelqu’un qui n’est jamais sorti de chez lui vient contredire ce que des milliers de personnes on vécu dans les manifs et sur les rond-points ! Tout ça pour développer son leitmotiv favori sans peur du ridicule : chez les non-encartés, y’en a pas deux qui sont d’accord entre eux ! Vraiment ? Va plutôt voir du côté des encartés de ton bord. Jusqu’à combien vous arrivez à être d’accord entre vous ? trois, quatre, cinq ? Quand on voit le nombre de scissions chez les « communistes internationalistes », on peut se poser la question
Le pauvre encarté sans troupes en est réduit à des gesticulations pathétiques : il faut choisir entre lui et « casser les vitrines du 8e arrondissement ». Et la cerise sur le gâteau : le mouvement ouvrier ne doit pas essayer « d’améliorer la société existante » ! Damnés de la terre, vous pouvez crever en attendant la révolution promise par le CCI.
« non-encarté » – parce que personne ne veut de lui ?
Et toi, mon lapin, personne n’a voulu de toi, pas même le CCI puisque tu te défends d’en faire partie ?
Chacune de tes sorties est un régal, continue de nous amuser !