Fac de nanterre libération immédiate de sebastien shiffres
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FAC DE NANTERRE LIBÉRATION IMMÉDIATE DE SEBASTIEN SHIFFRES
le mouvement et le comité de soutien s’organise ça se sait jusqu’à Grenoble…
a vous tous(tes) de relayer cette information passée sous la censure médiatiques dans toutes les facs et lycées
Lundi 15 novembre 2004, environ 2000 tracts de solidarité avec Sébastien Schifres (contenu ci-dessous) ont été distribués sur le campus de l’Université de Grenoble (entre autres dans le restaurant universitaire et dans quelques amphis et salles de TD).
tract en pdf
http://paris.indymedia.org/IMG/pdf/doc-20586.pdf
Un étudiant en prison pour une brèche dans un mur !
Sébastien Schifres est entre autres étudiant. Il a passé sa maîtrise d’histoire contemporaine – sociologie politique à Paris X – Nanterre en 2004.
Mardi 2 novembre 2004, sur le campus de Nanterre à l’heure du déjeuner, alors que de nombreux-euses étudiant-e-s se trouvent dans le hall du bâtiment D, une action anti-sécuritaire s’attaque au mur de séparation entre les bâtiments E et D. Une brèche y est faite (moins grosse qu’en mars dernier – déjà une action de la sorte avait été effectuée). La direction de l’Université cloisonnant progressivement chaque batiment et installant sur le campus des caméras de vidéosurveillance et de nombreux vigiles (mais la résistance s’organise à Nanterre…).
Voir notamment http://enrages-nanterre.freeservers.com/.
L’action terminée, des vigiles se vengent en insultant, menaçant, gazant et frappant plusieurs étudiant-e-s (qui n’avaient pas forcément pris part à l’action, d’ailleurs). Les vigiles portent alors plainte contre un étudiant, Sébastien Schifres, connu pour ses positions politiques
(lire son mémoire consacré à “La mouvance autonome en France de 1976 à 1984”).
http://sebastien.schifres.free.fr/
Quelques jours plus tard, Sébastien voit son domicile perquisitionné à l’aube par la police, puis le lendemain c’est le domicile de ses parents qui se voit perquisitionné de la même façon !
Le mardi 9 novembre 2004, Sébastien est placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Nanterre, en attente d’un procès qui aura lieu le mardi 30 novembre (à 14h, au tribunal de Nanterre).
Les vigiles, sous prétexte de « sécurité », sont utilisés par la direction de l’Université comme des auxiliaires de police, dans un rôle de répression de l’expression politique. Leur zèle est à la mesure des nouveaux dispositifs de contrôle et de répression mis en place – entre autres – sur les facs.
LIBÉRATION IMMÉDIATE DE SÉBASTIEN VIGILES HORS DES FACS REPRESSIFS HORS DE NOS VIES
15 novembre 04 Des étudiant-e-s (et pas que) de Grenoble (et d’ailleurs)
Ecrivons à Sébastien : Sébastien Schifres Écrou : 23656 Maison d’arrêt de Nanterre
133 av de la Commune de Paris (une prison rue de la Commune de Paris, on n’est plus à ça près, pas vrai ?) 92 014 Nanterre
A ce propos, nos pensées vont aux présidents des trois Universités de Grenoble, dont peu d’étudiant-e-s et personnels des facs ont su qu’ils ont fait appel au printemps dernier à une compagnie entière de CRS (une cinquantaine de condés) pour évacuer à 5h du matin, ni vu ni connu, les étudiant-e-s qui occupaient la pelouse de la bibliothèque droit-lettres, avec contrôles d’identités systématiques au sortir des tentes, laissant un quart d’heure aux étudiant-e-s pour ranger leur matériel avant de dévaster le reste à coups de pieds, nourriture, tentes, et tables de presse… A 7h, la police quittait la fac, celle-ci était à nouveau “propre”. Grenoble petite soeur sécuritaire et répressive de Nanterre ?
(Déjà quelques retards notables dans le) Programme de transition pour l’année 2004-2005
Dans le cadre de l’abolition du capitalisme, le comité de planification de Paris X réuni en session extraordinaire vous présente :
LA FIN DE LA FAC DE NANTERRE
Septembre : Tout le système de vidéo surveillance sera détruit.
Octobre : Le campus sera libéré des forces de l’ordre (polices, vigiles, syndicats…).
Novembre : Les étudiants reprendront en main l’architecture universitaire : destruction des murs de cloisonnement, fresques murales… La destruction physique du campus continuera jusqu’à que ne soient plus possibles que des activités radicalement opposées à celles proposées habituellement par une université.
Décembre : Si les responsables n’ont pas encore tous fui, les différentes administrations seront dissoutes. La commission disciplinaire qui sanctionne les étudiants qui refusent les règles (tricheurs, dealers…) sera la première visée.
Janvier : La triche aux examens n’étant plus sanctionnée, ceux-ci n’auront plus aucune valeur. Il n’y aura donc plus ni partiel, ni note.
Février : Étant donné que les cours ne seront plus sanctionnés par des notes et des diplômes, l’autorité des profs disparaîtra. A terme, les étudiants n’y allant plus, les cours seront tous supprimés, aux profits de discussions et d’activités moins chiantes.
Mars : Les jeunes des alentours se chargeront de disperser les quelques bourgeois en mal de sensation qui étaient restés.
Avril : Les derniers bâtiments restants seront détruits pour laisser de la place aux champs de pavots. D’ailleurs c’est pas bien grave, l’été arrivant on aura autre chose à foutre que d’aller à la fac.
Mai : En mai, fais ce qu’il te plaît !
Juin : Si nous ne sommes pas tous morts lors des affrontements avec la police et l’armée d’ici le mois de juin c’est que nous avons réussi la révolution mondiale. Il sera alors temps de se réunir pour décider de la manière dont nous allons saboter le nouveau pouvoir qui se met en place.
Merci de nous contacter à enragesnanterre@soccer.co.jp pour la répartition rationalisée des taches décrites ci-dessus.
http://enrages-nanterre.freeservers.com/boum.html
Des lectures gratuites et déroutantes en veux-tu en voilà, sur http://infokiosques.net
bien sûr
Plusieurs foyers de subversion se créent sur Grenoble, tu pourrais les rejoindre, ou mieux, en créer d’autres encore ! Tirer les conséquences pratiques de nos réflexions et de nos colères nous paraît nécessaire pour sortir de l’apathie et de la passivité généralisées… « J’ai tout changé, tout renversé » (Jenifer de la Star Ac’, 2004, in Ma révolution)
Vigiles olivier eaux d’égouts ” président ” de nanterre Hors de la fac
liberté immédiate et Totale pour Sebastien shiffres
pas de fascistes dans nos quartiers pas de fascistes dans nos facs
Derniéres nouvelles au jour d’haujourd’hui
l’ordre medefeux u haine p régne toujours sur le campus
Prochaine assemblée, Jeudi 18 Novembre 12h bâtiment D RER A / Nanterre Université
Hier, le mouvement de solidarité avec Sébastien Schifres, en détention provisoire depuis une semaine tenait une assemblée sauvage dans le hall du bâtiment D. Après la diffusion de l’information sur la fac, un cortège s’est dirigé vers le bâtiment B administratif pour réclamer la libération immédiate de Sébastien. La direction, afin éviter toute communication, avait lâchement ordonné aux vigiles de boucler le bâtiment et de rester à l’intérieur, sûrement de peur de ne pouvoir les empêcher de frapper les étudiants. Ceux-ci se sont alors dirigés vers la prison en réclament la destruction des murs des facs et des prisons.
Sébastien a été accusé par l’université sur témoignage des vigiles de « destruction de biens d’autrui » et de « violence en réunion » pour avoir soi-disant détruit le mur de séparation des bâtiments E et D et frappé six vigiles. Sébastien n’a pas participé à cette action, mais il a été désigné par les vigiles qui le connaissaient pour ses positions politiques. Lors de sa comparution immédiate qu’il a refusé, il fut donc accusé d’être le « grand leader » de cette manifestation.
Des étudiants et des professeurs proposent leurs témoignages pour sa défense, nous devons être nombreux à témoigner pour Sébastien face aux calomnies des vigiles, chiens de garde des institutions.
Ce procès ressemble tout à fait à un procès politique et confirme, comme chaque non-événements sur la fac, les intentions masquées des institutions et le renoncement servile de ses sujets. Ce mur est dernièrement le symbole du pouvoir dans la gestion des espaces et des « projets » de vies. Il appuie cette séparation des espaces (chaque bâtiment pour chaque discip-line, pour chaque subventions, pour chaque entreprise, pour chaque industrie, pour chaque pou-voir…) et cette sélection des populations (chacun chez soi, chacun pour soi) projet individu-aliste de discrimination par excellence. A quand la sélection génétique du gentil petit étudiant !
La répression de toutes expressions de la contestation (cassage de table de presse, tabassage des mouvements d’occupation, fermeture de locaux de réunion, plaintes répétés contre des individus participant ou non à des mouvements politiques, désignations arbitraires de « responsables » des troubles à l’ordre publique…) affirme la nécessité aujourd’hui de tout mettre en œuvre pour :
La libération immédiate de Sébastien ; La destruction des murs qui cloisonnent les espaces de vies : La démission des vieilles institutions réactionnaires et fascisantes ; La suppression des polices et des vigiles sur les universités ;
TOUS AU PROCES MARDI 30 NOVEMBRE 14H TRIBUNAL DE NANTERRE, BD SOUFFLOT RER-A NANTERRE PREFECTURE
liberonsseb@hotmail.com
http://enrages-nanterre.freeservers.com
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