Les photos d’Abu Ghraib d’humiliation sexuelle et de soumission ont mis à nu les enchevêtrements incroyablement confus de racisme, de misogynie, d’homophobie, d’arrogance nationale et d’hyper-virilité qui caractérisent l’armée américaine. Une domination sexuelle militarisée n’est ni « contraire aux valeurs américaines » ni simplement le fait de quelques « pommes pourries ». C’est plutôt une pratique quotidienne.

La défense des « pommes pourries » est à la fois effroyablement inadéquate et complètement fourbe. Alors que réduire la portée de l’enquête à un délit individuel peut fournir à l’armée un bouclier protecteur pratique, on détourne aussi l’attention de réalités très troublantes. Les photos d’Abu Ghraib révèlent autant sur notre nation que sur les soldats de la 372e compagnie militaire de police. Comme notre président nous l’a fait comprendre clairement, l’intention de l’invasion et de l’occupation de l’Irak était de mettre l’opposition irakienne à ses genoux. Pourquoi alors être surpris que des soldats soient excités au point d’obtempérer tellement littéralement ? -> Lire l’article de Linda Burnham

« Les viols dans la prison d’Abo-Gharib en Irak », par Houzan Mahmoud et Nadia Mahmood ->Lire l’article

« Où en sont les femmes dans l’Irak nouveau ? », par Swanee Hunt et Cristina Posa

Mauvais augure pour les femmes en Irak : on ne respecte même pas la Constitution intérimaire qui a prévu 25% de femmes dans l’exécutif.
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«Redonner l’espoir aux Irakiens-nes», entrevue avec Houzan Mahmoud, représentante en Europe de l’Organisation pour la liberté des femmes en Irak

Sous le régime baasiste, les femmes n’étaient pas protégées mais elles avaient conquis des droits élémentaires: droit d’étudier, droit de travailler ; elles fréquentaient les écoles et les universités. Depuis le début de l’occupation, elles sont en train de perdre ces droits élémentaires. Certaines sont contraintes de se prostituer. Les islamistes s’imposent par la terreur. -> Lire l’article

« Au coin d’une rue arabe », par Corinne Kumar

Si nous prenions quelques étoiles du ciel de la nuit et allumions un feu pour nous réchauffer, parce que tout autour de nous est si froid, si mortellement froid. Se réunissent autour du feu des tisserands, des jardiniers, des penseurs, des rêveurs, des capteurs de rêves, des raconteurs d’histoires, des écrivains d’histoires, des tisseurs d’histoires, des vieux, des jeunes, des femmes et des hommes, des gens des petits coins de la rue arabe.
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« Appel des Femmes en noir pour soutenir Fadoua menacée d’expulsion par la Belgique ». -> Lire l’article

« Premier rapport du Lobby européen des femmes (LEF) sur la violence envers les femmes ». -> Lire l’article

Sisyphe

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