En cas d’expulsion de la jungle de calais, rassemblement devant la préfecture, le soir même, à 18h
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Catégorie : Local
Thèmes : Aéroport Notre-Dame-des-LandesCalaisElectionsExpulsionImmigration/sans-papierEs/frontieresLuttes étudiantes/lycéennesMouvementNantesRacismeRassemblementRépressionResistancesZad
Lieux : Nantes
En cas d’expulsion de la Jungle de Calais,
Rassemblement devant la préfecture,
le soir même, à 18h
Nous sommes plusieurs groupes et collectifs à organiser la riposte ici, à Nantes, en cas d’expulsion de la Zad. Nous luttons contre l’aménagement autoritaire de nos lieux de vies et de nos vies elles mêmes.
Nous luttons contre les logiques qui permettent à quelques élu-e-s de nous imposer leurs projets. Ce ne sont malheureusement pas les personnes qui habitent et vivent quelque part qui prennent les décisions qui les concernent.
Celles et ceux qui décident aujourd’hui de faire pousser un aéroport à NDdL ne sont certainement jamais venu-e-s boire un verre au bar des Landes à NDdL, ni encourager l’équipe de foot de Vigneux.
Ils et elles ne sont probablement jamais venu-e-s aux fêtes de l’écomusée de la Paquelais ou aux concours de belote du Temple de Bretagne. Ils et elles ignorent tout de ce qu’ils veulent détruire.
Il en va de même pour la Jungle de Calais. Les pouvoirs qui entendent aujourd’hui expulser la Jungle, n’ont jamais vécu ce que vivent les migrant.e.s de Calais. Ils n’ont jamais du émigrer clandestinement et vivre dans un pays dans lequel ils n’ont aucun droits. Peu d’entre eux subissent le racisme.
Vider la Jungle, c’est pourtant facile : il suffirait d’ouvrir les frontières et de laisser chacun.e décider où il ou elle souhaite vivre.
Mais si le gouvernement expulse la Jungle, c’est probablement dans l’espoir de récupérer les voix des électeurs et électrices les plus racistes et réactionnaires. C’est une façon d’encourager le racisme pour diviser la population et garder le pouvoir.
Nous nous sentons concerné.e.s par le sort des centaines de personnes qui vivent sur la Zad et par le tissus sociale existant dans les bourgs alentours et qui ne pourrait pas survivre au bétonnage de la zone. Nous nous sentons d’autant plus concerné.e.s par le sort des milliers de migrant.e.s de Calais qu’il sagit de personnes extrêmement précarisées par le fait de n’avoir pas la nationalité française.
Nous ne les laisserons pas faire sans résister ! Liberté de circulation et d’installation pour tou.te.s !
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