Rentrée du cortège de tête et appel à un septembre noir.
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Catégorie : Global
Thèmes : Cortège de têteElectionsLoi travail 2016Luttes étudiantes/lycéennesLuttes salarialesMouvementNuit deboutResistances
Entre le 9 mars et le 5 juillet, quatre mois se sont écoulés, qui ont vu le mouvement social le plus intense de ces dix dernières années. Le projet de réforme du code du travail, si il a été le principal prétexte de cette mobilisation, n’en a été que l’élément déclencheur. Il a été l’une de ces gouttes qui font déborder le vase, ce vase dans lequel nous devrions nager continuellement sans jamais tenter d’en briser les parois. Pourtant le sentiment d’oppression est grandissant et cette étincelle qui a brillé pendant quatre mois était révélatrice d’un malaise largement partagé et d’une rage trop longtemps contenue.
L’indifférence pédante des représentant-e-s politiques ne nous a pas surpris. Il/elles nous méprisent, comme tous les pouvoirs nous ont toujours méprisés. Quand notre colère éclate sur l’ensemble du territoire, il/elles temporisent, minimisent les conséquences de la crise sociale en cours, se moquent, disent que nous sommes une minorités et que la majorité est prise en otage. Il/elles crachent sur les centaines de personnes traînées devant leurs tribunaux et sur la multitude de blessé-e-s que leur répression inique à engendré. Mais il/elles ignorent le plus important : leur répression nous a rendu plus fort-e-s et plus déterminé-e-s que jamais. Durant quatre mois, il/elles ont produit de la colère, il/elles ont engendré une prise de conscience parmi tou-te-s celles et ceux qui pensaient encore pouvoir leur porter des doléances. Leur illusion démocratique a pris un sévère revers de bâton !
Les syndicats ont enterré le mouvement en décrétant la fin de la mobilisation au 5 juillet. Ils croient encore être les chefs d’orchestre. Mais au sein des « cortèges de tête », des centaines de syndicalistes de la base ont déjà fait sécession et n’attendent plus les directives de leurs centrales. Leur rage a gagné en spontanéité, en sincérité. Dans les cortèges de tête, on n’a pas frileusement dénoncé la séquestration des cadres de Goodyear et la mise à sac de la sous-préfecture de Compiègne par les grévistes de Continental, on n’a pas dénoncé l’arrachage de la chemise du DRH d’Air France, ni les jets de pavés par des dockers lors de la manifestation du 14 juin à Paris, ni encore les pneus enflammées sur le rond-point des postes le 28 juin à Lille. La colère du peuple à toute sa place dans les cortèges de tête. Et cette même colère s’est justement exprimée courant juin sur les vitres des sièges syndicaux de la CFDT et de la CGT à Paris. Cette colère-là est la nôtre. Elle n’a pas besoin de cadres, ni de représentations.
L’été est passé. On avait besoin de se reposer, de se rencontrer, de faire des bilans. On avait besoin de penser la suite, pour dépasser les seules manifestations, envisager d’autres choses. Ne plus se laisser mener par le bout du nez par les leaders syndicaux et leurs services d’ordre. Ni par les politiciens en campagne pour 2017 (Mélenchon, ne crois pas que ce mouvement t’appartient !)
En septembre, des initiatives issues des milieux autonomes européens appellent à une reprise des hostilités. L’idée est d’élargir le mouvement, de dépasser les frontières, parce que partout ailleurs, les mêmes réformes sont votées par des parlements aux abois, chargés d’appliquer les directives européennes. En Belgique, la reprise du mouvement contre la loi Peeters est prévue pour le 27 septembre, date à laquelle il pourrait être pertinent que nous soyons nombreux-ses à nous déplacer à Bruxelles. A bon entendeur.
L’appel à un « Black September » partira de Berlin le 2 septembre, pour remplir les rues de Rome le 24 et Bruxelles le 27, en passant par Paris le 15. Il est plus que crucial de renouer avec des perspectives véritablement internationalistes et révolutionnaires. Si la « loi travail » est un prétexte, elle n’est pas le seul. La lutte contre les lois d’austérité qui touchent toute l’Europe est le fil rouge qui devrait nous jeter tou-te-s dans la rue simultanément partout sur le continent.
« Septembre noir » ne doit pas se contenter d’être une succession de manifestations, quand bien même elles seraient insurrectionnelles. L’enjeu de cette rentrée est d’inonder l’espace, de le réoccuper, de surgir partout où on ne nous y attendra pas. Nous devons assumer nos désirs de coups d’État. Non pas pour changer de tête, mais pour la couper définitivement.
Et avant cela, construire les bases d’une organisation sociale radicalement différente de celle qui nous étouffe aujourd’hui. D’abord, occuper des immeubles vides. En faire des lieux d’organisation, où se construira le rapport de force. Mettre à profit nos cantines autogérées, mettre à disposition des espaces de repos pour celles et ceux qui viennent nous soutenir d’ailleurs. Sur nos lieux de travail et dans nos quartiers, aménager des moments de rencontre et de discussion avec les collègues et les voisins, oser s’engager dans des discussions permettant de débattre de nos idées. Mettre en défaut les rapports hiérarchiques et leur légitimité, mettre en valeur des modes de vie et d’organisation horizontaux, déconstruire l’individualisme ambiant et ré-envisager des moments véritablement collectifs. Inviter celles et ceux qu’on croirait indifférents à se joindre à nous sur des moments plus politiques. Dire tout haut ce qu’on pense ou partager nos doutes, tout simplement.
Ensuite, dresser des cartes, multiplier les actions de sabotage et de diversion, couper l’électricité et saccager les locaux du pouvoir, qu’il soit économique ou politique. Occuper les plateaux de télévision, perturber le cours normal des choses et injecter nos idées politiques dans le Spectacle. Surveiller la police, la filmer, la mettre en défaut sur le moindre de ses actes de violences. Se défendre, se protéger, fabriquer ce dont on a besoin pour éviter d’être blessé-e-s par leurs armes. Autant de choses qui ont pu se faire à Kiev sur le maïdan ou au Caire sur la place Tahrir, mais qui devront apprendre à s’affranchir de toutes les formes de domination et de prise de pouvoir, en posant des cadres politiques clairs, anticapitaliste et anti-autoritaires, anti-racistes et anti-sexistes, pour éviter les travers de Nuit Debout et des mouvements des Indigné-e-s, avec leur cortège d’opportunistes, de confusionnistes, de réactionnaires et de partisans du complot.
Et ce mouvement doit se poursuivre, imperturbablement, jusqu’à ce que leurs élections soient annulées : pas de bureaux de vote, pas d’élections. Nous savons ce que nous avons à faire. L’abstentionnisme est déjà presque vainqueur de leur grande farce quinquennale, il ne manque pas grand-chose pour disqualifier complètement les gueules enfarinées qui prétendent œuvrer pour l’intérêt général. Pourquoi pas une grande campagne pour l’abstention, par voie d’affiches et de journaux muraux ?
Cette reprise des hostilités, nous la devons à toutes celles et ceux qui sont en prison depuis le printemps, à celles et ceux qui ont été interdit-e-s de manifestation et à celles et ceux qui attendent encore leur jugement, mais aussi à toutes celles et ceux qui se sont donné à fond pour leurs convictions et qui se sont battu-e-s contre le monde dégueulasse que les Etats nous construisent.
On ne peut pas simplement les laisser siffler la fin de la récré. La lutte reprend dés demain matin.
Des rencards viendront par la suite.
Résistance et sabotage !
Des anarchistes
Faudrait revoir vos références, Septembre noir c’est déjà pris ! (faites une recherche)
« Entre le 9 mars et le 5 juillet, quatre mois se sont écoulés, qui ont vu le mouvement social le plus intense de ces dix dernières années. »
Je crains que nous n’ayons pas vécu le même printemps ! D’où sort ce « mouvement social le plus intense de ces dix dernières années » alors qu’on n’a même pas vu la moindre AG, la moindre réflexion sur le mouvement, que les manifestations sont restées strictement syndicales et très limitées en participants, et surtout, surtout, qu’on n’a pas vu la moindre remise en cause du cadre syndical de la lutte : ce sont les syndicats, et personne d’autre, qui animaient la soi-disant « lutte » contre la loi El Khomri. Aucune participation de la jeunesse lycéenne et étudiante, comme le fait remarquer Hollande (oui, oui, le président, un connaisseur !), dans un article du Monde du début de la semaine ! Aucune participation des gros bataillons des salariés en France, à savoir ceux du secteur public ! Toutes les grèves étaient minoritaires, sur des mots d’ordre de « blocage » qui ne font que théoriser et mettre en pratique l’isolement syndical, chacun dans son coin !
Ce soi-disant « mouvement » n’a été qu’une mise en scène destinée à nous faire avaler une dégradation des conditions de travail, en même temps qu’elle permettait de redorer le blason des syndicats, organes d’État dont la crédibilité est bien écornée aux yeux des salariés par leur constante participation aux mesures gouvernementales ! Défaite totale, complète, d’un mouvement qui n’a jamais décollé ! J’attends donc de voir où les rédacteurs de ce texte complètement à côté de ses pompes ont bien pu voir le « mouvement » qu’ils prétendent poursuivre ! Quant à l’appel à un « septembre noir », je ne sais pas où ils ont vu qu’un mouvement social se décrétait de cette façon-là ! On nage ici en plein syndicalisme le plus vicieux, celui qui ne dit pas qui il est !
Du reste, pour contredire le texte, actuellement un peu partout dans les grands pays développés la bourgeoisie est en train de virer sa cutie néo-keynésienne : on va arrêter temporairement l’austérité, faire repartir la politique de l’offre et de l’investissement ; quelle va être la réponse de nos anarchistes ?…
Une affiche pour accueillir septembre : https://lechatnoiremeutier.noblogs.org/files/2016/08/la_f%C3%AAte_est_d%C3%A9j%C3%A0_termin%C3%A9e.pdf
Le « peuple », les « devoirs », l’occupation des places, l’appel du pied aux appelistes, les contre-sommets, le ton prétentieux, etc. etc. Que c’est beau de voir les anarchistes se mélanger aux blanquistes post-modernes, supplier pour une place dans le grand jeu de la politique extra-parlementaire. Hé siouplez, laissez nous croquer un peu.
une petite vidéo pour le cortège de tête : https://www.youtube.com/watch?v=j6PLwOt0Bls
Eh sinon les ronchons, restez chez vous, personne ne vous oblige à vous amuser … mais pas la peine de venir jouer les donneurs de leçon si vous ne voulez pas vous joindre à la partie ! :)
Je ne vois pas où quelqu’un jouerait les « donneurs des leçons » ici, cette expression réapparaît toujours sous la plume de ceux qui n’ont pas d’argument, rien à répondre. Il s’agit de comprendre la réalité, et ce texte ne nous raconte que des fantasmes. La lutte ne se monte pas sur des fantasmes.
Donc si tu veux qu’on s’amuse et qu’on se joigne à la partie, dis-nous simplement où il y en a une ! On jugera sur pièces…
T’as besoin d’un faire-part ?
Un faire-part ? Pourquoi pas. Mais ce sera de décès prématuré : la soi-disant « lutte » est morte depuis longtemps !
Il serait bon de s’en rendre compte : se gaver d’illusions n’est pas bon pour la santé !
On croirait entendre ces mouvementistes … s’il fallait lutter que lorsqu’il y a des luttes de masse bien jolies et au balisage bien tracé je crois que plus personne ne croirait en la révolution … et puis ce sont bien souvent des excuses pour rester tranquilou chez soi, sans se confronter à la réalité de ce monde, sans même prendre le temps de voir ce qu’il se passe, trop occupé à tout critiquer pour se rehausser soi-même, en ayant décidé que si ça ne se passe pas comme vous le voulez ça n’aura aucun intérêt, parce qu’alors vous n’aurez pas la vedette.
Vous n’aimez pas les appelistes, vous n’aimez pas les connotations blanquistes, vous n’aimez pas les nuits debout ? bah en voilà une très bonne raison pour renoncer à participer à quelque chose qui puisse dépasser le cadre de vos petites sectes !
Si la révolution c’était s’amuser qu’avec des gens qu’on apprécie ça se saurait, et ça expliquerait effectivement pourquoi il n’y a pas de mouvement révolutionnaire, parce que chier dans les bottes des autres c’est une priorité pour certains.
« déconstruire l’individualisme ambiant »
non un-e anarchiste peut pas écrire un truc pareil, c’est pas possible désolé.
L’individualisme est à la base de l’anarchisme, on défend toujours la liberté individuelle contre la loi du groupe parce que le groupe essaie toujours d’écraser l’individu à un moment donné.
Effectivement ça sonne plus comme du blanquisme pour moi, quelque chose comme ça. C’est pas pour vous faire chier hein, juste il faut appeler un chat un chat quoi.
En meme temps ya marqués « Vieux Sympathisant de la Gauche communiste internationaliste », tu t’attendai à pouvoir partagé avec lui ton individalisme prépubére en peau de lapin ?
C’est mignon hein, mais on en reparlera dans 20 an, quand t’arretera de repeter des slogans tout pret, que tu comprend pas encore.
» mais qui devront apprendre à s’affranchir de toutes les formes de domination et de prise de pouvoir, en posant des cadres politiques clairs, anticapitaliste et anti-autoritaires, anti-racistes et anti-sexistes, pour éviter les travers de Nuit Debout et des mouvements des Indigné-e-s, avec leur cortège d’opportunistes, de confusionnistes, de réactionnaires et de partisans du complot ».
Enfin une parole Lucide et ho combien rassurante.
Même si pour virer les incrustes confusos et autre décomposés politiques proto Fascisant, il y a encore du boulot.
non c’est tiré du texte d’au-dessus ma citation
Le vieux communiste là je m’en fous, au moins il a le mérite de dire qui il est quoi
a part ça je suis pas prépubère depuis moult années et même si je l’étais je vois pas bien ce que ça change
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Je suis le seul qui galère avec les captchas ?
Pour répondre à M. Optimiste et Insoumis :
les luttes ne se décrètent pas, ne se déclenchent pas de quelque façon que ce soit ! Les Staliniens, les syndicalistes, les Blanquistes – les quoi ? Ils n’ont pas disparu avec la Commune ??? – le disent et le pensent réellement ; résultat des courses, nous discutons là des principaux saboteurs des mouvements sociaux depuis un siècle ! Parce qu’il faut être clair : les syndicats, ce sont les CRS sans l’uniforme, et nettement plus efficaces contre les luttes ! Alors, quand ce sont eux qui les mènent, pas besoin d’être spécialement malin pour comprendre que c’est TRÈS mal engagé !
Où ça, le mouvement du printemps ? Des AG au boulot ? Pas vu une seule, sinon j’y serais allé ! Des AG dans les facs ? Aucune, sinon j’y serais allé ! Des lieux de réflexion pas encadrés par les staliniens et les syndicalistes ? Où ça ? Les Nuits debout ? Sérieux, vous y êtes allés ? Avec les contrôles à l’entrée et les prises de parole sélectives ?… Il faudrait regarder un poil la réalité en face : les Nuits debout, ce sont les staliniens repeints en rose, et rien d’autre, et là, on parle des défenseurs « de Gauche » de la République, de l’État, du Capital pourvu qu’il soit dans les mains de l’État ! C’est ça, vos révolutionnaires ?
J’ai participé à nombre de mouvements sociaux, leur point commun était que les syndicats n’y avaient pas vraiment la loi et et qu’il y avait des lieux de discussion, de réflexion ; dans les manifs, on parlait, on cherchait à mettre une suite au mouvement, à comprendre ce qui se passait, à aller plus loin ; où ça dans le mouvement anti-El Khomri ?
Sans rire, au lieu de discuter de mon pseudo, répondez donc à ces questions, qu’on puisse juger sur pièces ! Pour l’instant, on n’a affaire qu’à des perroquets qui répètent tout le temps qu’il y a eu un mouvement, un truc, un machin, là, au printemps. D’où sortez-vous une calembredaine pareille ? Le mouvement contre la loi El Khomri a carrément été instrumentalisé par l’État pour bien enfoncer le mot « défaite » dans la tête des exploités ; il ne repartira pas en septembre vu qu’il n’a été qu’un long enterrement syndical. On en reparle dans deux mois et on verra où on en est…
Franchement, la critique est nécessaire, en toutes circonstances, mais bordel, les moralisateurs qui ont toujours raison, quel que soit leur âge, qu’ils soient ultra-individualistes ou super-communistes, mais fermez vos bouches, sérieux ! Jamais un mot mesuré, toujours un fiel haineux et ultra sûr de soi.
Perso, je le trouve plutôt classe ce texte, j’y trouve des manques (notamment d’auto-critique du mouvement, y compris côté autonome/anarchiste/cortège de tête, surtout même), il y a une sorte d’idéalisation de nos forces alors que sans l’implication des syndicats dans ce mouvement celui-ci aurait été moins puissant. Cela va de soi que sans « nous » le mouvement aurait été tout mou et tout inoffensif, mais il faut bien voir que dans presque toutes les villes les syndicats ont mené l’agenda du mouvement et malgré nos cris ça et là de ne pas se contenter de les suivre, nos propres dates ont rameuter bien moins de monde (mais pas moins d’énergie). Bref, si on veut aller plus loin, si on veut « annuler les élections », nos forces actuelles ne suffiront pas, ça me semble évident. Cela étant, le texte lance de chouettes idées et trace de réelles perspectives révolutionnaires. Alors les moralisateurs toujours prêts à sauter sur les moindres failles des moindres textes, faites-nous part de vos grandes idées. Ou pas, en fait, parce qu’on vous entend trop. Mais les autres, dites ce que vous en pensez. Ne lâchons pas l’affaire.
Et hop, pour continuer avec rage et joie:
https://vimeo.com/122516070
Vive l’anarchie.
« il y a une sorte d’idéalisation de nos forces alors que sans l’implication des syndicats dans ce mouvement celui-ci aurait été moins puissant ».
C’est justement parce que les syndicats ont été impliqués dans ce mouvement et qu’ils en ont pris la direction qu’il a été vaincu ! Donc il faudrait répondre à la bonne question, celle qui est posée au mouvement ouvrier depuis un siècle :
les syndicats sont-ils oui ou non un atout dans la lutte ?
Rosa Luxemburg avait déjà commencé à poser la question, ça n’est donc pas neuf, et l’une des positions communistes actées par le mouvement ouvrier, c’est que les syndicats sont totalement intégrés à l’État, qu’ils sont un moyen de lutte complètement obsolète vu le fonctionnement centralisé du capitalisme aujourd’hui et qu’ils sont intégrés pleinement à l’appareil de répression de la bourgeoisie. Rien dans l’histoire des luttes du dernier siècle ne vient démentir ce constat.
Par conséquent, tout appel à ce que les syndicats participent à une lutte est de fait un sabotage de ladite lutte. Tous ceux qui viennent parler du mouvement du printemps sans pointer que les syndicats en ont été les fossoyeurs n’ont absolument pas compris ce qui s’est passé. Du reste, dès qu’on demande quels sont les acquis de cette lutte, les leçons à en tirer pour les luttes futures, il n’y a pas de réponse !
Ce qui est bien la conséquence du boulot des syndicats en son sein…