L’affreux siné est mort
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Catégorie : Global
Thèmes : Contrôle socialRépressionResistances
Nous l’avions soutenu lors de son licenciement de Charlie Hebdo et avions publié plusieurs articles à cette occasion. Face à Philippe Val et Bernard-Henri Lévy, et aux accusations ignobles d’antisémitisme dont il fut la cible, Acrimed avait soutenu Siné. Puis, nous avions souligné la bêtise de Laurent Joffrin lorsqu’il employa le terme de « race juive », ainsi que les mensonges par omission de Joffrin Laurent, qui, pour soutenir son ami Philippe Val, n’hésitait pas à lire les faits avec des œillères.
Pour Acrimed, ce fut un moment opportun pour dresser le bilan – sévère – de Charlie Hebdo et des petites lâchetés des plus proches de Siné. Plus tard, en 2010 puis en 2012, nous ne fûmes pas nombreux à relayer que Siné avait gagné ses procès contre Charlie Hebdo.
Mais, plus important, et surtout plus joyeux, son renvoi de l’hebdomadaire satirique fut une aubaine pour lui : celle de lancer Siné Hebdo (qui deviendra rapidement Siné Mensuel). Et pour nous, l’occasion de le rencontrer et de l’interviewer pour parler des journaux qu’il avait créés dans les années 60 (Siné Massacre et L’Enragé – véritables ancêtres de Charlie Hebdo) et de son rapport aux médias.
Une entretien vidéo que nous reproduisons ici.
Siné est mort, les faux-culs, eux aussi, sont en deuil.
Mathias Reymond
http://www.acrimed.org/L-affreux-Sine-est-mort
L’attentat commis contre Charlie Hebdo par des djihadistes se revendiquant d’Al Qaïda au Yemen, les soutiens que le journal a reçus – dont le nôtre – et les réactions multiples flirtant parfois au concours du plus consensuel [1], du plus cocasse [2] ou du plus radical [3], sont une occasion pour nous, Acrimed, de revenir brièvement sur nos rapports avec l’hebdomadaire.
L’histoire, on commence à la connaître, débute en 1992 [4] quand Charlie Hebdo renaît de ses cendres plus de dix ans après sa disparition, faute de lecteurs. Une (bonne) partie de l’ancienne équipe relance le journal derrière Philippe Val et Cabu. Durant sept années, Charlie Hebdo combat le Front National [5], devient compagnon de route d’Attac et contribue à relayer la critique des médias. Philippe Val rédige un article à la gloire de l’essai de Serge Halimi, Les nouveaux Chiens de garde, Luz se moque chaque semaine de Bernard-Henri Lévy, le journal soutient le film « Pas Vu Pas Pris » de Pierre Carles, Charb conçoit l’affiche de « Enfin pris ? » du même réalisateur, etc. Pour faire simple, même si nos styles différaient, nous étions proches de Charlie Hebdo.
À partir de 1999, les rapports se tendent : une partie de l’équipe du journal soutient l’intervention militaire au Kosovo, ne voyant pas le matraquage médiatique qui est fait… Puis surtout, l’hebdomadaire est en train de devenir « le journal de Philippe Val ». Même s’il ne fait pas l’unanimité au sein de la rédaction, ses prises de position (soutien de Daniel Cohn-Bendit, rapprochement avec Bernard-Henri Lévy, défense du « oui » pour le Traité constitutionnel européen…) ont un écho retentissant dans les médias [6], et Acrimed, Le Monde Diplomatique, PLPL [7] et l’Observatoire Français des Médias – OFM – (qui n’existe plus aujourd’hui) deviennent ses cibles occasionnelles.
Ainsi, Philippe Val se charge de l’épuration de l’Observatoire Français des Médias après avoir considéré Internet comme « la Kommandantur du monde ultra-libéral ». Entre-temps, l’autoritaire rédacteur en chef avait interdit à ses dessinateurs de faire des piges dans le journal satirique CQFD. Lentement, l’ancien comparse de Patrick Font est devenu le porte-parole systématique et tonitruant des barons des médias, et affirme, sans complexe, que « la critique radicale des médias est l’alliée du grand capital », tout en multipliant les bourdes navrantes sans s’excuser…
Comme nous l’écrivions en 2008, « la normalisation du journal s’accompagne d’une réorientation de la ligne éditoriale. Celle-ci prend pour cibles prioritaires l’islamisme et le mouvement de contestation de la mondialisation libérale, généreusement amalgamés. Cette dérive a été renforcée avec l’arrivée en force de Caroline Fourest et Fiammetta Venner, toutes deux en lutte contre « l’islamo-gauchisme ». » Prenant souvent des libertés avec les faits, le duo contribue, en 2009, à une virulente campagne de pures calomnies contre Jean Ziegler. L’absence de déontologie de Fiammetta Venner est même sidérante. Nous pouvons relire, par exemple, la façon dont, en 2004, elle lance une rumeur au sujet de la prétendue venue de Youssef al-Qaradhawi, un « théologien qui approuve les attentats kamikazes et veut en finir avec les juifs », au Forum Social Européen. Fiammetta Venner, toujours animée par cet amour de la vérité, affirme même l’inconcevable : que Acrimed a pris « fait et cause pour Meyssan »… Sans preuve, évidemment.
Avec « l’affaire » des caricatures de Mahomet (8 avril 2006), l’hebdomadaire s’est retrouvé au cœur d’une polémique houleuse sur la liberté d’expression, sur la portée et l’opportunité de cette publication, puis de débats récurrents sur l’islamophobie voire le racisme supposés de Charlie Hebdo. Sur ces questions, divisant parfois la gauche et même la gauche de gauche, il était difficile à une association comme la nôtre de prendre une position qui fasse consensus – s’agissant en particulier d’évaluer le sens d’un dessin satirique.
Un fait, cependant, méritant une condamnation sans ambiguïté, a marqué notre rapport critique à l’égard de l’hebdomadaire : le licenciement abusif de Siné… Durant l’été 2008, le dessinateur a été renvoyé pour des propos prétendument antisémites. Nous avions soutenu Siné face à Philippe Val en dénonçant aussi les petites lâchetés de Charb, Gérard Biard et Bernard Maris dans la gestion de cette affaire…
À travers Charlie Hebdo, c’est surtout les prises de position de Philippe Val que nous pointions du doigt, et son départ pour France Inter (mai 2009) a contribué à nous désintéresser de l’hebdomadaire satirique : le Charlie Hebdo des années 2010 avait perdu de sa superbe, il n’était qu’une pâle copie de celui de 1992, et n’avait rien à voir avec celui des années 70. […]
http://www.acrimed.org/Charlie-Hebdo-et-nous
Les causes et les conséquences des attentats djihadistes (en France et ailleurs), comme celles des Talibans et du Daesh : l’impérialisme occidental.
En premier lieu, malgré le contexte de merde asphyxiant et mortifère, le rappeler encore et encore, il faut tenir la ligne (https://quartierslibres.wordpress.com/2014/12/10/tenir-la-ligne/) : Ne rien céder, ni contre les intégristes de tout poil, ni contre l’islamophobie montante, ni encore moins contre le désespoir…
Depuis une semaine, se confirme le tournant politique que représente l’ « affaire Charlie », non seulement en France mais également à l’échelle internationale. En France, sans surprise, des mesures répressives à la chaîne plutôt que des mesures sociales, la menace d’un autoritarisme fascisant « Patriot Act » afin d’enfermer la misère dans ses impasses et réprimer sa parole au possible, pour cimenter davantage encore les murs des ghettos-banlieues prolétaires toujours plus racisés. Au niveau international, la coalition de la bourgeoisie occidentale qui se renforce pour accroître davantage encore la violence de son impérialisme dans la volonté d’intensifier le chaos qu’elle a elle-même créée au Moyen-Orient.
Les Etats occidentaux parlent du « 11 septembre français », avec tout ce que cela implique. Tandis que la masse des veaux citoyens se rue dans les kiosques pour s’arracher le dernier numéro de « Charlie Hebdo », nouveau produit marketing du business de la liberté d’expression, journal que la plupart découvre seulement , soyons clairs : les grands gagnants de tout cela sont les fascistes et réactionnaires de tout bord, ainsi, bien sûr, que l’impérialisme occidental et la bourgeoisie en général.
Dès que la tuerie eut lieu, nous étions frappés d’effroi. Moins de la violence barbare de la tuerie, que nous réprouvons évidemment et sans hésitation, que des conséquences évidentes qui allaient s’ensuivre. A court, moyen et long terme : le tsunami islamophobe, la division entre les pauvres sur des critères voulus par les riches ; un pas supplémentaire dans la montée du fascisme en France et en Europe ; l’intensification de l’impérialisme occidental. Bourgeois et fascistes se régalent et se frottent les mains : le vent réactionnaire soufflera plus fort encore désormais, dans un élan qui se veut de non-retour.
Dès que se déchaîna l’ébullition du pathos grégaire, tout se mélange d’emblée dans un confusionnisme permettant à tous les rouages de la société de dégueuler sa bêtise, son arrogance et son hypocrisie, dans des dialogues de sourds depuis les réseaux sociaux jusque dans la rue et dans les grands médias. Pourtant, si chaque donnée est liée, il convient de les distinguer : (1) l’histoire propre à « Charlie Hebdo » et de sa dérive raciste-sexiste-homophobe-islamophobe des dernières années sous la direction du sinistre Philippe Val – (2) la question en elle-même de la satire et caricature politiques (plus précise que celle floue et passe-partout de « liberté d’expression ») – (3) les djihadistes eux-mêmes ; d’où ils viennent, la nature et l’objectif de leur action – (4) le deuil légitime envers les victimes et le traumatisme face à la sauvagerie de la tuerie – (5) les conséquences directes, immédiates, de l’attentat en termes de tsunami islamophobe à tous les niveaux – (6) la récupération politique, de toutes les extrêmes-droite et de la politique bourgeoise – (7) la question politique de la réalité djihadiste et de ses origines géo-politiques et historiques – (8) les conséquences à long terme de l’attentat en termes d’impérialisme occidental et du triomphe du capitalisme-de-crise comme gestion mondiale et mondialisée de la catastrophe dans laquelle nous sommes déjà depuis quelques temps, et dans laquelle nous nous enfonçons.
– (1) Nous ne reviendrons pas sur le cas de « Charlie Hebdo » en lui-même, dont le racisme des dernières années a déjà été décortiqué en détail (http://www.article11.info/?Charlie-Hebdo-pas-raciste-Si-vous), (2) si ce n’est pour rappeler que le rôle premier de la satire populaire et de la caricature politique est de moquer les puissants et les rouages sociaux de la domination et non pas de moquer les premières victimes de ces puissants et de cette domination ; que moquer les opprimés déjà affaiblis par leur oppression n’est pas un courage mais une lâcheté politique ; que la sacro-sainte « liberté d’expression » est à géométrie variable, les moqueries et propos islamophobes étant légions sur toutes les ondes médiatiques françaises tandis que la parole populaire est muselée et étouffée (http://www.inventati.org/luchayfiesta/vous-avez-dit-liberte-dexpression/).
– (4) Pour autant, nous n’avons pas à nous réjouir de la mort des journalistes de « Charlie Hebdo », chose ignoble qui désigne tout l’enjeu du piège tendu par les djihadistes qui ne souhaitent pas autre chose, avec les fascistes occidentaux, qu’un clivage définitif et frontal de la société sur les critères nauséabonds de « choc des civilisations ».
– (3) Ces djihadistes, et leur marge de manœuvre, qui ne sont qu’un résultat de la violence de l’impérialisme occidental qui ne date pas d’hier, et semble avoir encore de beaux jours devant lui. Ces djihadistes qui sont moins musulmans que fascistes, comme les partisans du Ku Klux Klan sont moins chrétiens que fascistes, de même ceux de la LDJ qui sont moins juifs que fascistes. Le problème n’est évidemment pas religieux ou « civilisationnel », mais social et politique. Qui se réjouit du massacre à Charlie ? A qui profite le crime ? Non, pas aux musulmans, comme les cons de tout bord vont le dégueuler en boucle en continu pour un moment encore. Ceux qui s’en réjouissent et qui s’en frottent les mains sont toutes les extrêmes-droites, le racisme d’Etat, la République néo-coloniale, les sociaux-démocrates républicains, les grands médias au service du racisme structurel, le grand patronat. Les musulmans sont pris en otage par le djihadisme, donc otages de la légitimité parmi les citoyens de l’impérialisme occidental. Les médias français qui entretenaient la psychose islamophobe depuis plusieurs années déjà et la psychose du terrorisme depuis plusieurs semaines avant que l’attentat ne survienne (les chauffards alcooliques qui criaient soi-disant « allahu akbar » en fonçant sur la foule) doivent se sentir rassurés d’être légitimés par la tuerie de « Charlie Hebdo ». Parallèlement, la prise d’otage au magasin « Hyper Cacher » soulève le même problème. Il semble nécessaire de le rappeler à nouveau : tant rapprocher systématiquement un Juif du sionisme de l’Etat d’Israel est antisémite, que rapprocher systématiquement un Musulman du djihadisme de l’Etat Islamique est islamophobe. Ceux qui soutiennent l’un ou l’autre, ou les deux, sont des fachos. Cependant, étant donné le calcul politique nauséabond de l’Etat, il est important de le souligner encore et encore : l’antisémitisme et l’islamophobie sont deux formes de racisme également insupportable et intolérable ; l’antisémitisme n’est pas un racisme « plus grave » ni « davantage condamnable » que l’islamophobie, au sens où il n’y a pas de hiérarchie entre les différentes formes de racisme. Nous luttons aussi fermement contre tout antisémitisme que contre toute islamophobie, et être athée ne nous empêche aucunement de respecter la liberté de culte. (http://www.ujfp.org/spip.php?article3763)
– (4) C’est pour cela que si nous respectons les personnes sincèrement en deuil pour les victimes, nous accusons fermement tous ceux qui utilisent le « Je-suis-Charlie » pour crier au loup et semer la haine. Ce dans un chantage puant du avec-ou-contre-nous (quel est ce nous ?), ou encore nous-avons-raison-d’être-nous-et-vous-avez-tort-d’être-vous.
– (5) D’où notre totale solidarité pour les musulman-e-s français-e-s, premières victimes collatérales de l’attentat à « Charlie Hebdo », et qui vont devoir affronter sur la durée le tsunami islamophobe tant espéré par les djihadistes comme par les fascistes occidentaux. Non seulement la violence des nazillons du coin, mais du racisme ascendant du citoyen lambda, ainsi, bien sûr, que de la violence répressive de l’Etat.
– (6) – (7) – (8) – Car, nous le voyons déjà, l’autoritarisme d’Etat va s’intensifier drastiquement. Les politiques bourgeoises en Europe, de droite comme de gôche, sous couvert de « respect », « d’anti-terrorisme », de « sécurité », de « liberté d’expression » (toutes ces notions passe-partout peuvent être reliées dans une seule phrase par un politicard dont la contradiction s’efface de par l’impérieuse puissance occidentale dans le monde), vont durcir le contrôle et la répression des pauvres, tout en décuplant les moyens qu’ils déploient déjà depuis un demi-siècle pour « raciser » la misère prolétaire. Donc accroître les possibilités de dérives des pauvres vers le néo-fascisme (identitaires, Soral, FN…) ou vers l’obscurantisme (djihadistes) dans le seul but d’empêcher toute solidarité populaire qui pourrait entraîner une révolte sociale d’envergure.
En ce sens, notre position est claire : l’origine de toute barbarie est le capitalisme.
Les rassemblements de soutien, dès le soir même de l’attentat, ont rassemblé sous couvert d’ « unité nationale » sociaux-démocrates républicains, identitaires, libertaires, islamophobes, personnes sincèrement en deuil, leaders d’organisations politiques, représentants des grands médias appartenant aux marchands d’armes, etc. Nous ne reviendrons pas sur notre refus de participer à la dangereuse mascarade de la « marche républicaine » du 11 janvier, paroxysme de l’hypocrisie où les terroristes professionnels défilèrent à Paris contre des terroristes amateurs.
A ce sujet, quelques liens intéressants :
– http://lmsi.net/Nous-sommes-tous-des-hypocrites
– http://indigenes-republique.fr/non-a-l-union-nationale-derriere-les-imperialistes-oui-a-l-union-politique-antiraciste-et-anti-imperialiste/
– http://blogs.mediapart.fr/blog/patricjean/100115/refusons-cette-manifestation-hypocrite
– http://www.arretsurimages.net/articles/2015-01-08/Je-ne-suis-pas-Charlie-Et-croyez-moi-je-suis-aussi-triste-que-vous-id7366
Pour conclure, nous aimerons insister sur une chose : l’impérialisme occidental (vieux de plusieurs siècles), qui ravage depuis des décennies tant le Moyen-Orient que les zones d’Asie centrale (au premier plan, l’Afghanistan), a créé de par sa durée et sa violence croissante le « phénomène » djihadiste ainsi que celui de « l’Etat Islamique ». Dans ce contexte, il est clair qu’il n’est pas dans l’intérêt de l’impérialisme occidental de réduire les forces obscurantistes au silence ni de les anéantir, tant militairement que politiquement, tant les avantages de leur faire la guerre sont évidents. D’une guerre sans fin qui entretient un chaos qui va en s’aggravant, l’instabilité politique rend « légitime » une intervention à durée indéterminée des forces armées de la coalition occidentale qui maintiennent ainsi une présence dans ces zones clés pour la domination mondiale. Une présence tant militaire, que politique et économique.
La désintégration politique de ces régions du monde permet leur pillage systématique. Les principales victimes de cette guerre du capitalisme-de-crise, du capitalisme mondialisé : les populations locales. En outre, sur un plan de politique intérieure, comme au seuil de la première guerre mondiale, l’ « unité nationale » sert de paravent pour souder le peuple autour de principes nationalistes contre un ennemi extérieur menaçant, et par là de détourner les possibilités de révolte sociale. Voici donc le terrorisme que nous souhaiterons dénoncer et combattre, le premier qui entraîne tous les autres : le terrorisme de l’Etat impérialiste et du Capital mondialisé. A ce titre, la résistance armée du peuple kurde au Rojava face aux forces obscurantistes doit demeurer pour nous un exemple.
https://quartierslibres.wordpress.com/2015/01/07/ca-faisait-longtemps-que-charlie-hebdo-ne-faisait-plus-rire-aujourdhui-il-fait-pleurer/
C’est dire que derrière le tsunami islamophobe et les relents racistes à grande échelle, c’est le nationalisme agressif qui est en jeu, comme nous le voyons se développer actuellement en Allemagne avec le mouvement Pegida, qui rassemble des dizaines de milliers de personnes contre « l’islamisation de l’Occident ». De telles dérives ne font que répéter un sombre scénario historique dont l’Europe a déjà fait la sinistre expérience historique dans les années 1930-1940.
VIVE LA SOLIDARITÉ INTERNATIONALE DES PEUPLES !
PAS DE GUERRE ENTRE LES PEUPLES, PAS DE PAIX ENTRE LES CLASSES !
https://reseauxcla.wordpress.com/2015/01/15/affaire-charlie-un-petit-pas-pour-le-fascisme-un-bond-de-geant-pour-le-capitalisme-de-crise/