Cgt en force : des membres de la cgt gazent les manifestants
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Au départ certains s’étonnent de la présence de CRS munis d’armes impressionantes devant le siège du MEDEF, la dite ” Maison des Entreprise “, des CRS se passant et essayant les uns et les autres en bandoulière des carabines 22 long rifles. Bref, le cortège se divise en deux, la CGT a encordé ses militants empêchant toute personne externe à partager la marche dans leur rang. Quelques manifestants s’exaspèrent de cette situation et interrogent les membres de la CGT, pas de réponse. Nous observons un cordon de sécurité arborant pour certains des autocollants CGT sur leur tee-shirt, munis de talkie walkie et d’autres objets plus discrètement rangés. Des mères de familles s’indignent que ce cordon de sécurité ne soit pas dédié à l’ensemble des manifestants. Ils rétorquent que les manifestants doivent être rattachés à un groupe clairement mentionné, et que chaque groupe se doit d’organiser son propre cordon de sécurité. Bref, Arrivé place Castellane, la manifestation se disperse au bout de 20 minutes, les lycéens sont déterminés à tenter de réunir les moins motivés, et souhaitent continuer la marche. Les voies desservant la place Castellane étant cernées par les CRS et les agents de la BAC, les manifestants restants ont profité d’une seule voie libre, la rue Louis Maurel, ouverte par les camions de la CGT. Les deux camions de la CGT se sont arrêtés à mi chemin de la rue, ce qui n’a pas manqué d’agacer certains manifestants qui interpellent vivement à l’oral mais sans violence les cégétistes jonchés sur le camion. Jusqu’à ce qu’un des leurs ( CGT ) donne le signal ” Allez on descend du camion”, c’est alors que les membres CGT dédiés à la sécurité et pour certains déjà au sol, se sont emparés d’armes : tazer télescopique, bombe lacrymogène grand format, bâton, un d’entre eux s’appliquent même à enrouler le drapeau CGT autour d’un immense bâton afin de le transformer en arme. La décharge CGT est lancé, des manifestants de tous âges, toutes classes sociales se retrouvent pris au piège entre lacrymogène, bâton, le bruit des tazer crépitent, on ordonne de bastonner ceux qui prennent des photos , c’est la panique. les CRS venus de la rue de Rome interviennent et éparpillent la foule avec le renfort de grenades de dispersion. Un immense nuage de lacrymogène diffuse du gaz CS incapacitant et irritant, les manifestants se replient sur les bords de la place Castellane, pendant que d’autres obstinés courent avenue Jules Cantini. Alors que d’autres militants CGT n’ont pas voulu croirent à cette situation, les journalistes choqués témoignent de ne jamais avoir vu cela, comment la CGT peut légitimer ce recours à la violence ?
Il ne s’agit pas d’agents de la BAC déguisés, les agents en civil identifiés ont répondu ne pas comprendre ce qui se passait. Les journalistes les plus connus visibles sur les photos pourront eux aussi en témoigner. Les autres hommes visibles sur la photo, munis d’armes mentionnés plus haut étaient bien rattachés au cordon de sécurité de la CGT depuis le départ du cortège place Charles de Gaule, sans doute ont ils pris soin d’enlever leur autocollants CGT, mais pour le drapeau CGT cela reste plus compliqué …
Nous demandons à la CGT de justifier de tels actes et de prendre position clairement sur ce comportement.
Ce genre de pratique ne date pas d’hier ; on peut lire ça pour s’en persuader :
https://fr.internationalism.org/brochures/pcf-gouv44
Sinon, que peut-on attendre des syndicats, qui sont associés à l’État dans la gestion des salariés par le biais du paritarisme, soutenus médiatiquement par lui, financés par lui ? Les organisations syndicales ont montré depuis un siècle qu’elles étaient les piliers sociaux de l’État capitaliste, dans la mesure où l’État devenu totalitaire ne peut plus tolérer d’organisations quelles qu’elles soient qui lui seraient opposées, et du fait que les syndicats ne servent globalement plus qu’à faire accepter les hausses de productivité et les licenciements, et qu’en plus c’est au nom du bien de la Nation qu’ils le font en fin de compte !
Donc, pour ceux qui ne sauraient pas encore que la CGT, mais aussi TOUS LES AUTRES SYNDICATS PARTOUT DANS LE MONDE, ce sont les CRS sans l’uniforme, il reste encore des motifs de surprise. Mais quand on sait déjà comment les syndicalistes appointés parlaient par exemple de Rosa Luxemburg dès avant la Première guerre, il n’y a pas de surprise, juste une continuité historique…
www.ugsp-cgt.org
Article de propagande, lamentable.
Témoignage :
Place général de gaule, rassemblement.
Il y a du monde. Tout le monde se parle. Les blocs se fissurent.
Décision des syndicats de partir en manif.
Qui est en tête ? Là, tensions. A qui la légitimité d’être en tête ? Posons-nous la question honnêtement.
Agressivité de part et d’autres mais grâce aux personnes faisant le liant et calmant les énervés (des deux côtés) ça se passe bien.
El pueble unido jamas sera vecido.
A Castellane, au bout d’un certain temps, une demie heure, il ne reste que deux trois cents personnes.
Les camions cgt et sud partent, en se faisant siffler par une vingtaine de personnes.
Une vingtaine de personnes énervées, cherchant à tout prix manif sauvage se déchainent en entraînent certains, prennent d’autres dans leur flux malgré eux et arrivent en hurlant et en courant agresser le SO.
Qui répond comme il a répondu.
C’est triste.
Ras-le-bol de ces divisions ! Et des imbéciles.
C’est sur que les photos témoignent d’une panique totalle face à une agression sauvage d’un groupe bien plus nombreux…
Admetez juste quand dans les SO par manque de temps de formation, il est cultivé la notion de rambo, de virilisme, de nettoyage et se développe une énorme frustration face à celleux qui se permettent d’être offensif-ve-s, ce que devrait être aussi les syndicats face à une telle loi.
Il y a plein de témoignages aussi de l’infiltration des flics dans les SO (et non ce n’est absolument pas nouveau)
Alors certe un SO ne représente pas son syndicat.
Mais c’est au syndicat d’être super clair sur ce qu’il doit faire et ne pas confondre solidarité avec le corporatisme (et c’est quand même toujours la qu’il y a un très très gros probleme)