Mettons vinci en boîte !
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Catégorie : Local
Thèmes : Actions directesEcologieResistancesZad
Mettons Vinci en boîte !
Le 10 octobre dernier, au lieu dit la Noé Verte, sur la commune de Grandchamp-des-Fontaines, une centaine de militant.es ont investi une maison désertée depuis quatre ans et détenue par Vinci dans le périmètre de la ZAD. Le but de cette occupation était de créer une conserverie autogérée ouverte à toutes les personnes souhaitant transformer leurs légumes et s’engager dans l’autoproduction, la transformation et la consommation d’aliments hors des réseaux marchands. Soupes ou bocaux de champignons, châtaignes, compotes, confitures forment les premières denrées produites. Les cultures maraîchères et de plantes médicinales autour de la maison, l’usage d’un autoclave professionnel vont développer l’activité.
Ce nouveau lieu de résistance et d’expérimentation s’ajoute à la quarantaine de maisons et de cabanes déjà occupées et aux deux-cents hectares cultivés sur la ZAD de Notre-Dame des Landes. Déjà investies dans les associations nantaises autour de la question politique de l’approvisionnement et de l’alimentation, la douzaine de personnes engagées dans ce projet de conserverie entend par ailleurs renforcer les liens et les échanges avec l’agglomération nantaise. Elles dénoncent du même coup la politique de terreur mise en place par les collectivités locales vis-à-vis des associations et acteurs engagées dans la lutte contre l’aéroport et son monde.
La CNT appuie cette initiative sociale, alimentaire et politique montrant que la ZAD, Zone à défendre, est aussi une Zone d’autonomie définitive.
Attention, groupe ultra violent !
La CNT appelle par ailleurs à la vigilance et à la détermination face à ce petit nombre d’individus ultra-violents, Premier ministre, présidents de département et de région, candidats en campagne, préfet, concessionnaire Ford présidant l’association des pro-aéroport. Autant de personnages prétendant, au nom de l’intérêt supérieur du capitalisme, expulser de la ZAD ses habitant.es et de ses paysan.nes qui ont la légitimité de l’usage de la terre, de son occupation et de la résistance à un projet autoritaire dévastateur. Un projet notamment néfaste envers l’agriculture et ses potentialités alimentaires pour nourrir l’agglomération.
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