Blocage de la 4 voies nantes – saint-nazaire en soutien à la famille herbin et autres solidarités
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les Flambeurs de la rocade les DDE (Déterminés à Défaire l’Etat) a Mess for the WestCatégorie :
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Le temple-de-bretagneNotre-Dame-des-LandesVigneux-de-bretagneZAD
L’espace et la force politique autonome acquise par la ZAD ont vocation d’inspirer et renforcer la révolte de celles et ceux qui ne rentrent pas dans le rang. Ainsi, nous appuyons matériellement et moralement les personnes sans papier de Nantes qui, après avoir été expulsé de leur lieu de vie cet été, s’organisent pour occuper à nouveau depuis peu. A Calais, face à la police et aux expulsions à répétition, les migrants se regroupent. Sans papiers ni aéroport, la ZAD se veut terre d’asile.
Nous sommes de tout coeur avec les travailleurs de la SEITA de Carquefou, qui en renouant avec des pratiques offensives (destruction de stocks, occupation d’usine, séquestration) donnent confiance à tous ceux qui se sentent réduits à l’impuissance par les partis politiques et les centrales syndicales.
En Picardie, les paysans opposés au projet de la ferme-usine des 1000 vaches ont affirmé leur position en bloquant plusieurs jours l’arrivée des laitières.
A Bure, contre le centre d’enfouissement de déchets nucléaires, la lutte continue sur le terrain, et une campagne d’action, Bure 365, est lancée.
Sur la ZAD du Testet se joue un moment décisif pour les opposants aux 16 barrages. Par notre action, nous souhaitons faire parvenir le souffle chaleureux de Notre-Dame-Des-Landes à cette lutte qui traverse un tournant.
Ces derniers jours, l’assemblée nationale a voté une énième loi antiterroriste. Instrumentalisant le battage médiatique autour des djihadistes, cette loi vise en fait à étouffer toute forme d’opposition conséquente à l’ordre établi. Elle est en réalité un aveu de faiblesse : il suffit d’une étincelle pour que valls le gouvernement, et le monde qu’il défend.
les Flambeurs de la rocade
les DDE (Déterminés à Défaire l’Etat)
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je viens de lire la lettre de la famille Herbin.
et de prendre connaissance de votre action pour couper la 4 voies.
Et je me demande si ce genre d’action peut vraiment être un soutien efficace pour cette famille.
Et que vaut votre initiative isolée
là ou un soutien collectif et concerté serait plus efficace.
Je suis hélas trop loin pour pouvoir être avec eux.
Chers ami-es et camarades du mouvement autour de Notre-Dame-Des-Landes
Ce matin nous avons bloqué la voie rapide Nantes-St-Nazaire, à l’occasion du procès de la famille Herbin, habitante de la ZAD, menacée d’expulsion.
Par cette action nous avons signifié que toute attaque contre le mouvement amène et amènera une riposte, qu’il s’agisse de travaux ou de procès d’opposant-es.
Si nous entendons bien mettre à profit l’actuelle sérénité sur la ZAD pour approfondir et multiplier les expérimentations collectives issues des occupations, accroitre le brassage entre différentes identités du mouvement, nous n’accepterons pas de subir passivement la répression. Tout ce que nous avons obtenu jusqu’à présent, de l’échec fracassant de l’opération César à la suspension des travaux, l’a été par une commune détermination dans la lutte et une diversité de tactiques. Offensive et ouverture font ensemble notre force.
Dans cette logique nous avons voulu notre geste intelligible et concerté au possible. Une émission spéciale de Radio Klaxon a couvert la zone du blocage, un tract a permis d’engager le dialogue (une pile a même été distribuée par la station-service aux client-es). Un communiqué a rendu publique et visible l’action et ses motifs. Cependant, l’échéance du procès, et des moyens et des ambitions différents de ceux de la FDSEA à Morlaix, nous ont porté à privilégier la réactivité à une concertation plus étendue, cette même réactivité des actions de solidarité, dont Notre-Dame-Des-Landes a bénéficié, notamment lors des expulsions.
Sans l’appui offert par tant de collectifs et de personnes durant l’histoire récente de notre mouvement, la ZAD n’aurait pas acquis l’espace et la puissance politique autonome qui est la sienne, et qui a vocation à inspirer et renforcer d’autres révoltes. En deux mots : c’est à notre tour d’être présent-es au côté de différentes luttes.
Ainsi nous appuyons matériellement et moralement les personnes sans-papiers de Nantes qui, après avoir été expulsées de leur lieu de vie, s’organisent et occupent à nouveau depuis peu. A Calais, face à la police et aux expulsions répétées, les migrant-es se regroupent. Sans papiers ni aéroport, la ZAD se veut terre d’asile.
Nous sommes de tout coeur avec les travailleur-euses de la SEITA de Carquefou, qui en renouant avec des pratiques offensives donnent confiance à tous celles et ceux qui se sentent réduits à l’impuissance par les partis politiques et les centrales syndicales.
En Picardie, les paysan-nes opposé-es au projet de la ferme-usine des 1000 vaches ont bloqué plusieurs jours l’arrivée des laitières. Nous serons avec elles et eux lors du procès d’Amiens, en octobre, au cours duquel des opposant-es seront jugés.
A Bure, contre le centre d’enfouissement de déchets nucléaires, la lutte continue sur le terrain, et une campagne nationale d’action, Bure 365 est lancée.
Sur la ZAD du Testet, se joue un moment décisif pour les opposant-es aux barrages. Ces opposant-es, nous en faisons partie, et leur faisons parvenir, quand il ne s’agit pas d’entraide plus directe, le souffle chaleureux de Notre-Dame-Des-Landes alors que la lutte traverse un tournant.
Récemment, l’assemblée nationale a voté une énième loi anti-terroriste. Instrumentalisant le battage médiatique autour des djihadistes, elle franchit un nouveau palier dans la disproportion de l’arsenal répressif, en créant notamment des formes de délit d’intention, voir délit d’opinion. Mais avant tout, cette loi simplifie et facilite les procédures antiterroristes. Faut-il rappeler que ce type de loi, dans le passé, a systématiquement été étendu depuis sa catégorie initiale à l’ensemble de la population ? Faut-il rappeler la lutte de Notre-Dame-Des-Landes cadre parfaitement avec la définition européenne du terrorisme ? Nous sommes donc toutes et tous, de fait, concerné-es.
Mais loin de nous faire rentrer dans le rang, ce vote indique pour nous la faiblesse du pouvoir à travers la radicalité des moyens qu’il se doit d’employer pour conserver le contrôle. Cela nous enjoint d’aller de l’avant dans la densification de la circulation et de l’entraide entre les luttes, que ce soit localement, ou avec ailleurs.
Les flambeurs de la rocade, etc etc
il ne faut pas sous-estimer une mesure législative qui légitime l’utilisation de l’appareil répressif aux yeux du grand nombre, et qui met en branle tout l’appareil d’Etat et les médias contre les mouvements sociaux.
Epuiser un mouvement par la répression et la solidarité à déployer pour y répondre, intimider la majeure partie des individus (tout le monde n’a pas envie de jouer aux héros… question de psyché), bref détourner les énergies de cibles positives (explications, lisibilité, applications concrètes,..) est un enjeu central pour l’Etat pour faire échec aux subversions.
On peut pérorer dans un texte tout feu tout flamme (Ha, ha!), mais ça va compliquer la création d’un rapport de forces décisif.
Sauf à mentir, il faut le reconnaître!
Et comme disait l’autre, seule la vérité est révolutionnaire!
« Si l’énergie démontre un caractère, la discussion en dit la qualité
Entends, réponds, mais ne sois pas sectaire
Ton avenir est dans la vérité » (air connu)