Argentine : femmes du pétrole
Catégorie : Global
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Le 27 mars, a Caleta Olivia (province de Santa Cruz) autour de 47 personnes ont occupé la zone des tanks de l’entreprise pétroliere. Cette mesure a été réalisée par une partie du groupe qui coupait la route nationale N° 3 depuis quatre jours et qui n’a pas accepté la proposition formulée par l’intendant municipal Cottilo.
De ces personnes, 30 sont des femmes qui se sentant marginalisées, avec leurs enfants, sauterent le portail de deux metres, quelques unes se hisserent sur le tank le plus élevé et les autres se posterent en bas avec les enfants, elles attendirent a cet endroit une réponse a leurs demandes de travail.
Ces femmes autodénommées « femmes en lutte » ont expliqué la raisopn de leur refus de la proposition faite par Cotillo en considérant qu’il leur offrait seulement « du pain pour maintenant et de la faim pour demain ». Elles affirmerent « il semble que les femmes soyons considérées comme citoyennes de seconde zone (…), sommes discriminées et ne recevons pas le même traitement que les hommes ». Et furent déterminées a continuer leur lutte. Durant 13 jours, ces femmes ont maintenu la prise de l’aire des tanks jusqu’a ce qu’un accord soit signé avec l’entreprise Oil M&S, leur garantissant des postes de travail pour 50 personas et 1400 pesos (400 euros) de subvention.
Plus d’information (en espagnol) : argentina.indymedia.org/features/genero//#1022
piqueteras a Caleta Olivia
« Nous voulons que les compagnies pétrolieres nous donnent du travail » – Reportage a Elisa Martínez depuis l’occupation de l’entreprise pétroliere a Santa Cruz. Par Laura, vendredi 2 avril 2004
Elisa Martínez est une des piqueteras qui depuis huit jours occupent l’aire des tanks de Termap a Caleta Olivia pour réclamer des postes de travail aux entreprises pétrolieres.
« 47 personnes dont 30 femmes participons a l’occupation. Nous avons commencé cette protestation le 8 mars. Au début nous avons envoyé des lettres aux députés, aux sénateurs, nous demandions du travail au Conseil Municipal. Ils ne nous ont offert que des plans sociaux (sorte de CES). Nous savons qu’ici, c’est la terre du pétrole et que les compagnies pétrolieres sont en mesure de nous donner du travail, c’est cela que nous demandions ».
– Comment vous-êtes vous organisées ?
–Début mars eurent lieu des manifestations de professeurs. Le peuple a commencé a les accompagner et lors des manifestations nous avons commencé a parler de la mauvaise situation que nous traversons, de la crise, du fait que nous ne trouvons pas de travail et ainsi nous avons commencé a nous réunir, nous convoquant de bouche a oreille.El Le 12 mars nous avons effectué une coupure de route pour demander du travail. Nous étions cent dont trente et quelques femmes. La majorité des hommes sesont arrangés avec la municipalité, qui s’est engagée a négocier et a leur offrir des projets productifs. Ils ont cru qu’il s’agissait de véritables emplois et accepterent, mais les femmes nous avons refusé parce qu’ils voulaient que nous ouvrions des ateliers de coutûre. Je voudrai dire que si les hommes ont accepté, jusqu’a aujourd’hui ils n’ont toujours pas commencé a travailler.
– Que leur avait-il été offert exactement ?
–Entrer dans les secteurs de la pêche et de la construction. Mais l’hivers est arrivé et ici dans le sud le climat empêche de travailler, les entreprises du secteur sont en train de licencier. De toutes facons, nous nous avons commencé avec cette occupation, parce que nous voulons de vrais emplois
— Quelle est la situation a Termap ?
–L’aire des tanks est totalement occupée, ici il n’y a personne de l’entreprise. C’est un lieu dangereux car se trouvent ici tous les tanks de pétrole. Le juge a envoyé une intimidation et ils viennent tout le temps nous dire que nous allons être réprimées. La juge des enfants a envoyé une ordonnance nous disant que nous ne pouvions avoir nos enfants ici et ue nous devions les retirer.
– Avant l’occupation, l’aire des tanks était en activité ?
— Oui. C’est l’endroit qu’utilisent les compagnies pétrolieres utilisent pour charger de combustibles les camions. Maintenant tout est paralysé. Il y a de la tension, il y a eu un début d’incendie de la part du personnel de l’entreprise. Ils sont en train de nous filmer tout le temps.
– Il y a des négociations avec les entreprises pétrolieres ?
–Non, personne ne s’est présenté a nous.
– Que se passe-t-il avec les gens de Caeta Olivia ?
–Nous avons leur soutien. Ils nous apportent de la nourriture, s’approchent, nous disent de continuer, de ne pas renoncer. Les gens qui passe en voiture klaxonnent.
— En ce moment dans la province il y a une greve de 4500 travailleurs pétroliers. Sont-ils en train de coordonner la protestation ?
–Dans la pratique, ce sont deux conflits qui se sont ajoutés, mais nous ne les coordonnons pas. Ce ne fut pas quelque chose de préparé. Ce sont deux réclamations qui ont commencé séparément mais qui sont dirigées vers les mêmes entreprises.
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