Hypocrisie politico-judicaire de l’accusation pour le drame
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Hypocrisie politico-judicaire de l’accusation pour le drame de Quevert
Le procès des onze militants politiques bretons est terminé .Il aura été en ce qui concerne l’accusation la caricature d’une justice colonisatrice d’un autre temps . Avec la complicité de certains média d’Etat, tout a été fait pour décrire les accusés comme des alcooliques ,des bons à rien , des bouseux des ploucs ,il manquait juste bécassine au tableau.
Pendant les quinze premiers jours de ce procès on n’aura entendu que la voix de l’accusation. Les mêmes média se sont servis de l’actualité pour noircir le tableau avec l’arrestation puis la libération de membre d’ADSAV pendant le procès .Référence aussi au vol d’explosifs de Plevin lors de l’attentat de Madrid avec mise à la une de Madame Stoller ,celle là même qui avait dit deux heures après le drame de Quevert que les responsables c’était EMGANN et l’A R B , imposant une piste unique aux enquêteurs. Cela s’appelle de la manipulation médiatique afin d’orienter l’opinion publique sur la culpabilité des accusés. Des images chocs susceptible d’influencer le procès en cours !
Le réquisitoire qui s’en est suivi a été lui politique : en demandant des peines très lourdes pour des hommes qui dans l’esprit du procureur seraient des « héritiers »des« dauphins » de certains responsables du mouvement clandestin indépendantiste breton plutôt que de requérir pour des faits qui auraient pu leur être reprochés. La volonté de punir des idées plus que des faits !!!
Le verdict est clair et plus judiciaire les jurés professionnels innocentent les accusés au vue du dossier sans aucune ambiguïté pour le drame de Quevert . Hypermédiatisé depuis le début il n’aura servi qu’à criminaliser les accusés dans les débats et dans l’opinion publique, qu’à salir le mouvement breton
A aucun moment pendant l’instruction et durant les débats il n’y a eu recherche de la vérité . Celle qui aurait permis à la famille de Laurence Turbec de connaître la réalité des faits et de faire son deuil, pas celle inspirée par la raison d’état . Le juge instructeur, l’accusation , certains hommes ou femmes politiques de l’époque du drame en porte la lourde responsabilité.
Le 26/03/2004 M Herjean (Dorn ha Dorn)
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