Des témoignages des confrontations entre des habbitant-e-s de la zad et les chasseurs de la région
Publié le , Mis à jour le
Catégorie : Local
Thèmes : Actions directesEcologieEducationGuerreLogement/squatRépressionResistancesZad
Lieux : Notre-Dame-des-Landes
Témoignage sea
Témoignage anonyme
Témoignage pasdenom
Communiqué de presse
Je me suis levé ce samedi matin à cause du grand nombre de chiens qui abboyaient pas loin de mon lieu de vie donc je me suis directement mis en etat d’action pour aller voir ce qui se passait car ça m’avait l’air d’etre une grande battue, et comme je ne tollère pas la chasse et que la battue est la plus horribble des modes de chasse. Ma première pensée concernait nos amis chiens qui circulent librement dans cette zone particulière de la zad. je me suis d’abord dirigé vers un lieu de vie plus près du bruit, et là j’ai croisé les premiers chiens de chasse et à une veingtaine de mètres plus loin les premiers chasseurs armés de fussils et des lances pour abattre les animaux, ils se trouvaient autour du lac de la noue pourrit qui est à proximité (20-30 mètres) de 2 cabanes habitées. J’ai commencé à crier sur les chiens pour les dispercer et oui, malleureusement, j’ai utilisé un feu de détresse pour faire partir les chasseurs. Apres je me suis approché et là un chasseur a essayé de me piquer avec la lance, je suis rester ZEN en dissant que ça n’est pas la solution. Après ils ont rejoint les autres chasseurs qui etaient autant armés. J’ai commencé à dialoguer et leur ai demander de degager des zones d’habitations et hors des forets qui nous entourent. A un moment donner, pendant le dialogue un chasseur m’a pris par derrière à l’épaule en me tournant pour me placer un coup de tête dans la figure, j’ai sourrié en demandant quel etait son but. Je voyais que le nombre de chasseurs autour de moi commencait à grossir, et que nous (les habitant-e-s) étaient à ce moment clairment en minoritée, donc j’ai choisi de ne pas m’affirmer à ce moment, et de tenir la situation dans la dialogue. Je pense que ça n’a pas plût ce chasseur violent donc pour une deuxieme fois je me suis presque fait percer par une lance et ils ont menacé de me blesser les jambes si je ne dégageais pas pour les laisser faire leur activité. Apparement, d’après leurs mots, les battues sont imposées par la prefecture et les assos de chasse. (je ne pense pas que les institutions obligent les gens a prendre une arme pour tirrer sur des animaux, mais que c’est un choix personnel). Apres quelques minutes, nous 7-8 habbitant-e-s, étions confrontés à une vingtaine de chasseurs qui gueulaient et menaçaient dans toute les sens, et heureusement quelques chasseurs ont essayé de calmer leurs potes. De loin je voyais encore plus de chasseurs venir dans notre direction. A un moment donné un des chasseurs est venu dans notre direction en pointant son arme vers nous en dissant qu’il allait tirer mais il a été coincé par ses potes qui lui ont enlevé son fussil, ils l’ont ouvert et enlevé les munitions qui etaient dedans. Apparament cette situation a declanché la retraite des chasseurs qui mentionaient qu’on avait la chance qu’ils ne soient pas venu plus tôt parceque cette zone en particulier avait été déclarée comme reserve de chasse… là-même où ils fesaient la battue … contradiction flagrante. J’ai attendu qu’ils soient suffisement loin avant d’aller commencer mes activités quotidiennes. J’ai entendu que plus tard il y a eu d’autres confrontations vers le carrefour de la boissière, mais comme je n’étais pas présent je ne vais pas m’exprimer la dessus.
Pour moi cette battue était là pour provoquer les habitant-e-s qui s’opposent à la chasse, qui déclancherait une opperation d’évacuation, pour expulser cette zone de ses habitant-e-s, et ils pourraient ainsi continuer le massacre envers les animaux qui occupent cette zone. Moi je continue à lutter et a faire des actions contre ces pratiques d’exploitation grotesque et à défendre le bien de tout-e-s vivant et non uniquement celui des paysans ou agriculteurs. Je defendrais mes croyances avec ma vie et mon savoir.
La chasse “Ni ici, Ni allieurs” ! ZADPartout, pour un monde different et juste, sans domination destructrice ni exploitation des êtres vivants sans défense.
(se temoinage a été corriger des ces fautes par un camarade, moi je ne metrise pas l’ecriture français dans sa totalité mais je voudrais bien envoyer mes messages, comprehensible et clair, dans les dimensions de les informations. :) )
Sea
Hier quand j’arrivais près du lac des noues pourries en me dirigeant vers la Bellich, je suis passé à côté de chasseurs qui m’ont crié de ne pas continuer ma route car ceux du fond allaient me défoncer… J’ai donc fait demi-tour et un de ces individus a coincé sa baillonnette entre les rayons de mon vélo. Me voilà encerclé par une meute m’insultant de tous les noms, et l’un d’eux agita sa dague sous la tête en me répétant que j’étais tout seul et des phrases comme : “moi je te tue et je t’enterre ici !” Après quelques minutes enfin, l’un d’eux réussit à convaincre la bande d’éxités de me laisser partir.
je me reveille a 2 300metre du lac des noue pourie, et il y a des bruit de chasse tres proche et bruillant , plein de chien des trompettes et quelques coup de fusil, les chasseurs chassent habituellement plus dans ce coin et surtout pas en batue , alors jme dit que j’interprete mal , jme leve et je parle avec deux trois personne , on me dit que il y a effectivement une batue en cour a coté du pharouest et du port qu’ils sont en mode gros connard agressif et qu’un pot c’est prit un coup de boule, je met ma cagoule et je vais voir , il y a d’autres gens en alerte vers le port , il on fait du bruit pour eloigner les chasseur, moi je suis enervé et jme dit qu’ils veulent nous faire peur et nous montrer qu’on est pas chez nous , alors je decide d’aller les voir a coté de leur véhicule pour qu’ils se sentent pas en totale liberté de faire la guerre au sanglier devant notre porte. chui avec un pot , il a un baton , moi j’ai des pierre , on a un peut parlé et on compte pas vraiment s’en servir. puis on s’aproche d’eux encagoulé on leur parle pas trop et on leur dit de faire quand meme attention a leur voiture… puis on leur demande pourquoi ils vienne faire une batue ici et pourquoi un pot c’est fait frapper. deux chasseur commence a nous nous insulter de plein de truc debile , puis un ce vante davoir tuer des noir au tchad et qu’on lui faisait pas peur avec nos baton et pierre puis suit tout un tas de menace et de provocation basses , puis on reussi a discuter avec un chasseur qui est bien plus calme , lui meme est gené par les raillerie de ces amis , puis ils nous explique que les sanglier sont nuisible et font des degat au alentour et que c’est bien une reserve de chasse mais la regulation des nuisible c’est leur boulot quoi… nous on est pas daccord on argumente… puis on leur dit quil faut qu’on reparle de tout sa pasque sa va toujour etre comme sa ici et que tant qu’on poura pas ce parler sa sera la merde , il est plutot daccord. puis on repart a nos cabanes.
j ai essayé de resumer mais ca prend du temps, la personne presente qui s est pris le coup de tete a ecrit un temoignage. c est clairement de la provocation de la part des chasseurs qui disent qu ils sont chez eux
si les chasseurs cherchent la provocation, il ne faut pas s etonner qu ils tombent sur des gens en colere. il y a un an deja des chasseurs s adonnaient a leur activite autour de cabanes et ils avaient ete prevenus que leur presence n etait pas souhaitable etant donnée la proximité des habitations et aussi des animaux qui vivent en liberté autour. de nouveua hier, apres avoir entendu des chiens aboyer et des coups de feux autour de chez eux, des personnes sont venues a la rencontre des chasseurs qui s approchaient de leur habitation une nouvelle fois. ils se trouvaient autour du lac de la noue pourrit qui est à proximité (20-30 mètres) de 2 cabanes habitées. les chasseurs n ont pas annoncé leur battu au prealable, visiblement ils cherchent a enerver les gens en venant si pres de chez eux, ils connaissent la situation, c etait deja comme ca il y a un an, ca n a pas changé. “oui malheureusement j ai utilisé une fusée de detresse, mais elle n etait pas dirigée sur quelqu’ un. A un moment donner, pendant le dialogue un chasseur m’a pris par l’épaule en me tournant pour me placer un coup de tête dans la figure, j’ai souri en demandant quel etait son but. Je voyais que le nombre de chasseurs autour de moi commencait à grossir, et que nous (les habitant-e-s) étaient à ce moment clairment en minoritée, donc j’ai donctenir la situation dans la dialogue. par deux fois l un d’eux a essayé de me touché avec une lance au bout duquel il y avait un couteau. Un moment donner un des chasseurs et venu dans notre directions en pointant son armé vers nous en dissant qu’il allais tire mais ils a etait coincer pars ces pots qui lui ont enlevé son fusil, ils l’ont ouvert et enlever les munitions qui etais dedans. Apparament cette situation a declancher le retraite des chasseurs qui mentionait que en effet ont avais la chance qu’ils sont pas venu parceque ils avais declarer cette zone particulier en reserve de chasse… ou ce jour la ils fesait un battue … belle contradiction la. de plus celui qui nous a visé etait clairement en etat d hébriété.”
les chasseurs doivent comprendre que OUI, nous sommes chez nous, nous sommes un mouvement d occupation, nous habitons sur le terrain pour se defendre contre un projet d’amenagement.
le temoignage complet sera diffusé ailleurs sur internet. nous aussi nous avons peur qu un jour tout cela finisse mal puisqu ils sont armés et bourrés. la derniere fois, ils ont appelé les gardes chasse pour s en sortir. ceux ci leur ont immediatement retiré leur permis pour chasse en etat d ivresse..
on peut téléphoner à la fédération départementale de chasse pour obtenir le numéro de portable des gardes fédéraux. Ils sont chargés de verbaliser les chasseurs indélicats en état éthylique ou menaçants. Ca peut pas nuire d’avoir leur numéro dans son répertoire. La seule mention de gardes fédéraux suffit souvent à calmer les chasseurs les plus odieux.
j’ai été confronté à ce genre de situation dans ma cabane.
bon courage.