Au cours de cette manifestation, un chèque correspondant au montant du fermage de la parcelle à labourer sera remis à l’un de ces responsables.

Au même moment, des agriculteurs regrouperont leurs tracteurs devant la mairie de St Hilaire avant d’aller labourer et ensemencer une parcelle acquise par l’Agglo.

La manif et le labour terminés, tous les participants se retrouveront pour un pique-nique géant à proximité de la parcelle labourée (fléchage depuis le rond point du Parc des Expos, route d’Uzès, et depuis l’ancienne route de Nîmes en direction du village de St Hilaire).

En plus de votre casse-croûte tiré du sac, vous trouverez sur place sandwichs, vin, gâteaux et café vendus au profit de l’association.

Durant l’après-midi, nous sèmerons des courges sur une parcelle. Si la récolte est belle, elle sera cet automne pour partie remise à des associations ou collectifs d’aide aux démunis.

Des agriculteurs à la recherche de terres pour s’installer nous présenteront leurs projets qu’ils pourraient concrétiser sur les terres disponibles achetées par Alès Agglo.

Vous pourrez ensuite partir sur l’un des nombreux chemins, pour une promenade de découverte de ce superbe territoire, actuellement paré de ses couleurs printanières.​

Votre participation à cette journée est importante !
Montrons aux élus et au préfet que nous ne les laisserons pas livrer cette zone aux promoteurs !​​

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De Saint-Hilaire-de-Brethmas, près d’Alès où la population (particuliers, agriculteurs) se voit enlever la terre pour l’implantation d’un gigantesque golf… à Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, zone écologique protégée et agricole que quelques « décideurs » ont choisi de transformer en aéroport, nous assistons à une même dynamique : celle de la confiscation des terres nourricières et habitables par une partie de la population, minoritaire, mais qui bénéficie de règles taillées sur mesure pour servir ses intérêts. Le « partenariat public/privé » ou « PPP » en est une, particulièrement efficace pour maquiller ce transfert de terre et d’argent public vers des intérêts privés ! Union honteuse d’où naissent des « rentiers de la Nation », bénis par ceux et celles qui se sont pourtant engagés, en tant qu’élus, à protéger les biens publics des convoitises privées.
Personne, ni aucune terre, n’est à l’abri de ces stratagèmes !

Tout ceci est possible parce qu’une grande majorité d’entre nous a abandonné son rôle de citoyen et déserté le champ de la politique.

Mais, la résistance s’organise, ici comme là-bas. Les territoires menacées deviennent « la ZAD » ou « Zone à défendre » et la population locale élabore des projets alternatifs contre cet accaparement des terres nourricières.