Un etat pour tous ses citoyens et ses deux peuples
Catégorie : Global
Thèmes : Racisme
« Je veux vous remercier pour cette opportunité de participer à ce rassemblement pour la Journée de la Terre et d’y parler. Pour moi, citoyen juif-israélien jouissant de privilèges dans cet état, même s’il s’y oppose et les combat, cela signifie énormément d’être invité à venir parler de la Journée de la Terre, jour qui commémore le combat civil de citoyens palestiniens d’Israël contre les discriminations et le racisme, contre la dépossession et l’oppression. Je veux vous expliquer pourquoi je suis ici aujourd’hui. […]
Mais je ne suis pas ici seulement à cause du passé, mais aussi à cause du présent, à cause de ce qui se passe maintenant. La Journée de la Terre n’est pas seulement une journée de commémoration C’est un jour de combat contre ce qui se passe maintenant. La guerre de l’Etat d’Israël contre ses résidents continue aujourd’hui dans le Néguev. Dans le Néguev, d’énormes forces de police et des bulldozers sortent régulièrement pour commettre une destruction systématique. Nous avons fini par nous habituer au fait que, une ou deux fois par semaine, des forces de police lourdement armées se rassemblent au croisement de Shoket ou de Beit Qama pour poursuivre la campagne de démolition. Nous nous y sommes tellement habitués que nous ne nous rendons plus compte qu’il s’agit vraiment d’un constant état de guerre.
Ce pays continue d’être le lieu d’une guerre. Une guerre moderne conduite non seulement avec des tanks, mais avec des bulldozers. Vous ne combattez pas seulement avec des bombardiers, mais aussi avec des plans de division en zones. Oui, c’est une guerre menée par l’Etat, et des vraies gens en sont les victimes : leur santé, leurs espoirs, leur avenir, leur dignité humaine et nationale. C’est vrai : beaucoup d’Etats dans le monde négligent leurs citoyens, et Israël néglige et humilie aussi ses pauvres. Mais peu d’Etats dans le monde s’engagent dans des guerres sans fin contre leurs propres citoyens. […]
Je suis ici non seulement à cause du passé, et non seulement à cause du présent, mais aussi à cause de et pour le futur. Je suis ici pour que nous ayons un futur dans une autre sorte d’Etat.
Quelle sorte d’Etat ? Tout d’abord, un Etat sans occupation militaire et sans colonies. Un Etat qui cesse de mener des guerres et commence à faire la paix – une vraie paix, une paix fondée sur l’égalité et la justice – la paix au-delà de ses frontières et la paix à l’intérieur. Un Etat qui arrête de mener des guerres contre ses propres citoyens, qui arrête d’envoyer des bulldozers pour détruire leurs maisons. Un Etat qui se range et cesse de « judaïser » la Galilée et le Néguev. Un Etat qui ne combatte pas les résidents arabes de jaffa, Acre, Lod, Ramle et du Triangle.
Un Etat dans lequel le passé arabe n’est pas effacé, un Etat dont l’avenir appartient au peuple qui y vit, à tous ses citoyens, hommes et femmes, et pas à des démographes racistes, occupés à compter les bébés et pour qui la vie des vraies gens ne compte pas. Un Etat sans les héritiers de personnes comme Arnon Sofer et Yisrael Koenig, Ben Gourion et Netanyahu. Un Etat dont la signature n’est pas un tank et un bulldozer.
Je suis ici parce que je veux un Etat qui n’est pas dominé par Lieberman, ni avec les gens qui ont mis en place Lieberman et Bibi. Un Etat qui est le foyer commun de tous et dont le peuple, tout le peuple, Juifs et Arabes, soit le vrai maître – pas les institutions du mouvement sioniste, ni l’Agence Juive, ni le Fond National Juif, ni les magnats et gens bien en place, ni les riches donateurs qui vivent en Australie ou aux USA. Les gens qui devraient être les maîtres de ce pays sont les gens qui vivent ici, Juifs et Arabes, Israéliens et Palestiniens.
Un Etat pour tous ses citoyens et ses deux peuples, un Etat qui est à la fois Juif et Arabe, un Etat judéo-arabe, avec la plénitude de l’égalité des droits pour tous. Pas seulement l’égalité politique mais aussi l’égalité culturelle et nationale, l’égalité qui vient corriger les injustices du passé, rend la terre, autorise le retour des réfugiés et un accès plus équitable à la richesse et à l’égalité des chances. […]
Source : www.tarabut.info
Voir l’article :
Je veux « Un Etat pour tous ses citoyens et ses deux peuples, un Etat qui est à la fois Juif et Arabe, un Etat judéo-arabe, avec la plénitude de l’égalité des droits pour tous. Pas seulement l’égalité politique mais aussi l’égalité culturelle et nationale, l’égalité qui vient corriger les injustices du passé, rend la terre, autorise le retour des réfugiés et un accès plus équitable à la richesse et à l’égalité des chances. »
Où existe-t-il un État de ce type autre part que dans les rêveries idéologiques des auteurs de ce texte ? D’autant que ni la bourgeoisie israélienne, ni la bourgeoisie palestinienne ne veulent d’un truc pareil. Où le texte parle-t-il de renverser ces deux gangs de la classe dominante ?
L’égalité dans un État capitaliste a toujours été un mensonge, « l’accès plus équitable à la richesse » dans le système marchand n’a pas non plus fini de nous faire rire !
Bref, pour résumer : de qui les auteurs de ce texte se moquent-ils ? Pas de moi ni des révolutionnaires, en tout cas ! Les promesses n’engagent que ceux qui y croient !
Ni un, ni deux États ! Un monde sans frontière !
En Palestine comme à Cuba se trouvent, derrière les grand principes et les tactiques, des gens, des peuples entiers. Or ce sont à ces gens de décider de ce qu’ils veulent pour eux. Et si ces peuples veulent un état, et que d’autres, dans des guerres totalement asymétriques dignes du pire des colonialismes, veulent les dépouiller de tous ce qu’ils possèdent, la moindre des choses que peut faire un être humain digne est de soutenir la lutte du plus faible pour son indépendance.
Certains communistes nous parlent de grands principes et de tactiques pour faire oublier leur totale inaction face à l’inacceptable. Ils justifient cette inaction par des principes comme le fait qu’un état est forcément capitaliste, Mais qu’en est.il quand de plus cet état n’existe pas et que les moyens de productions de la population appartiennent à une puissance impérialiste et coloniale donc raciste, et étrangère? Ils ne disent pas un mot là-dessus.
Qu’en est-il quand les moyens de production nécessaires pour l’accomplissement de bien des tâches ne peuvent être livrés, ou alors à des prix totalement surfaits, en raison du blocus de la plus grande puissance impérialiste de l’histoire? Pas un mot non plus.
A la place ils nous parlent de principes et de tactique. De fausses excuses pour justifier leur inaction totale. Certes ils essaient de recruter des militants mais on se demande bien pour quoi s’ils ne font rien de plus que les autres.
L’ONU ne fait rien, on a l’habitude. Imaginez l’ONU envoyer des casques bleus en Palestine. Les colons seraient bien emmerdés et l’IDF aussi. Cela ne risque pas d’arriver d’autant plus que tous comme la gauche israélienne est, dans sa majorité, sioniste avant d’être gauchiste, notre gauche à nous, dans sa majorité, l’est aussi. Des socialistes avec des « militants » comme Ruth Dreifuss ou Hollande à l’extrême-gauche avec des groupuscules dont la seule tactique est l’inaction au nom des principes inscrits dans la pierre d’un marxisme figé dans ses livres, notre gauche est l’asti-thèse du marxisme car le marxisme c’est d’abord se battre pour défendre ses idées. Et la meilleure façon de se battre pour des idées n’est pas d’en parler pour ne rien faire mais de les mettre en pratique.
Le marxisme n’est pas l’apologie du rien faire dans l’inaction totale mais son contraire, c’est l’action déterminée vers un but défini de façon consciente.
Dans un monde qui n’a jamais été autant asymétrique, dans lequel l’équilibre des forces est plus que jamais cassé et déséquilibré, ne pas vouloir lutter contre les grandes puissances revient à ne pas lutter du tout. N’oubliez pas de boycotter Israel, Exigez de vos politiques qu’ils en fassent autant.
« Où existe-t-il un État de ce type autre part que dans les rêveries idéologiques des auteurs de ce texte ? D’autant que ni la bourgeoisie israélienne, ni la bourgeoisie palestinienne ne veulent d’un truc pareil. »
Faire référence à la bourgeoisie israélienne et palestinienne par les pourfendeurs des bourgeoisies pour justifier le maintien de l’apartheid et du nettoyage ethnique, c’est du plus haut comique. En effet, ni les racistes, ni la bourgeoisie ne veulent « d’un truc pareil », et on les comprend, ce serait la fin de leur vision de domination des peuples.
Et en plus, ils prennent les lecteurs pour des imbéciles : « Ni un, ni deux États ! Un monde sans frontière ! » Alors qu’ils sont de fait POUR UN Etat, l’Etat raciste ACTUEL, tellement le moindre changement leur paraît insupportable et les fait réagir aussi violemment. Et comble de la tartufferie, « un monde sans frontière », alors que dans l’Etat raciste c’est pas seulement des frontières, mais des MURS de séparation entre les peuples.
De temps en temps il est bon que la pensée profonde cachée derrière des discours révolutionnaires et internationalistes se dévoile.
Spécialement dédié à ceux qui sont pour le statu quo en Palestine occupée : ni un Etat palestinien, ni un Etat pour tous : la continuation de l’Etat actuel, de l’occupation, de l’apartheid et du nettoyage ethnique.
Intervention de Nurit Peled au Tribunal Russell sur la Palestine
« Je voudrais aussi dédier ces mots à la mémoire d’un jeune homme qui a l’âge de mes enfants, le martyr Mo’ayad Nazeeh Ghazawna (35 ans) qui est mort hier à l’hôpital de Ramallah. Mo’ayad a été grièvement blessé il y a 3 semaines par un tir de gaz lacrymogène utilisé par les forces d’occupation israéliennes. Et les dédier aussi à tous les enfants des mères palestiniennes qui ont été tués, mutilés, torturés, qui ont été kidnappés dans leurs lits chaque nuit et jetés dans des cellules solitaires, coupés de leurs parents et de leurs familles, interrogés dans les conditions les plus cruelles, traumatisés à vie, pour avoir juste jeté des pierres ou traversé une route réservée aux Juifs, ou être revenu de l’école vers leur village en traversant la « barrière de sécurité » à travers un trou. Ces enfants et leurs parents ne peuvent jamais être entendus dans aucune cour ou aucun tribunal dans le monde. Leur parole n’a aucune validité dans le système judiciaire occidental. La sentence contre eux est toujours déjà formulée. Ce sont des criminels par le seul fait qu’ils sont palestiniens. Et ce seul fait autorise leurs oppresseurs à les traiter comme des êtres à qui on peut refuser tout statut social ou légal et dont la vie impunément n’a pas d’importance. »
http://www.ujfp.org/spip.php?article2658
Voilà ce que veulent voir continuer les partisans du statu quo en Palestine, contre toute mise en cause de l’Etat raciste ACTUEL.
« Un Etat pour tous ses citoyens et ses deux peuples, un Etat qui est à la fois Juif et Arabe, un Etat judéo-arabe, avec la plénitude de l’égalité des droits pour tous. Pas seulement l’égalité politique mais aussi l’égalité culturelle et nationale, l’égalité qui vient corriger les injustices du passé, rend la terre, autorise le retour des réfugiés et un accès plus équitable à la richesse et à l’égalité des chances. »
Une telle horreur ne peut que susciter l’indignation des véritables révolutionnaires ! « Où existe-t-il un État de ce type autre part que dans les rêveries idéologiques des auteurs de ce texte ? » Il ne leur est pas venu à l’idée qu’il pouvait exister des Etats différents, certes capitalistes, certes exploiteurs, certes répressifs, mais où ne sépare quand même pas les gens en les traitant soit en êtres humains, soit en animaux en fonction de leur origine ethnique.
Laissez-nous « rêver » à un monde différent purgé des crimes contre l’humanité et des idéologues qui les relativisent et gardez votre monde « réel » auquel vous tenez tellement que vous ne supportez pas qu’on rêve de le transformer !
Ils avaient rêvé d’un monde où ils seraient considérés comme des êtres humains, sans se douter qu’avec leur rêve ils faisaient le jeu de la bourgeoisie et empêchaient la lutte de classes.
Palestine occupée : l’armée israélienne assassine deux jeunes Palestiniens
« Vers 22h30 le 3 avril, les soldats israéliens ont ouvert le feu à balles réelles et assassiné un jeune garçon de 17 ans, originaire du village de ’Anabta, près du barrage militaire d’Enav à l’est de Tulkarem. Amer Nassar a été tué par le tir d’une balle dans la poitrine.
En entendant les tirs, trois garçons du village se sont rendus sur place et ont trouvé Amer allongé sur le sol, avec des soldats tout autour de lui. Les garçons ont tenté d’atteindre le corps d’Amer, mais les soldats ne les ont pas laissés s’approcher. Ils ont ouvert le feu, blessant Fadi Abu-A’sr d’une balle dans l’avant-bras.
L’armée a empêché pendant 30 minutes, les ambulances d’arriver jusqu’à Amer, menaçant de tirer sur toute personne qui tenterait de porter secours. Nasser Deiyaa, qui a tenté d’aller jusqu’au corps de Amer, a été enlevé par l’armée israélienne et emmené vers une destination inconnue.
Le corps du cousin d’Amer, Naji Abdul-Karim Balbisi, âgé de 18 ans, a été retrouvé à l’aube ce jeudi matin, près d’une maison dans le voisinage du barrage militaire. On avait espéré, hier soir, qu’il se cachait dans une usine. Son corps a été retrouvé, abattu par derrière au niveau du torse, couché dans un champ.
L’armée israélienne use très régulièrement de tirs à balles réelles contre des manifestants non armés et contre la population palestinienne en général. La mort d’Amer est la dernière dans toute une série de meurtres commis récemment par l’armée israélienne, et un jour après la mort de Abou Maisara Hamdiyeh à la suite de négligence médicale dans les prisons israéliennes. »
http://www.info-palestine.net/spip.php?article13405
S’ils avaient écouté les conseils des révolutionnaires, ils auraient refusé de risquer leur vie pour un « gang de la classe dominante » et tout ça ne serait pas arrivé.
Les tentatives de diversion des sionistes sont pathétiques ! On ne voit pas bien rapport entre ce qui se passe dans une prison à ciel ouvert et le fonctionnement d’un Etat où le racisme est élevé au rang de religion d’Etat et où les citoyens sont discriminés en fonction de leur ethnie. Un Etat qui a l’arme nucléaire et qui dicte sa loi aux puissants de ce monde.
« […] Ainsi, depuis sa création, Israël a sans cesse perpétué, comme le font les régimes d’oppression, une société aliénée et une culture coupée de cette région, de ses habitants, de ses odeurs, de ses saveurs. Même les arbres et les fleurs de nos jardins sont aliénés, étrangers et ne sont pas natifs d’ici. Cette aliénation témoigne encore et encore que depuis le jour de sa création, Israël a posé comme un blason sur son drapeau les symboles de l’apartheid et du racisme et évacué les symboles de la liberté et de la fraternité qui sont les gages d’une démocratie.
Cette année, le régime d’apartheid de l’Etat des Juifs a prouvé sa loyauté entière au racisme et aux symboles du racisme. Vingt-cinq projets de lois racistes ont été soumis et plus de dix lois racistes ont été votées cette année, et à peine une poignée de citoyens juifs sont descendus dans la rue. Plus de 300 personnes emprisonnées sans procès ont entamé une grève de la faim absolue pendant deux mois et plus, et à peine une poignée de citoyens juifs sont descendus dans la rue. Des milliers d’enfants ne vont pas à l’école à Jérusalem-Est parce que le ministre juif de l’éducation n’ouvre pas les classes et parce que la loi raciste de citoyenneté fait d’eux des citoyens de nulle part et personne ne descend dans les rues. La séparation des familles, l’expulsion des habitants, la confiscation des terres, les enfants tirés de leur lit et interrogés cruellement, les familles expulsées de leurs maisons et jetées à la rue, les fermiers torturés par des brutes portant Kippa agissant sous la protection de l’armée et sous les ordres du gouvernement – et à peine quelques-uns descendent dans la rue. Voilà le sommet de la réussite du mouvement sioniste.
L’Etat d’Israël qui a été déclaré officiellement comme un Etat d’Apartheid se distingue par ce qui a toujours été la méthode la plus typique et la plus aboutie du racisme : la classification des êtres humains. La langue hébraïque qui est en train de devenir de plus en plus repoussante sous les auspices de l’armée d’Occupation et de la bureaucratie de l’Occupation est pleine de classifications : il y a les gens qui sont un cancer au cœur de la Nation, il y a les personnes qui sont un danger pour la sécurité , et il y a les gens qui sont une plaie ou un cauchemar démographique et il y a des gens qui sont un danger sanitaire, eux tous sont classifiés et rangés en catégories d’une façon telle que même le plus ignorant et le plus rustre des ministres israéliens est capable d’apprendre ces catégories par cœur.
Nous sommes tous sujets à classification. Nous sommes tous contrôlés par les lois racistes de cet endroit et volontairement placés dans des ghettos. Le ghetto sioniste a appris à ne rien voir et à ne rien entendre qui vienne d’au-delà les murs qui l’entourent : les murs réels fait de béton, et les murs imaginaires faits d’obéissance, de haine et de peur viscérale. Nous n’osons pas protester contre les lois racistes, nous n’osons pas défier les signes racistes qui nous interdisent a bouger sous peine d’amende, nous n’osons pas défendre les enfants torturés, nous n’osons pas abattre les murs de Gaza, et nous n’osons pas aller à Hébron et Dheisheh , à Jenine et Ramallah pour prendre des nouvelles de nos voisins. C’est ça la grande victoire de l’Occupation. Sous le couvert de l’Occupation, nous choisissons encore et encore de plier sous la férule de criminels de toutes sortes, criminels de guerre, ignorants et rustres.[…] »
Nurit Peled
Le racisme israélien ne s’applique pas seulement aux non-juifs (routes, tramways, autobus, et même certaines rues réservées aux seuls juifs), mais également aux femmes :
« […] Et pourtant, quand Tanya sort de chez elle à 9 heures du matin ce vendredi 16 décembre, son objectif est simple : aller à un rendez-vous de travail à Jérusalem. Pour ce faire, elle décide de prendre le bus 451, une de ces lignes « super-cachère ». Comprenez des autobus de la compagnie publique Egged dans lesquels les ultraorthodoxes font régner la loi de la séparation des sexes : les hommes à l’avant et les femmes à l’arrière. En prévision de ce voyage et pour ne pas choquer les passagers, notre jeune femme s’habille avec « modestie ». Manches longues, jupe jusqu’aux chevilles. Pas de décolleté. Seuls son visage et ses cheveux sont découverts.
Après quelques minutes d’attente à la station, le 451 arrive. Alors qu’elle monte à bord, le chauffeur lui explique qu’en général les femmes ne prennent pas cette ligne, a fortiori les laïques. Rien n’y fait. Après avoir payé sa place, Tanya s’assoit juste derrière le conducteur « pour qu’il puisse (lui) dire où descendre à Jérusalem ». Par la suite, elle racontera qu’elle a tout de même hésité à s’installer à cet endroit, mais qu’elle a fini par se dire « nous sommes en 2011 et il n’y a pas de raison pour qu’il y ait un problème ».
Eh bien, si ! En ce début de XXIe siècle, qu’une femme prenne place à l’avant d’un bus en Israël peut créer un incident. À l’arrêt suivant, des hommes ultraorthodoxes montent. La plupart la dévisagent sans aménité et poursuivent leur chemin vers des places assises. Cependant, pour l’un d’entre eux, c’est insupportable. Il décide de bloquer la fermeture automatique des portes et empêche le départ du véhicule. Très vite, la tension monte, à l’intérieur du bus et à l’extérieur où un groupe agité d’ultrareligieux se forme. Les insultes fusent. On la traite de « shikse », un qualificatif péjoratif pour désigner une femme non juive. […]
http://www.lepoint.fr/monde/tanya-rosenblit-la-rosa-par…4.php
d’après le posteur qui poste 90 % des textes et commentaires contre Israël, il ne faut surtout pas faire remarquer que ses chouchous du Hamas ne sont pas bien démocratiques eux aussi. Il ne faut dénoncer que le racisme israélien. Ce qui se passe réellement à Gaza n’est pas intéressant et immédiatement noyé dans des coms antisionistes.
C’est assez amusant, quand on lit le texte proposé sur 1 état pour 2 peuples. Le posteur montre que ce n’est pas possible.
CQFD
D’après la posteuse bien connue qui poste 95,5 % des commentaires en défense de ses chouchous de l’Etat raciste, l’existence du Hamas justifie le racisme d’Etat d’Israël et l’impossibilité que les juifs et les non-juifs puissent être égaux et vivre dans un seul Etat.
Sauf que le Hamas n’existait même pas quand les sionistes ont institué leur Etat d’apartheid et de nettoyage ethnique. Pour ne plus voir les discriminations ni à Gaza ni dans le Grand Israël, il est urgent de supprimer non seulement les frontières, mais les murs, les miradors, les check-points, les blocus, les routes et les bus réservés à une seule ethnie. Mais ça, c’est évidemment horrible pour ceux qui ont basé leurs idées politiques sur l’inégalité entre les peuples.
Quand Gaza ne sera plus un ghetto coupé du reste du monde, on ne verra plus le Hamas imposer quoi que ce soit.
Le comble de l’horreur pour eux : que l’occupation et le nettoyage ethnique changent d’un iota. Ce qu’ils ne veulent à aucun prix : « un Etat qui est à la fois Juif et Arabe, un Etat judéo-arabe, avec la plénitude de l’égalité des droits pour tous. Pas seulement l’égalité politique mais aussi l’égalité culturelle et nationale, l’égalité qui vient corriger les injustices du passé, rend la terre, autorise le retour des réfugiés et un accès plus équitable à la richesse et à l’égalité des chances. »
Bref, pas le moindre changement qui puisse représenter même la plus minime amélioration du sort de la moitié de la population traitée comme des sous-humains. On commence à connaître votre programme par cœur : le maintien du statu quo et la NÉGATION des crimes contre l’humanité. Ça porte un nom !
Même en changeant de signature, on a reconnu notre Eric Semour local à la sauce « prolétaire », spécialiste de la distinction entre bonnes et mauvaises religions.
Il est particulièrement scandaleux de retrouver dans un Indymedia ce que même les médias de droite n’osent pas dire à propos de l’islam. On comprend après ça la haine pathologique de toute possibilité de changement dans l’Etat raciste au nom de la civilisation judéo-chrétienne.
Des commentaires qui n’ont rien à voir avec l’article ont été cachés.
Les critiques à propos de la modération sont à faire sur la liste.
Je tiens également à préciser que l’application de la charte ça en vient à retirer les commentaires qui n’ont rien à foutre sous cet article car absolument pas en rapport.
Si le seul moyen de montrer qu’on est pas content c’est de crier à tort et à travers à la censure/fascisme/stalinisme et autre antisémitisme, c’est qu’on est pas vraiment capable de considérer indymedia comme autre chose qu’une foire ou on pourrait cracher tout et n’importe quoi, tant qu’on est le dernier à commenter.
Pour information les commentaires sont la pour faire du complément d’information et pas pour faire du copié/coller d’articles ou d’arguments qu’on trouve aisément sous tous les média mainstream! Indymedia est un outil militant et c’est pas faute de le rappeler sous a peu près tous les articles en colonne globale.
donc je répète Indymedia n’est pas un outil neutre, mais militant, et n’importe quel argument n’a pas sa place ici. Appelez ça censure si ça vous chante, ça changera pas la charte.
D’ailleurs ce serai bien qu’avant d’éructer sur n’importe quel sujet on se renseigne à son propos, et c’est la qu’on la trouve : https://nantes.indymedia.org/vie_du_collectif
Honte à ceux qui font de l’antisémitisme leur fonds de commerce !
Des officines zélées (CRIF, BNVCA [1] …) ont pris l’habitude de dégainer instantanément pour faire taire toute critique de la politique israélienne.
Une propagande bien rodée
Vous vous réclamez du droit international, vous revendiquez l’égalité des droits pour les Palestiniens ? Vous êtes antisémites.
Vous dénoncez l’occupation et la colonisation ? Vous êtes antisémites.
Vous n’acceptez pas l’expulsion du peuple palestinien de son propre pays en 1948-49 et vous êtes pour le droit au retour des réfugiés palestiniens ? Vous voulez « jeter les Juifs à la mer » et vous êtes antisémites.
Le tribunal Russell sur la Palestine utilise les mots justes pour qualifier ce qui est à l’œuvre : apartheid, sociocide … ? Ce tribunal est bien sûr antisémite.
Sur le modèle de ce qui s’est fait en Afrique du Sud, 172 associations de la société civile palestinienne lancent un appel mondial au BDS (boycott, désinvestissement, sanctions) de l’État d’Israël ? Les Palestiniens veulent bien sûr « achever l’œuvre des Nazis ». D’ailleurs « Arafat était un nouvel Hitler ». Et ceux qui pratiquent le BDS sont des antisémites.
Des personnalités juives françaises critiquent publiquement la politique israélienne ? On les traîne dans la boue. On fait un procès à Edgar Morin qui fut un grand résistant. On récuse la judéité et les combats dans la résistance de Stéphane Hessel et on proclame qu’il fut « un maître à ne pas penser » (lire Prasquier, président du CRIF). On orchestre une campagne de diffamation contre Charles Enderlin accusé d’avoir « bidonné » un reportage sur l’assassinat de Mohamed al-Durah. Tous ces Juifs critiques sont des « traîtres ayant la haine de soi », voire des Juifs nazis.
Les Pays-Bas décident de demander l’étiquetage des produits des colonies ? Cette décision est qualifiée d’antisémite. Et le ministre de l’intérieur israélien déclare que les Pays-Bas n’ont pas correctement indemnisé les Juifs néerlandais victimes du nazisme. Bref, vous leur parlez colonialisme, droit international, égalité des droits et ils vous répondent Shoah. » […]
Voir la suite de l’article de Pierre Stambul :
http://www.ujfp.org/spip.php?article2679