Le crif et ses officines contre la liberté d’expression en france
Catégorie : Global
Thèmes : Racisme
Le Crif et ses officines sont coutumiers du fait. Comme leurs maîtres israéliens, ils ne supportent aucune critique de la politique israélienne imposée au peuple palestinien.
Que ce soit à Paris ces derniers jours à propos d’une exposition dans le XIXe arrondissement [2], à Lyon, ou ailleurs, leurs arguments sont les mêmes : ces réunions d’informations nuisent « aux valeurs démocratiques auxquelles ils sont attachés », développent « une forme moderne d’antisémitisme dans le refus de reconnaître au peuple juif son droit à l’autodétermination. » Rien que ça !
Enfin, dans le cas de cette soirée [3], un des motifs invoqués serait qu’en avril dernier, dans cette même université, des manifestants ont hurlé le nom d’une bataille qui a eu lieu en 628 à Khaybar – prés de Médine – ville sainte où Mahomet a trouvé refuge en 622, où son armée aurait assassiné des Juifs…
Que ce même mot – Khaybar – serait souvent gravé sur les missiles visant Israël lancés par le Hezbollah. Qu’il signifierait, toujours selon les gens du Crif, mort aux juifs !
En d’autres temps, ces stupidités prêteraient à sourire.
Aujourd’hui, il n’en est rien, nous ne pouvons rester indifférents devant ces pressions éhontées exercées par ces gens afin de rendre inaudibles les voix de plus en plus nombreuses qui s’élèvent au sein de la société civile – française et internationale – pour condamner les pratiques criminelles israéliennes perpétrées en Palestine en général et à Gaza particulièrement, ces derniers jours encore.
Condamnations aujourd’hui tout à fait légitimes après le vote historique du 29 novembre dernier à l’Assemblée générale de l’ONU, reconnaissant au peuple palestinien sa légitimité.
L’arrogance et le mépris dont font preuve les représentants du Crif Midi Pyrénées vis-à-vis de nos concitoyens toulousains est intolérable, tout autant que les graves accusations portées dans leur lettre au Président de l’université à l’encontre de notre amie, Houria Bouteldja. Ils rejoignent là, dans l’ignominie, les gens de l’Agrif (Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l’identité française et chrétienne), leurs attaques honteuses contre Houria Bouteldja. Ces procédés sont inacceptables.
L’UJFP – soucieuse du respect de la liberté d’expression en France et des libertés démocratiques – condamne sans réserve les pratiques détestables du Crif et exige – avec nos camarades du Collectif anti-impérialiste toulousain Coup Pour Coup, le maintien de la soirée prévue samedi 8 prochain.
Face à un président d’université qui refusait de se plier à ses injonctions, le Crif s’est adressé directement à la ministre de l’Enseignement supérieure et de la Recherche, Geneviève Fioraso, laquelle s’est empressée de donner l’ordre au recteur de l’académie de Toulouse de faire un courrier au président de l’université pour « l’enjoindre à prendre ses responsabilités » et à annuler la réunion. Et le meeting a été annulé.
Mais le meeting se tiendra quand même à un autre endroit. Voir l’appel unitaire ci-dessous auquel nous nous joignons.
Bureau national de l’UJFP le 07-12-2012
Appel unitaire « Palestine Vaincra »
Les organisations soussignées s’indignent des pressions faites le 28 novembre par le CRIF pour faire interdire une réunion de soutien à la résistance palestinienne à l’Université Toulouse II Le Mirail.
Ces pressions viennent avec une série d’autres tentatives pour assimiler le soutien aux palestiniens à de l’antisémitisme, comme lors des attaques récentes contre le groupe Zebda.
Le CRIF a un bilan bien connu de soutien inconditionnel au terrorisme d’État israélien et ne saurait en aucun cas servir de référence morale ou démocratique dans la question de la Palestine.
Suite à l’injonction du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, par l’intermédiaire du recteur, la direction de l’UTM a dut annuler cette réunion publique.
Nous dénonçons l’intervention des plus hauts niveaux de l’État pour interdire la liberté d’expression.
Nous appelons maintenant tous les soutiens de la cause palestinienne a permettre la tenue de cette réunion avec Abu Sami, représentant du Front Populaire pour la Libération de la Palestine,
samedi 8 décembre à 14h, au local du NPA (9 rue Corneille – Métro Arènes).
Premiers signataires : AGET-FSE, Alternative Libertaire, Collectif Palestine Libre, Collectif Solidarité Palestine 31 (AP31, AFPS, CCFD-Terre Solidaire 31, CCIPPP, Le Cri, Génération Palestine, GUPS, LDH, Maison de Quartier de Bagatelle, Mouvement de la Paix (comité 31), MRAP, Parténia, Stop Apartheid Toulouse, Solidaires, UD-CGT, Les Alternatifs, C&A, EELV, FASE, GA, GU, MJCF, Motivé-e-s, NPA, PCF, PG, Partit Occitan), Coup Pour Coup 31, Dechoukaj, ISM-France OCML-VP, UJFP
[1] http://couppourcoup31.over-blog.com/article-meeting-pal….html
[2] http://www.sosantisemitisme.org/communique.asp?ID=770
http://couppourcoup31.over-blog.com/article-le-crif-ten….html
VENEZ NOMBREUX-SES !!!
Rencontre avec Abu Sami, dirigeant du FPLP –
Front Populaire de Libération de la Palestine
Dimanche 9 décembre à 16h
La Cimade, 28 Rue du Fbg Boutonnet – Montpellier
Rencontre organisée par : BDSF34, CCIPPP, Cimade, MJCF, NPA, UJFP, PG,
ATTAC Montpellier, CMF, MAN, FASE, APLR, GA, MRAP
Le CRIF et ses sbires ne nous impressionneront pas ! Contre le racisme, le fascisme et le sionisme : RÉSISTANCE !
on mélange tout et qu’est-ce qui ressort ?
« Comme leurs maîtres israéliens »
le CRIF est trop con pour avoir ses idées, ce n’est qu’un esclave. Mais alors ? bin, il n’est pas coupable ! voilà qui va le réjouir …
« « une forme moderne d’antisémitisme dans le refus de reconnaître au peuple juif son droit à l’autodétermination. » »
Je n’aime pas le CRIF, mais, il est vrai qu’inviter le FPLP qui veut éradiquer l’état israélien au profit d’une grande palestine, cette phrase n’est pas complètement fausse
« Que ce même mot – Khaybar – serait souvent gravé sur les missiles visant Israël lancés par le Hezbollah. Qu’il signifierait, toujours selon les gens du Crif, mort aux juifs ! »
C’est faux ? on a suffisamment glosé sur ces fillettes israéliennes qui écrivaient sur les bombes, non ?
« après le vote historique du 29 novembre dernier à l’Assemblée générale de l’ONU, reconnaissant au peuple palestinien sa légitimité. »
certes. On ne peut que se réjouir de la reconnaissance d’un état palestinien. Petit rappel, l’ONU avait voté pour la création d’un état juif et Israël est toujours reconnu comme état.
Ce meeting n’avait pas à se tenir dans une université, garante de la légalité, dans laquelle il aurait été malvenu de réclamer la destruction d’un état reconnu par l’ONU.
Et quand on lit dans le commentaire ci-dessus : « Contre le racisme, le fascisme et le sionisme », il y a du souci à se faire ! Il ne faut pas mettre tous les sionistes dans le même sac et penser à ceux, pas assez nombreux certes, mais qui existent quand même, qui se battent en Israël aux côtés des Palestiniens pour la fin de la colonisation et les mêmes droits pour tous.
D’un côté on a toutes les organisations signataires qui défendent les Palestiniens contre leur nettoyage ethnique, et de l’autre on a le CRIF, Indymedia Paris (qui a censuré tous les appels de solidarité) et quelques trolls qui essaient d’imposer les intérêts sionistes dans les médias alter.
Les discours de la pensée unique, on les connaît par cœur. Non au CRIF et à ses valets, qui osent venir défendre ici l’éradication du peuple palestinien !
TOULOUSE : LE MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR INTERDIT, SUR ORDRE DU CRIF, UN MEETING SUR LA PALESTINE
Le recteur de l’Université Toulouse II Le Mirail a interdit la tenue d’un meeting intitulé « Palestine Vaincra » qui devait se tenir samedi au sein de cette faculté, en présence d’Abu Sami, représentant du Front Populaire pour la Libération de la Palestine.
Le président de l’université, Jean-Michel Minovez, a clairement fait savoir qu’il prenait cette décision contre son gré et à la demande du rectorat.
« Vous avez pris la décision de faire en sorte que soit annulé le meeting (…), j’en prends acte », écrit-il dans une lettre au recteur, qu’il a rendue publique pour annoncer l’annulation du meeting « Palestine vaincra ».
Le président de l’université souligne dans sa lettre que, « défenseur de la liberté d’opinion et d’expression, (il) avait autorisé la tenue de ce meeting au sein de l’université » qui « doit être un lieu d’échanges où toutes les opinions doivent pouvoir s’exprimer librement ».
A la demande de la présidente régionale du CRIF Nicole Yardéni, il avait par ailleurs donné à cette organisation « l’autorisation d’implanter un stand (…) samedi de 13h30 à 16h00 » dans l’université, soit au moment du meeting.
Le recteur, en sa qualité de chancelier des universités, a « mis le président (de Toulouse 2) en demeure d’exercer ses responsabilités pour préserver l’ordre public », contestant également la présence « d’un représentant d’un mouvement jugé terroriste par l’Etat français », a déclaré à l’AFP le porte-parole du rectorat, Michel Monredon.
Interrogée après l’annulation du meeting, Mme Yardéni a déclaré à l’AFP être « triste » que le président de l’université n’ait pas pris la décision lui-même : « Je regrette que M. Minovez n’ait pas eu la sagesse lui-même de considérer la qualité des intervenants liés à une organisation terroriste avant de donner son accord au meeting, et (son attitude) peut faire craindre d’autres événements du même ordre ».
Ce n’est pas la première fois que le lobby israélien intervient en France pour faire interdire des réunions sur la Palestine, mais c’est sans doute une première sous le gouvernement Hollande, qui donne une nouvelle preuve de son allégeance à l’occupant israélien et de son total mépris pour la liberté d’expression.
Ce président « socialiste » reçoit à bras ouverts l’extrême-droite israélienne, en la personne de Netanyahou, mais bâillonne des résistants palestiniens à l’occupation. Il a de toute évidence choisi son camp.
Et il sait que, contrairement à ses grandes déclarations, ses agissements sont de nature à développer l’antisémitisme en France. En quoi, en effet, le « Conseil représentatif des institutions juives de France » est-il habilité à décider des réunions qui peuvent se tenir en France ? Quelle est sa « représentativité » sur la question de la Palestine ?
L’université, en France comme dans tous les pays européens, a une longue tradition d’accueil de débats politiques et d’échanges. Pourquoi la Palestine serait-elle le seul sujet tabou ?
Dans un communiqué adressé jeudi, les associations ci-dessous déclarent :
« Le CRIF a un bilan bien connu de soutien inconditionnel au terrorisme d’État israélien et ne saurait en aucun cas servir de référence morale ou démocratique dans la question de la Palestine.
Suite à l’injonction du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, par l’intermédiaire du recteur, la direction de l’UTM a annulé cette réunion publique. Nous dénonçons l’intervention des plus hauts niveaux de l’État pour interdire la liberté d’expression.
Nous appelons maintenant tous les soutiens de la cause palestinienne a venir se réunir avec Abu Sami, représentant du Front Populaire pour la Libération de la Palestine, samedi 8 décembre à 14h, au local du NPA (9 rue Corneille – Métro Arènes). »
Premiers signataires : AGET-FSE, Alternative Libertaire, Collectif Palestine Libre, Collectif Solidarité Palestine 31 (AP31, AFPS, CCFD-Terre Solidaire 31, CCIPPP, Le Cri, Génération Palestine, GUPS, LDH, Maison de Quartier de Bagatelle, Mouvement de la Paix (comité 31), MRAP, Parténia, Stop Apartheid Toulouse, Solidaires, UD-CGT, Les Alternatifs, C&A, EELV, FASE, GA, GU, MJCF, Motivé-e-s, NPA, PCF, PG, Partit Occitan), Coup Pour Coup 31, Dechoukaj, ISM-France OCML-VP, CAPJPO-EuroPalestine
http://www.europalestine.com/spip.php?article7881
Pour ceux qui pensent que le FPLP « pose problème », mais ni le CRIF ni l’existence d’un Etat raciste et fascisant.
Soutien à la résistance du peuple palestinien !
Nous venons encore d’en avoir la démonstration : Régulièrement la bande de Gaza subit des massacres de la part d’Israël, le territoire de Cisjordanie est grignoté inlassablement par la colonisation, des milliers de palestiniens sont emprisonnés et pour certains depuis près de 30 ans. Les réfugiés de 1948 et 1967 attendent toujours, avec leurs descendants, le droit de revenir sur leur terre. Les prétendues avancées issues de la déclaration d’Oslo de 1993 ont eu une réalité : des choix de plus en plus répressifs des gouvernements israéliens, toujours soutenus par l’impérialisme occidental.
Depuis 2005, date d’élection du président de l’Autorité Nationale Palestinienne (ANP) et 2006 pour le Conseil législatif (CLP), aucune élection n’a eu lieu conformément à la loi fondamentale palestinienne qui fixe le mandat à 4 ans.
Depuis 2006 la Palestine connaît une division entre la bande de Gaza et la Cisjordanie, ce qui contribue à rendre difficile la construction du mouvement de résistance.
Enfin, suite aux mobilisations des peuples arabes, la carte politique régionale est largement bouleversée : les peuples se sont saisis des problèmes politiques pour les remettre en cause.
• Aujourd’hui quelle stratégie de lutte pour le peuple palestinien ? • Quelle place occupe la gauche marxiste en Palestine ? • Quel lien peut-il y avoir entre la gauche marxiste palestinienne et les organisations de gauche au Moyen Orient et dans le monde arabe en général ? • Quel rôle peut être joué ici en France par le mouvement de solidarité ?
Autant de questions que nous aborderons avec notre camarade. Abu Sami vit en Palestine occupée. Il est l’actuel directeur de la revue du FPLP Al Hadaf, fondée en 1969 par Ghassan Kanafani, En 1972, Kanafani est tuée par une voiture piégé mais cela n’empêche pas la publication de Al-Hadaf. Il est invité en France par le collectif Georges Habache.
Lundi 10 décembre
20h
au CICP Avec Abu Sami dirigeant du Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP) et un(e) représentant(s) de la coordination BDS/France
(Centre international de Culture Populaire)
21ter, rue Voltaire, 75011 Paris – Métro Rue des boulets L. 9
http://www.ujfp.org/spip.php?article2506
G4S est une multinationale de la gestion de l’immigration irrégulière au services des politiques sécuritaires et racistes internationales. Elle emploie 600 000 personnes dans le monde. Son chiffre d’affaire dépasse la centaine de millions d’euros.
En Europe, elle collabore au contrôle migratoire mis en place par les politiques xénophobes en assurant la « sécurité » (musclée) lors de la rétention et l’expulsion des sans-papiers.
En Israël, elle assiste techniquement la politique sioniste, offrant ses « prestations de services » aux checkpoints et dans les prisons qui détiennent les prisonniers politiques des territoires palestiniens occupés à l’intérieur d’Israël en violation du droit international.
C’est pas la première fois que cette officine raciste dicte la politique de la France.
Le Crif ordonne la censure, l’université Paris 8 obéit
« Julien Salingue, membre fondateur du Cercle des chercheurs sur le Moyen-Orient, réagit à la décision de l’université Paris 8 de retirer son autorisation au colloque « Israël, un État d’apartheid ? » prévu les 27 et 28 février prochains et auquel il devait participer : « Comme l’an passé à l’ENS, la direction d’un établissement public d’enseignement supérieur a cédé aux injonctions » du Conseil représentatif des institutions juives de France. […] »
Voir l’article : http://www.ujfp.org/spip.php?article2173
Pour information, le résumé de l’une des deux interventions de Julien Salingue préparées pour le colloque. Chacun pourra ainsi juger sur pièces.
L’administration civile de l’apartheid
« Juin 1967. Après la guerre des 6 jours, Israël occupe l’ensemble de la Palestine. Les habitants palestiniens de Cisjordanie et de Gaza se retrouvent, de facto, sous administration israélienne. Une administration militaire des territoires occupés est mise en place, qui va régir la vie quotidienne des Palestiniens au moyen d’ordres militaires. Officiellement nommé « Administration civile » en 1981, le gouvernement militaire n’a toujours pas, à l’heure actuelle, été dissous. Il continue d’émettre des ordres qui ont force de loi et qui peuvent, le cas échéant, conduire les Palestiniens à être jugés et condamnés par des tribunaux militaires israéliens. Pour la seule année 2010, 9542 Palestiniens ont été déférés devant ces tribunaux, avec un taux de condamnation de 99.74%.
Les colons israéliens, bien que résidant eux aussi en Cisjordanie, ne sont pas sujets aux mêmes lois et réglementations. Divers mécanismes juridiques leurs permettent en effet d’échapper aux ordres et aux tribunaux militaires, et de ne répondre qu’aux lois et à la justice civile israéliennes, moins contraignantes et plus respectueuses des droits de la défense. Coexistent donc, au sein d’un même territoire, deux systèmes judiciaires qui traitent de manière différenciée les habitants de Cisjordanie en fonction de critères ethnico-religieux. Comment est organisé ce système discriminatoire ? Comment se manifeste-t-il au quotidien ? Dans quelle mesure est-il l’expression de pratiques pouvant être assimilées à une politique d’apartheid ? »
des commentaires virant au conflit interpersonnel ont été retirés. Merci de ne pas oublier qu’indymedia n’est pas un foirum et que les commentaires sont fait pour apporter des complément d’information en lien avec l’article.
« Nous voudrions remercier l’AGET-FSE, Alternative Libertaire, CAPJPO-Europalestine, Cinémas Utopia, Collectif Palestine Libre, Collectif Solidarité Palestine 31 (dont sont membres : AP31, AFPS, CCFD-Terre Solidaire 31, CCIPPP, Le Cri, Génération Palestine, GUPS, LDH, Maison de Quartier de Bagatelle, Mouvement de la Paix (comité 31), MRAP, Parténia, Stop Apartheid Toulouse, Solidaires, UD-CGT, Les Alternatifs, C&A, EELV, FASE, GA, GU, MJCF, Motivé-e-s, NPA, PCF, PG, Partit Occitan), Comité Chiapas Aude, Dechoukaj, ISM-France, OCML-VP, Secours Rouge Arabe, UAT, UJFP pour leur soutien. Nous remercions particulièrement le NPA qui nous accueille dans ses locaux. Et voudrions rappeler notre attachement aux libertés démocratiques, et que cette interdiction dépasse largement notre collectif mais vise à criminaliser toute forme de soutien à la Palestine. Parce qu’une attaque contre un seul d’entre nous est une attaque contre tous, encore merci à vous tous.
Ce n’est pas un hasard si les défenseurs de la politique israélienne veulent faire taire toute forme de soutien au peuple palestinien et à sa résistance.
Car soyons bien clair, ce qui se passe en Palestine n’est ni une guerre de religions ou un conflit entre juifs et arabes. Ce qui se passe en Palestine, c’est la dépossession et le nettoyage ethnique d’un peuple depuis plus de 60 ans. Ce projet est porté par une idéologie raciste et coloniale : le sionisme. Nous condamnons toute forme d’amalgames entre antisionisme et antisémitisme. Et affirmons que le racisme, et en particulier l’antisémitisme, est l’ennemi mortel de la cause palestinienne.
C’est parce que nous sommes des anti-colonialistes et des antiracistes que nous soutenons le droit légitime du peuple palestinien à l’autodétermination ! Et nous affirmons haut et fort qu’Israël en tant qu’état colonial et raciste est illégitime. »
Voir l’article :
http://couppourcoup31.over-blog.com/article-succes-du-m….html
pourquoi seuls les Palestiniens auraient droit à l’autodétermination ? à quoi ça servirait puisque, si Israël est illégitime, il va disparaitre ?
Les Israéliens n’ont donc pas droit, eux, à l’autodétermination ? C’est ce qu’on appelle du « racisme démocratique » ?
Toujours aussi fine notre spammeuse attitrée dans la défense de l’Etat raciste. Avec des remarques aussi intelligentes, le CRIF n’a plus besoin d’ennemis, ses amis suffisent à le discréditer.
A quand l’autodétermination des bourreaux contre les victimes ? Ce n’est pas la première qui défend le fascisme démocratique, vous savez, celui où la population n’a pas besoin de dictature, où elle élit démocratiquement tous les 4 ans un gouvernement fasciste, qui estime à 84% qu’il faut bombarder Gaza ; pas besoin de référendum.
On voit qui sont les modèles des sionistes, qui se ressemble s’assemble :
Palestine: Alain Gresh contre le bouffon Goldnadel
http://la-feuille-de-chou.fr/archives/41906
comme d’hab, la trollesse grenobloise (cf mercredi 12 décembre 2012 – 17:04) ne sait qu’injurier, sans apporter de preuve à ses allégations sur les personnes qui osent exprimer des idées différentes de son obsessionnel soutien au CRIF et au lobby sioniste.
Elle est pourtant au courant des crapuleries de ses amis politiques :
UN BUREAU PAS TRES CASHER
Le « Bureau National de Vigilance contre l’Antisémitisme » (BNVCA) n’a rien à voir avec son titre. C’est en fait une officine dont l’unique animateur connu Sammy Ghozlan est un militant politique dont les orientations sont totalement opposées à toute forme d’antiracisme. Il n’y a qu’à aller voir son site pour s’en convaincre.
Le BNVCA est un lobby de soutien inconditionnel aux gouvernements israéliens quels qu’ils soient. Il assimile systématiquement toute critique de l’Etat d’Israël à de l’antisémitisme. Il essaie par la menace et l’intimidation d’empêcher la dénonciation des politiques israéliennes de colonisation, d’occupation, d’apartheid et d’épuration ethnique. Il essaie de criminaliser toutes les actions de soutien aux droits du peuple palestinien et notamment les actions de BDS (boycott, désinvestissement, sanctions) qualifiés selon lui de « discrimination raciale » et d’« incitation à la haine et à la violence »
A 3 reprises, le BNVCA est intervenu récemment :
1) A Paris contre une exposition organisée par la Mairie du 19ème, le Comité Palestine du 19ème et l’UJFP sur les Bédouins d’Israël dénonçant les destructions de villages et l’expulsion des habitants de leur terre. L’exposition [1] a été conçue par l’UJFP à partir du travail de photographes israéliens, en coopération avec des associations israéliennes et avec le soutien d’Amnesty International. Il est à noter que, malgré ces menaces [2], le Maire, au nom de la liberté d’expression, a maintenu son autorisation. Nous ne pouvons que l’en féliciter.
2) A Toulouse contre l’annonce d’un meeting [3] de soutien à la résistance palestinienne . Par contre dans ce cas, la direction de l’Université, sur pression de la ministre Fioraso, a retiré l’autorisation alors qu’elle avait tout le pouvoir de résister à ces pressions abjectes. Le meeting a pu se dérouler à la date prévue [4] au local toulousain du NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste)
3) En déposant une plainte [5] contre une pétition de footballeurs professionnels exprimant leur « solidarité avec le peuple de Gaza qui vit depuis trop longtemps en état de siège, et dont on refuse les droits humains les plus fondamentaux »
L’UJFP qui compte en son sein de nombreux rescapés ou descendants de victimes du génocide nazi est scandalisée en constatant qu’une officine raciste puisse récupérer et instrumentaliser l’antisémitisme au profit d’un soutien sans faille à une politique d’un Etat voyou.
L’UJFP dénonce la complaisance dont jouit le BNVCA au plus haut niveau des autorités de l’Etat et appelle tous les démocrates à réagir et à dénoncer le BNVCA pour ce qu’il est : un instrument de pression et d’intimidation au service exclusif de la destruction de la société palestinienne qui est à l’œuvre.
Le bureau national de l’UJFP le 11-12-2012
http://www.ujfp.org/spip.php?article2508
La tenue du meeting « Palestine vaincra! » a eu un écho très important, suite à la censure faite par le CRIF, avec le soutien du Ministère de l’Enseignement Supérieur, des Jeunes de l’UMP, de l’UEJF, du Recteur de Toulouse, de la Mairie de Toulouse etc. Cela fut l’occasion de populariser l’existence du FPLP (Front Populaire pour la Libération de la Palestine), organisation de gauche marxiste et anti-impérialiste en Palestine, qui se bat pour la libération nationale et sociale de la Palestine. Nous remercions d’ailleurs tous les soutiens qui se sont exprimés.
Vous retrouverez ci-dessous les différents articles de presse que nous avons répertoriés (cette liste n’est pas exhaustive).
Articles de La Dépêche : ICI, ICI et ICI
Articles de Carré d’Info : ICI et ICI
Article de 20 Minutes : ICI
Article du Figaro : ICI
Article de Libération Toulouse : ICI
Articles de Toulouse Infos : ICI et ICI
Article de Saphir News : ICI
Dépêche AFP : ICI
Pour ouvrir les liens, voir http://couppourcoup31.over-blog.com/article-revue-de-pr….html
« Cela fut l’occasion de populariser l’existence du FPLP (Front Populaire pour la Libération de la Palestine), organisation de gauche marxiste et anti-impérialiste en Palestine, qui se bat pour la libération nationale et sociale de la Palestine. »
Le FPLP ayant toujours calqué ses positions sur le stalinisme le plus réactionnaire, il n’a donc jamais rien eu de marxiste. Quand on défend la « libération nationale », on est nationaliste, et le marxisme s’est toujours opposé au nationalisme.
Du reste, Coup pour coup devrait se poser aussi quelques questions sur le soi-disant « anti-impérialisme » des staliniens et des maoïstes, qui n’a jamais été que du nationalisme et le soutien à un camp impérialiste soi-disant « socialiste » contre un autre… sous un autre nom.
D’un côté on a Coup pour coup, l’AGET-FSE, Alternative Libertaire, CAPJPO-Europalestine, Cinémas Utopia, Collectif Palestine Libre, Collectif Solidarité Palestine 31 (dont sont membres : AP31, AFPS, CCFD-Terre Solidaire 31, CCIPPP, Le Cri, Génération Palestine, GUPS, LDH, Maison de Quartier de Bagatelle, Mouvement de la Paix (comité 31), MRAP, Parténia, Stop Apartheid Toulouse, Solidaires, UD-CGT, Les Alternatifs, C&A, EELV, FASE, GA, GU, MJCF, Motivé-e-s, NPA, PCF, PG, Partit Occitan), Comité Chiapas Aude, Dechoukaj, ISM-France, OCML-VP, Secours Rouge Arabe, UAT, UJFP, c’est-à-dire, selon le CCI, les représentants du stalinisme et de la bourgeoisie, qui défendent les Palestiniens, et de l’autre le CCI, le CRIF, l’Etat, les médias et la classe politique, qui défendent Israël et le nettoyage ethnique des Palestiniens.
On laisse volontiers leurs préférences aux soi-disant « internationalistes », et on assume les nôtres. D’un côté l’humanité et de l’autre la barbarie.
« On laisse volontiers leurs préférences aux soi-disant « internationalistes », et on assume les nôtres. D’un côté l’humanité et de l’autre la barbarie. »
Effectivement, accordons-nous sur un désaccord : aux internationalistes la lutte contre la barbarie guerrière sous toutes ses formes, contre le capitalisme et tous les États, contre le nationalisme sous toutes ses formes qui donne à la guerre une idéologie et une justification ; aux nationalistes de tout poil y compris israéliens et palestiniens la défense de la logique barbare et belliciste du capitalisme, de l’État capitaliste et du nationalisme !
Il y a d’ailleurs une petite erreur dans le commentaire précédent : les organisations citées en exemple ne « défendent » aucunement « les Palestiniens », juste les intérêts de leur bourgeoisie…
Quant à associer le CCI et le CRIF, et à soutenir que le CCI défend Israël, on attend toujours la preuve de ces calomnies ! Mais comme pour toutes les affirmations du commentateur précédent, il n’y en aura pas, vu que son seul souci est de saboter toute discussion et de promouvoir une logique barbare, réactionnaire et capitaliste du conflit du Proche-Orient.
Il vaut d’ailleurs mieux pour lui ne pas donner des leçons de marxisme : parmi les organisations qu’il met en avant, il y a si j’ai bien lu le PCF et le Parti de Gauche, qui sont des partis staliniens, porteurs de la pire contre-révolution de l’histoire, assassins historiques de révolutionnaires, partis soutenant la politique de l’État et la démocratie bourgeoise. Ce sont effectivement des staliniens et des bourgeois qui ont exercé le pouvoir d’État et y ont toujours mené une politique anti-ouvrière, y compris une féroce répression quand les intérêts de l’État le leur commandaient.
Si c’est là tout le compagnonnage que le commentateur précédent a à nous proposer, on le lui laisse…
« les organisations citées en exemple ne « défendent » aucunement « les Palestiniens », juste les intérêts de leur bourgeoisie… » Il faudrait dire plutôt :
le CCI cité en exemple ne « défend » aucunement « l’internationalisme », juste les intérêts de son idéologie, qui coïncident – par pur hasard :-))) – avec les intérêts du CRIF, de l’Etat et de l’impérialisme occidental…
Une vision à l’opposé du CCI sur la situation au Proche-Orient, par l’UJFP
La Palestine sur un strapontin à l’ONU : gifle infligée à l’occupant et remake d’Oslo.
L’incroyable impunité dont jouissent les dirigeants israéliens et la solidarité sans faille qu’ils obtiennent sans difficulté de la part des Etats-Unis et de l’Union Européenne expliquent la fuite en avant coloniale à laquelle on assiste. Les puissances occidentales ont bloqué en 2011 l’entrée de la Palestine à l’ONU comme Etat membre. Cela a été immédiatement interprété par Nétanyahou comme un feu vert à de nouvelles agressions : d’où la relance de la colonisation, l’attaque contre Gaza en novembre 2012 et les menaces incessantes d’attaque « préventive » contre l’Iran
L’apartheid
Le gouvernement israélien dit clairement qu’il ne rendra pas le moindre territoire, qu’il n’y aura pas d’Etat palestinien et qu’il n’annexera pas formellement la Cisjordanie, ce qui l’obligerait à terme à donner une forme de citoyenneté à ses habitants.
Bref, Nétanyahou lui-même reconnaît que de fait il pratique l’apartheid. Le Tribunal Russell dans sa session du Cap (Afrique du Sud) ne s’y est pas trompé. Il a jugé l’Etat d’Israël coupable des crimes d’apartheid et de sociocide, ce qui donne une base juridique à la campagne BDS (boycott, désinvestissement, sanctions) lancée dès 2005 par 172 associations palestiniennes.
Entre Méditerranée et Jourdain, près de 50% de la population est palestinienne. Mais l’occupant a fragmenté la Palestine en de nombreuses entités subissant des formes variées de discrimination et d’oppression :
Il y a la Cisjordanie, elle-même divisée en trois zones étanches transformées en bantoustans où les colonies encerclent les grandes villes palestiniennes.
Il y a Gaza soumis à un blocus criminel et devenu un véritable laboratoire à ciel ouvert où l’occupant se permet impunément des agressions meurtrières (1400 mort-e-s en décembre 2008, 175 mort-e-s en novembre dernier).
Il y a Jérusalem-Est soumis à une judaïsation accélérée et à des destructions incessantes de maisons.
Il y a les Palestiniens d’Israël (20% de la population) qui connaissent dans « l’Etat juif » pauvreté, chômage et discriminations au travail et à la possession de la terre. Parmi eux, les Bédouins du Néguev sont expulsés et leurs villages sont détruits.
Et enfin bien sûr il y a les réfugiés. 4,5 millions de Palestiniens ont la carte de l’UNRWA (l’office des Nations Unis) et vivent dans 59 camps de Palestine, Jordanie, Syrie ou Liban. Plusieurs millions de Palestinien-ne-s sont dispersé-e-s dans le monde.
Le sionisme a toujours fonctionné par le fait accompli en faisant « légaliser » plus tard ses coups de force. Avec l’échec de l’entrée de la Palestine à l’ONU en 2011 et la relance de la colonisation, Nétanyahou se croyait à l’abri.
Le vote de l’ONU
Il montre à l’évidence l’impopularité d’un Etat voyou. Il y a eu 41 abstentions et seulement 9 pays qui ont voté contre le fait que la Palestine ait le même statut que le Vatican. Parmi ces 9 : Israël, les Etats-Unis, le Canada. Même les pays d’Europe, si prompts à « rehausser » les relations économiques entre Israël et l’Union Européenne se sont abstenus (Grande-Bretagne, Allemagne …) ou ont voté pour. En France, Fabius a difficilement convaincu Hollande de voter pour. La contrepartie a été l’engagement d’Abbas de ne pas porter plainte contre Israël auprès de la Cour Pénale Internationale (CPI) malgré les crimes de guerre et exécutions extrajudiciaires incessants. Ce vote signifie que pour l’ONU, l’institutionnalisation du statu quo actuel n’est pas viable. Mais l’ONU n’a pas de plan B.
Immédiatement, le gouvernement israélien a pris des mesures de « rétorsion » totalement « illégales » (au sens de l’ONU) : construction de plusieurs milliers de nouveaux appartements dans les colonies de Cisjordanie, vol de la TVA due à l’Autorité Palestinienne, incursions violentes. Comme cela s’est toujours passé depuis des décennies, l’ONU n’a pris aucune sanction et n’a pas eu un mot de réprobation, annulant par là la force symbolique du vote qui venait de se dérouler.
Un retour 20 ans en arrière
Comme à l’époque des accords d’Oslo, la « communauté internationale » refuse de poser les vraies questions : la reconnaissance du crime fondateur (l’expulsion de 1948), l’occupation, les colonies, l’inégalité flagrante, les prisonniers, le droit au retour des réfugiés, l’apartheid.
Si Oslo a été une grande illusion et une sinistre farce, c’est parce qu’aucune de ces questions n’a été posée et que jamais les négociations n’ont été placées sous le signe de l’égalité des droits. Les seuls textes signés à Oslo portaient sur la sécurité de l’occupant !! Aujourd’hui c’est pire : le gouvernement israélien ne veut pas négocier car il sait qu’il ne sera pas sanctionné. Le vote de l’ONU remet en selle une Autorité Palestinienne bien discréditée. Or celle-ci n’a aucune légitimité, le mandat de Mahmoud Abbas étant achevé depuis longtemps. Les Palestiniens de Gaza, de Jérusalem ou d’Israël ne sont pas représentés par l’Autorité. Pour les réfugiés, la période n’ouvre aucun espoir. Ils savent que l’Autorité Palestinienne est prête à les sacrifier alors que le droit au retour a été reconnu par l’ONU dès 1949. Quelque part le vote de l’ONU entérine la fragmentation de la Cisjordanie. L’OLP représentait la Palestine dans toute sa diversité politique, géographique, religieuse … L’OLP a disparu au profit de l’Autorité. Mahmoud Abbas qui a avalé toutes les couleuvres et qui a accepté toutes les humiliations et toutes les pseudo-discussions avec l’occupant, est bien mal placé pour incarner la légitimité d’un futur Etat palestinien.
Le mouvement de solidarité dans la confusion
La France est le seul pays européen où existent simultanément un Collectif National et une Plateforme des ONG pour la Palestine regroupant un spectre très large de partis, syndicats ou associations. Dans le Collectif, un courant majoritaire s’est dégagé qui comprend (souvent contre l’avis de la base) les directions du PC, de l’AFPS, du MRAP, de la LDH, de la FSU … Ce courant reste figé sur l’idée « deux peuples, deux Etats » comme si la frontière internationalement reconnue n’avait pas disparu. Il s’oppose au BDS demandé par l’appel palestinien de 2005 en lui préférant un boycott des seuls produits des territoires occupés. Il est prêt à abandonner le droit au retour de tous les réfugiés. Il surévalue totalement le vote de l’ONU et considère l’Autorité Palestinienne comme seule représentante du peuple palestinien. Une partie de ce courant va plus loin en s’opposant à tout mot d’ordre de soutien à la résistance palestinienne et à toute remise en cause de la « légitimité d’Israël » (! !) Alors que précisément le premier acte d’une paix juste passera par la reconnaissance de l’illégitimité du crime fondateur (l’expulsion de 1948).
Pas de paix juste sans sanction et sans fin de l’impunité
Le Forum social mondial pour la Palestine s’est déroulé à Porto Alegre (Brésil) du 29 novembre au 1er décembre. La résolution finale pointe les revendications essentielles : fin de l’occupation et de la colonisation, égalité des droits, droit au retour des réfugiés. Le vote de l’ONU est signalé mais il n’a rien de central. Un hommage appuyé est envoyé aux anticolonialistes israéliens et aux Juifs antisionistes. L’accent est mis sur le BDS.
Le sionisme ne reculera que s’il y est forcé. Tant que l’impunité d’Israël perdurera, tant que les dirigeants de ce pays n’auront pas à répondre de leurs actes, tant que ce pays ne subira pas le type de pression que l’Afrique du Sud blanche a subi, il ne se passera rien. Imaginer un compromis acceptable piloté par l’ONU avec la direction sioniste est une très dangereuse illusion.
Pierre Stambul (12 décembre)
Article à paraître dans le prochain numéro de la revue » Alternatives Libertaires »
http://www.ujfp.org/spip.php?article2513
Mais au fait, c’est quoi l’UJFP ? Sûrement des « rouges-bruns » puisqu’ils sont interdits sur Indymedia Paris, alors que les élucubrations du CCI y sont en colonne centrale. Il y a des signes qui ne trompent pas.
Ah, oui ! C’était une dénonciation du CRIF, qui considère la France comme un territoire occupé et qui se permet de lui dicter sa politique intérieure, en particulier en censurer tout ce qui pourrait porter préjudice à l’Etat de l’apartheid…
A voir les réactions que ça a suscité ici, on peut en déduire que les plus farouches défenseurs du sionisme se sont regroupés sur Indymedia pour y défendre leur idéologie raciste. Pourquoi Indymedia ? parce que l’open publishing permet de faire illusion sur leur influence réelle. Si on enlève l’Etat, la classe politique et les médias du pouvoir, où ils règnent en maîtres, il ne reste pas grand monde pour aller écouter les défenseurs du nettoyage ethnique :
Public clairsemé pour Richard Prasquier, président du CRIF à Strasbourg
A peine une trentaine de personnes sont venues écouter le président du CRIF au Club de la presse Strasbourg-Europe. Et encore, faut-il décompter les policiers en civil et les gardes du corps qui étaient bien une dizaine, dans la salle, devant la porte de l’association, dans l’escalier, l’entrée de l’immeuble, et en plus un car de police et deux véhicules sur la place Kléber en face de l’immeuble!
Parmi les autres assistants, des institutionnels du CRIF-Alsace, de la Communauté israélite de Strasbourg,le rabbin Heymann, Pierre Lévy, responsable Crif Alsace, Gilbert Roos, consul honoraire d’Israël à Strasbourg, plus quelques responsables communautaires dont la femme excitée qui nous avait fait expulser du Salon de la Wizo, sans oublier le vendeur d’or qui un jour nous avait promis 10 balles dans la peau…Et un responsable musulman. Que du beau monde!
Présents aussi trois élus seulement, le maire de Schiltigheim Raphaël Nisand, vite éclipsé, l’adjoint Olivier Bitz, en charge des religions et l’inénarrable Eric Elkouby, conseiller municipal, conseiller général et, occasionnellement, incendiaire de poubelles…Deux photographes, l’un des DNA, l’autre de la presse allemande. Une journaliste italienne. Et le responsable de l’UJFP-Alsace, tout badge déployé…
Interrogé par le directeur des DNA, Prasquier a surtout cartonné contre « l’islamisme radical » responsable selon lui de l’antisémitisme en France. Ceux qui s’intéressent encore au discours convenu du CRIF peuvent écouter l’enregistrement audio ci-dessous, parfois peu audible tant le volume de sa parole était bas et sans micro.
Il s’est un peu animé, tout en restant fort civil, en répondant aux questions de l’UJFP. Il a même été plus patient que Dominique Jung et Pierre Lévy qui avaient voulu m’interrompre après la seconde question. Il n’a cependant répondu, à sa manière qu’à deux d’entre elles, laissant dans l’ombre celle selon laquelle l’État d’Israël serait responsable, et le CRIF avec lui, du nouvel « antisémitisme » provoqué par les actions criminelles de Tsahal, dans la confusion intéressée entre Israéliens, Juifs et sionistes.
Il a ergoté sur la traduction de la résolution 242 qui parle selon les anglophones de « retrait de territoires » et les francophones de « retrait des territoires« . Il a incendié le Hamas, et comparé l’audience du Crif et celle de l’UJF, nous accordant tout de même 1%…Nous avons tort, car nous sommes minoritaires dans l’opinion juive…Comme le sionisme jusqu’à la seconde guerre mondiale? De l’espoir, donc!
Pendant la distribution d’un tract reprenant deux communiqués du BN de l’UJFP à propos du CRIF, devant l’immeuble, pas moins de trois policiers de service différents, selon leurs dires, sont venus s’enquérir du contenu du feuillet; l’un d’eux, après quelques explications orales, mettant le papier dans sa poche, déclara même qu’il serait « moins idiot ce soir« …
http://la-feuille-de-chou.fr/archives/42164