Le crif tente de censurer le meeting « palestine vaincra » !
Catégorie : Global
Thèmes : Racisme
Nous nous inquiétons de l’utilisation de telles méthodes qui visent à empêcher toutes formes de débats en soutien au peuple palestinien.
Ce n’est pas la première fois que le CRIF s’illustre avec de tels procédés. En 2011 et 2012, différentes conférences sur la question palestinienne avaient été interdites à l’École Normale Supérieure de Paris ainsi qu’à l’Université Paris 8 suite aux mêmes méthodes de pression. A Toulouse, le CRIF a lancé une campagne de calomnie sur la dernière chanson du groupe Zebda, « Une vie de moins », qui parce qu’elle évoque le quotidien de ce peuple est considéré par le CRIF comme un « risque de promouvoir la haine d’Israël ».
Leur méthode d’intimidation ne concerne donc nullement la présence du FPLP à Toulouse, organisation de gauche marxiste palestinienne, mais bien une volonté de faire taire toute forme de soutien à la Palestine. Nous en sommes d’autant plus surpris que la ville de Toulouse a accueilli à bras ouverts le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, à la veille de nouveaux massacres israéliens dans la bande de Gaza. Il y aurait à Toulouse deux poids deux mesures dans le traitement de ce conflit ?
Le collectif anti-impérialiste Coup Pour Coup 31 rappelle son attachement à la liberté d’expression et à la lutte contre toutes formes de racisme.
A Toulouse, le 4 décembre 2012.
Voir ci-dessous les différents courriers du CRIF :
Le mail Chers amis, Vous trouverez ci-joint un courrier demandant l’annulation d’une réunion politique à l’Université du Mirail.
La présence de représentants d’une organisation terroriste comme le FPLP ne peut que nuire aux valeurs démocratiques auxquelles nous sommes tous attachés. Si cette manifestation n’est pas annulée, nous organiserons avec tous les démocrates une action s’opposant sur place à la tenue de discours extrémistes. Du point de vue des valeurs démocratiques, ce qui compte lorsque l’on parle d’état de Palestine c’est de ne pas demander la disparition de l’état d’Israël comme l’exige le FPLP.
Ce qui compte quand on parle d’état de Palestine c’est aussi de s’interroger sur le type de régime politique qui y règnera.
Le CRIF Toulouse Midi-Pyrénées CRIF TOULOUSE MIDI-PYRENEES 2 PLACE RIQUET 31000 TOULOUSE
Le courrier envoyé par le CRIF au président de l’université
Toulouse, le 28 novembre 2012
Monsieur le Président, Je souhaitais attirer votre attention sur la tenue d’un meeting politique le 8 décembre 2012 organisé par « Coup pour Coup 31 » dans l’Amphi 9 de l’Université Toulouse-Le Mirail. Tout d’abord, il me parait utile de préciser qu’une des formes modernes de l’antisémitisme s’ancre dans le refus de reconnaître au peuple juif son droit à l’autodétermination, et demande donc la disparition de l’état d’Israël, sous le prétexte fallacieux qu’il serait « dans son principe » raciste.
Étant donné la qualité des intervenants, représentants du FPLP, organisation « mère » de tous les mouvements terroristes depuis les années 1970, c’est de cela qu’il s’agit et non pas d’une discussion argumentée sur telle ou telle politique initiée par Israël.
Malheureusement, sur le campus de l’Université Toulouse-Le Mirail, lors d’un évènement en date du 25 avril qui aurait dû permettre simplement un débat, des manifestants ont hurlé le nom d’une bataille qui eut lieu en 628 à Khaybar à côté de Médine où l’armée de Mahomet a assassiné des Juifs. Le mot Khaybar est, par exemple, souvent gravé sur les missiles visant Israël lancés par le Hezbollah, le « parti de Dieu » libanais.
Cela signifie en réalité « Mort aux Juifs » sans que cela tombe sous le coup de la loi. Il y a quelques semaines Houria Bouteldja, du parti des Indigènes de la République, tenait une réunion à l’Université Toulouse-Le Mirail et elle ne fait pas, elle non plus, mystère de ses opinions sur les « sionistes » pour ne pas dire les Juifs, ce qui permet à nouveau de ne pas tomber sur le coup de la loi.
À Toulouse le 1er novembre, le Président de la République François Hollande déclarait :
« (L’antisémitisme) sera pourfendu dans toutes ses manifestations, les actes mais aussi les mots. Il sera pourchassé partout, y compris derrière toutes les causes qui lui servent de prétexte ou de masques ». L’Université de Toulouse-Le Mirail peut, à juste titre, s’enorgueillir de remarquables formations. La liberté d’expression est bien sûr un élément fondamental de toute démocratie. Mais la liberté d’expression ne peut être confondue avec l’exhibition de la haine, et, en l’occurrence, de la haine antisémite. Il semble regrettable pour l’ensemble des étudiants de Toulouse que l’on puisse caricaturer votre université en se référant à ces différents exemples. Je suis à votre disposition pour discuter de l’éventuelle annulation de ce meeting ou d’autres sujets en relation avec ces évènements.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’assurance de ma considération distinguée.
Nicole YARDENI Présidente
Copie :
Monsieur Pierre COHEN – Maire de Toulouse.
Madame Marie-France BARTHET – Présidente du PRES Université de Toulouse.
Monsieur Henri-Michel COMET – Préfet de la Haute-Garonne.
Monsieur Régis GUYOT – Délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme.
Monsieur Guillaume HOUZEL – Conseiller auprès de la Ministre de la Recherche et de l’enseignement supérieur.
http://couppourcoup31.over-blog.com/article-le-crif-ten….html
Samedi 8 décembre à 14 h
Il ne faut pas s’étonner que le CRIF pousse des hauts cris quand on sait que le FPLP est toujours considéré comme un parti terroriste en Europe, que le FPLP ne veut pas d’état israélien, mais un seul état palestinien de la mer au Jourdain, qu’il est pour le retour des tous les réfugiés, qui sont maintenant + 4 M en comptant 3 ou 4 générations, nées en dehors de la Palestine, mais qui sont encore appelés « réfugiés ».
C’est ce que veut dire « Palestine vaincra » : plus d’Israël sous quelle que forme que ce soit.
Oui à la liberté d’expression, mais on peut aussi se demander si l’Université était bien le lieu d’une telle journée, organisée aussi pour le 25 e anniversaire de la 1ère Intifida.
Les soutiens de l’occupation et de l’apartheid ont évidemment des positions qui diffèrent de ceux qui les subissent. Mais la décence voudrait qu’ils les expriment dans les médias du pouvoir plutôt que dans les médias alter.
Vouloir un Etat de tous ses habitants plutôt qu’un Etat basé sur le racisme et l’inégalité des peuples est évidemment considéré comme inacceptable par les colonialistes et les fachos.
De même que le retour des réfugiés qui ont été chassés de chez eux manu militari pour que des gens qui n’ont jamais rien eu à voir avec cette région viennent s’installer à leur place.
N’en déplaise aux racistes décomplexés, si on considère que des populations réfugiées depuis « 3 ou 4 générations » n’auraient plus le droit de revenir sur leurs terres, que dire de populations soi-disant « chassées » depuis plus de 2000 ans ?
Malgré les fachos et les racistes, alliés naturels du CRIF, la résistance au nettoyage ethnique des sionistes continuera.
Merci de ne pas commencer une énième querelle de clochers. Que vous ayez des positions différentes, soit, c’est respectable. Mais n’oubliez pas où vous êtes : sur un site qui permet aux individus de témoigner de luttes peu visibles avant tout… Les commentaires sont fait pour apporter des informations sur les articles, compléter, certes, mais pas en s’invectivant ni en se provoquant.
Merci donc de vous modérer pour nous éviter de le faire.
qui dit qu’Israël est le pays des juifs depuis 2000 ans ? les extrémistes juifs, les premiers juifs qui se sont installés avant la guerre ont acheté les terres.
Qui dit que les réfugiés et toute leur descendance doivent retourner sur leur terre ? les extrémistes pro-pal.
Et vous voulez qu’il y ait une paix quelconque entre extrémistes ?
L’ONU a reconnu un état palestinien, comme il a reconnu un état israélien. Et vous ne voulez pas respecter les décisions de l’ONU alors que vous accusez Israël de ne pas reconnaitre les décisions de l’ONU ?
La symétrie entre bourreaux et victimes, c’est pas une nouveauté, on ne nous la refera pas. Oui, tous ceux qui ont été chassés de chez eux pour que s’installe un Etat raciste à leur place doivent pouvoir revenir s’ils le souhaitent. S’ils ne veulent pas, ils doivent être indemnisés à leurs conditions.
Ce n’est pas le FPLP qui fait polémique, c’est l’existence d’un Etat raciste et belliciste sur des terres volées à leurs habitants. C’est très bien résumé par Danielle Bleitrach :
Il faut en finir avec l’Etat d’Israël et le sionisme
« j’affirme qu’il n’y aura de solution qu’à travers la suppression de l’Etat d’Israël, de l’entité étatique qui aujourd’hui fait la démonstration de sa nocivité pour tout le monde, pour les Palestiniens, pour tout le Moyen orient, pour les juifs de la région et ceux du monde entier. Cet Etat, pure création coloniale, à travers lequel depuis les origines jusqu’à nos jours, les Européens, les Occidentaux font payer le génocide nazi à des peuples du Moyen-Orient qui n’y sont strictement pour rien, est de ce fait une monstruosité morale et politique…
Que ceux que l’on a dupé avec le sionisme aient le droit de rester sur la terre, qui est devenue la leur, ne dépend que de leur capacité à la coexistence et, pendant un certain temps d’une surveillance internationale, mais le sionisme et l’Etat d’Israël n’ont pas le droit à la survie politique. Mais il faut dire du sionisme ce qu’il est en réalité, une entreprise coloniale par laquelle les puissances occidentales ont prétendu se débarrasser des juifs qu’ils n’avaient cessé de martyriser pendant des siècles, une manière de considérer les juifs comme étrangers dans leurs pays, une sinistre duperie… »
celui qui a publié l’article de Rue89 sait très bien que ce site est sous copyright. Le copié-collé a été refusé pour ce motif sur indymedia.paris.
Quant au sionisme colonialiste et raciste, oui, certes, c’est le fait de l’extrême droite, à laquelle les autres extrêmes droites, toutes nationalités confondues n’ont rien à envier. A force de ne stigmatiser qu’une seule extrême droite, l’israélienne, vous donnez simplement du grain à moudre à ceux qui disent que la critique du sionisme est de l’antisémitisme. C’est indigne sur un site alter.
Faire référence à Indy Paris, c’est prendre les gens pour des cons, vu qu’ils censurent TOUT ce qui pourrait représenter un soutien à la résistance palestinienne et plus généralement à toute résistance à la pensée unique. Ça va du BDS à l’UJFP, en passant par le CCIPPP, Europalestine, Info Palestine, les mots sont importants, La Feuille de chou, Bakchich, etc. Si Rue 89 avait publié sur un autre sujet, ils l’auraient passé.
Le copyright est un prétexte commode, alors que ce genre d’article est reproduit PARTOUT et que personne ne ferait jamais un procès à propos d’un sujet aussi sensible. On a vu Indy Paris censurer des PÉTITIONS et des APPELS au motif de copyright ! C’est dire si les intentions réelles sont transparentes…
TOULOUSE le crif fait interdire le meeting à l’université. Il est déplacé au local du NPA, le CRIF demande son interdiction et la dissolution du collectif anti-impérialiste coup pour coup31
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Dans le cadre de la tournée en France d’Abu Sami, responsable du FPLP dans les territoires occupés, une réunion était prévue à la fac du Mirail (Toulouse II) samedi à 14 heures.
Le tir de barrage du CRIF a commencé il y a 6 jours par une lettre de Nicole Yardeni (CRIF Midi-Pyrénées) au président de l’université demandant l’annulation du meeting.
http://couppourcoup31.over-blog.com/article-le-crif-ten….html
Devant son refus le CRIF a demandé – et obtenu – un stand à proximité du meeting, première étape pour faire interdire le meeting pour risque de trouble à l’ordre public
http://www.vousnousils.fr/2012/12/06/la-faculte-de-toul…38596
Mais finalement ce sont les pressions sur le ministère
http://www.crif.org/fr/lecrifenaction/lettre-%C3%A0-mad…33760
qui ont fait plier le président de l’université.
Geneviève Fioraso a donné ordre au recteur de faire un courrier au président de l’université pour « l’enjoindre à prendre ses responsabilités » et à annuler la réunion et ceci a été fait (et aurait eté fait par le recteur en cas contraire).
Bref ce meeting, organisé malheureusement au départ par une seule orga, est annulé à la fac du Mirail. Le PS (parti sioniste) a encore une fois bien joué son rôle. Le meeting aura lieu au local du NPA à la même heure.
ON NE LÂCHE RIEN !
Contre le racisme et le sionisme et ses soutiens jusque sur Indymedia, RÉSISTANCE !
Aujourd’hui a finalement eu lieu le meeting « Palestine vaincra! » au local du NPA (merci à eux pour l’accueil). 120 personnes étaient présentes pour écouter et débattre avec notamment Abu Sami, représentant du Front Populaire pour la Libération de la Palestine (en photo ci-dessous).
Voir ci-dessous l’intervention de notre collectif, Coup Pour Coup 31 :
Bonjour à toutes et tous,
Merci à tous d’être venus malgré l’interdiction du meeting à l’Université, sous la pression du CRIF. Pour présenter rapidement le collectif organisateur, nous sommes un collectif anti-impérialiste. Nous luttons contre la domination économique et politique des puissances occidentales à travers la planète. Et nous soutenons partout, le droit des peuples à l’autodétermination, contre le colonialisme, contre les interventions militaires et contre les despotes au service des impérialistes.
Si nous avons voulu organiser ce meeting aujourd’hui c’était tout d’abord à l’occasion du 25ème anniversaire de la Première Intifada, soulèvement populaire qui a commencé le 9 décembre 1987. Car nous pensons que cet épisode de l’histoire de la résistance palestinienne est porteur de grandes leçons et d’espoirs. Cette Intifada a montré aux yeux du monde entier qu’il était possible de résister à la colonisation.
Mais ce meeting a aujourd’hui une teneur particulière. Il a lieu au lendemain d’une nouvelle attaque meurtrière israélienne sur la bande de Gaza ce qui démontre encore une fois toute l’actualité et l’importance du soutien à la Palestine et à sa résistance. Et il a finalement lieu après les nombreuses pressions du CRIF, des Jeunes de l’UMP, de l’UEJF et nous en oublions sûrement…
Nous voudrions remercier l’AGET-FSE, Alternative Libertaire, CAPJPO-Europalestine, Cinémas Utopia, Collectif Palestine Libre, Collectif Solidarité Palestine 31 (dont sont membres : AP31, AFPS, CCFD-Terre Solidaire 31, CCIPPP, Le Cri, Génération Palestine, GUPS, LDH, Maison de Quartier de Bagatelle, Mouvement de la Paix (comité 31), MRAP, Parténia, Stop Apartheid Toulouse, Solidaires, UD-CGT, Les Alternatifs, C&A, EELV, FASE, GA, GU, MJCF, Motivé-e-s, NPA, PCF, PG, Partit Occitan), Comité Chiapas Aude, Dechoukaj, ISM-France, OCML-VP, Secours Rouge Arabe, UAT, UJFP pour leur soutien. Nous remercions particulièrement le NPA qui nous accueille dans ses locaux. Et voudrions rappeler notre attachement aux libertés démocratiques, et que cette interdiction dépasse largement notre collectif mais vise à criminaliser toute forme de soutien à la Palestine. Parce qu’une attaque contre un seul d’entre nous est une attaque contre tous, encore merci à vous tous.
Ce n’est pas un hasard si les défenseurs de la politique israélienne veulent faire taire toute forme de soutien au peuple palestinien et à sa résistance.
Car soyons bien clair, ce qui se passe en Palestine n’est ni une guerre de religions ou un conflit entre juifs et arabes. Ce qui se passe en Palestine, c’est la dépossession et le nettoyage ethnique d’un peuple depuis plus de 60 ans. Ce projet est porté par une idéologie raciste et coloniale : le sionisme. Nous condamnons toute forme d’amalgames entre antisionisme et antisémitisme. Et affirmons que le racisme, et en particulier l’antisémitisme, est l’ennemi mortel de la cause palestinienne.
C’est parce que nous sommes des anti-colonialistes et des antiracistes que nous soutenons le droit légitime du peuple palestinien à l’autodétermination ! Et nous affirmons haut et fort qu’Israël en tant qu’état colonial et raciste est illégitime.
C’est à partir de ces faits historiques que nous soutenons la position inscrite dans la charte de l’Organisation pour la Libération de la Palestine de 1964. Qui est un seul État sur toute la Palestine : libre, laïque, démocratique.
Libre, c’est-à-dire débarrassée de l’impérialisme et du sionisme.
Laïque, c’est-à-dire où la religion relève d’un choix personnel et où athées, juifs, musulmans, chrétiens et cie vivront dans l’égalité la plus totale.
Démocratique, c’est-à-dire un pays dirigé par et pour le peuple.
Mais au-delà de porter ces revendications, on peut agir ici et maintenant.
D’abord et avant tout, nous devons dénoncer le soutien inconditionnel de la France à Israël. En effet, évoquer cette collaboration c’est parler aujourd’hui d’une évidence qui saute aux yeux. D’autant plus, quand nous voyons que ce meeting a été interdit à l’Université du Mirail sous la pression directe du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.
La France connaît de nombreux défenseurs de la colonisation de la Palestine, évidement la droite et maintenant le FN, mais aussi le Parti Socialiste, sans oublier les pseudos intellectuels tels que Bernard-Henri Lévy et Finkielkraut (on peut en oublier) ; défenseurs acharnés d’un « choc des civilisations » et ayant une indignation très sélective.
En tant que tel, l’impérialisme français soutient depuis plus de 60 ans la colonisation de la Palestine.
En 1948, la France membre du Conseil de Sécurité de l’ONU vote le plan de partage et la création d’Israël.
A partir de 1957, dans le désert du Néguev, les firmes françaises Saint Gobain et Dassault ont développé le programme nucléaire israélien.
En 2006, comme dans les années 80 ; les impérialistes, dont la France, prépare puis donne leur « feu fert » à l’invasion et à la destruction du Liban.
Plus récemment, on a pu voir la mairie de Toulouse accueillir des officier de l’armée israélienne en 2010. Ou encore en novembre, voir François Hollande recevoir à bras ouverts Netanyahou, premier ministre d’Israel, venu faire campagne et justifier les futures agressions contre le peuple palestinien.
La pire illusion pour la solidarité avec le Peuple de Palestine consiste donc à demander à des puissances impérialistes comme la France d’intervenir au Proche-Orient.
Toutes les puissances qui dominent le monde au nom de la démocratie et de la civilisation sont les terroristes en chef de la planète.
Très concrètement, on voit cette collaboration s’illustrer aussi à travers la justice française. D’un côté les fascistes de la Ligue de défense juive (LDJ), organisation interdite en Israël et aux Etats-Unis, n’ont jamais été inquiété suite à des agressions violentes envers des militants pro-palestiniens ; de l’autre des militants de la campagne Boycott Désinvestissement Sanction sont traînés en justice pour « incitation à la haine raciale » !
Dernier exemple en date, le groupe Zebda victime d’une tentative de censure de la part du CRIF parce qu’ils ont osé chanter le quotidien des palestiniens.
Nous voudrions aujourd’hui apporter notre soutien entier et total à tous les militants pro-palestiniens victimes de la justice.
Mais nous voudrions aussi souligner le sort Georges Ibrahim Abdallah qui est un otage de cette collaboration. Il est enfermé depuis plus de 28 ans en France et libérable depuis 1999 pour des actes de résistances anti-impérialistes. Il a déposé il y a plusieurs mois sa 8ème demande de libération conditionnelle. Le 24 novembre, le tribunal a accepté cette libération mais le parquet, et donc Christiane Taubira, a fait appel. L’audience aura lieu le 20 décembre et nous appelons d’ici là à développer les initiatives de soutien. Et c’est affaire, montre encore une fois le rôle de la France : garder enfermé quoi qu’il en coûte un militant révolutionnaire, symbole de la résistance des peuples en Palestine et ailleurs.
Mais soutenir la Palestine, c’est aussi soutenir sa résistance. Car nous refusons de mettre dos à dos colons et colonisés, et nous reconnaissons le droit au peuple palestinien à se défendre. C’est le cas du Front Populaire pour la Libération de la Palestine, organisation de gauche marxiste, qui se bat pour la libération nationale et sociale de son peuple. Et c’est pour cela que nous avons invité Abu Sami, un de leur représentant. Sans oublier, d’exiger la libération et d’amplifier le soutien envers les prisonniers palestiniens. En particulier, exiger la libération d’Ahmad Sa’adat, secrétaire général du FPLP, ou encore Marwann Barghouti, membre du Fatah, qui sont tous les deux emprisonnés en Israël.
Soutenir la Palestine, c’est aussi soutenir et mener la campagne de Boycott-Désinvestissements-Sanctions afin de porter directement des coups à l’économie coloniale.
Certains nous répondrons au mieux que ce sont de belles idées mais que tout ça est irréaliste. Mais nous affirmons haut et fort qu’il a fallu 130 ans à l’Algérie pour se libérer du joug colonial, qu’il a fallu des années aux peuples tunisiens et égyptiens pour se débarrasser de Ben Ali et Moubarak, autant de temps pour abolir le régime d’apartheid d’Afrique du Sud.
Et parce que l’avenir appartient à ceux qui résistent :
Palestine vaincra !
http://couppourcoup31.over-blog.com/article-succes-du-m….html
Un commentaire à été caché car copié collé d’un article sous copyright.
Même si indymedia est pour le copyleft et que la propriété c’est mal, on ne copie-colle pas des articles complets, mais un condensé, des extraits avec un lien.
Il est bien évident que la brillante intervention de 10:23 avait pour motif le CONTENU de l’article et non le copyright, qui n’était qu’un prétexte. Mais c’est peine perdue : même de simples extraits montrent la réalité de ce que veulent cacher les soutiens de l’Etat raciste, et plus particulièrement dans les crimes contre l’humanité commis à Gaza.
« Le lendemain, au détour d’une rue, je suis tombée sur ce qui restait de la voiture des deux journalistes palestiniens de la télévision Al-Aqsa. Ils sont trois à avoir été visés dans deux différents raids.
Hussam Mohammed Salama, 30 ans. Mahmoud Ali al-Koumi, 29 ans. Deux cameramen qui se rendaient vers l’hôpital de Gaza pour filmer l’arrivée de blessés après un bombardement israélien. Etait-ce cela leur crime ?
Mohammed Mousa Abu Eisha, 24 ans, visé une heure plus tard, mort lui aussi.
Ah ça, ils n’ont pas dû souffrir. En regardant la photo de la carcasse calcinée de la Jeep, je repense aux explications données par l’armée israélienne :
« Ce n’était pas des journalistes légitimes. »
Personne ne s’arrête sur cette déclaration ? Ces deux jeunes hommes travaillaient pour une télévision proche du Hamas, certes. Mais si le monde s’offusque par exemple de l’assassinat de Samir Kassir au Liban, qui était lui aussi un journaliste militant, pourquoi n’assiste-t-on pas aux mêmes cris de protestation à propos de ce qui s’est passé ici ? Quelle est la ligne rouge ? Quelle est la prochaine étape ? Ecrire et parler à haute voix peut-il causer ma mort si j’ai le malheur de déplaire à l’Etat d’Israël ? » […]
« Couvrir Gaza, c’est devoir se battre pour faire son métier. Toute information qui sort d’ici est immédiatement remise en cause. Parce qu’elle vient de Gaza. Que Gaza est une honte pour l’humanité mais que les responsables de cette situation sont puissants et que la vérité rendue publique les gêne.
Les gouvernements occidentaux invoquent les droits de l’Homme quand ça les arrange.
A une prétendue objectivité aseptisée et hypocrite, je préfère une honnêteté nue, sans fard et humaine. Je suis payée pour être vos yeux et vos oreilles là où vous ne pouvez être. Est-ce ma faute si la réalité que je rapporte va à l’encontre de certains agendas politiques ?
J’ai été élevée dans une société où la liberté de la presse est sacrée et je n’ai pas choisi de faire ce métier pour abdiquer aujourd’hui devant des intimidations, quelles qu’elles soient.
Si pour rester une journaliste « légitime », il faut falsifier la réalité, alors j’entamerai fièrement une carrière de journaliste illégitime. Je ne me tairai pas. »
http://www.rue89.com/2012/12/03/couvrir-gaza-sous-les-i…37525
C’est ça qui dérange, et qu’on ne verra pas, même sous forme d’extraits, sur Indymedia Paris, où toute information sur les crimes du sionisme sont systématiquement censurés, copyright ou pas, encore une fois merci pour la référence.
ça fait des années que le troll toulousain vient cracher sa haine et interpréter à sa sauce les commentaires de ses opposants.
Non seulement dans le commentaire du dessus il injurie indymedia.paris, mais en plus il se croit malin d’écrire : « Il est bien évident que la brillante intervention de 10:23 avait pour motif le CONTENU de l’article et non le copyright, qui n’était qu’un prétexte. »
Toujours aussi nul !
ça fait des années que les trolls viennent défendre leur Etat de merde et spammer tous les articles qui le dénoncent, même quand il s’agit du CRIF, toute honte bue.
Comment boycotter Israël efficacement ?
La liste serait longue… BDS choisit de cibler les entreprises les plus impliquées directement dans les crimes israéliens.
http://la-feuille-de-chou.fr/archives/36818
pourrais-tu donner des exemples, sans interprétation à ta sauce de
« ça fait des années que les trolls viennent défendre leur Etat de merde et spammer tous les articles qui le dénoncent, même quand il s’agit du CRIF, toute honte bue. »
??????????????
Sur un article dénonçant un lobby sioniste surprotégé par l’Etat (de gauche ou de droite), les trolls s’empressent non de dénoncer cette officine raciste, mais le FPLP, une organisation révolutionnaire LAÏQUE (ce qui ne les empêche pas de les traiter de terroristes « islamistes »). Les trolls défendent donc bien un Etat de merde et l’idéologie qui le sous-tend contre ceux qu’il fait censurer. Pas besoin de grandes explications.
Si on veut d’autres exemples du choix des trolls, il faut aller voir les articles crapuleux à propos des agressions de la LDJ contre des militants antifascistes. Ce n’est pas la LDJ qui est condamnée, mais les militants agressés !
Tout ça situe très bien les trolls et leurs choix politiques : du côté des sionistes et des racistes, indéfectiblement.