Alchimie prophétique
Category: Global
Themes: Art/culture
Les artilects et les humains
Les robots sont notre quotidien
Et c’est Cheetah que voilà
Avec 45 kilomètres à l’heure, déjà
Et aussi Atlas, le soldat robot
Qui partout peut se déplacer
Ainsi qu’Asimo
L’automate androïde
Que les militaires trouvent beaux
Pour mettre en boîte les contestataires!
Et laisser l’adversaire livide
C’est la robotique
Qui à l’humain se croit bénéfique
Comme le professeur
Hiroshi Ishiguro, son assesseur
Qui au Japon, fait fureur
Ce sont des métagraphies technologiques
De la propagande influentielle, si mécanique
La circumnavigation industrielle
Au loin, chasse les ménestrels
A quelques mètres de chez nous
Des gens s’étiolent de faim
A quelques immeubles de nous
Des gens vivent de rien
A quelques idées de nous
Des gens se minent de chagrin
Derrière toutes les fenêtres
La lueur des vies qui s’épuisent
Partout, se respire, le mal-être
De toutes les vies humaines, en crise
Tout ce qui est dans l’univers
Et peut-être dans le multivers
Se retrouve dans l’humain et dans le vers
Ainsi, l’humain est un corps
Qui est plaqué d’un peu d’or
Pas autant que feu ( 1499 ou 1500-1566 ) Diane de Poitiers
Qui en mangeait beaucoup, pour conserver sa beauté
Et même avec nos cheveux, c’est marrant
L’on peut faire de beaux diamants
Ce qu’a déjà fait l’ancien footballeur Pelé
Du football, qui fut une grande majesté
Comme dans tout esprit humain
Il y a un peu d’anarchisme
Il y a un peu de fascisme
Il y a un peu de nazisme
Il y a un peu de monarchisme
Il y a un peu de stalinisme
Il y a un peu de capitalisme
Et même un peu de communisme
Car si le corps
Qu’il soit faible ou fort
A d’innombrables composants chimiques
L’esprit a des fondements psychologiques
Toutes les drogues
Sont dans tous les corps
Que l’on retrouvent à la morgue
Pour un poids moyen, 0,2 milligramme d’or
43 kilos d’oxygène
16 kilos de carbone
7 kilos d’hydrogène
Et tant d’autres choses, si bonnes
Tout ce qui est sur Terre
N’est que de l’énergie solaire transformée
Toute créature vivante
Est un soleil qui s’évente
De l’animé à l’inanimé
De la pierre, à la peau, qui peut respirer
C’est le théâtre d’une chimie amusée
Les êtres humains
Et ce n’est, ni mal, ni bien
Ne peuvent aimer ou apprécier
Que ce à quoi, ils peuvent s’identifier
Comme à ces personnages
De cinéma, sans aucun âge
Qui nous ressemblent physiquement
Où aux mêmes attitudes, psychologiquement parlant
Cela se fait inconsciemment
Et jamais, cela ne ment!
C’est une psychanalyse accélérée
Et de moindre cherté
Et que l’on peut expérimenter
Auprès de ses familiers
Et c’est ainsi
Que tout est signalisation
Et c’est ainsi
Que tout est signification
Toutes les luttes sociales
Devraient être une seule et même lutte
Pour tous et toutes, une société égale
Mais le syndicat arrive et divise, tut tut!
Car la pensée non séparée
Est contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes
Mais aussi, en même temps, avec toute sa bande
Pour les transports gratuits, dans le monde entier
Et au moins, au minimum, dans son propre pays
Et ce, sans attendre les jours d’anarchie
Pour un monde sans aucune arme
Et donc aussi, sans aucune alarme
Un monde sans nucléaire
Un monde sans aucune frontière
Le monde aurait déjà pu être atomisé
Lors de la crise des missiles d’octobre 1962, à Cuba
Nous en sommes les rescapés, voilà!
Le film docteur Folamour (1964 ), fut un virtuel
De feu ( 1928 – 1999 ) Stanley Kubrick, qui maintenant sommeille!
Uu monde sans travail salarié
Un monde sans activité hiérarchisée
Mais arrive le réformiste
Qui crie à l’irréaliste
Mais surgit le capitaliste
Qui hurle à l’utopiste
Et voici le révolutionnaire professionnel
Avant-garde des traîtres processionnels
Qui dit non à l’aventurisme
Qui dit non au transformisme
Certes, l’enthousiasme des idées
N’est pas la sensibilité aux choses
Et c’est ce décalage funeste
Qui jette par les fenêtres, la révolution en miettes
Nous payons des transports
En commun, qu’il faut faire l’effort
De ne pas trouver très bruyants
Et toujours bondés de gens
Toujours des wagons à bestiaux
L’on nous prend pour des idiots!
Aucune intimité; aucune fraternité
Et l’on se retrouve tout mélangé
Avec des gens, sans aucune affinité!
C’est le pousse à la voiture
Pour éviter le boucan de la roture
Les transports en commun
Ludiques, sont à inventer
Avec des compartiments
Selon les envies du moment
Ainsi
En avant, pour l’érotisme
Ainsi
En avant, pour la paraphysique
Ainsi
En avant, pour le délire
Ainsi
En avant, pour le rire
Et tout en même temps
Passant de l’un à l’autre, des compartiments
La vie deviendrait un jeu
Où plus rien ne serait ennuyeux
Tout est décidément à faire
En intérieur comme en plein air
Mais les machines et les robots
Et toutes les panoplies du sérieux
Détruisent tout ce qui est beau
Et tout ainsi, est devenu toujours vieux
C’est le temps, à qui mieux mieux
De toutes les panoplies du sérieux
Et beaucoup, parmi
Le jeune qui est révolté
Rejoindra le giron des résignés
Après avoir un peu vieilli
Patrice Faubert (2012) puète, peuète, pouète, paraphysicien, Pat dit l’invité sur “hiway.fr”
en attendant que la contribution précédente redescende de la colonne globale.