Concert hip hop contre le nucléaire et son monde
Catégorie : Global
Thèmes : Actions directesResistances
Samedi 17 novembre
concert hip hop contre le nucléaire et son monde
Singe des rues (09) + Kyma (37) + mix surprise
A l’Espace Autogéré « La Gueule Noire », 16 rue du mont, quartier bellevue, à st-étienne
à partir de 19h :
– buffet,
– discussion avec des personnes impliquées dans les luttes contre le nucléaire, et des auteurs du livre « Oublier Fukushima » (voir texte ci-dessous),
– puis concert avec Singe des Rues, hip hop sombre et rageur , Kyma, electrorap, puis mix surprise…
Entrée pour le concert : 5euros
Les bénéfices seront reversés pour les luttes anti-nucléaires
Soutien aux luttes anti-nucléaires et anti-THT dans l’Ouest et partout où elles trouvent à s’incarner
En Novembre 2011 plusieurs centaines de personnes se réunissaient à Valognes dans le Cotentin avec la ferme intention de bloquer un train CASTOR de déchets nucléaires, participant de cette circulation quotidienne de matière radioactive, par voie ferrée, routière ou maritime. Ce qui se faisait en Allemagne depuis plus de vingt ans prenait forme pour la première fois en France. Réaliser une action directe publique, passer le cap du symbolisme et s’en prendre concrètement à l’industrie nucléaire. La toucher dans ce qu’elle a de plus cher, son portefeuille et son image qu’elle veut immaculée. Six mois après, trois personnes passaient en procès sous des chefs d’inculpations faisant d’eux les têtes pensantes et agissantes du blocage. Sous prétexte d’avoir parlé aux médias, ils devaient assumer pour tous ceux que la justice n’avait pu attraper et payer cette « offense » restée jusque-là impunie.
Le 9 octobre dernier, devant la faiblesse de l’argumentation des accusations, ils furent finalement relaxés. À la suite de « Valognes » des personnes soucieuses de continuer une lutte concrète contre le nucléaire et son monde s’engagèrent dans la lutte anti-THT, rejoignant une population locale en lutte depuis plus de cinq ans. Une ligne Très Haute Tension censée relier l’EPR (réacteur de quatrième génération en chantier à Flamanville) au reste du réseau et participant à la construction d’un réseau international de commercialisation de l’électricité. S’attaquer aux flux ou aux transports radioactifs c’est toucher l’industrie nucléaire dans ce qu’elle a de plus fragile. Depuis le début de l’année la population se mobilise. Manifestation, occupation, engins de chantiers hors-services, chantier hors d’usages… Si les pylônes ne tombent pas encore, la répression elle ne s’est pas fait attendre.
S’il nous semble important de soutenir la lutte anti-THT, c’est dans une perspective de relance d’opposition radicale au nucléaire. Depuis trop longtemps les discours raisonnables, faits de compromis, d’actions citoyennes et de propositions alternatives montrent leur impuissance à s’opposer et leur capacité à réformer l’irréformable.
Il ne tient qu’à nous de construire une opposition radicale et autonome contre cetteénergie mortifère qui alimente un système qui nous broie.
Cette détermination en acte a autant besoin de soutiens financiers pour faire face à la répression judiciaire qui se démultiplie qu’à être rejointe pour démultiplier partout les espaces de conflit avec cette société nucléaire ; loin des illusions citoyennes qui nous paralysent et entretiennent le monde tel qu’il va.
Pour toutes ces raisons nous vous invitons à venir discuter le SAMEDI 17 NOVEMBRE à LA GUEULE NOIRE à partir de 19H.
Plusieurs personnes investies dans cette lutte seront présentes afin de nous en expliquer les enjeux.
Samedi 17 novembre à Saint Etienne (42)
Dimanche 18 novembre à Lyon (69)
Samedi 24 novembre à Campénéac (56)
http://valognesstopcastor.noblogs.org/1742
Soutien aux luttes anti-nucléaires et anti-THT dans l’Ouest.
En Novembre 2011 plusieurs centaines de personnes se réunissaient à
Valognes dans le Cotentin avec la ferme intention de bloquer un train
CASTOR de déchets nucléaires, participant de cette circulation
quotidienne de matière radioactive, par voie ferrée, routière ou
maritime. Ce qui se faisait en Allemagne depuis plus de vingt ans prenait
forme pour la première fois en France. Réaliser une action directe
publique, passer le cap du symbolisme et s’en prendre concrètement à
l’industrie nucléaire. La toucher dans ce qu’elle a de plus cher, son
portefeuille et son image qu’elle veut immaculée. Six mois après, trois
personnes passaient en procès sous des chefs d’inculpations faisant d’eux
les têtes pensantes et agissantes du blocage. Sous prétexte d’avoir parlé
aux médias, ils devaient assumer pour tous une action assumée par tous
les participants.
Le 9 octobre dernier, devant la faiblesse de l’argumentation des
accusations, ils furent finalement relaxés. À la suite de « Valognes »
des personnes soucieuses de continuer une lutte concrète contre le
nucléaire et son monde s’engagèrent dans la lutte anti-THT, rejoignant
une population locale en lutte depuis plus de cinq ans. Une ligne Très
Haute Tension censée relier l’EPR de Flamanville au reste du réseau et
participant du commerce international et délirant de l’électricité.
S’attaquer aux flux ou aux transports radioactifs c’est toucher
l’industrie nucléaire dans ce qu’elle a de plus fragile. Depuis le début
de l’année la population se mobilise. Manifestation, occupation, engins
de chantiers hors-services, chantier hors d’usages… Si les pylônes ne
tombent pas encore, la répression elle ne s’est pas fait attendre.
S’il nous semble important de soutenir ces luttes, c’est dans une
perspective de relance d’opposition radicale au nucléaire. Depuis trop
longtemps les discours raisonnables, fait de compromis, d’actions
citoyennes et de propositions alternatives montrent leur impuissance à
s’opposer et à réformer l’irréformable. Il ne tient qu’à nous de
construire une opposition radicale et autonome contre cette énergie
mortifère qui alimente un système qui nous broie.
Cette détermination en acte a autant besoin de soutiens financiers pour
faire face à la répression judiciaire qui se démultiplie qu’à être
rejointe pour démultiplier partout les espaces de conflit avec cette
société nucléaire ; loin des illusions citoyennes qui nous paralysent et
entretiennent le monde tel qu’il va, mais à proximité des luttes telles
qu’elles se déroulent à Notre Dame des Landes…
Pour toutes ces raisons nous vous invitons à venir discuter le SAMEDI 24
NOVEMBRE à partir de 18h chez Noom à Campénéac (56). Plusieurs personnes
investies dans cette lutte seront présentes afin de nous en expliquer les
enjeux.
PROGRAMME
– 18h-19h30 : DISCUSSION autour des luttes antinucléaires dans l’ouest et
PROJECTION d’un film sur l’opposition à la ligne THT Cotentin-Maine.
– 19h30 : Début d’un REPAS de tartines diverses et variées qui sera servi
tout au long de la soirée
– 20h-1h : CONCERT avec Duo or Die (danse), Yo (slam), Chevo léger (rock
expérimental), Targuinouchma (swing manouche), les Obsédés du monde
(chanson française), Death or glory (rock-ska-punk).
Chez Noom à Campénéac, c’est à droite tout de suite après la caserne des
pompiers en prenant direction Tréhorenteuc au niveau de l’église. La
soirée se tiendra sous chapiteau chauffé… N’oubliez pas vos duvets si
vous envisagez de dormir sur place.
TARIF : prix libre mais de soutien.
LE SAMEDI 17 NOVEMBRE A SAINT ETIENNE :
la Gueule noire, 16 rue du Mont (Bellevue).
CONCERT avec Singe des Rues, Kyma + Mix
Entrée : 5 € en soutien à la lutte.
Idem LE DIMANCHE 18 A LYON (lieu à définir).