Non, contre la ldj, toutes les alliances ne sont pas bonnes !
Category: Global
Themes: AntifascismeEcologieImmigration/sans-papierEs/frontieresRacismeResistances
Demain, un appel à manifester devant le ministère de la Justice pour la dissolution de la LDJ est lancé [1], appelant indistinctement à la solidarité envers toutes ces personnes. Or, si la LDJ doit être combattue, ce n’est pas en s’alliant à d’autres communautaristes, fascistes, racistes ou identitaires qu’on parviendra à la vaincre.
En effet :
– Jacob Cohen est connu pour ses écrits à connotation antisémite et complotistes, dénonçant les « Sayanims » (thèse selon laquelle tous les Juifs sont des sionistes à la solde d’Israël, sauf lui-même et quelques autres). Jacob Cohen est abondamment soutenu et relayé par Egalité et Réconciliation, Le Cercle des Volontaires ou Jean Bricmont.
– Olivia Zemor préside Europalestine, groupuscule antisioniste dont le site regorge d’écrits émanant d’auteurs classés à l’extrême droite, complotistes ou antisémites, dont Israël Shamir. Dans sa librairie Résistances, Olivia Zemor promeut les écrits du « Juif qui se hait lui-même » Gilad Atzmon (déjà convié à y donner des concerts-conférences) qui est édité en France par les editions Demi-Lune (proches de ReOpen911) d’une part, et par Alain Soral d’autre part, et dont les écrits ont été condamnés par des militants Palestiniens et pro-Palestiniens de premier plan [2]. Elle vend aussi les livres de Paul-Eric Blanrue ou de Michel Collon et soutient activement Jacob Cohen. Dans son cas et dans celui de Jacob Cohen, la question ne se pose donc pas, contrairement à ce qu’affirme Pascal Boniface, de savoir si « ces deux dernières personnes étant par ailleurs d’origine juive, on peut se demander si cela est compté comme une agression antisémite », tant Cohen comme Zemor relaient des idées antisémites (et non simplement antisionistes) et que c’est pour cette raison qu’ils ont été agressés, non en raison de leurs origines juives.
– Jonathan Moadab (dont l’appel à manifestation paru sur Démosphère se garde bien de préciser le nom de famille) est un des responsables du Cercle des Volontaires, groupuscule souverainiste proche de l’UPR (l’Union populaire républicaine de François Asselineau) qui ne manque pas de faire la promotion de Dieudonné, Jacob Cohen ou Gilad Atzmon [3]. Il est à noter d’ailleurs que pour ses sympathies d’extrême droite, cet individu a été chassé par l’Action antifasciste de la dernière manifestation contre le TSCG le 30 septembre dernier, où il avait tenté de s’incruster avec une petite dizaine de membres de l’UPR et sous le regard bienveillant des militants du M’Pep et du PRCF, qui au nom de la haine contre l’Europe travaillent désormais main dans la main avec Asselineau à la construction d’un nouveau « Conseil national de la Résistance ».
– Enfin, Houria Bouteldja , si elle n’est pas aussi compromise que les précédents avec des antisémites patentés (bien que la présence de Jacob Cohen ou d’Europalestine parmi les signataires de cet appel à manifestation co-signé par les Indigènes n’ait pas l’air de la déranger beaucoup), dirige un groupuscule dont un certain nombre d’orientations posent question, notamment en ce qui concerne le communautarisme, le féminisme ou le rapport à des groupes comme le Hamas ou à des gouvernements comme l’Iran, que le PIR défend au nom de « l’anti-impérialisme ». Récemment, elle a participé aux côtés notamment de l’hagiographe de Dieudonné Olivier Mukuna à un ouvrage collectif édité par le collectif belge « Egalité » et ayant pour objet la défense de Souhaïl Chichah, un intellectuel belge qui s’en est pris à Caroline Fourest pour son islamophobie [4], tout en étant lui-même négationniste [5]. A noter d’ailleurs que le collectif Egalité est présidé par Nordine Saïdi, ex-responsable du Mrax (le Mrap belge) viré de cette association pour propos racistes et antisémites.
Dès lors, on se demande quel sens peut bien avoir une manifestation demandant la dissolution d’un groupuscule communautariste, raciste et violent, quand elle est elle même organisée par des communautaristes, des racistes et des militants d’extrême droite patentés. Pourtant, on voit des militants antisionistes ou antiracistes sincères se croire obligés de soutenir ces gens-là, au nom de la lutte contre l’ennemi commun, qu’il soit la LDJ, Caroline Fourest, l’Agrif [6] ou le Crif, selon l’adage désormais répandu : les ennemis de nos ennemis sont nos amis.
Et bien non, camarades ! Que des fascistes se tapent entre eux, que des racistes se fassent agresser par d’autres racistes ne devrait pas nous concerner, sinon pour nous inciter à combattre les uns comme les autres avec la même détermination, la même virulence. Car les uns comme les autres sont dangereux, et les proches de Soral, de Dieudonné ou du Parti antisioniste et de leurs dérivés ou les catholiques intégristes de l’Agrif ont bien ceci en commun avec la LDJ : la haine de l’antifascisme et de l’antiracisme authentiques.
Rappelons pour finir que les antifascistes conséquents n’ont pas attendu tous ces gens pour combattre la LDJ. Pour ne citer qu’un exemple, lors de la lutte en 2010 des sans-papiers de MultiPro, une boîte d’intérim située à Ménilmontant, nul n’a vu Europalestine ou les Indigènes de la République venir faire le coup de poing contre les nervis de la LDJ employés alors comme briseurs de grève par les patrons sionistes de cette entreprise. En revanche, des militants antifascistes du NPA, des syndicalistes de Sud et même des représentants d’Europe-Ecologie avaient fait le déplacement pour défendre les travailleurs en grève.
A bas tous les identitaires, à bas tous les racismes !
Fascistes hors de nos rues !
Des antifascistes.
Notes (les liens vers les sites politiquement louches ont été désactivés)
[1] Co-signé par EuroPalestine, Génération Palestine, Droits Devant, Enfants de Palestine, GUPS, PIR, Nanterre Palestine et Jacob Cohen, si on en croit le site du PIR : indigenes-republique.fr/article.php3 ?id_article=1745. Une version plus « soft » a été publiée sur Démosphère, accompagnée d’un texte du politologue Pascal Boniface paru dans Le Nouvel Observateur : demosphere.eu/node/32755
[2] A lire en anglais ici : http://uspcn.org/2012/03/13/grantin…
[3] Voir ici : http://paris.indymedia.org/spip.php…
[4] Voir sur ce site confusionniste : legrandecart.net/burqa-bla-bla-petit-chahut-deviendra-grand-entretien-avec-abdellah-boudami
[5] Le 20 septembre 2010, il déclarait ainsi à l’Université libre de Bruxelles : « Moi, la question du négationnisme, elle ne m’intéresse pas. D’ailleurs, je n’ai pas d’avis puisqu’il est interdit d’avoir un avis dessus. »
[6] Alliance Générale contre le Racisme et pour le respect de l’Identité Française et chrétienne. Ce groupuscule catholique intégriste fait en ce moment des procès à plusieurs membres éminents du PIR pour « racisme antiblanc », concept fumeux s’il en est, issu de l’extrême droite et malheureusement reprise ces derniers temps jusque dans les rangs du Mrap.
Chaque fois qu’il a été question de combattre les groupuscules fascistes et sionistes, de bonnes âmes sont intervenues non pas contre les fachos, mais pour expliquer que les cibles des fachos sont encore pires que les fachos. On se demande bien pourquoi les fachos sont tellement cons qu’ils ne s’en prennent jamais aux antifas de pacotille mais toujours à leurs ennemis.
Rassemblement pour exiger la dissolution de la LDJ
Pascal Boniface souligne dans le NouvelObs les graves implications du silence médiatique face aux agressions de la LDJ. Ainsi, l’Agence France Presse (AFP) a couvert celle de Houria Bouteldja la semaine dernière, mais les medias ont fait le mort. Et du coup la ministre de la justice, encouragée par cette omerta, a refusé de recevoir les victimes de ces agressions. C’est pourquoi nous lançons un appel solennel à dénoncer ce silence, le jeudi 8 novembre, devant le Ministère de la Justice à Paris.
Article de Pascal Boniface, directeur de l’IRIS, publié par le NouvelObs :
“Houria Bouteldja agressée par la LDJ* : quand la violence est suivie d’un grand silence
“Jeudi 25 octobre, une jeune femme a été la cible d’une agression en raison de ses idées pro-Palestine. Mais plutôt que des manifestations de solidarité, s’est ensuivi un silence médiatique et politique qui effraie Pascal Boniface. Car, selon le directeur de l’Iris, cela ne fera qu’exacerber les tensions communautaires.
“Indignation sélective”, “deux poids, deux mesures”, “morale à géométrie variable”. Ces expressions sont de plus en plus employées dans les différents débats politiques qui concernent les questions stratégiques ou de société. Elles sont tellement banalisées qu’on peut se demander s’il ne s’agit pas de facilités de langage, de poncifs bien loin de la réalité.
Malheureusement, ce n’est pas le cas. Les médias et les responsables politiques n’ont pas la même réaction pour des faits comparables : un exemple tiré de l’actualité de la semaine le met en lumière de façon exemplaire.
La violence physique contre des idées
Les faits : une personne se fait agresser physiquement dans une rue de Paris par un individu qui déverse sur elle un pot de peinture avant de s’enfuir. Fait aggravant, il s’agit d’une femme. L’agression est motivée par les idées qu’elle défend.
Cette agression d’une femme en plein Paris n’a donné lieu qu’à de très maigrelettes réactions médiatiques. À ma connaissance, aucune autorité publique, aucun responsable politique national ne lui a manifesté sa solidarité.
Cette personne, c’est Houria Bouteldja, leader du Parti des indigènes de la République. L’agresseur plus que probable est membre de la Ligue de défense juive, qui a posté une vidéo sur son site. Cette dernière s’est déjà signalée par des agressions contre Olivia Zemor et Jacob Cohen (ces deux dernières personnes étant par ailleurs d’origine juive, on peut se demander si cela est compté comme une agression antisémite).
Il ne s’agit pas ici de savoir si on est d’accord ou non avec les idées d’Houria Bouteldja, il s’agit de savoir s’il est inadmissible ou non d’user de la violence physique contre des idées.
Réactions sélectives
Imaginons un instant qu’une responsable de l’Union des étudiants juifs de France se soit fait agresser de la même manière par des militants musulmans radicaux. Imaginons qu’un musulman populaire chez les non-musulmans, comme l’imam Chalghoumi, se soit fait agresser également par des musulmans radicaux ? Y aurait-il eu le même silence médiatique et politique ?
On peut être à peu près certain qu’il y aurait eu dans ce cas un déferlement de réactions politiques et un tohu-bohu médiatique énorme. Caroline Fourest a été récemment chahutée à la Fête de l’Humanité. Elle était le lendemain invitée au Grand Journal de Canal Plus. La plupart des médias ont relayé l’incident en le condamnant (à titre personnel, je pense qu’il faut apporter la contradiction à ceux avec lesquels on est en désaccord et non pas les empêcher de parler).
Houria Bouteldja n’a pas eu ce genre d’invitation pour des faits beaucoup plus graves. Cela veut donc dire que les médias et trop de responsables politiques réagissent en fonction non de faits objectifs (agression physique) mais en fonction de critères subjectifs (ses idées plaisent-elles ou non ?).
Cela veut donc dire qu’à leurs yeux tous les citoyens ne sont pas égaux. Cela est grave en soi, car c’est contraire aux principes républicains fondamentaux, mais surtout cela contribue à attiser les tensions et les replis communautaires. Les mêmes qui disent vouloir les combattre les nourrissent par leurs réactions sélectives.”
http://leplus.nouvelobs.com/contrib…
Mme Christiane Taubira, Ministre de la Justice, qui a complaisamment reçu le représentant du CRIF venu se plaindre de la campagne de boycott contre Israël, refuse de recevoir les victimes de la LDJ, qui voudraient savoir pourquoi la justice épargne systématiquement ces terroristes (y compris quand ils agressent des policiers), alors que le gouvernement français se targue d’une lutte énergique contre le terrorisme ?
Nous avons besoin de vous, de votre présence, et de vos courriers pour interpeller une femme dont nous avions salué l’arrivée au gouvernement, en espérant qu’elle mettrait en oeuvre les principes qu’elle avait jusqu’alors affichés.
NOUS VOUS DEMANDONS DE PARTICIPER TRÈS NOMBREUX AU RASSEMBLEMENT QUI SE TIENDRA
LE JEUDI 8 NOVEMBRE, DE 17h30 À 19h
À L’ANGLE DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE : CROISEMENT DE LA RUE DE LA PAIX ET DE LA RUE DANIELLE CASANOVA (MÉTRO OPÉRA)
A l’appel de plusieurs associations, et en présence notamment de Houria Bouteldja, Jacob Cohen et Olivia Zémor, agressés de la même manière par la LDJ récemment.
(Merci bien noter qu’il n’y a pas de rassemblement ce jeudi 1er novembre pour cause de jour férié)
Et si vous n’habitez pas en région parisienne, merci de faire circuler cet appel et d’adresser un courrier à Mme Taubira, pour lui dire qu’il est scandaleux qu’elle autorise ces nervis racistes à sévir de la sorte. Tous les fondements juridiques sont réunis pour dissoudre cette ligue et l’empêcher de continuer à nuire.
Mme Christiane TAUBIRA
Ministère de la Justice
13 place Vendôme. 75042 Paris cedex 01
Par mail : http://www.annuaires.justice.gouv.f…
Par Tél : +33 (0)1 44 77 75 56
* “Ligue de défense Juive” : intitulé trompeur puisque ces “juifs” attaquent y compris le samedi, et que leur spécialité n’est pas la défense de qui que ce soit, mais l’agression des personnes qui défendent la cause palestinienne, ou bien qu’ils estiment trop “bronzées”.
Droits Devants, GUPS, Génération Palestine, Enfants de Palestine, Les Amis d’Al-Rowwad, Nanterre Palestine, CAPJPO-EuroPalestine, PIR et Jacob Cohen
http://www.indigenes-republique.fr/article.php3?id_arti…=1739
Ci-dessous une liste des agressions commises par la LDJ et portée à notre connaissance, ainsi qu’un appel à un grand rassemblement ce jeudi 8 novembre à 17 H 30 au ministère de la justice, pour dire STOP aux agressions et à l’impunité de ces fascistes !
Nous devons être nombreux pour réclamer la dissolution des bandes racistes qui commettent des agressions répétées en France, seul pays où ils sont autorisés à sévir.
Nous demandons à être reçus par Madame Taubira, afin de savoir pourquoi la justice épargne systématiquement ces terroristes et jusqu’à quand ?
Aperçu des agressions commises depuis 2000 par la LDJ et portées à notre connaissance* :
18 décembre 2000 : Saccage des locaux du M.R.A.P
11 juin 2001 : Saccage des locaux de l’association Enfants de Palestine
19 décembre 2001 : Agression de manifestants pro-palestiniens place de la Convention (Paris XVème) par une trentaine de ces nervis. 10 blessés (cf. Libération du 21 décembre 2001)
11 février 2002 : Agression en marge d‘un conseil municipal, des proches de l’ancien maire (U.M.P) de Levallois-Perret Olivier de Chazeaux 3 plaintes sont déposées pour « violence en réunion »
19 février 2002 : Agression des participants à une conférence pro-palestinienne à la Sorbonne (Paris Vème). 1 blessé (21 jours d’I.T.T), 1 arrestation. (cf. Communiqué du M.R.A.P)
18 mars 2002 : A l’occasion du gala de l’A.B.S.I (Association pour le Bien-Etre du Soldat Israélien, sic) au Palais des Sports de Paris, un photographe de Libération qui portait un keffieh autour du cou est agressé. (cf. Libération du 19 mars 2002)
22 mars 2002 : Saccage de la librairie “Envie de Lire” à Ivry (Val de Marne), qui abritait la section parisienne de l’Association des Palestiniens de France. Plusieurs interpellations.
26 mars 2002 : Remise du prix de la désinformation à l’A.F.P lors d’une manifestation d’une centaine de personnes à l’appel de la Ligue de Défense Juive devant le siège de l’A.F.P : un passant pro-palestinien est giflé. (cf. observatoire du Communautarisme)
2 avril 2002 : Agression de José BOVE de retour de Ramallah et de militants pro-palestiniens, à l’aéroport d’Orly. (cf. Journal de 20h00 de TF1, France2 et le 6 minutes de M6) Les papiers d’identité d’un militant lui sont volés et il est menacé de mort.
Nuit du 2 au 3 avril 2002 : Tentative d’incursion dans les locaux du CICP (Centre International de Culture Populaire) par un commando masqué et armé de matraques. Vitre blindée de la porte principale cassée.
4 avril 2002 : Nouveau saccage des locaux de l’association Enfants de Palestine. (cf. http://www.enfantsdepalestine.org/ )
7 avril 2002 : Violences en marge d’une manifestation appelée par le C.R.I.F, Place de la Bastille (Paris IIIème), un commissaire de police est poignardé, 2 journalistes et plusieurs photographes sont passés à tabac, des passants maghrébins sont agressés, des manifestants de « Shalom Arshav » se font asperger de gaz incapacitant (cf. Libération du 9 avril 2002)
10 avril 2002 : Insultes à l’encontre du candidat des Verts : Noël Mamère, alors qu’il passait dans le quartier du Marais. (cf. L’E.Novateur du 10 avril 2002)
15 avril 2002 : Agression à coups de battes de base-ball de quatre étudiants auxquels il est reproché d’avoir déchiré des affiches sionistes, par des membres du Tagar (cf. Est-il permis de critiquer Israël ? de Pascal Boniface)
22 avril 2002 : Saccage d’une exposition de photos à Paris (XIXème) (cf. L’Oursaint 2ème partie)
14 mai 2002 : Agression par des membres de la Ligue de Défense Juive de jeunes maghrébins à la sortie du concert du LIBI. 2 blessés 1 arrestation
12 novembre 2002 : Agression à la faculté de Nanterre d’un administratif d’origine maghrébine confondu avec un membre de l’A.G.E.N (syndicat étudiants sur le campus de Nanterre) 1 blessé. 1 arrestation (cf. Paris Obs de Catherine Erhel du 29 janvier 2004)
7 décembre 2002 : Saccage des locaux de radio Méditerranée (cf. communiqué de l’association CAPJPO)
8 janvier 2003 : Agression de militants syndicaux, suite à la manifestation de l’U.E.J.F contre la suspension par l’université de Jussieu d’un accord de coopération avec des universités Israéliennes. 3 hospitalisés, un traumatisme crânien.(cf. Oumma.com)
30 septembre 2003 : Insultes et menaces dans l’enceinte du Tribunal de Grande Instance de PARIS, contre des parties civiles lors du procès du gestionnaire du site amisraëlhaï.org lequel avait invité à agresser une liste de personnes réputées juives et opposées à la politique israélienne (cf. Le Monde du 2 octobre 2003)
7 octobre 2003 : Agression par l’actuel dirigeant de la LDJ, Joseph Ayache, à coups de casque, d’un palestinien alors qu’il était interviewé, aux abords des bureaux de la Délégation Palestinienne à PARIS, (XVème). L’agresseur s’est enfui en Israël. L’agression étant filmée, l’auteur des coups a été condamné à 4 mois de prison ferme par la 24ème chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Paris. Prison qu’il n’a jamais faite bien qu’étant ensuite revenu en France.
30 décembre 2003 : Agression en réunion, avec armes et préméditation de membres du syndicat étudiant : A.G.E.N, du campus de Nanterre, devant et dans la cour du tribunal administratif de Paris, rue de Fourcy (IVème). Refus d’instruction par le Parquet pour identifier les auteurs, une arrestation et une condamnation à 8 mois de prison avec sursis, 4 blessés dont 1 très gravement (45 jours d’ITT).
5 février 2004 : Jet d’acide sur les spectateurs à Lyon lors d’un spectacle. (6 blessés, 1 arrestation)
16 mai 2004 : Agression contre Noël Mamère par la LDJ, lors d’une manifestation contre le racisme et l’antisémitisme. (cf. France- Soir de Cécile Maillard du 17 mai 2004)
10 septembre 2004 : Insultes et menaces à l’encontre de Fouad Alaoui (responsable de l’U.O.I.F) devant le siège du C.R.I.F (cf. Libération du 10 septembre 2004)
20 février 2005 : Agression à 3 reprises de militants pro-palestiniens présents lors de la manifestation syndicale des fonctionnaires et enseignants. 2 blessés
2 mars 2005 : Agression de Dieudonné lors de sa tournée en Martinique par 4 membres de la L.D .J. 4 arrestations
19 février 2006 : Lors d’une marche en la mémoire d’Ilan Halimi, des passants maghrébins sont passés à tabac par la LDJ, des journalistes sont molestés et une voiture est saccagée. (cf. Le Parisien du 20 février 2006)
19 février 2006 : Tentative d’incursion dans le théâtre de Dieudonné (cf. Libération du 20 février 2006)
26 juin 2006 : Tentative d’incursion dans les locaux du CICP par une vingtaine de membres de la LDJ, dont bon nombre casqués, à l’occasion d’une conférence sur la Palestine. Une personne âgée aspergée de gaz et un employé du CICP blessé.
25 octobre 2006 : Agression contre Ginette Skandrani à son domicile, rouée de coups par trois membres de la LDJ.
7 décembre 2006 : Attaque contre la Librairie Résistances qui recevait Tanya Reinhart, universitaire et opposante israélienne : vitrines cassées, projection de gaz lacrymogène. Deux blessés.
17 février 2008 : Rassemblement à la mémoire d’Illan HALIMI bd Voltaire. La LDJ agresse des passants maghrébins, puis une vingtaine de ses membres chargent dans la rue Voltaire en direction du CICP à l’issue du rassemblement.
15 mai 2008 : Agression par environ 25 membres de la LDJ armés de casques, Bd Voltaire, de personnes sortant du CICP après une conférence en présence du journaliste Georges MALBRUNOT. Un technicien du CICP est gravement blessé (22 jours d’ITT).
8 janvier 2009 : Agression par 7 membres de la LDJ de deux lycéens devant le Lycée JANSON DE SAILLY (Paris 16ème) qui ont refusé des tracts, trois membres de la LDJ mis en examen
12 avril 2009 : Lynchage de deux personnes aux abord du Théâtre AYDAR à PARIS, par une quarantaine de membres de la LDJ armés de chaînes et matraques, à titre de protestation contre la représentation du spectacle « Nos talents pour Gaza ». Instruction toujours en cours plus de 3 ans après les faits, 6 membres de la LDJ mis en examen.
22 avril 2009 : Agression par une vingtaine de membres de la LDJ certains avec casques et matraques, de deux militants pro-palestiniens, boulevard Voltaire à PARIS, qui se rendaient à une soirée organisée par l’association Génération Palestine. Trois membres de la LDJ interpellés. Les victimes, sur la base de déclarations mensongères de deux autres membres de la LDJ, seront ensuite placées sous contrôle judiciaire et devront attendre 3 ans pour que leur statut de victimes soit enfin reconnu par le Tribunal de Grande Instance de PARIS. 2 membres de la LDJ condamnés à des peines de prison avec sursis, appel en cours.
3 juillet 2009 : 5 membres de la LDJ attaquent la Librairie Résistances, renversent et jettent de l’huile sur les livres, détruisent le matériel informatique et s’enfuient. Ils étaient suivis par les R.G. et seront rapidement identifiés et déférés la semaine suivante en comparution immédiate. 4 mois de prison avec sursis, alors que plusieurs des inculpés ont déjà un lourd casier judiciaire.
10 juillet 2009 : Injures, agressions et menaces par les membres de la LDJ dans l’enceinte du Tribunal de Grande Instance de PARIS à l’occasion de l’audience de jugement des 4 membres majeurs, de la LDJ, jugés pour l’attaque de la Librairie Résistances la semaine précédente.
21 novembre 2010 : Une trentaine de voyous encagoulés et munis de casques de moto attaquent le Musée d’Art Moderne de Paris (11 Avenue Wilson, 7016 – Paris – M° Iéna ou Alma-Marceau, ligne 9), pour tenter de détruire une exposition photographique consacrée aux massacres d’Israël de décembre 2008-janvier 2009 dans la bande de Gaza.
13 février 2011 : Toujours à la fin d’un rassemblement en mémoire d’illan HALIMI, une soixantaine de membres de la LDJ remonte le Bd Voltaire en direction du CICP qu’ils assiègent et sur lequel des œufs sont jetés.
15 mars 2011 : La LDJ parade dans le Tribunal de Grande Instance de PARIS à l’occasion d’une confrontation dans l’affaire « bd Voltaire ». A l’issue de la confrontation, ils se jetteront à une dizaine sur une personne qu’ils identifient comme militant pro-palestinien. Classement sans suite par le Parquet, malgré l’interpellation de deux membres de la LDJ et les ITT de la victime.
3 avril 2011 : Attaque du cinéma Saint Michel à PARIS, qui projette le film Gaza-Strophe. Ils tentent d’enfermer le projectionniste et l’ouvreuse pour interrompre la projection du film. Ils frappent le projectionniste qui résiste, menacent de bruler le cinéma et s’enfuient après avoir signé leur présence par des autocollants de la LDJ.
1er mai 2011 : Agression par des membres de la LDJ, au niveau du Bd Voltaire, de personnes portant des drapeaux palestiniens dans les cortèges syndicaux.
5 mai 2011 : La LDJ attaque à Paris une réunion organisée par un comité local parisien de l’AFPS, Association France Palestine Solidarité, dans la mairie du 14ème, en présence du maire d’arrondissement, aux cris notamment de « Palestine on t’encule ». Classement sans suite par le Parquet.
18 juin 2011 : La LDJ se rend spécialement de Paris à Marseille pour une contre-manifestation à l’occasion d’un rassemblement pour la Flotille de GAZA, affrontement avec plusieurs membres de la LDJ qui demandent à la police de faire semblant de les embarquer pour pouvoir s’enfuir.
26 juin 2011 : La LDJ attaque le CICP à l’issue d’une manifestation contre l’organisation de la Flotille pour Gaza, les participants à une soirée mexicaine qui se déroulait au CICP doivent être raccompagnés par la police jusqu’à la Nation pour ne pas être agressés – Pas d’interpellation.
23 octobre 2011 : Attaque par une vingtaine de membres de la LDJ du CICP à l’occasion d’une soirée de solidarité avec une coopérative agricole Palestinienne. Le service d’ordre, puis l’intervention de la police, permettent de faire reculer les agresseurs. Pas d’interpellation.
12 mars 2012 : Jacob COHEN, écrivain de 68 ans, est agressé dans un café du Bd Saint Germain à PARIS, alors qu’il dédicace son dernier livre. Jet d’œufs, de farine, crachats et injures. Menaces contre les témoins qui tentent de s’interposer. Agression filmée, mise en ligne et revendiquée par la LDJ.
28 juin 2012 : Agression d’Olivia Zémor alors assise à la terrasse d’un café à la Bastille, elle reçoit sur la tête, le visage et le corps de la peinture à l’huile qui a nécessité un transport aux urgences de l’Hôtel Dieu par les pompiers, étant donné la toxicité du produit. La LDJ revendiquera l’agression et publiera une vidéo de l’acte. La police indique avoir rapidement identifié les agresseurs, mais personne n’est interpellé à ce jour.
5 juillet 2012 : Jacob Cohen, se rend au métro Saint-Paul à Paris pour un rendez-vous avec la presse. Une jeune femme l’attend, le conduit dans une ruelle au motif d’aller à la rencontre d’un journaliste. Trois hommes surgissent, bombardent l’écrivain de peinture à l’huile rouge et de farine. La scène filmée est mise en ligne sur le site de la Ligue de Défense Juive (LDJ), titrée : “La LDJ rend visite au kapo Jacob Cohen”
6 septembre 2012 : Plusieurs membres de la LDJ lancent des œufs contre la façade de l’Institut du Monde Arabe à Paris, où était projeté en avant-première le film “Coucheriez-vous avec un Arabe ?” Ils publieront la vidéo de l’acte le lendemain.
13 septembre 2012 : La voiture de Jonathan Moadab journaliste indépendant du “Cercle des Volontaires”, a reçu un engin incendiaire à Saint-Rémy-lès-Chevreuse. Trois membres de la LDJ sont mis en examen – l’instruction est en cours au Tribunal de Grande Instance de Versailles.
24 octobre 2012 : Houria Bouteldja, militante du Parti des Indigènes de la République est agressée par jet de peinture lors d’un guet-apens, un membre de la LDJ se faisant passer pou un journaliste. L’agression sera publiquement revendiquée par la LDJ.
*Cette liste n’est pas exhaustive, car lors de chaque procédure, il a été découvert que les membres de la LDJ étaient impliqués dans bien d’autres affaires de violence. Au demeurant, elle ne comprend ni les menaces de morts qui ont fait l’objet de plaintes, ni les nombreux tags de croix gammées et autres insultes peints par la LDJ sur des portes d’immeubles.
ÇA SUFFIT !
RASSEMBLEMENT CE JEUDI 8 NOVEMBRE A 17 H 30 A L’ANGLE DE LA RUE DE LA PAIX ET DE LA RUE DANIELLE CASANOVA (METRO OPERA)
à l’appel de plusieurs associations (Droits Devant, CAPJPO-EuroPalestine, PIR, Génération Palestine, Nanterre Palestine, Amis d’Al-Rowwad, GUPS, Saint-Ouen Palestine, Enfants de Palestine…), et en présence notamment de Houria Bouteldja, Jacob Cohen et Olivia Zémor, agressés de la même manière par la LDJ, sans pour autant que les agresseurs identifiables et identifiés aient été inquiétés par la justice de notre pays.
CAPJPO-EuroPalestine
http://www.europalestine.com/spip.php?article7777
La Ligue de Défense Juive (LDJ) a à nouveau commis des agressions contre des militants, le 28 juin et le 5 juillet 2012.
Nous rappelons que l’UJFP, ainsi que d’autres associations dont le MRAP, demandent depuis longtemps la dissolution de cette association raciste et fasciste. Nous avons écrit de nombreuses lettres aux autorités ou les avons alertées lors d’entretiens, des parlementaires ont fait de même, et aucun résultat n’a été obtenu.
La liste des attaques de la LDJ contre des militants pour les droits du peuple palestinien est longue, certains militants ayant même été attaqués dans l’enceinte de tribunaux.
Les créateurs de la LDJ prônent l’expulsion de tous les Palestiniens d’Israël et des territoires occupés et cette milice participe directement aux violences des colons sur place, allant jusqu’à organiser dans ce but des voyages dans lesquels sont sollicités des gens ayant une expérience militaire.
La LDJ a même été interdite aux Etats Unis et en Israël, où Baruch Goldstein, l’un de ses adeptes, avait massacré 29 Palestiniens en 1994 au tombeau des Patriarches à Hébron !
En France, elle a multiplié les attaques de manifestations autorisées, de rassemblements, de réunions publiques, de locaux associatifs, et a commis des ratonnades anti-arabes.
Les Juifs s’opposant à la politique de l’Etat d’Israël ne sont pas épargnés, qu’il s’agisse de l’UJFP ou d’autres militants.
Ainsi en avril 2012 le militant pacifiste israélien Ofer Bronstein a été blessé à la Mutualité à Paris lors du premier congrès des « Amis Français d’Israël », cette agression n’ayant pas suscité la moindre réaction du CRIF, qui était présent sur les lieux.
La LDJ est l’une des rares milices fascistes autorisées en France. Monsieur le Président de la République, Monsieur Valls, qu’attendez-vous pour décréter sa dissolution ?
Paris, le 11juillet 2012.
Le bureau national de l’UJFP.
http://www.legrandsoir.info/+interdiction-de-la-ligue-d….html
Un groupe de fascistes, s’acharnant à agresser physiquement les personnes au type arabe ou celles critiquant l’occupation et la colonisation israéliennes, sévit en toute impunité en France depuis plus de 10 ans.
La LDJ (dite “Ligue de Défense Juive”), interdite même aux Etats-Unis et en Israël en raison de sa dangerosité, a tout loisir en France de blesser des pacifistes, de saccager des librairies, d’attaquer des écrivains, d’intimider des manifestants.
Le chantage à l’antisémitisme exercé en permanence par le lobby israélien pour faire taire ceux qui défendent les droits légitimes des Palestiniens, ne suffisant pas, on lâche les chiens.
Les nervis de la LDJ, se sentant ainsi protégés, vont très loin.
L’un d’entre eux s’est permis de poignarder un commissaire de police qui tentait d’empêcher une de leurs ratonnades à Paris. Il a été arrêté sur place, mais a été ensuite relâché à la demande des officines israéliennes en France.
Le 30 mars 2010, ils ont tué Saïd Bouararach, vigile d’un magasin de Pantin, agressé parce qu’Arabe, et noyé dans le canal de l’Ourcq. Aucun de ses agresseurs n’a à ce jour été condamné. Sa femme et ses enfants attendent encore que justice soit rendue.
Bien qu’étant quasiment tous identifiés par les services de police et ne se gênant pas pour publier certaines de leurs agressions sur leur site internet,
Bien qu’ayant été arrêtés par la police en flagrant délit d’agressions et ayant pour la plupart des casiers judiciaires peu reluisants, pour trafic de drogues ou violences conjugales,
Ils n’ont jamais eu à passer par la “case prison” en France.
Forts de cette impunité, ils commettent donc de nouvelles agressions.
LA FRANCE ACCEPTE QU’ILS S’ENTRAINENT MILITAIREMENT DANS DES LOCAUX PARISIENS, QU’ILS DÉVERSENT DES INSANITÉS SUR UN SITE PUBLIC, ET QU’ILS RECRUTENT OUVERTEMENT DES JEUNES POUR ALLER “CASSER DE L’ARABE” OU DU “JUIF TRAÎTRE”, EN FRANCE COMME DANS LES TERRITOIRES ILLÉGALEMENT OCCUPÉS PAR ISRAËL.
NOUS DEMANDONS AU GOUVERNEMENT DE FAIRE CESSER CETTE TERREUR. IL EXISTE EN FRANCE DES LOIS QUI PERMETTENT DE DISSOUDRE LES BANDES RACISTES COMME CELLES-CI.
NOUS EXIGEONS LA DISSOLUTION EFFECTIVE DE LA LDJ ET LA CONDAMNATION DE SES MEMBRES
EuroPalestine, Génération Palestine, Droits Devant, Enfants de Palestine, GUPS, PIR, Nanterre Palestine, Jacob Cohen.
Jeudi 8 novembre, de 17h30 à 19h à l’angle du ministère de la justice : croisement de la rue de la paix et de la rue Danielle Casanova (métro opéra)
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=12837
Houria Bouteldja raconte les circonstances de son agression par la Ligue de défense juive (LDJ) le mercredi 24 octobre 2012.
Vidéo :
http://www.indigenes-republique.fr/
Plusieurs agressions et menaces refont parler de la « Ligue de défense juive », un groupuscule qui revendique des agressions contre les militants de la cause palestinienne. Ses victimes réclament une dissolution.
Les victimes sont presque autant choquées par leurs agressions que par le silence qui les entoure. En quelques jours, deux militants de la cause palestinienne ont été agressés par des membres présumés de la Ligue de défense juive, un groupuscule qui prétend organiser l’autodéfense du peuple juif et « lutter contre l’antisémitisme ».
Le 28 juin, Olivia Zémor présidente de l’association CAPJPO-EuroPalestine qui prépare notamment le départ d’une opération « Bienvenue en Palestine » en direction des territoires palestiniens, du 23 au 31 août, a été aspergée de peinture à l’huile rouge alors qu’elle était assise à la terrasse d’un café dans le 11e arrondissement de Paris. Un inconnu lui avait fixé rendez-vous pour discuter de l’opération en cours de préparation. La militante n’a pas reçu de coup, mais elle a été admise aux urgences en raison de la toxicité du produit, manifestement mélangé à un liquide collant. Elle en est sortie avec 5 jours d’incapacité totale de travail (ITT). L’homme qui lui avait donné rendez-vous a pris la fuite.
Trois jours après les faits, la LDJ revendiquait l’action dans une vidéo. Certains internautes claironnaient même sur le réseau social Twitter (sur demande de son auteur, le tweet a été anonymisé) :
Jacob Cohen, écrivain antisioniste a subi une attaque similaire le 5 juillet dans le quartier Saint-Paul, proche du lieu de la première agression, alors qu’il pensait se rendre à un rendez-vous avec un journaliste. Le 12 mars 2012, il avait déjà été « enfariné » au cours d’une séance de dédicaces par des membres de la LDJ, qui revendiquent ces deux agressions dans des vidéos. Deux jours après l’agression, un tag à la peinture rouge maculait la porte d’un garage collé à la librairie militante Résistances, déjà mainte fois ciblée par la LDJ. Jacob Cohen y donnait une conférence [1], samedi 7 juillet, sous étroite protection. Selon des témoins, un car de CRS était également stationné à proximité de la librairie.
De la farine et des bouteilles de peinture à l’huile gluante : les récentes agressions de la « Ligue de défense juive » sont surtout symboliques. Mais le groupe s’est montré plus brutal par le passé. Plusieurs personnes en France ont été blessées, parfois grièvement, au cours d’agressions attribuées au groupe ou « à la mouvance LDJ », selon l’expression consacrée. Ce fut le cas en 2002 d’un commissaire de police qui tentait d’intervenir à l’issue d’une manifestation de soutien à Israël qui dégénérait sur la place de la Bastille, toujours dans le 11e arrondissement de Paris. Le policier avait reçu un coup de couteau à l’abdomen. Aucune condamnation n’avait été prononcée dans cette affaire, selon plusieurs militants associatifs.
Depuis, on ne compte plus les faits de violences associés au logo jaune et noir de la LDJ, représentant un poing serré sur fond d’étoile de David.
Résumé non exhaustif des affaires (cliquer ici).
Les militants de la cause palestinienne se plaignent également de menaces de mort répétées et de nombreux actes d’intimidations, pour lesquels il est impossible d’établir un lien direct avec les agissements de la LDJ. De la poudre blanche dans une enveloppe adressée au local de l’association CAPJPO-Europalestine ; un appel anonyme pour proférer des menaces « très circonstanciées » etc.
Impunité
Au cours de multiples audiences, les accusés nient toute appartenance à la LDJ. Ils réfutent même l’existence du groupe, qui n’a pas déposé de statut en préfecture et reste peu connu du grand public. Sur le Net, la LDJ se montre pourtant très active. Elle expose ses entraînements d’« autodéfense » ou appelle les volontaires pour des voyages en Israël « réservés aux militants ayant une expérience militaire ». « Devant les juges, ils disent que ça n’existe pas, puis ils nous menacent sans complexe », raconte un témoin qui préfère conserver l’anonymat, outré par « la certitude d’impunité » dont jouit la vingtaine de personnes qui compose le noyau du groupe.
Ils dénoncent le « deux poids deux mesures » des tribunaux, qui retiennent le caractère « antisémite » mais ne prennent jamais en compte l’appartenance à la LDJ de ses membres qui comparaissent, malgré les preuves accablantes.
Certaines plaintes ne font l’objet d’aucune enquête, même lorsque les responsables – désormais bien connus – sont formellement identifiés, comme ce fut le cas lors de la première agression de Jacob Cohen, en mars 2012. « C’est absolument fou que des violences, parfois extrêmes comme en 2002, ne donnent lieu à aucune poursuite », s’interroge un des coprésidents du Mrap, contacté ce vendredi. C’est à croire qu’on laisse faire pour attiser les violences communautaires, tempête un proche des dossiers qui préfère conserver l’anonymat. Le silence [des autorités] est coupable, car la LDJ est vraiment génératrice de haine raciale. »
Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), est aussi éclaboussé par ces accusations, jugé trop timoré dans sa critique du groupuscule qui serait « son bras armé », selon une expression de Jacob Cohen. « Ce sont des mensonges absolus, tempête Richard Prasquier, président du Crif contacté ce vendredi. La LDJ a des positions et des modes d’action que je réprouve totalement. Au niveau des idées nous sommes aux antipodes. Je suis d’ailleurs moi-même la cible d’insultes sur leur site. Ce sont des jeunes gens paumés pris en charge par une poignée d’adultes, ils sont très peu nombreux. Le fait qu’ils soient vociférants ne doit pas en faire une espèce de spectre qui siégerait à l’extrême droite de la communauté juive. »
Dissolution
« La LDJ est une organisation raciste et fasciste », tranche le coprésident du Mrap. Les associations réitèrent donc leur demande au ministre de l’Intérieur de faire interdire le groupuscule, en tant que « groupement de fait ». Une première demande avait notamment été formulée, sans réponse, en avril 2002. « Nous avons écrit de nombreuses lettres aux autorités ou les avons alertées lors d’entretiens, des parlementaires ont fait de même, et aucun résultat n’a été obtenu », déplore l’Union juive française pour la paix dans un communiqué, le 11 juillet 2012. Suite aux récentes agressions, une pétition a été mise en ligne pour tenter d’alerter le nouvel exécutif et Jacob Cohen a adressé une lettre ouverte au ministre de l’Intérieur Manuel Valls.
« On commence à espérer », raconte une proche du dossier, confirmant le sentiment d’un militant de l’association CAPJPO-EuroPalestine, selon qui « les forces de l’ordre prennent ces affaires très au sérieux ». « L’idée fait son chemin de façon laborieuse », ajoute le coprésident du Mrap, lui-même visé personnellement par des menaces de mort après le saccage des locaux de l’association en avril 2002.
Le Crif se montre en revanche beaucoup plus mesuré. L’interdiction de la LDJ n’est pas à l’ordre du jour, estime Richard Prasquier :
« Le choix de la dissolution ne me paraît pas être un sujet d’une grande urgence. Je ne pense pas que la LDJ ait été accusée de méfaits graves. J’en n’en sais d’ailleurs pas grand-chose. »
Dernièrement, deux groupes ont déjà fait l’objet d’une dissolution : le groupuscule djihadiste Forsane Alizza a été dissous par Claude Guéant, ministre de l’Intérieur, en février dernier. Jacques Chirac avait prononcé la dissolution de la « Tribu K », en juillet 2006. Israël et les États-Unis ont aussi pris des mesures pour interdire le parti Kahane Chai, présenté comme proche de la LDJ française.
Contactés en début de semaine, le ministère de l’Intérieur et la préfecture de police de Paris n’ont donné aucune suite à nos questions.
Ajout, lundi 16 juillet à 11h30 : les déclarations de Richard Prasquier sur la question de la dissolution ont été ajoutées.
http://www.politis.fr/La-Ligue-de-defense-juive-continu….html
Bonjour, pourquoi mettez vous Fourest dans la liste des ennemis? Certains antifas la soutiennent, d’autres non… j’aimerais savoir pour quelle(s) raison(s).
Les « antifas », c’est ceux qui sont pour la liberté d’expression des racistes notoires comme Fourest, mais contre la liberté d’expression des antisionistes, qu’ils veulent virer de tous les débats.
La liberté d’expression entravée à l’ULB !
http://nantes.indymedia.org/article/25118
Les véritables antifascistes, eux, dénoncent les racistes et les islamophobes, à plus forte raison quand ces derniers ont le soutien du pouvoir, des médias et des « antifas ».
Caroline Fourest à la Fête de l’Huma : notre version des faits, côté “Indivisibles”
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/627277-carolin….html
Il n’a pas fallu longtemps pour que les chasseurs de “rouges bruns” montrent leur vrai visage.
On comprend maintenant de qui les fachos de la LDJ tiennent leurs renseignements.
Dissoudre la Ligue de Défense Juive !
Youssef Boussoumah :
Pendant qu’en Palestine, les troupes sionistes massacrent et terrorisent, en France, la LDJ attaque les militants anti racistes et propalestiniens. Avec de la peinture aujourd’hui, mais demain avec de l’acide, voire des balles puisque personne au gouvernement n’ose rien refuser à ces groupes violents, enfants gâtés issus du mariage naturel entre la république française néocoloniale et le sionisme.
Imaginons une seule seconde qu’un indigène verse de la peinture rouge sur la tête de Richard Prasquier ou sur celle de Sammy Gozlan qui ne manquent pas une occasion, via leurs réseaux dans la police, de faire relâcher les militants sionistes extrémistes lorsque par hasard ils sont interpellés après une action violente.
Nous le constatons, pour dix fois moins que ça des groupes musulmans comme Forsane al Hiza, n’ayant pourtant commis absolument aucune violence, ont été arrêtés et dissous. Nous sommes encore une fois au prises avec le double standard.
Si la LDJ continue à jouir de la formidable impunité historique dont elle a toujours bénéficié, les musulmans devront demain, pour pouvoir continuer à assurer leur solidarité avec la Palestine et dénoncer l’islamophobie de la LDJ, organiser eux mêmes leur autodéfense.
Que se passera t-il le jour où il y aura un mort ? Le gouvernement si laxiste avec les agresseurs sionistes devra alors totalement assumer les conséquences de ce qui s’apparentera à un violent conflit aux débordements évidents. Loin de redouter ce conflit, des groupes comme la LDJ le souhaitent ardemment puisque cela permettra de justifier leur propagande en faveur de l’émigration/colonisation vers la Palestine, des juifs de France.
Les véritables responsables de la violence des groupes sionistes comme la LDJ sont les autorités françaises, policières, judiciaires et politiques. Aujourd’hui le gouvernement Hollande / Taubira.
L’action politique résolue et la plus large peut seule nous permettre de nous débarrasser des ces groupes sionistes violents tout en assurant notre protection. Pour peu que chacun réponde présent lorsque les initiatives en proposition seront rendues publiques.
http://la-feuille-de-chou.fr/archives/39639
Avec le CRIF, agence semi-gouvernementale chargée de la politique intérieure de la France, la LDJ a encore de beaux jours devant elle. Surtout quand de prétendus « antifas » ne font rien contre elle mais au contraire s’en prennent à ses victimes.
Les écoles de journalisme vont-elles obéir au CRIF ?
Rien n’arrêtera le CRIF si un large mouvement d’opinion ne s’oppose pas à sa politique !
Ce Conseil soi-disant Représentatif des Institutions Juives de France, qui ne représente en réalité qu’une faible minorité de la population juive française, a une politique très simple : exercer le rôle de courroie de transmission de la politique de l’Etat d’Israël, veiller à être reconnu par les pouvoirs publics comme le représentant de l’ensemble de la population juive de France, et museler tout mouvement qui s’oppose à la politique de colonisation, d’apartheid et d’épuration ethnique d’Israël.
Le CRIF n’a cessé depuis 12 ans de faire pression pour que soient censurés toutes sortes d’événements concernant la Palestine. Et cela en brandissant les arguments de provocation à l’antisémitisme, de trouble à l’ordre public et de partialité.
Rappelons quelques exemples. Il y a 2 ans il réussissait à empêcher la tenue d’un colloque à l’ENS avec Stéphane Hessel et Leila Shahid. L’an dernier il a bloqué la tenue d’un colloque à l’Université de Paris VIII. Il a activement combattu la diffusion d’un reportage TV sur la Palestine. Il fait campagne pour que soit censurée de la chanson sur Gaza du groupe Zebda (paroles de Jean-Pierre Filiu)
Et voilà qu’il franchit un nouveau pas : il organise et cofinance le séjour en Israël des étudiants de l’Ecole Supérieure de Journalisme (ESJ) de Lille ! Précisons que cette école, pionnière de l’enseignement du journalisme en France, est une école privée qui affirme sur son site sa volonté d’intégrer l’enseignement public supérieur. Il est donc utile de se rappeler certains principes déontologiques de l’enseignement public, notamment celui de laïcité qui refuse la mise sous influence des étudiants d’une quelconque chapelle
Tout citoyen-ne-e attaché-e à la justice et aux droits des peuples comprendra aisément l’objectif de propagande et de conditionnement idéologique qui président à cette décision du CRIF. Quelles auraient été les réactions s’il avait été accepté le financement d’un voyage d’études sur l’Iran par l’ambassade d’Iran ?
C’est pourquoi nous affirmons :
Le CRIF et sa promotion par l’Etat français, ça suffit !
Nous ne nous laisserons pas intimider par le chantage à l’antisémitisme de gens qui sont au contraire en partie eux-mêmes responsables de la propagation d’un certain antisémitisme.
Nous continuerons à soutenir sans relâche les droits du peuple palestinien à une existence digne et à participer à la campagne BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) jusqu’à ce que l’Etat d’Israël se conforme au droit international !
Bureau national de l’UJFP le 08-11-2012
http://ujfp.org/spip.php?article2430
Ci-dessous un aperçu du rassemblement de jeudi dernier au ministère de la Justice, ainsi que la dépêche AFP. Nous vous donnons à nouveau rendez-vous jeudi prochain 15 novembre à 18 H au même endroit.
LDJ dissolution par chrisdenhond
Manifestation de militants palestiniens contre la Ligue de défense juive
PARIS, 08 Nov 2012 (AFP)
120 militants, selon un décompte de l’AFP, ont manifesté jeudi soir à Paris non loin du ministère de la Justice pour réclamer la dissolution de la Ligue de défense juive (LDJ), accusée de plusieurs agressions de militants pro-palestiniens.
“Nous sommes ici pour réclamer la dissolution des bandes fascistes qui commettent des agressions répétées en France, seul pays où ils sont autorisés à sévir”, a déclaré une militante pro-palestine, Olivia Zemor, qui avait été hospitalisée à la suite d’une agression revendiquée par la LDJ.
Les manifestants portaient des pancartes “LDJ – fascistes – dissolution” et “Non aux fascistes de la LDJ”, et brandissaient des drapeaux palestiniens. Ils ont demandé à être reçus par la ministre de la Justice Christiane Taubira, sans succès.
Le 25 octobre, sur le site YouTube, la LDJ avait mis en ligne les images de l’agression commise la veille contre la porte-parole du Parti des indigènes de la République (PIR), Houria Bouteldja, aspergée de peinture rouge devant son lieu de travail à Paris, l’Institut du monde arabe.
Dans le même film, on voit des agressions du même type commises en 2012 contre deux militants de la cause palestinienne, Olivia Zemor et Jacob Cohen. Mme Zemor voudrait “savoir pourquoi la justice épargne systématiquement ces terroristes, alors que le gouvernement français se targue d’une lutte énergique contre le terrorisme”.
Après le saccage en juillet 2009 d’une librairie parisienne proche de la cause palestinienne, le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap) avait réclamé l’interdiction en France de la LDJ, qualifiée de “groupe d’extrême-droite, laissé libre d’agir en France alors qu’il est interdit en Israël et aux Etats-Unis”.
Selon les manifestants, la Ligue de défense juive est un “intitulé trompeur” puisque “ces Juifs attaquent y compris le samedi, et que leur spécialité n’est pas la défense de qui que ce soit, mais l’agression des personnes qui défendent la cause palestinienne, ou bien qu’ils estiment trop bronzées”.
http://www.europalestine.com/spip.php?article7785
120 militants, selon un décompte de l’AFP
Dont des membres de 3 éme voie et de Egalité et réconciliation qui étaient présents sans que personne n’y trouve à redire
C’est sûr que contre les fachos de la LDJ on ne risquait pas d’y voir des « antifas ». Ils ont trop à faire ailleurs.
Il y a ceux qui luttent contre les fachos et ceux qui s’acharnent sur leurs victimes pour finir le travail.
Ce genre d’article vient à point pour le confirmer, et plus personne ne pourra dire on ne savait pas.
La liste des agressions de la LDJ est significative : vous avez vu beaucoup d’antifas dans tout ça ? Par contre, on y trouve tous leurs ennemis antisionistes/antifascistes.
LISTE DES AGRESSIONS DE LA LDJ POUR LE CAS OÙ M. VALLS ET MME TAUBIRA NE L’AURAIENT PAS
http://www.europalestine.com/spip.php?article7777