Espagne: pourquoi les syndicats nous mènent-ils toujours à la défaite ?
Catégorie : Global
Thèmes : Resistances
L’article que nous publions ci-dessous est paru dans Acción Proletaria, journal de la section du CCI en Espagne.
En septembre 2011, les travailleurs de l’enseignement à Madrid ont répondu aux 3000 licenciements et à l’allongement de la journée de travail par des assemblées générales massives unissant professeurs, étudiants et tous les travailleurs du secteur de l’enseignement. Les cinq syndicats de l’Education ont fait de leur mieux pour étouffer cette initiative afin de contrôler la lutte. Quel a été le résultat ? Les assemblées massives ont été remplacées par des “enquêtes” et des réunions de comités syndicaux, les professeurs sont restés isolés, les manifestations étaient chaque fois moins fréquentées. Finalement, la lutte s’est terminée et les mesures du gouvernement autonome ont fini par s’imposer.
En février 2012, les lycéens de Valence, qui ont subi une répression sauvage, sont descendus chaque jour dans la rue et ont appelé à la solidarité des travailleurs. Ce mouvement s’est étendu à toute l’Espagne et le gouvernement central a dû retirer ses mesures répressives. Les syndicats se sont empressés de prendre en mains la lutte contre la répression et la réforme du Code du travail. Ils ont organisé une journée de “grève générale”-défouloir, le 29 mars, qui fut une immense escroquerie. Devant la déception de nombreux travailleurs, ils ont promis de nouvelles mobilisations. Ils se sont limités à appeler à des manifestations pour la fin avril et le 1er mai. Résultat : l’Etat a appliqué la réforme du Code du travail avec toutes ses conséquences dramatiques.
Le 11 juillet, le gouvernement Rajoy a adopté le pire programme d’austérité depuis plus de cinquante ans. Les syndicats sont restés silencieux. Mais, le même jour, des manifestations spontanées ont éclaté, surtout à Madrid. Devant ce phénomène, les syndicats se sont “réveillés” et ont offert leurs “bons et loyaux services” : ils ont appelé à des manifestations dans toute l’Espagne, le 19 juillet. Mais, au vu de l’intérêt et la rage de la population, les syndicats – une fois de plus – ont reporté les actions à une date ultérieure, la plus lointaine possible : une marche sur Madrid pour le 15 septembre, un référendum pour octobre, une nouvelle journée de “grève générale” prévue pour on ne sait quand. Cela revient à balancer un seau d’eau glacée sur la combativité et la colère des travailleurs !
Des rencontres secrètes entre les syndicats et le gouvernement
Quelques jours après la manifestation du 19 juillet, nous apprenions que les chefs des CCOO et de l’UGT avaient rencontré, début juillet, Madame Merkel. Cette visite s’est doublée d’une autre au Palais de la Moncloa pour discuter avec Rajoy. L’objet de ces rencontres secrètes ne fait aucun doute : Merkel, le gouvernement espagnol et les syndicats ont pactisé pour, selon toutes probabilités, élaborer une stratégie contre les travailleurs.
Ainsi, avant la grève du 29 mars, Rajoy a rencontré séparément chaque leader syndical. La vice-présidente du gouvernement a même reconnu la tenue de 33 “réunions techniques” entre les représentants du gouvernement et les syndicats !
Ce n’est là nullement une nouveauté. Tout au long de l’histoire, de nombreux coups ont été portés aux travailleurs à travers des réunions secrètes entre ses ennemis déclarés (les gouvernements) et ses faux-amis (les syndicats et les partis de gauche). Quand en 1980-81, à l’époque du régime soi-disant “communiste”, une grève massive frappait la Pologne, le syndicat Solidarnosc a progressivement démobilisé les ouvriers pour faciliter le coup de grâce : l’Etat de siège décrété par le général Jaruzelski, alors chef de l’Etat, le 13 décembre 1981. Or, deux jours avant le coup d’Etat, une réunion secrète était organisée entre ce général, le cardinal primat de Pologne et le chef de Solidarnosc, Lech Walesa ! () Il ne faut pas être particulièrement clairvoyant pour comprendre que ce conciliabule a préparé la répression qui a envoyé à la mort des centaines d’ouvriers, en prison des milliers d’autres, et l’armée pour inonder les mines avec les mineurs prisonniers à l’intérieur !
Les syndicats mobilisent pour… démobiliser
Nous savons parfaitement ce que font les gouvernements et le patronat. Personne n’entretient plus aucune illusion sur eux. Ils ne cherchent d’ailleurs même plus à cacher leur volonté d’imposer les pires sacrifices aux travailleurs. Mais que font les syndicats ? Quel est leur rôle ?
Une première tâche des syndicats consiste à organiser des mobilisations qui, en réalité, démobilisent et divisent les travailleurs. Les actions de “lutte” des CCOO et de l’UGT servent uniquement à mouiller la poudre. Les appels syndicaux sont systématiquement à contretemps : quand les gens ont envie de lutter, les syndicats démobilisent et ne lancent aucun appel, tandis qu’ils multiplient les “actions de lutte” quand les gens sont fatigués et déboussolés. Beaucoup de personnes en ont marre des gesticulations des journées de “grève générale”, des “manifestations-ballades”, des luttes isolées, enfermées dans un secteur déterminé ou une entreprise particulière.
C’est à ce problème que la grève des mineurs a dû faire face. Ces derniers ont été enfermés dans une lutte pour “sauver les mines de la nation”. Toute la combativité et toute la colère ont été canalisées à travers des affrontements stériles avec la police pour bloquer les lignes ferroviaires ou les autoroutes. Cependant, le 11 juillet, lors de la marche des mineurs sur Madrid, beaucoup de travailleurs de la capitale ont rejoint la manifestation par solidarité et se sont eux-mêmes mis en lutte. Les syndicats ont alors hâtivement renvoyé les mineurs chez eux et ont annulé les appels à la lutte, en promettant des mobilisations futures à des dates très lointaines.
Le piège national
Les syndicats ont appelé à la manifestation du 19 juillet avec pour slogan : “Ils veulent couler le pays !” Selon eux, Merkel veut faire sombrer l’Espagne et le gouvernement Rajoy se comporte comme un domestique complaisant. L’objectif de la lutte aurait donc été de “sauver le pays” face à Merkel et à Rajoy.
Machiavel, le philosophe qui a inspiré depuis le xvi siècle les générations successives de gouvernements, disait que le bon homme d’Etat devait présenter ses intérêts particuliers comme étant l’intérêt de ses sujets. Un des meilleurs mensonges avec lequel la minorité exploiteuse assoit sa domination consiste à nous faire croire que la nation appartient à tous, qu’il s’agit d’une communauté dans laquelle les exploiteurs et les exploités ont un intérêt et un lien communs. Cet “intérêt commun” est le déguisement des intérêts particuliers et égoïstes des capitalistes.
Qu’est-ce que la nation ? La nation est la propriété privée d’un groupe de capitalistes qui opèrent dans un pays. Défendre la nation, c’est défendre cette propriété privée. En d’autres termes, nous, travailleurs, nous renonçons à nos propres intérêts et au futur de toute l’humanité pour servir de pions aux intérêts capitalistes, et, parfois, de chair à canon dans ses guerres contre les autres Etats capitalistes.
Rajoy ne cesse d’ailleurs de répéter que les mesures d’austérité sont prises “pour le bien de tous les Espagnols”. Chaque fois, de moins en moins de personnes croient en ce mensonge. Alors, comment continuer à faire crédit à la mystification selon laquelle l’intérêt national est “l’intérêt de tous” ? C’est ici qu’interviennent les syndicats pour rabattre les travailleurs sur des revendications interclassistes, en lien avec celles des policiers, des politiciens “honnêtes”, des chefs d’entreprise productifs, des “entrepreneurs”, etc., avec qui nous pourrions sauver le pays.
Lutter pour la défense de l’intérêt national est la meilleure manière d’accepter l’austérité, les licenciements, le chômage, les expulsions, et, ce qui reste le sacrifice suprême, la guerre.
De la même manière qu’ils nous ligotent au capital national, les syndicats nous séparent et nous opposent aux travailleurs du monde entier qui sont les seuls sur lesquels nous pouvons compter, avec lesquels nous pouvons forger un front unis et solidaire contre le capital pour créer une société nouvelle, libérée des classes, des Etats, des frontières nationales, une communauté humaine mondiale.
Le piège du référendum
Avant les coupes budgétaires, les syndicats proposent comme alternative un référendum sur le gouvernement Rajoy. Ils font valoir que Rajoy a commis une fraude envers les électeurs, qu’il a été élu sur un programme et qu’une fois au gouvernement, il en applique un autre. Ils ont raison, mais c’est ce que font tous les gouvernements, pas seulement en Espagne, mais dans n’importe quel pays du monde ! Les élections sont toujours une fraude parce que tous les partis promettent des choses et s’empressent de faire le contraire quand ils sont au pouvoir. Quand ils sont dans l’opposition, ils affirment vouloir faire ce que personne ne fait, et quand ils sont au gouvernement, ils font ce que personne n’a dit vouloir faire. C’est là l’essence de l’Etat démocratique : le parti qui gagne poursuit l’œuvre du précédent, tout comme celui qui succédera… Et l’alternative des syndicats, c’est un référendum visant à renverser Rajoy pour fraude au profit d’un nouveau gouvernement et d’une nouvelle fraude ! C’est-à-dire nous lier à une fraude permanente ! Comment pouvons-nous briser cette chaîne sans fin de fraudes ?
D’abord en rompant avec la proposition syndicale et en refusant de participer au référendum et aux élections. Le vote est toujours un piège et il est toujours une escroquerie. Il se base sur la prétendue “liberté de vote” d’une somme de citoyens supposés agir souverainement. Mais c’est une tromperie ! Parce que nous sommes soumis à des conditions de vie aliénantes, atomisés, mis en concurrence les uns les autres ; parce que nous subissons l’intoxication quotidienne des médias et de la communication qui nous manipulent ; parce que l’idéologie dominante nous pousse à un affronter entre nous, à lutter pour les intérêts d’une minorité au lieu de lutter pour nos propres intérêts. Dans de telles conditions, il n’y a pas d’autre choix que d’élire ceux que le capital et l’Etat ont choisi. Voter pour n’importe quel parti, dire oui ou dire non ; toujours seront élus ceux dont le capital a besoin.
D’autre part, le vote consiste à déléguer la gestion de nos affaires à une minorité de politiciens professionnels et de leaders syndicaux à qui nous donnons un chèque en blanc pour “nous défendre” alors que ce qu’ils font toujours – et il ne peut en être autrement – c’est défendre les intérêts du capital et de l’Etat.
En fixant le référendum comme objectif de lutte, les syndicats nous divisent et sabotent ce qui serait le début de la solution aux sérieux problèmes qui se posent aux travailleurs et à l’humanité : les assemblées générales et la lutte unitaire, directe et massive.Ces assemblées se basent sur la force que donne l’association : s’unir de manière solidaire et empathique afin que chacun puisse donner le meilleur de lui-même pour un objectif commun à tous, débattre, décider ensemble, se sentir responsable de toutes les décisions prises. L’alternative est donc la suivante : la lutte syndicale, avec sa démobilisation et ses pièges, ou la lutte autonome de la classe exploitée.
Acción Proletaria – Courant Communiste International
() Il faut également signaler que Monsieur Walesa est passé de la fonction de chef du syndicat à celle de chef d’Etat dans les années 1990.
Parce que les travailleurs n’ont toujours pas obéi aux consignes du CCI !
Mais ce n’est pas en inondant Indymedia avec un article tous les jours que les travaileurs vont échanger des bureaucrates syndicaux contre des idéologues professionnels qui ont les mêmes défauts mais en plus le désavantage d’être absents sur le terrain.
Ce qui est certain c’est que notre calomniateur (premier commentaire) n’a absolument pas lu le texte du CCI et qu’il ne sait rien de l’activisme de ce courant communiste révolutionnaire un peu partout dans le monde.
Toutes les interventions de notre charlatan de la politique mènent systématiquement à la calomnie quand ce n’est pas l’ANTISEMITISME maladif. Il suffit de lire les nombreux textes copiés/collés antisionistes qui dégénèrent à l’abjecte diffusés sur les Indy !
« il ne sait rien de l’activisme de ce courant communiste révolutionnaire un peu partout dans le monde » :-)))
On connaît très bien l’activisme du CCI sur Indymedia, mais c’est à peu près le seul endroit où il est connu ! On est bien obligés : à la cadence d’un article par jour, il est difficile d’y échapper. Par contre, « partout dans le monde », c’est d’une prétention démesurée !
C’est sans doute pour ça que notre « prolétaire » se croit obligé d’y rajouter sa diversion habituelle sur l’ANTISÉMITISME, dont on se demande bien ce qu’il vient faire là ! Surtout pour des idéologues qui nous serinent à longueur d’articles et de commentaires que les luttes contre le nazisme, le fascisme, le franquisme, le colonialisme, l’islamophobie, la dictature, les génocides sont des diversions de la bourgeoisie pour tromper le prolétariat et l’emmener sur des voies de garage. Il y aurait donc une exception pour l’antisémitisme ? Il faudrait nous expliquer pourquoi toutes les autres luttes sont parcellaires et anti-révolutionnaires et pas celle-là.
« Surtout pour des idéologues qui nous serinent à longueur d’articles et de commentaires que les luttes contre le nazisme, le fascisme, le franquisme, le colonialisme, l’islamophobie, la dictature, les génocides sont des diversions de la bourgeoisie pour tromper le prolétariat et l’emmener sur des voies de garage. »
On se demande également ce que ça vient faire là…
Comme de toute façon le commentateur précédent ne nous parle JAMAIS des luttes ouvrières où que ce soit dans le monde, de quoi peut-il bien parler pour dénigrer le CCI ? À part de choses qui n’ont rien à voir avec le sujet ?…
Et au passage, les soi-disants « luttes » dont il nous parle n’en ont jamais été : ce ne sont que des tentatives de rendre le capitalisme plus « humain », et personne ne s’est pour l’instant risqué à démontrer le contraire. Il est significatif que le commentateur précédent ne nous parle JAMAIS non plus de s’attaquer à la cause de ce qu’il dénonce, de renverser l’ordre économique dominant : que deviendraient ses petites « luttes » sans le capitalisme ?…
Allez, Mélenchon, enlève ton masque, on t’a reconnu !
« les soi-disants « luttes » dont il nous parle n’en ont jamais été : ce ne sont que des tentatives de rendre le capitalisme plus « humain » ». Le VIEUX sympathisant veut naturellement parler des luttes contre le nazisme, le fascisme, le franquisme, le colonialisme, l’islamophobie, la dictature, les génocides.
C’est sans doute pour ça que son fougueux stagiaire ne nous parle que d’antisémitisme, mettant par terre toute sa démonstration. C’est parfois dur de trouver la relève dans les groupuscules en déclin…
Notre charlatan de la politique pourrait nous expliquer ce qu’est la lutte de classe au lieu de délirer et calomnier ?
Fastoche comme question : la lutte de classe, c’est la lutte contre les antisémites, les nazislamistes, les dictatures anti-prolétariennes [sic], les vieilles ordures, les vieilles charognes, les salopards, les traitres à la cause prolétarienne, sans oublier les charlatans… Le « prolo » nous l’a assez répété dans ses commentaires sur tous les Indy pour qu’on ne l’oublie pas.
C’est peut-être limitatif, mais ça montre à quel point on peut oublier la lutte de classe pour satisfaire prioritairement sa paranoïa.
Une fois de plus notre CHARLATAN de la politique et calomniateur ANTISEMITE ne répond pas à cette simple question : qu’est-ce que la lutte de classe ? Son commentaire n’a aucun rapport avec la question et encore moins avec le sujet du texte… On est habitué !
Les révolutionnaires et les antiracistes n’ont pas l’habitude de répondre aux quiz des racistes islamophobes et négationnistes.
Le négationnisme, c’est la négation ou la relativisation des crimes contre l’humanité. Le CCI, qui nie l’occupation, le colonialisme, l’apartheid, le nettoyage ethnique, répond parfaitement à cette définition. Sa place est dans les médias d’extrême droite négationnistes et sûrement pas sur Indymedia.
Le CCI, qui nie farouchement l’islamophobie et le racisme comme des inventions bourgeoises pour tromper le prolétariat, mais qui en même temps emploie le mot « antisémite » exactement comme le CRIF ou la LDJ pour désigner ses ennemis, c’est-à-dire les ennemis de la pensée unique, dévoile sa nature profonde et mérite le mépris total et définitif non seulement des révolutionnaires, mais de toute personne honnête.
Que le CCI se paye des extras comme un petit roquet hystérique pour qui la lutte de classes se résume à quelques borborygmes ou onomatopées (CHARLATAN- CALOMNIATEUR- ANTISEMITE) n’arrange pas ses affaires (et encore, ici il se retient, sur d’autres Indymedia, c’est plutôt « nazislamiste, vieille ordure, vieille charogne, salopard, traitre à la cause prolétarienne »…). Si c’est ça la lutte de classe, heureusement qu’on y a échappé !
« Le négationnisme, c’est la négation ou la relativisation des crimes contre l’humanité. Le CCI, qui nie l’occupation, le colonialisme, l’apartheid, le nettoyage ethnique, répond parfaitement à cette définition. Sa place est dans les médias d’extrême droite négationnistes et sûrement pas sur Indymedia. »
Merci au sous-marin du FdG d’appeler à la censure sur Indymedia, quand on n’a pas d’arguments, il reste la répression !
Quant à dire que « Le CCI […] nie l’occupation, le colonialisme, l’apartheid, le nettoyage ethnique », c’est un mensonge patent : cette assertion est de toute façon indémontrable, et une visite sur le site du CCI le démontrera à n’importe qui de bonne foi.
Ce que le CCI DÉNONCE, c’est la logique nationaliste et belliciste du personnage qui ne signe pas le commentaire précédent, et son appui à l’Union sacrée avec n’importe quel bourgeois anti-américain. Il n’a d’ailleurs jamais contesté cet appel à faire front AVEC la bourgeoisie la plus réactionnaire et obscurantiste contre ce qu’il appelle « l’Empire ».
Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! L’ennemi est dans votre propre pays !
L’appel à la censure sur Indymedia est une spécialité de l’autre face du CCI (ne nous affolons pas, c’est 50% à lui tout seul !). Le négationnisme du CCI n’est pas seulement visible sur son site, mais également sur tous les commentaires édifiants qu’il inflige à Indymedia.
« la « lutte contre l’occupation, l’apartheid et la colonisation » est un combat de la BOURGEOISIE palestinienne »
« La « solution d’un seul État » en Palestine ferait « que l’exploitation continuerait comme avant, MAIS EN PIRE » ! »
« … tous les dogmes bourgeois qu’il trimballe, comme défendre la lutte anti-apartheid qui vient de faire 40 morts à Marikana »
« En septembre, des employés de la West Bank dans la Bande de Gaza ont mis sur pied des grèves et des manifestations pour exiger que le gouvernement du Hamas règle plusieurs mois de salaires impayés, suite au blocus des fonds internationaux par l’Etat israélien »
« la PRINCIPALE force de répression qui s’exerce contre eux [les Palestiniens], c’est leur propre bourgeoisie, sous la forme du Hamas et de l’OLP ! »
« un État palestinien bardé de flics, qui torture dans ses prisons et réprime ses exploités BIEN PLUS EFFICACEMENT que l’armée israélienne »
« En tout cas, lorsqu’ils manifestent, ce n’est pas l’armée d’Israël que les Gazaouis trouvent devant eux : ce sont les flics du Hamas »
« des MASSACREURS du Hamas, qui ont ARRÊTÉ les manifestants du 31 janvier qui voulaient manifester leur soutien aux révoltes en Egypte »
« Quant aux anarchistes israéliens, qu’ils en viennent à dire qu’ils défendront un État palestinien si on le leur demande est suffisamment significatif de leur déréliction politique et du fait qu’eux aussi, entre un camp impérialiste et un autre, ils ont choisi ! Ce qui est certain, c’est que les exploités n’ont rien à attendre d’eux ! »
« le mouton à cinq pattes qu’il défend – une soi-disant nation unique en Palestine – est la solution DE LA BOURGEOISIE. »
Les 40 morts de Marikana ont montré – sauf aux aveugles professionnels – ce que vaut exactement la « lutte contre l’apartheid »
Notre CHARLATAN de la politique, qui n’a aucun argument, est aussi un calomniateur ANTISEMITE qui n’assume pas ses opinions qu’il garde et diffuse pourtant sur d’autres Indy.
Défenseur acharné des pires dictatures (Syrie d’Assad, Cuba, Corée du Nord…) et des théocrates obscurantistes et ultra-réactionnaires (Hamas et hezbollah), ce calomniateur ANTISEMITE est passé de l’anarchisme officiel de Fontenis au nationalisme RACISTE le plus intransigeant sur ses vieux jours. Quel exemple !
Avec la crise, les services de Police n’ont plus les moyens d’assurer un recrutement convenable. Ils en sont réduits à ratisser dans les sectes politiques quelques cas pathologiques qui acceptent de bosser gratis pour assouvir leur vocation.
Evidemment, les résultats ne sont pas brillants, et on peut admirer quelques perles :
« qui n’assume pas ses opinions qu’il GARDE et DIFFUSE pourtant » :-)))
Le plus drôle, c’est quand des léninistes attardés se mêlent de ficher les anarchistes et de leur décerner des points. Là on atteint au sublime, car même leurs alliés circonstanciels et très provisoires finissent par comprendre à qui ils ont affaire et ne se gênent pas pour le leur dire :
« CNT-AIT ET CCI : JAMAIS !
Depuis plusieurs mois maintenant, nous subissons les pathétiques assauts amoureux (quoique très intéressés) de divers membres du CCI, organisation léniniste qui ne manque pas une occasion d’afficher ses soi-disant “amitiés anarchistes”…
Qui peut tomber dans un piège aussi grossier ? Hélas, bien des personnes, la plupart de bonne volonté mais n’y prêtant pas suffisamment garde.
Or, cette organisation moribonde, le Courant Communiste International, ne partage aucun de nos buts et valeurs, et n’existe que pour satisfaire sa propre ambition (incluant, comme nous le savons tous, la dictature du prolétariat…). En “s’affichant” avec des anarchistes, le CCI espère ainsi se refaire, sinon une virginité qui serait peu crédible, du moins quelques transfusions de sang neuf : le tout à nos dépends, en tentant de semer la discorde.
Ces zombies veulent, en nous contaminant, nous forcer à rejoindre leur horde de morts-vivants décérébrés au service d’une seul doctrine, le léninisme, et d’un seul maître, Lénine (au tombeau depuis des lustres, ce qui ne l‘empêche pas de continuer à nuire manifestement…), ce à quoi, nous autres anarchistes, ne pouvons qu’être opposé-e-s de toutes nos forces.
Car le temps de l’ignorance et du mépris est (dé)passé. Il faut mettre les choses au point : en tant que membres de la CNT-AIT, nous exprimons par le présent texte le dégoût violent que nous mets au cœur le CCI et l’écœurement sans remède que nous inspirent ses manœuvres sournoises.
Aux compagnons anarchistes tombés dans le piège, nous tendrons la main.
A ceux-celles qui s’obstineront à se fourvoyer dans de telles compromissions, nous montrerons la porte.
Au CCI, organisation traitresse (et quelque soit le respect, qu’en tant qu’êtres humains nous devons aux individus sans doute abusés qui la composent), organisation centralisatrice et dictatoriale, nous disons :
Nous n’avons rien à faire avec vous !
Trop de fois dans le passé nous avons, nous les anarchistes, payé le prix fort pour ces tentatives de rapprochements.
Comme nous combattons l’État, nous combattons ses avortons, dont vous êtes.
Comme nous combattons la religion, nous combattons votre aveuglement doctrinaire.
Comme nous combattons la bureaucratie, nous combattons votre centralisme et vos magouilles dégueulasses.
Ni Dieu, Ni Maître !
Vive l’Anarchie !
Le SIPN (Syndicat Interpro Paris Nord)
Le GASY (Groupe AnarchoSyndicaliste de l’Yonne)
http://cnt.ait.caen.free.fr/forum/viewtopic.php?f=25&t=6519
A ni dieu, ni maitre,
Tu es prié de ne pas mêler la CNT-AIT à ta prose pro-dictature antisémite.
Cette organisation est à l’opposé des dégueulis que tu déverse régulièrement.
Tu es prié de ne pas parler à la place du flic du CCI, même s’il n’est pas capable de se prendre en charge tout seul. Tout le monde peut signer Tartempion de la CNT-AIT, même moi. Ce qui compte, c’est ce qu’on trouve sur leur site, et qui est vérifiable. C’est autre chose que les accusations d’antisémitisme copiées sur les sites du CRIF et de la LDJ.
Merci au flic prolétaire d’avoir donné l’occasion de vérifier sur place les positions des anarchistes, toutes tendances confondues, sur le CCI.
Notre CHARLATAN de la politique et calomniateur ANTISEMITE peut nier tout ce qu’il veut, accuser les autres, partir de la théorie des complots, du flicage de genre, tout le monde sait que c’est un salaud qui ne pond que de l’ordure via des copiés/collés débiles et des jeux de mots RACISTES sur Indy Suisse. C’est en plus, un ancien gauchiste lié au nationalisme pro-FLN, PCF, via Fontenis et sa clique, et diverses autres fractions bourgeoises n’aillant rien à voir avec l’anarchisme mais bien à sa dérive NATIONALISTE honteuse qu’il n’ose pas assumer, couard qu’il est : soutien au Hamas, au Hezbollah, à la Syrie d’Assad, au chavisme, au castrisme, à la Corée du Nord, à l’Iran des mollahs, à la Chine impériale, etc. Qu’il ose dire le contraire ?
Faudra que le flic fêlé revoie ses fiches de police, il ne suffit pas d’être hystérique pour avoir l’air compétent et l’ambition de flic demande un peu plus de cervelle, ce qui n’est pas donné à tout le monde.
On sait que ce larbin de l’Empire va chercher ses définitions de l’antisémitisme directement chez ses maîtres à penser du CRIF et de la LDJ, mais il ne faudrait pas oublier qu’en bon collabo des puissants de la planète il a toujours eu pour modèle ceux qui se rangeaient du côte du plus fort.
Aujourd’hui avec l’impérialisme et le sionisme comme hier du côté du fascisme et du colonialisme. Et toujours contre ceux qui résistent, et principalement les anarchistes quand ils luttent :
– contre le nazisme :
« Présents dans les maquis du sud de la France, dans les groupes FFI, FTP, MUR ou dans des groupes autonomes (le bataillon Libertad dans le Cantal, le maquis Bidon 5 en Ariège, dans le Languedoc-Roussillon) (…) [les anarchistes], par centaines, poursuivirent sur le sol de France la lutte qu’ils avaient menées contre le fascisme espagnol” (3). Le bataillon “Libertad” “libère le Lot et Cahors. (…) A Foix, ce sont les maquis anarcho-syndicalistes CNT-FAI qui libèrent la ville le 19 août” (4). […] »
« Cette approche détermine le plus grand nombre des anarchistes à participer physiquement à la guerre, en premier lieu dans les armées impérialistes sans uniforme des maquis de la résistance. »
http://fr.internationalism.org/icconline/2009/la_partic….html
– contre l’Algérie française :
« Ces prises de position par certains anarchistes, même critiques, en faveur des luttes de libération nationale, ont directement concouru à la soumission des masses à l’impérialisme. Ces courants anarchistes portent une part de responsabilité dans la soumission du prolétariat et des classes exploitées à la barbarie des conflits militaires qui ensanglantent la planète. »
« Ces courants ont ainsi utilisé un sentiment de révolte par rapport à ce monstrueux mensonge du communisme dans les pays de l’Est pour répandre des idées comme l’antimilitarisme, le pacifisme, etc. »
– contre le fascisme en Espagne :
« Une position belliciste en droite ligne de celle prise en Espagne en 1936
L’attitude des anarchistes pendant la Seconde Guerre mondiale procède directement de celle qui fut la leur dans “la répétition générale” de la guerre d’Espagne. CELLE-CI ÉCLAIRE CRÛMENT LE RÔLE RÉEL JOUÉ PAR L’ANARCHISME DANS CE QUI N’ÉTAIT NI UNE “GUERRE DE CLASSES”, NI UNE “RÉVOLUTION” MAIS UNE GUERRE ENTRE DEUX FRACTIONS DE LA BOURGEOISIE ESPAGNOLE QUI A DÉBOUCHÉ SUR UN CONFLIT IMPÉRIALISTE MONDIAL. »
http://fr.internationalism.org/icconline/2009/la_partic….html
On voit donc très clairement pour qui roule le petit flic et sa secte, hier comme aujourd’hui : les fachos, les nazis, l’impérialisme et le colonialisme. Après cette belle performance, il va nous parler de Cuba et du Venezuela comme des pires maux de la planète ! Flic, mais flic triste à mourir…
Un commentaire a été caché pour insultes.
Ceci dit, clairement, ce devrait être la quasi totalité des commentaires qui pourraient subir le même sort tant vos querelles de frères énemis incessantes ici et sur toutes les publication CCI saoulent tout le monde et n’intéressent que vos égos.
Alors s’ils vous plaît (et même si cela ne vous plait pas) vous êtes priés de cesser de poluer indy nantes.
Déjà, si le CCI pouvait enfin tenir compte de nos remarques régulières sur sa trop grande quantité de publications, ça serait une bonne marque de respect. Il est fort possible qu’à l’avenir une nouvelle modé-prudence voit le jour pour trouver une solution puisque le dialogue ne fonctionne pas avec nous mais bien plus avec les gens qui pratiquent l’insulte…
Bref, avec toute l’actualité sur Notre-Dame-des-Landes, on a vraiment d’autres chats à fouetter que subir vos elucubrations de duelistes de théories politico-hystériques.
Merci.