Les inquiétudes présidentielles auront fait sortir dans les rues de Tours
plusieurs milliers de personnes en ce jour de “fête du travail”. Rares
pourtant sont ceux et celles au quotidien qui considèrent leur travail
comme une fête. Le travail rime plus avec “défilé”, et au pas (de charge)
“s’il vous plaît”, ou pas. La chair à patron, ça doit filer droit !

Les opportunistes électoraux du PS s’étant invité en fin de cortège ont
tenu à rappeler leur rôle de garde-chiourme du capital.

Voilà que parmi la ballade protestataire, quelques trublionNes ont projeté
sur le pavé et quelques murs divers slogans subversifs (“marre des miettes
prenons le gâteau”, “plutôt chômeur que flic”, “solidarité avec les
migrants”, “une vie riche pas de riches”, des slogans antifascistes et
antisexistes, …). Cela a mis, tout au long de la manif, quelques
étincelles dans de nombreux regards et plusieurs manifestations de
réjouissances dans le cortège ; cela a suscité aussi plusieurs
discussions, entre gens approuvant ou non les messages.

Mais l’initiative n’a guère été du goût d’une poignée de socio-traîtres,
soutenus par l’élu-candidat Jean-Patrick Gilles. Les gaillards, portés par
leurs penchants de flics, se sont mis, à mi-parcours, à courser dans la
manif quelques taggers ; et tout comme des agents de la BAC, ils ont voulu
se les faire. Une jeune femme que l’un a du lâcher, en garde un bon bleu
au bras. Une autre jeune femme a été choppée par derrière et traînée au
sol sur une vingtaine de mètres. Heureusement, au vu de la scène, les
manifestantEs ont eu un rélfexe de solidarité salutaire, alors que la jeune
femme était traînée loin des yeux de la foule. Les manifestantEs, en
colère, sont venus se masser autour des socio-flics qui ont du alors
lâcher prise. Ils ont aussi essuyé une avoinée de protestations de gens
qui pour la cause, mettaient de côté leur querelles partisanes.

Quelques trublionNEs