En plus de ces barrages, plusieurs organisations de chömeurs ont effectué des “opérations trains gratuits” dans 3 stations de Buenos Aires, blocages des billeteries et accés libre entre 11h et 17 h. La présence policiére n’a donc pas joué un role disuasif comme le souhaitait le gouverment.
A partir de 17h, un rassemblement a lieu devant le Parlement contre la nouvelle réforme du droit du travail et pour l’adoption de la réforme alternative proposée par l’Assemblée Nationale des Travailleurs.
Un rassemblement a également eu lieu cet aprés midi devant le parlement de la ville de Buenos Aires contre le projet du nouveau “code pénal” ultra-répressif qui était en discution aujourd’hui.
Compte rendu plus complet plus tard. santelmo(arobaz)no-log.org

RAPPEL :
Jeudi 19 février, à partir de 10 h, plusieurs organisations de chômeurs couperont les principaux accès de la ville de Buenos Aires pour la restitution de 250 000 plans de travail (sorte de CES) et contre la nouvelle réforme du droit du travail. A plusieurs reprises, Kirchner a affirmé qu’il ne réprimerait pas les piqueteros tout en voulant garantir la liberté de circulation !
Malgré les demandes judiciares pour garantir la liberté de circulation et les mesures préventives décidées par le gouvernement, les organisations de chömeurs les plus “dures” maintiennent leurs positions et couperont jeudi 19 février les principaux accés á la capitale et plus de 90 points dans le pays. “Avec le pouvoir de mobilisation que nous avons, nous poudrions assiéger Bueos Aires mais ce n’ est pas notre objectif. Les barrages vont être effectifs, cela va générer des perturbations mais il y a toujours des voies alternatives” a assuré Nestor Pitrola du Polo Obrero (organisation piquetera du Parti ouvrier). “les barrages auront lieu de 10 h á 17 h pour ne pas gêner les travailleurs qui vont et reviennent de leur travail” a-t-il ajouté. Il y aura également des problémes de circulation dans le centre ville vu que les organisations piqueteras se rassembleront devant l’ Assemblée municipale, avec d’autres organisations sociales et politiques pour dénoncer la modification du Code Contraventionnel “et les mesures répressives qui visent á limiter les mobilisations populaires”. Ensuite elles marcheront au Parlement contre la réforme du droit du travail.
Hier le gouvernement national et celui de Buenos Aires ont affirmé qu’ils garantiront la circulation. Le ministre de l’ Intérieur a affirmé que “le gouvernement prendra des mesures préventives”. Le ministre de la Justice de la province de Buenos Aires a signalé qu’il allait “agir en premier lieu comme le demande la justice et ensuite dans un second temps en garantissant la vie et les biens des citoyens”. De son côté, le juge fédéral de La Plata, Zuilu, a demandé au gouvernement de “garantir la circulation sur l’autoroute La Plata-Buenos Aires (un des 4 points de blocage) avec l’aide des forces de sécurité”.
Le gouvernement a annoncé qu’il y aura une présence policiére durant tout la journée mais que en aucun cas il était disposé á réprimer. “Ce serait la meilleure excuse pour que les piqueteros provoquent des incidents” a dit le ministre de l’Intérieur.
La question que l’on se pose ici est la suivante : Comment le gouvernement va-t-il s’y prendre pour garantir la liberté de circulation sans lui même couper les routes par les forces de sécurité.
Rappelons quelques antécédents : le 26 juin 2002, féroce répression contre les piqueteros avant que ceux ci ne bloquent le pont Pueyrredon : 2 assassinats de Dario et Maxi, plusieurs centaines de blessé-e-s. février 2003, blocage d’une manifestation piquetera dans le centre de Buenos Aires, la police procédant elle-même á cette occasion au “piquete”.
Les camarades d’Indymedia Argentine seront présents aux quatres points de blocages et tacheront d’ informer en temps réel des situations et de leurs évolutions. www.argentina.indymedia.org
Buenos Aires- 18 février 2004 santelmo(arobaz)no-log.org