Halte aux crimes racistes
Catégorie : Global
Thèmes : Racisme
À l’heure où ces lignes sont écrites, il est possible que ces crimes abjects soient liés mais il n’y a pas de preuve.
L’Ujfp qui compte en nombre, parmi ses membres, des victimes ou des descendants de victimes d’une époque où le racisme d’Etat assassinait en masse les gens en fonction de leurs origines, dénonce ces crimes. Ces meurtres se déroulent dans notre pays où règne actuellement un climat dominé par un discours d’Etat raciste et xénophobe d’une extrême violence.
Tous les racismes, qu’ils frappent les Roms, les Noirs, les Arabes, les Juifs ou d’autres ne sont pas des opinions mais sont des incitations aux passages à l’acte criminel.
Toute essentialisation des êtres humains en fonction de leurs origines, de la couleur de leur peau, de leurs croyances ou de leurs non-croyances conduit à la barbarie.
Toute banalisation des discours racistes ou d’exclusion, qu’ils soient antisémites ou islamophobes, qu’ils désignent les pauvres, les jeunes, les femmes, les enfants … est inadmissible et doit être combattue avec force.
L’Ujfp espère que la lumière sera faite sur ces crimes et que tous les discours racistes seront combattus sans exclusive.
Le Bureau National de l’Ujfp
ce qui commence à émerger, à mon avis, c’est l’image d’un breivik français….
On peut lire :
http://tempspresents.wordpress.com/2012/03/06/jean-yves…enne/
La conclusion fait froid dans le dos.
Conformément à ses principes, notamment de lutte résolue contre toute forme de racisme, l’Association France Palestine Solidarité tient à exprimer sa condamnation contre les meurtres, hier de militaires d’origine arabe ou antillaise, et aujourd’hui de trois enfants et d’un professeur juifs.
Que ces crimes soient liés ou non, que cela soit l’action du même homme ou non, que ce soit l’oeuvre d’un déséquilibré ou non, nous ne pouvons que nous sentir concernés. Nous condamnons avec force ces actes barbares. Nous demandons avec la même force que le ou les responsables de ces crimes racistes soient recherchés avec la plus grande détermination et jugés conformément à la loi. Nous exprimons aux familles endeuillées notre totale solidarité.
Assez de haine ! Assez de refus de l’autre ! Assez de racisme !
http://www.france-palestine.org/L-AFPS-condamne-avec-fo…ce-la
au temps pour moi……
j’étais persuadé qu’il s’agissait d’un assassin neonazi ” bien de chez nous”
apparement il s’agirait d’un djihadiste…al qaida etc
moi aussi il m’arrive d’avoir des oeillères…
oui, j’ai vu ce texte
mais au final, ,dans les 2 hypotheses , c’est la meme barbarie fasciste
Sous la dénomination d’extrême droite “bien de chez nous”, les récupérateurs entendent bien entendu tous ceux qui dénoncent l’impérialisme et le colonialisme. Le lien fourni est un torchon qui profite des tueries de Toulouse et Montauban pour placer sa propagande atlantiste :
« En vérité il n’y a pas eu d’agression contre la Libye de la part de l’OTAN, mais plutôt de la part de Kadhafi, qui ne représentait plus officiellement la Libye et qui bombardait quotidiennement les villes assiégées. La coalition étrangère s’est formée à la demande du peuple libyen. L’ONU a autorisé un soutien militaire étranger contre les armées du dictateur. Le Conseil de Sécurité des Nations Unies a voté la résolution 1973 le 18 mars 2011 (archives via Libyan Youth Movement, et shabablibya.org), et l’attaque de la coalition a débuté le 19 mars 2011. Un an avant les tueries de Toulouse et Montauban…
Il n’y a que Kadhafi, d’après les témoignages libyens qui a entrepris des opérations militaires contre la population civile, pas les combattants libyens et leurs alliés étrangers évidement. L’OTAN a remplacé la coalition dans les jours suivants mais n’était pas encore engagée à cette date. »
Cette récupération est assez crapuleuse.
Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour que des crapules instrumentalisent la tuerie.
Dès le 19 mars, un fasciste notoire, Sammy Ghozlan, collaborateur de Aruts7, la radio des colons israéliens, porte-parole d’extrême droite du « Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme », annonçait la couleur.
Communiqué du 19/03/2012
« LE BNVCA est horrifié par l’attentat antisémite qui viens d’être commis contre des juifs sans défense devant une école Ozar Hatorah de Toulouse LE BNVCA est horrifié par l’attentat antisémite qui viens d’être commis contre des juifs sans défense devant une école Ozar Hatorah de Toulouse faisant 4 morts dont deux enfants, une fillette de 6 ans et un petit garçon. Le BNVCA avait prévenu que LA PROPAGANDE PALESTINIENNE RELAYÉE PAR DES ÉLUS COMME LE MAIRE ET LE CONSEIL MUNICIPAL DE TOULOUSE SONT LA SOURCE ESSENTIELLE DE L’ANTISÉMITISME. Après Ilan Halimi elle a encore tué des juifs français . Nous demandons à l’Etat de tout mettre en œuvre pour identifier les auteurs de ce crime odieux et METTRE HORS D’ÉTAT DE NUIRE TOUTES LES ASSOCIATIONS ET LES ORGANISATIONS QUI EN INCITANT À LA HAINE D’ISRAËL POUSSENT IMMANQUABLEMENT À LA HAINE ANTI JUIVE. Nous demandons au gouvernement d’adresser aux Elus de la République engagés sans discernement de leur adresser des MISES EN GARDE. Le BNVCA se tient au coté des familles exprime sa solidarité son affection et sa sympathie aux victimes et un bon rétablissement aux blessés. »
Catherine Ashton, Toulouse et Gaza : une comparaison obscène
L’UPJF demande au gouvernement français d’élever une protestation officielle à l’encontre de Catherine Ashton, responsable de la diplomatie de l’Union Européenne qui a osé comparer la tuerie d’enfants devant une école juive de Toulouse, et l’accident de bus survenu en Suisse, avec les massacres perpétrés par le dictateur syrien Bachar Al Assad, et les éliminations ciblées de terroristes du Hamas qui utilisent les boucliers humains pour accomplir leurs forfaits, pour finalement…honorer la cause palestinienne. On se souvient que Catherine Ashton, avait fait l’apologie des Kamikazes palestiniens en 2004, qu’elle recourait en 2006 aux stéréotypes antisémites classiques du complot juif international en accusant le lobby pro-israélien de tenir le monde occidental dans ses serres financières, qu’elle a apporté son soutien au Hamas en 2008 lors du blocus de Gaza, qu’elle a rencontré illégalement Khaled Meshaal , le chef du Hamas, en 2009 après avoir stigmatisé « l’agression israélienne » et qu’elle n’a pas hésité en janvier 2010 à accuser les israéliens de trafic d’organes lors de l’aide apportée par Israël aux Haïtiens.
http://www.upjf.org/fr/4857-catherine-ashton-toulouse-e….html
Et le CRIF, toujours égal à lui-même dans l’abjection :
« Alors que l’on met en terre les corps des trois petits enfants juifs assassinés et du jeune père de deux d’entre eux en Israël, en présence notamment des familles, de responsables israéliens mais aussi du ministre d’État Alain Juppé, on apprend que l’Autorité palestinienne affirme ne rien avoir à faire avec ces assassinats. Ce serait oublier son incitation à la haine anti-israélienne et antisémite diffusée au quotidien et qui a poussé il y a un an, par exemple, deux jeunes Palestiniens à assassiner trois enfants juifs, dont un bébé de 3 mois, égorgé dans son berceau, et leurs parents. Des Franco-israéliens aussi, la famille Fogel. […]
Qui se souvient des Fogel alors que tout le monde se souvient de Mohamed Al-Dura dont la mort avait été faussement attribuée à des soldats israéliens : la responsabilité des médias.
Mais qui, en France se souvient de cette famille massacrée ? Alors que tout le monde se souviendra de Mohamed Al-Dura dont la mort avait été filmée par un cameraman palestinien et attribuée à des soldats israéliens dans le commentaire qu’y avait plaqué plus tard Charles Enderlin qui n’était pas sur les lieux. Accusations invraisemblables, portées sans la moindre preuve ni la moindre enquête et offertes gratuitement par France 2 à qui en faisait la demande. Cette séquence avait fait le tour du monde et des dégâts incalculables.
Et qui sait aujourd’hui qu’Arlette Chabot, devenu directrice de l’information de cette chaîne, avait déclaré par deux fois au moins que l’on ne pouvait accuser ces soldats d’avoir tué cet enfant ? Tout indiquant, au contraire, qu’ils ne l’avaient pas fait.
Autre exemple de cette désinformation médiatique : cet engouement invraisemblable avec cet anti-israélien primaire qu’est Stéphane Hessel, dont l’imposture a été démontée par Gilles-William Goldnadel dans « Le Vieil Homme m’indigne ». Engouement de certains politiques aussi à l’égard de cet homme si haineux d’Israël et qui avait pleuré sur le sort des Palestiniens en rencontrant le Hamas à Gaza où il avait été invité par les services consulaires français pour une conférence dans le « Centre cultuel français de Gaza ».
On mesure ici la responsabilité écrasante des médias. Même si la désinformation qui aurait poussé Mohamed Merah, tueur présumé des enfants et du jeune enseignant d’Ozar Hatorah, ne lui est sans doute pas venue par les médias nationaux mais par des réseaux sociaux ou des antennes paraboles. […]
http://www.crif.org/tribune/tuerie-de-toulouse-l’autorité-palestinienne-dans-le-rôle-de-pompier-pyromane/30430
Voir aussi :
Tuerie : GOLDNADEL ( CRIF ) s’en prend aux islamistes, à l’armée et conforte N. Sarkozy
http://www.youtube.com/watch?v=M8eiih02064
Et c’est reparti avec Israël et la Palestine, mais comme c’est un peu trop gros, notre petit malin de service fait parler l’ennemi sioniste dans ce qui ce fait de plus con. Pus sérieusement et pour mieux saisir ce qui se joue derrière ces tartufferies on lira avec intérêt ce qui suit : http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/03/23/mutation….html
« l’ennemi sioniste dans ce qui se fait de plus con » est le seul qui s’exprime en ce moment, et ça ne fait pas beaucoup réagir les trolls qui nous ressortent le slogan éculé mais toujours aussi crapuleux : antisionisme = antisémitisme.
Le CRIF est devenu le porte-parole du gouvernement et de la classe politique sur cette affaire, à part quelques consciences courageuses. Aucune information à la radio ou à la télé sans une interview du CRIF qui incrimine directement tout les soutiens à la Palestine. A méditer :
L’ancien président du CRIF Théo Klein rompt publiquement avec Richard Prasquier, son Président actuel
Théo Klein manifeste son soutien à Charles Enderlin, journaliste de France Télévisions, qui continue de faire l’objet d’une campagne ignoble et diffamatoire relayée par le CRIF et son Président Prasquier.
Nous publions ci-dessous la lettre de l’ancien Président du CRIF, Maitre Théo Klein, dénonçant cette campagne.
Quand Théo Klein parle du CRIF comme regroupant les principales organisations juives de France, il ne dit pas bien sûr que seules des organisations sionistes y siègent aujourd’hui, et qu’elles ne représentent qu’une petite minorité de ceux qui en France se sentent « Juifs ».
Mais la lettre de Théo Klein permet de constater à quel point l’évolution du CRIF en fait une simple officine de propagande des courants les plus violents du sionisme, qu’ils soient israéliens ou français. La cour que la plupart des politiciens français continue de lui faire n’en est que plus honteuse.
Ajoutons que nous renouvelons à Charles Enderlin notre sympathie et notre solidarité.
La Revue de l’UJFP, “De l’Autre Côté”, a publié des entretiens avec Théo Klein (dans le numéro 2) et avec Charles Enderlin (dans le numéro 3).
Paris, le 8 mars 2012
Docteur Richard Prasquier
Président du C.R.I.F.
Centre Rachi
39, rue Broca 75005 Paris
Monsieur le Président,
Je suis plus qu’étonné, plus qu’effaré, véritablement indigné de l’utilisation que vous faites de la Newsletter du CRIF pour y poursuivre de votre vindicte Charles Enderlin.
Je suis non moins étonné, mais cette fois-ci indigné, de ce que vous offriez à Monsieur Karsenty cette publication pour y publier ses communiqués.
Je suis, en effet, choqué que la Newsletter du CRIF serve à répandre des propos qui ont été qualifiés de « diffamatoires » à plusieurs reprises par les tribunaux français.
Vous avez constamment publié sur ce point des informations inexactes en omettant de préciser que les juridictions françaises avaient, chaque fois, confirmé l’existence du délit de diffamation, accordant au diffamateur le bénéfice de l’exception de bonne foi.
Il n’y a plus de bonne foi possible maintenant.
En effet, lorsque des propos sont jugés diffamatoires et que celui qui les a tenus, ou quelqu’un d’autre, les réutilise, la bonne foi ne peut plus être admise et je trouve que votre attitude dans cette affaire là est dépourvue à la fois de bonne foi mais aussi totalement le bon sens. Les attaques que vous renouvelez sont une insulte permanente pour la justice israélienne et les autorités en charge de la saisir, le cas échéant, puisque, en Israël, aucune procédure n’a jamais été ouverte et que, d’ailleurs, la dispute se limitait à la question de savoir si les balles qui ont atteint l’enfant palestinien étaient tirées du côté palestinien ou du côté israélien.
De surcroît, permettez moi de vous dire que vous n’étiez pas, à cette époque là, suffisamment proche ou suffisamment au fait peut-être de la situation en Israël pour n’avoir pas compris le caractère soudain et imprévisible de l’éclatement de cette seconde intifada.
Vous cherchez à changer la face des choses, la vérité d’un événement totalement regrettable mais dont il est impossible de nier qu’il a eu lieu. Je considère que les propos que vous tenez sont même insultants pour l’État d’Israël puisque vous semblez insinuer que ce pays est incapable de rétablir la vérité sur un accident situé sur un territoire dont il avait alors le contrôle.
Cet événement en question marque le début de la deuxième intifada. Lors de la première, aucun coup de feu n’avait été tiré de part ni d’autre : ce qui s’est passé à Netzarim marque le début d’échanges de tirs à balles réelles entre Israéliens et Palestiniens.
Le fait que la propagande arabe ait utilisé la mort de l’enfant n’en efface pas l’existence. Peut-être, comme je vous l’ai dit, étiez-vous alors trop jeune ou trop absent pour n’avoir pas saisi l’importance de l’intrusion des armes à feu dans un conflit qui, pourtant, semblait pouvoir se diriger vers une solution pacifique.
Les faits sont les faits et le seul doute qui aurait pu exister à l’époque était de savoir si les balles ayant atteint cet enfant étaient tirées du côté palestinien ou du côté israélien. L’armée israélienne, sur ce point, n’a jamais cherché à apporter de preuve contraire aux propos que vous condamnez.
Vous avez, à titre personnel, le droit d’avoir toutes les opinions que vous voulez, les plus stupides pouvant s’intégrer elles aussi dans le cadre de la liberté d’opinion. Par contre, je ne vous reconnaitrais certainement pas le droit de propager dans un bulletin de notre communauté des opinions qui ont fait plusieurs fois l’objet de décisions des tribunaux français les considérant comme diffamatoires.
Le CRIF n’est pas votre tribune personnelle, comme il ne peut pas être non plus le brouillon de vos futures mémoires.
Votre éditorial « Reportage à Netzarim, quelle vérité ? » dépasse encore plus largement les bornes au-delà de tout ce que vous avez écrit et publié dans cette Newsletter que vous transformez volontiers en votre blog personnel ; ou alors, plus simplement, peut-être considérez-vous les mouvements de votre pensée comme étant l’expression de la volonté du CRIF.
C’est se moquer publiquement de la décision de hauts magistrats français que de reprendre incessamment des propos qu’ils ont définitivement jugés diffamatoires.
Je me permets de vous rappeler que le CRIF représente les principales organisations juives de France et j’attire votre attention sur le fait que vous tentez de le détourner de cette mission en le considérant comme étant l’expression même des sentiments et de la volonté des juifs vivant en France.
Peut-être votre projet est-il grandiose, mais je crains qu’il soit mortel. Je n’imagine pas que vous publierez la présente lettre dans la Newsletter du CRIF, mais vous précise cependant que je ne m’y opposerai pas…
Veuillez croire, Monsieur le Président, en l’expression de mes sentiments d’ancien président.
Théo Klein
http://www.ujfp.org/spip.php?article2239
«« l’ennemi sioniste dans ce qui se fait de plus con » est le seul qui s’exprime en ce moment »
Bin voyons. Mais dis-moi, c’est qu’ils sont vraiment partout ces sionistes !
« l’ennemi sioniste dans ce qui se fait de plus con », c’est une brillante réflexion des trolls sionistes précisément, alors, « s’ils sont vraiment partout », c’est votre obsession, il faudra l’assumer.
Quant à la récupération pour la propagande sioniste, vous n’avez toujours rien à dire contre ça ?
Tuerie de Toulouse : Netanyahu fait la leçon à Juppé
http://lesmoutonsenrages.fr/2012/03/23/tuerie-de-toulou…uppe/
Netanyahou : “C’est parce qu’on tue des juifs en tant que tels que l’État d’Israël a été créé”
http://www.lepoint.fr/societe/netanyahou-c-est-parce-qu…3.php
“Le ministre [Lieberman] a affirmé qu’Israël est le pays le plus moral du monde bien qu’ils soit contraint de lutter contre des terroristes qui agissent au milieu d’une population civile. L’armée israélienne fait tout pour éviter de porter atteinte à cette population bien qu’elle défende les terroristes”, a ajouté le communiqué. “Les enfants pour lesquels Ashton devrait s’exprimer sont les enfants du sud d’Israël qui vivent dans la peur en raison des attaques de roquettes tirées à partir de la bande de Gaza”, a ajouté le ministre selon le communiqué.
http://french.irib.ir/info/moyen-orient/item/177161-isr…erman
Réflexions sur la tuerie antijuive de Toulouse – Entretien avec Pierre-André Taguieff
http://www.dreuz.info/2012/03/reflexions-sur-la-tuerie-…ieff/
Aux origines du slogan « Sionistes, assassins ! » le stéréotype du Juif sanguinaire, par Pierre-André Taguief
http://www.dreuz.info/2012/02/aux-origines-du-slogan-si…ieff/
y a que les sionistes qui parlent de Toulouse. Tous les autres se taisent. Tous de Le Pen à SarKo en passant par Mechantcon, de L’UJFP à Soral en passant par Joly, Prouteau, ma voisine et sa cousine.
Tout le monde parle des crimes de Toulouse ET Montauban. Là ou l’on distingue les récupérateurs, c’est dans la façon d’en parler.
A lire pour ne pas mourir idiot :
Les tueries de Montauban et Toulouse et les maladies de la société française
http://nantes.indymedia.org/article/25380
« Notre colère est grande à l’encontre de ces dirigeants politiques de droite comme de gauche responsables de la communautarisation de notre propre société.
Notre colère est grande à l’encontre des gens du CRIF, représentants autoproclamés des juifs français qui se taisent à chaque tuerie d’enfants palestiniens perpétrée par l’armée « la plus démocratique du monde », qui se taisent quand ici même, des groupes entiers d’hommes, de femmes et leurs enfants sont stigmatisés, arrêtés, enfermés, expulsés. Qui se taisent enfin devant les discours racistes et xénophobes des plus hauts représentants de l’État. Eux qui se disent « les gardiens de la mémoire », la manipule pour soutenir une politique criminelle.
Notre colère est grande à l’encontre des médias, des politiques français qui ont fait de nous, Juifs français, des gens à part, à la nationalité indistincte, multiple et variable, sur lesquels il est interdit de porter un regard objectif, interdit de s’interroger sur les dérives religieuses de certains, toutes aussi radicales et problématiques que celles qui frappent nos frères et sœurs musulmans.
Notre colère est grande enfin à l’encontre de tous ceux qui affirment que toute critique de la politique israélienne est une manifestation d’antisémitisme. »
Ce que tu nous expliques là c’est que la Lepen, le Sarkon, la merde Soral et même les autres politicards cités ne sont pas des récupérateurs mais d’honnêtes gens qui causent comme “vous et moi” et qu’il n’y a que les sionistes pour récupérer.
Netanyahou et Sarkozy, marchands de sang
Les absurdités qu’on dégueule ici depuis les meurtres de Toulouse, la semaine dernière, fait l’effet, entre autre, du recyclage de cette même amitié – depuis l’époque où Guy Mollet, premier ministre socialiste français des années 50, opprimait les Algériens et s’associait simultanément avec les leaders israéliens David Ben Gourion, Moshe Dayan et Shimon Peres pour s’emparer du canal de Suez.
A l’époque, Reviyat Hamoadon chantait joyeusement « Longue vie à la France et à Israël/ Il n’y a plus de différence entre nous » sur un air des Frères Jacques. On était submergé d’armes ; la guerre en Algérie avait créé ce sentiment que « nous sommes tous les deux dans le même bateau ». Ici, le président égyptien, Gamel Abdel Nasser incarnait le mal, et là, l’algérien Ahmed Ben Bella, le leader de la guerre d’indépendance, était son frère jumeau.
Les français avaient engagé la guerre coloniale au nom de la République. Ils n’ont pas reconnu les atrocités qu’ils avaient commises, même des années après la fin de cette guerre. Il suffit de comparer comment Hollywood s’est confronté aux horreurs du Vietnam, presque immédiatement après la guerre (par exemple « Apocalypse now » de Francis Ford Coppola), et le mépris constant des Français pour ce qu’ils ont fait aux Algériens, pour comprendre pourquoi le plus éminent vestige de ces atrocités a nom Jean-Marie le Pen, un officier (qui fit partie) de l’appareil qui torturait, négateur de l’Holocauste, un persécuteur de Musulmans. Des atrocités commises par une société qui ensuite ne les a pas passées au filtre de l’introspection nationale, et qui sont destinées à faire émerger des criminels de guerre comme leaders.
L’esprit colonial français n’est jamais mort, malgré Charles de Gaulle et son hostilité à l’encontre des Etats-Unis, son départ de l’OTAN, et sa forte opposition à la guerre de 1967. Depuis les années 90 cet esprit colonial s’est en général recentré sur lui-même, bien qu’en Libye il y ait eu une opportunité majeure de s’emparer du contrôle du pétrole au nom du centre et de la droite républicaine, qui sont en train de battre la gauche avec son aide, et qui sont portés par la vague de haine pour tout ce qui n’est pas « éclairé » en d’autres mots les français ou l’Occident.
Voilà comment la France est devenue le leader de cette affreuse vague de racisme européen anti-immigrés. Pas seulement le Pen. Mais aussi le président Nicolas Sarkozy. L’homme qui fut ministre de l’intérieur, et en 2005 a surnommé les manifestants d’origine africaine ou nord-africaine contre la pauvreté, de rebuts du genre humain, celui qui a été plus tard élu à la présidence avec l’aide de l’incitation au racisme. Evidemment, pas avant de déclarer non sans pathos, en octobre 2007 « J’ai changé à Yad Vashem »
Pendant des années l’esprit colonialiste qu’on appelle en Israël, non sans hypocrisie, « républicanisme » a servi aux français à persécuter les étrangers, même s’ils étaient nés en France comme ses citoyens. Pendant longtemps, les Juifs ont servi de feuille de vigne à ce racisme, parce que qu’y a-t-il de mieux qu’un rituel d’holocauste pour transformer « l’autre » en symbole moral dans la guerre contre les vrais autres : les Africains et Nord-Africains. Seulement il n’y a qu’ici que le feu du colonialisme éternel rencontre la machine à propagande israélienne, laquelle est alimentée par la haine des Musulmans.
On ne sait pas si tous les Français qui sont sortis de l’ordinaire pour pleurer les morts, aimaient la barbe du rabbin, ses vêtements et la kippa des enfants de Toulouse. D’un autre côté, si les quatre (victimes) avaient vécu en Israël, ils auraient été de bons matériaux pour l’incitation contre le problème de « l’exclusion des femmes », puisqu’ils étudiaient dans des classes séparées. Le défunt rabbin de Toulouse, Jonathan Sandler, aurait été, probablement aussi, harcelé sur la question de la « productivité et du service dans l’armée israélienne.
Les innocentes victimes ont trouvé le repos éternel dans un monde médiatique où un président xénophobe s’empare vainement du nom de Yad Vashem et récolte des profits politiques d’un drame, quand simultanément notre premier ministre, qui avant même que le sang ait été lavé du trottoir, s’est empressé de le mettre à son ordre du jour, pour que tout le monde sache que « quiconque condamne le meurtre d’innocents à Gaza s’identifie aux assassins de Juifs d’Al-Quaida »
Une alliance de marchands de sang”
http://www.haaretz.com/opinion/netanyahu-and-sarkozy-th…20915