Mort d’un lanceur de pierres
Catégorie : Global
Thèmes : Resistances
Mustafa est mort parce qu’il a eu le courage de jeter des pierres pour le 24eme anniversaire de la 1ere intifada.
son frère est à la prison d’ Ofer pour avoir lui aussi osé jeter des pierres.
il n’a pas été autorisé à assister à ses funérailles,
Sa soeur n’a pas été autorisée a le visiter sur son lit de mort.
elle n’est pas suspectée d’avoir jeté des pierres, mais elle est palestinienne….
Mustapha était un homme courageux.
il est mort pour avoir jeté des pierres et avoir refusé d’avoir peur d’un soldat armé, assis en sécurité à l’intérieur d’un véhicule militaire blindé.
L’identité du soldat qui l’a tué est inconnue et il ne sera probablement jamais poursuivi….
mais ce soldat n’est que le dernier échelon d’un système criminel.
de l’indifférence d’une grande partie de la société israelienne, au sergent, au commandant de compagnie, au commandant de brigade, au ministre de la défense et au premier ministre, tous sont responsables de cet assassinat .
Des centaines de personnes étaient présentes à ses funérailles.
L’armée a envoyé des grenades lacrymogènes sur le cortège funéraire.
d’apres la source :
http://www.haaretz.com/print-edition/opinion/a-courageo…01102
Amira Hass : « L’occupation nous colle à la peau »
Invitée par les Halles de Schaerbeek à commenter le travail accompli par l’ONG israélienne Breaking the Silence, Amira Hass, journaliste israélienne et correspondante de Haaretz à Ramallah, s’est longuement penchée sur l’indifférence de ses compatriotes à l’égard de l’occupation des Territoires palestiniens.
http://www.cclj.be/article/2/2547
Le site indiqué est une mine d’infos pour se faire une idée de la situation sur place. On lira particulièrement
http://www.cclj.be/article/2/2563
Autre-chose que les amalgames réducteurs et simplistes qu’on lit habituellement sur le sionisme ou les sionistes.
« Autre-chose que les amalgames réducteurs et simplistes qu’on lit habituellement sur le sionisme ou les sionistes. »
:-)))
Merci au Comité de surveillance de la pensée officielle de nous indiquer CE QU’IL EST BON DE LIRE ET CE QU’IL FAUT ÉVITER.
Les sionistes ont leurs sources et les antiracistes ont les leurs. Merci de laisser les lecteurs faire leurs choix eux-mêmes.
Sur l’enfer dans l’Etat le plus raciste de la planète, et pour ceux qui ont le coeur bien accroché, voir les rapports réguliers du PCHR :
http://www.pchrgaza.org/portal/en/index.php?option=com_…d=183
On peut remercier Info-Palestine d’en assurer la traduction, plus de sites devraient le faire :
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=11553
« Les sionistes ont leurs sources et les antiracistes ont les leurs »
Forcément ça devait arrivé, il a encore débusqué un sioniste planqué derrière un commentaire. Un vrai champion !
il y a des sionistes anti-racistes, tous les Israéliens qui travaillent avec les Palestiniens, comme ceux de Gush Shalom, et tous les pacifistes. C’est grave, docteur hyma « Pour une information plus complète du vendredi 16 décembre 2011 – 18:14 » ?
J’ai bien lu ça, ou je me suis trompé ?
« Autre-chose que les amalgames réducteurs et simplistes qu’on lit habituellement sur le sionisme ou les sionistes »
Qui la ramène sur chaque article pour donner des leçons de lecture ? Faudrait peut-être pas intervertir les rôles.
« Qui la ramène sur chaque article pour donner des leçons de lecture ? »
on peut se poser la question, effectivement. Qui assomme les indynautes de textes d’ISM, LGS, info-pal, BDS etc en textes et commentaires ?
Faut pas inverser les rôles !
Ce n’était qu’un cas isolé au milieu d’une barbarie quotidienne :
Vendredi 9 décembre
Minuit et quart, les FOI investissent Nabi Elias, à l’est de Qalqilya.
2 h, incursion dans Ematin, au nord-est de Qalqilya.
Vers 2 h 50, les FOI ont tué un civil palestinien et son enfant de 10 ans, et en ont blessé 11 autres, dont 3 enfants, son épouse et sa mère. Les FOI ont démoli la maison de cette famille.
Selon les enquêtes menées par le PCHR, à environ 2 h 50, ce vendredi, 09 décembre, des avions de guerre israéliens ont tiré trois missiles sur un site de formation des brigades Ezzeddin Al-Qassam (la branche armée du Hamas) à l’ouest d’al-Maqqoussi dans le nord-ouest de la ville de Gaza. Deux maisons voisines ont été détruites sur leurs habitants. En conséquence, Bahjat ramadan Yousef al-Za’lan, 37 ans, a été tué, et ses quatre enfants, sa femme et sa mère ont été blessés. À environ 19h45, l’un des enfants blessés, 10 ans, Ramadan, a été déclaré mort. Les autres membres de la famille qui ont été blessés sont :
Saada Na’im ’Arrouq, 30 ans, épouse Bahajat al-Za’lan ;
Halima Hassan al-Za’lan, 58 ans, la mère ;
Yousef Bahjat al-Za’lan, 8, sa blessure a été décrite comme grave ;
Iman Bahjat al-Za’lan, 5 ans, et
Ahmed Bahjat al-Za’lan, 6 mois.
Par ailleurs, six autres civils, dont deux enfants, ont été légèrement blessés :
Marwan ’Adnan al-’Ashi, 57 ans ;
Tahreer Mohammed Dahlan, 22 ans ;
Halima Ahmed Abu al-’Amrain, 40 ans ;
Adham Mohammed Abu Hamda, 8 ans ;
Fahed ’Emad’ Afana, 21 ans, et
’Abdul Rahman Mohammed Al-Khair, 5 ans.
Il est à noter que les deux maisons qui ont été détruites dans l’attaque appartiennent à l’une des victimes, Bahjat al-Za’lan, et à son frère Talat. Les deux maisons, dont les superficies étaient de 100 mètres carrés. Sept personnes vivaient dans chaque maison. Le site de formation ciblé était vide, et adjacent aux deux maisons.
À environ 2 h 10, l’aviation israélienne tire un missile sur une zone sud de Rafah au sud de la bande de Gaza. Aucune victime n’a été signalée.
16 h, incursion des FOI dans Kufol Hares, au nord de Salfit.
18 h, dans Shwaika, banlieue nord de Tulkarem. Les FOI patrouillent dans les rues, et des garçons palestiniens se rassemblent pour leur jeter des pierres. Aussitôt, l’occupant tire avec deslacrymogènes sur les enfants.
Samedi 10 décembre
2 h, les FOI pénètrent dans le camp de réfugiés de Deishé, au sud de Bethléhem, fouillent un certain nombre de maisons et arrêtent 4 civils palestiniens :
Mohammed Fawzi al-Sajdi, 35 ans ;
‘Alaa’ Mahmoud Muhaisen, 20 ans ;
Bassel Ussama al-‘Eissa, 20 ans, et
Saber Faisal Ma’ali, 18 ans.
Les FOI opèrent sur la maison d’Anas ‘Aadel Ramadan, 23 ans, et l’arrête. Comme il n’était pas chez lui, les FOI remettent un avis à sa famille comme quoi il est convoqué pour un entretien avec les services de renseignements israéliens le 11 décembre. Quand il se rend à l’entretien, il est arrêté.
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=11553
Voici ce que disait déjà Gideon Levy il y a 4 ans, avant même les opérations les plus sanglantes contre Gaza, qui ont fait grimper les chiffres.
« Depuis Mohamed A-Zac, de Sajayah, un enfant de 14 ans qui a été enterré deux fois, à chaque fois la moitié d’un corps, en passant par Boushra Bargis abattue dans sa chambre d’une balle dans la tête tandis qu’elle se préparait pour un examen, jusqu’à Mahmoud Al-Krinawi, 10 ans, tué dans un figuier…
Cela aura été une année calme, relativement. Seulement 457 Palestiniens tués et dix Israéliens – selon l’organisation B’Tselem – y compris ceux qui ont été tués par des roquettes Qassam. Moins de tués que la plupart des années précédentes, mais cela aura été une année terrible : 92 enfants palestiniens tués (aucun enfant israélien n’a, par chance, été tué par les Palestiniens, malgré tous les Qassam). Un cinquième des Palestiniens tués sont des enfants et des adolescents – une proportion dont il n’y avait quasiment pas eu d’exemple. L’an 5767. Presque une centaine d’enfants qui jouaient encore au nouvel an [juif] passé et qui n’auront pas atteint ce nouvel an-ci.
Et cette année aura été l’année des enfants tués. Nous ne nous sommes pas rendus chez tous, seulement chez une partie d’entre eux, maisons endeuillées de parents qui pleurent amèrement leurs enfants qui étaient montés dans le figuier de la cour de la maison, qui étaient assis sur le banc dans la rue, qui préparaient dans leur chambre à coucher leur examen de fin d’études, qui étaient sur le chemin de l’école ou qui dormaient dans la sécurité imaginaire du giron maternel.
Une minorité d’entre eux lançaient aussi des pierres sur une jeep blindée ou touchaient à une clôture interdite. Sur tous, on a ouvert le feu à balles réelles, pour partie de manière délibérée et en visant, les fauchant dans leur jeune âge. De Mohamed (A-Zac) à Mahmoud (Al-Krinawi), depuis l’enfant enterré deux fois à Gaza jusqu’à l’enfant enterré en Israël dont nous avons parlé la semaine dernière – histoires des enfants de 5767.
Le premier d’entre eux a été enterré deux fois. Abdallah A-Zac a identifié la moitié du corps de son fils Mahmoud à la morgue de l’hôpital Shifa de Gaza, d’après la ceinture et les chaussettes qu’il portait. C’était peu avant le précédent nouvel an. Le lendemain, quand l’armée israélienne a achevé avec « succès » l’opération « Jardin fermé » – laissant derrière elle 22 tués et un quartier en ruines – et qu’elle est sortie de Sajayah, à Gaza, le père endeuillé a trouvé les autres restes du corps de son fils et les a apportés pour un second enterrement.
L’enfant avait 14 ans quand il est mort coupé en deux. Il a été tué trois jours avant le début de l’année scolaire. Voilà comment nous avions accueilli la nouvelle année 5767. A l’hôpital Shifa, nous avons vu des enfants amputés des jambes, paralysés, sous assistance respiratoire. Des familles ont été tuées dans leur sommeil, à dos d’âne, ou travaillant au champ – « Jardin fermé » et « Pluies d’été », vous souvenez-vous ? Cinq enfants ont été tués lors de l’opération portant le nom diabolique de « Jardin fermé » – jamais encore il n’y avait eu de « jardin fermé » si peu plaisant à voir. Une semaine durant, les gens de Sajayah ont vécu dans une terreur comme jamais les habitants de Sderot n’en ont connue de semblable – sans vouloir faire insulte à leur angoisse.
Le lendemain du nouvel an [juif], nous nous étions rendus à Rafah. Dam Al-Az Khamad, une enfant de 14 ans, avait été tuée dans son sommeil, blottie dans les bras de sa mère, quand un missile israélien avait fait voler une poutre en béton qui l’avait atteinte à la tête. Elle était la fille unique de sa mère paralysée, tout son pauvre univers. Dans la maison scandaleusement misérable du quartier Brésil, à la limite de Rafah, au bout du monde, nous avons rencontré la mère, posée comme un sac sur son lit, avec les restes de son univers détruit sur elle. Au reporter de la première chaîne de la télévision française qui m’accompagnait, j’avais dit, sur le seuil de la maison, que c’était un de ces moments où j’avais honte d’être israélien. Le lendemain, il m’avait téléphoné : « On n’a pas diffusé vos paroles par crainte des spectateurs juifs en France ».[…]
La suite ici :
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=2737
Eh oui, Info-Palestine publie Gideon Levy
Du même auteur :
Pourquoi les Égyptiens nous haïssent
Obama a rejoint le Likud
Les masses égyptiennes ne joueront pas l’alliance avec Israël
La presse israélienne cache la vérité
Israël soulagé de ne pas être le seul criminel de guerre
La république juive d’Israël
Netanyahu a raison : le monde entier est contre Israël
Opération mini Plomb Durci
merci hyma « avant les leçons de lecture vendredi 16 décembre 2011 – 22:19 et allons-y vendredi 16 décembre – 23.26 » pour ces textes d’info-pal, on ira se coucher plus instruit sur l’art du copié-collé, parce qu’en ce qui concerne ta propre réflexion, on attendra encore …
C’est pas vraiment une bonne idée de l’inviter à nous fournir ses propres réflexions. A tout prendre je préfère encore ses copiés-collés.
Mais propres réflexions sont en parfait accord avec mes copiés-colés.
Sur la libération des prisonniers Palestiniens
par le Bureau National de l’UJFP
L’ UJFP se félicite de l’accord conclu entre le Hamas et le gouvernement israélien et qui a permis, dans un premier temps, la libération de 477 prisonniers politiques palestiniens contre celle du soldat israélien fait prisonnier – rappelons le – au cours d’une attaque israélienne sur la Bande de Gaza en 2005. Selon cet accord, 550 autres prisonniers palestiniens enfermés dans les geôles israéliennes doivent être libérés d’ici à deux mois.
Il s’agit là d’une victoire politique sans précédent de la Résistance palestinienne à un moment où tous les regards sont tournés vers l’ ONU à la suite la demande de l’ Autorité Palestinienne pour que la Palestine soit reconnue comme Etat souverain.
En tant qu’association progressiste juive anticolonialiste, soucieuse du respect du Droit International, l’ UJFP s’inquiète de la façon dont les médias français ont traité cet événement, adoptant sans réserve le discours israélien, glorifiant le soldat israélien, réduisant les résistants palestiniens libérés à des terroristes ayant « du sang sur les mains ». Nous retrouvons là le vieux discours colonialiste français du temps de la guerre d’Algérie mais qui n’a jamais disparu de l’inconscient collectif.
Tout autant, l’ UJFP s’inquiète du discours des représentants religieux et communautaires juifs français qui s’acharnent à montrer le soldat d’une armée d’occupation G Shalit comme un civil innocent, la justice israélienne d’occupation comme légale, les résistants palestiniens comme des criminels. L’UJFP fait siennes les inquiétudes du Haut Commissariat de l’ ONU aux droits de l’ Homme car certains prisonniers palestiniens libérés le 18 octobre dernier n’ont pas choisi le lieu de leur libération, dès lors ils sont victimes d’un transfert forcé ou d’une déportation, ce qui constitue une violation grave de la IV Convention de Genève.
La libération de ce premier contingent de prisonniers, celle attendue des 550 autres ne doit pas nous faire oublier que plus de 5000 autres prisonniers palestiniens – hommes, femmes et enfants – restent détenus de façon tout à fait illégale dans les prisons israéliennes, dont 272 en détention administrative, sans accusation ni procès. Leurs conditions de détention aggravées par la loi dite « Shalit » a déclenché une grève de la faim suivie par des centaines de prisonniers depuis bientôt 3 semaines, dans un assourdissant silence médiatique au moment même où la question des prisonniers est à l’ordre du jour.
Parmi ces prisonniers, le jeune Salah Hamouri, citoyen français et palestinien, abandonné à son sort par le gouvernement français et oublié de nos médias, de nombreux députés kidnappés, Marwan Barghouti, Ahmed Saadate et aussi Ameer Makhoul.
Reste pour l’UJFP la question centrale de cette tragique affaire que sont le siège et le blocus de Gaza justifiés par Israël par la captivité du soldat Shalit ( alors que, en réalité, ce sont les élections qui ont donné le pouvoir au Hamas qui ont renforcé le blocus ) punition collective infligée à plus d’un million et demi de Gazaouis pour leur résistance, leur dignité affirmée. La levée du blocus illégal et inhumain devient plus que jamais une exigence prioritaire, celle qui doit unir toutes les forces éprises de justice.
Le BN de l’UJFP, le 21 octobre 2011
http://www.ujfp.org/spip.php?article2014
«Mais propres réflexions sont en parfait accord avec mes copiés-colés.»
Mèèèèh, mèèèèh, Mèèèèèh !