Houria bouteldja devant le tribunal pour « racisme anti-blancs »
Category: Global
Themes: Racisme
Rappelons qu’à la suite de cette émission, certains médias comme Marianne, ainsi que des personnalités médiatiques à l’instar d’Alain Finkielkraut relayés par le Bloc identitaire et Dominique Sopo, président de SOS racisme, avaient violemment dénoncé les propos de Houria Bouteldja. Affirmant, sans crainte du ridicule, avoir entendu distinctement un trait d’union, ils l’accusaient d’avoir dit « sous-chiens » et non « souchiens ». Cette même accusation avait été reprise par Brice Hortefeux, qui avait menacé de poursuivre Houria Bouteldja en justice, ainsi que par le Front national.
Nous sommes convaincus, quant à nous, qu’au-delà des gesticulations de l’AGRIF, l’enjeu du procès du 12 octobre, ne se limite nullement à la personne de Houria Bouteldja, ni à l’emploi du terme « souchien », largement repris depuis par des personnalités politiques et médiatiques de différents horizons, sans que cela soulève la moindre critique. L’enjeu réel est la criminalisation d’une parole libre et, plus encore, d’une parole libre, issue des luttes de l’immigration, des quartiers et plus largement des populations originaires des anciennes colonies françaises. A travers Houria Bouteldja, il s’agit de mettre au pas tous ceux qui ont fait le choix de construire un mouvement antiraciste autonome. En soutenant Houria Bouteldja le 14 décembre à 14h au TGI de Toulouse, c’est le droit à l’autonomie des mouvements antiracistes que nous défendons.
Pour en savoir plus :
Petite leçon de français d’une sous-sous-chienne aux souchiens malentendants par Houria Bouteldja : http://www.indigenes-republique.fr/article.php3?id_arti…chien
Mais qu’est de que l’AGRIF ? http://www.indigenes-republique.fr/article.php3?id_arti…agrif
Hortefeux s’en va-t-en guerre ! et la réponse des Indigènes de la République http://www.indigenes-republique.fr/article.php3?id_arti…chien
Soutien de Raphael Confiant et du NPA :
http://www.indigenes-republique.fr/article.php3?id_arti…toire
http://www.npa2009.org/content/communique-du-npa-soutie…eldja
Réponse à Alain Finkielkraut, à Marianne, à Respublica… et à l’AGRIF
PAR HOURIA BOUTELDJA
La tristement célèbre AGRIF (Alliance Générale contre le Racisme et pour le respect de l’Identité Française), sans doute « dopée » par la légitimation inespérée qu’ont apporté récemment à ses thématiques des intellectuels médiatiques comme Alain Finkielkraut et des institutions étatiques comme le « Ministère de l’identité nationale », refait parler d’elle. Cette organisation d’extrême droite, présidée par l’intégriste catholique Bernard Anthony [1], vient en effet de porter plainte contre Houria Bouteldja pour des propos tenus en juin 2007 lors de l’émission « Ce soir ou jamais ». La porte-parole des Indigènes de la république avait alors employé le mot « souchiens » pour désigner les Français dits « de souche ». Le Parquet n’ayant pas jugé opportun de classer l’affaire sans suite, nous attendons avec vigilance le résultat de l’instruction, et republions en attendant le texte écrit par Houria Bouteldja en réponse aux premières attaques sur ce simple mot, venues dès juillet 2007 d’Alain Finkielkraut, de l’hebdomadaire Marianne et du site Respublica. Un texte suffisant à nos yeux pour établir l’absolue nullité, au plan intellectuel aussi bien qu’au plan juridique, de la procédure de l’AGRIF.
Souche, subst. fém.
A. Usuel Base du tronc d’un arbre (ou d’un grand arbuste) prolongée par ses racines.
B. P. anal. De souche. D’origine. Français de souche.
C. Biologie Ensemble des individus de même espèce provenant d’un ancêtre unique.
Souchien, souchienne, adj. et nom, de souche.
Néologisme, formé par des descendants d’immigrés post-coloniaux qui, après avoir été désignés successivement par les expressions : « Français musulmans », « nord-africains », « immigrés », « deuxième, troisième… cent trente et unième génération », « issus de l’immigration maghrébine ou africaine » puis à nouveau « Français musulmans » et enfin « issus de la diversité » sans parler – dans un registre moins soutenu – par les « sidis », « bougnoules », « rats », « ratons », « crouilles », « melons », « bicots », « gris » ou encore l’intemporel « négros », ont constaté que ce raffinement dans la péjoration raciste dont ils sont l’objet trouve son optimum savant dans un autre néologisme, banalisé et valorisant lui : « Français de souche ».
Cette dernière expression utilisée publiquement pour la première fois, semble-t-il, par un certain Jean-Marie Le Pen en 1979, institutionnalisée depuis par des chercheurs ou démographes de l’INED, mais repris aussi par tout un chacun, est censée désigner ceux qui, parce que blancs, sont considérés comme les authentiques et légitimes habitants de ce pays par opposition avec les descendants de colonisés, sans racine ni attaches particulières, qui de ce fait ne constitueraient eux qu’une variété aérienne, délétère et volatile de l’espèce humaine.
Ainsi l’adjectif « souchien » construit en toute francophonie à partir de « Français de souche » constitue une première contribution indigène à l’enrichissement de la langue que désormais doivent maîtriser ceux qui prétendent venir vivre au Paradis. Il permet de mettre en évidence le caractère inerte, pesant et figé de cette conception raciale des Français. Exactement comme a pu le faire l’humoriste Djamel Debouze avec son expression « Icissiens » (sans doute à partir du concept de « Gens d’Ici » cher au philosophe Alain Badiou) afin d’établir l’évidence de la légitimité pour tous à vivre dans ce pays à égalité de droit et de considération.
Evidemment « souchien » ne peut pas être confondu, comme le font volontairement certains philosophes médiatiques, journaux nationaux-républicains comme Marianne [2] et autres officines laïco-intégristes comme Respublica [3], à la trompe d’Eustache décidément bien emboutie, avec l’expression « sous-chiens », sinistre jeu de mot, révélateur tout à la fois de l’ état d’esprit de ceux qui prétendent l’avoir entendu autant que des méthodes malveillantes auxquelles ils ont recours puisque qu’ils tentent ensuite d’en attribuer la paternité aux Indigènes de la République.
On ne sera pas étonné d’apprendre que parmi ces malentendants anti-indigènes qui assurent avoir compris « sous-chien » au lieu de « souchien » figure l’inénarrable Alain Finkielkraut [4] dont tous les sonotones de la terre ne pourront jamais corriger l’oreille désespérément sélective. En terme clairs lui et tous ceux qui aujourd’hui poussent des cris d’orfraies ne s’indignent guère du traitement sémantique administré à leurs concitoyens basanés.
En revanche, si la notion de « Français de souche » n’a en 27 ans d’existence toujours pas heurté leurs oreilles délicates, c’est parce qu’elle traduit bien une certaine acception ethnique qu’ils se font de l’identité française. Celle-ci est une façon élégante de dire Français blanc. Ainsi pour tous, il est bien clair que Kanaks, Antillais et autres Réunionnais ne sauraient être qualifiés de « Français de souches ». Leurs ancêtres pourtant n’étaient-ils pas formellement Français il y a au moins deux siècles à un moment où ceux de Messieurs Sarkozy, Finkielkraut, Devedjian ou Gallo étaient encore sujets ottoman, austro-hongrois ou italien ?
Le plus indécent dans cette histoire, c’est que parmi les véritables « sous-chiens » (parce que traités comme tels) vivant dans ce pays, figurent précisément les noirs, les arabes, les musulmans et autres métèques. On se souvient que le (très grand) contrebassiste américain Charles Mingus, qui était métis noir-chinois et identifié comme noir, très mobilisé sur la question anti-raciste, avait intitulé son autobiographie Beneath the Underdog – c’est-à-dire, littéralement : « en-dessous du sous-chien » !
http://lmsi.net/Petite-lecon-de-francais-d-une
Le soutien du NPA reste quand même très timide :
« Au-delà des divergences entre le PIR et le NPA, ce dernier apporte son soutien à Houria Bouteldja face à l’extrême droite et aux partisans du “choc des civilisations”.»
http://www.npa2009.org/content/communique-du-npa-soutie…eldja
Et c’est vrai il y a de quoi rester à distance.Parce que s’il y a bien une chose que partagent B.Antony et H. Bouteldja, c’est que la société se divise entre les blanc d’un coté et les autres de l’autre. Et ça, on dira ce qu’on voudra, ça a un nom : racialisme. Le fait que ça se conjugue au pluriel et que tout ce beau monde se mette sur la gueule n’y changera rien.
On ne s’étonnera pas de voir les défenseurs de la pensée dominante reprendre les clichés de la droite, de l’extrême droite et des intellectuels médiatiques. Vous partagez les valeurs de Riposte laïque, de Fourest, de BHL ou de Finkielkraut, sans compter le pouvoir et les fachos.
On préfère des gens plus fréquentables.
Premiers signataires : Alain Badiou, philosophe ; Etienne Balibar, philosophe ; Saïd Bouamama, sociologue, militant ; François Burgat, politologue ; Sharon Courtoux, association Survie ; Christine Delphy, directrice de recherche au CNRS ; François Gèze , éditeur ; Jean-Marie Gleize, écrivain, professeur des universités ; Eric Hazan, éditeur ; Stéphane Lavignotte, pasteur ; Olivier Le Cour Grandmaison, universitaire ; Jean-Luc Nancy, philosophe ; Jacques Rancière, philosophe ; Denis Sieffert, directeur de la rédaction de Politis ; Odile Tobner, auteur de Du racisme français ; Enzo Traverso, Professeur de sciences politiques ; Antoine Volodine, écrivain.
Ainsi que : Omar Alsoumi, ancien président de la GUPS et de Génération Palestine ; Armelle Andro, maîtresse de conférence, co-responsable de l’Unité de recherche ’Démographie, genre et sociétés’ – INED ; Paola Bacchetta, sociologue, Berkeley ; Mohamed Bensaada, militant QNQF (Quartiers Nord, Quartiers forts) ; Pascale Casanova, enseignante ; Maxime Cervulle, enseignant-chercheur ; Grégoire Chamayou, philosophe, chercheur CNRS ; Michèle Cohen-Halimi, Maître de conférences en philosophie ; Raphaël Confiant, écrivain ; Cédric Durand, économiste ; Inez Fisher-Blanchet, historienne au centre de recherches caraïbes-amériques ; Ramon Grosfoguel, Professeur, University of California at Berkeley ; Nacira Guénif ; Ghazi Hidouci, ancien ministre de l’économie (Algérie) ; Hugues Jallon, éditeur ; Razmig Keucheyan, maître de conférences en sociologie ; Stefan Kipfer, Professeur, York University ; Asma Lamrabet, présidente du GIERFI (groupe international d’études et réflexion sur femmes et islam) ; Oruno D. LARA, historien directeur du centre de recherches caraïbes-amériques ; Laurent Lévy, essayiste ; Raphaël Liogier, Professeur des universités, Directeur de l’Observatoire du religieux ; Stella Magliani-Belkacem, La fabrique éditions ; Gustave Massiah, économiste ; Marwan Mohammed, sociologue ; Karine Parrot, professeure de droit ; Mathieu Rigouste, chercheur en sciences sociales ; Joël Roman, philosophe et éditeur ; Catherine Samary, Maître de conférence en économie ; Patrick Simon, démographe ; Rémy Toulouse, éditeur.
http://www.politis.fr/Solidarite-avec-Houria-Bouteldja,….html
«les défenseurs de la pensée dominante»
Où ça ?
“«les défenseurs de la pensée dominante»
bin tous ceux qui ont signé la pétition de Politis … c’est la pensée dominante de la nouvelle gauche bien pensante anti-laïque et racialiste.
La seule pensée dominante à gauche qu’on connaisse c’est celle qui a décrété qu’on ne peut pas sortir de la société marchande. Vos histoires de Laïcité, dans la vraie vie à coté c’est peanuts. Pour revenir au sujet, on peut soutenir Bouteldja contre l’attaque hypocrite de l’AGRIF et ce con d’Antony, mais on est pas obligé de tout lui passer, encore moins de lui tresser des lauriers. Parce que franchement dans le genre merdiatique télégénique, on fait pas mieux…
La pensée dominante, c’est Politis et Taddéï ! ! !
Merci de votre soutien aux résistants qui luttent contre la pensée dominante grâce à la théorie du « choc des civilisations » : Fourest, Val, Adler, BHL, Charlie Hebdo, Conspiracy Watch, etc.
http://www.rue89.com/2011/07/31/bhl-fourest-adler-val-i…age=1
Le double discours de sœur Caroline et de ses ami(e)s
http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=28339
Déconstruction de Caroline Fourest par les Indigènes de la République
http://la-feuille-de-chou.fr/archives/24563
FAUX AMIS CAROLINE FOUREST
http://cequilfautdetruire.org/spip.php?article1083
Fourest et Venner dans Charlie Hebdo
http://www.acrimed.org/article3119.html
Caroline Fourest, de Charlie Hebdo, appelle à voter pour le Parti Socialiste aux élections européennes !
http://mail.bellaciao.org/fr/spip.php?article86043
avec TA « pensée dominante», TON Politis et TON Taddéï, TON « choc des civilisations », TA Fourest et TES Val, Adler, BHL, Charlie Hebdo, etc.
Mais qui donc t’oblige à rester ? T’aimes pas les Indigènes, tu les compares à l’extrême droite, t’aimes pas les articles de solidarité, t’aimes pas qu’on critique les partisans du « choc des civilisations », et en plus tu voudrais avoir le monopole des commentaires ?
Il y a des sites spécialisés pour ça, va donc sur Prochoix, Charlie Hebdo, contrelislam, toute-la-droite, fdesouche…
Nous on défendra les militants inculpés dans les sites faits pour ça.
Solidarité avec Houria Bouteldja contre des « souchiens » enragés
http://la-feuille-de-chou.fr/archives/27399
« Mais qui donc t’oblige à rester ? T’aimes pas les Indigènes, tu les compares à l’extrême droite, t’aimes pas les articles de solidarité, t’aimes pas qu’on critique les partisans du « choc des civilisations », et en plus tu voudrais avoir le monopole des comment»
La fin est bien. Non franchement chapeau ! On aimerait l’avoir trouvé pour toi.
PAR SEBASTIEN FONTENELLE, 11 OCTOBRE
A l’occasion du procès AGRIF versus Bouteldja, et de la très digne intervention de Mouloud Akkouche sur le site Rue 89, Sebastien Fontenelle a décidé de (courageusement) sortir de sa réserve et de (courageusement) participer, lui aussi, à la brisure (courageuse) du plus tyrannique des tabous : le racisme antiblanc !
Observons, si tu veux bien, la (triste) réalité de la France raciste d’aujourd’hui, dans laquelle, si t’es blanc(he), tu sors carrément plus de chez toi après quatorze heures – ou alors si, mais à tes risques et périls, viens pas dire qu’on t’aura pas prévenu(e).
Je sais que ça va pas faire du tout plaisir à la Police De La Pensée De La Tyrannie De La Bien-Pensance (PDLPDLTDLB-P), mais regardons ce qui se passe en vrai – plutôt que dans la propagande officielle.
T’as déjà essayé, par exemple, de te faire embaucher à la présentation du JT, quand t’es blanc(he) ?
Bon courage : tant que tu postules par téléphone, tout va bien, surtout si t’as pris l’élémentaire précaution d’africaniser ton prénom – mais dès que les DRH s’aperçoivent que t’as le teint d’une faisselle, et que t’es d’antique souche auvergnate ?
Y a plus personne : « On vous rappellera », qu’ils disent.
Mais tu parles, qu’ils te rappellent : ce qu’ils font, c’est qu’ils embauchent Mamadou Delahousse ou Mamadou Pujadas.
(Réfléchis, et dis-moi depuis quand tu n’as plus vu un(e) seule blanc(he), à la télévision d’État ?)
Pareil pour se loger : si t’es blanc(he), le mieux est que t’appelles directement la Sonacotra – ou si tu sais pas que la circulaire Houria Carrère d’Encausse déconseille vivement de louer ne serait-ce qu’un bout de palier à qui ne viendrait pas du Zimbabwe avec (soixante) femmes et (plusieurs centaines d’)enfants ?
(Réponds-moi franchement : est-ce que t’as déjà rencontré un(e) seul(e) Blanc(he), dans les arrondissements de l’ouest parisien – en dehors, évidemment, du personnel ancillaire ?)
Suis-moi maintenant jusqu’à l’un, quelconque, des carrefours de n’importe quelle cité de plus de 3.000 âmes – non loin de l’une (quelconque itou) de ces patrouilles de fonctionnaires de police de couleur qui se sont, dans nos rues, multipliées par dix, depuis l’élection d’un Noir à la chefferie de l’État français.
Là, que voyons-nous ?
(Bien obligé(e)s ?)
Nous voyons que ces fonctionnaires pratiquent, sur une échelle jamais vue depuis la fin de l’apartheid, ce qu’il faut bien appeler des contrôles au faciès.
Concrètement : t’es bronzé(e) ?
Tu passes peinard(e).
T’es noir(e) ?
Non seulement tu passes peinard(e), mais la préfecture de police te propose de venir dans l’ouest parisien te repeindre ta cuisine (aux frais du contribuable blanc, naturellement), à telle date qui te plaira.
Tandis que si t’es blanc(he), pardon : tu peux être sûr(e) que tu vas y avoir droit – et vazy que les mecs te demandent tes papiers, et vazy qu’ils te fouillent au corps, et vazy qu’ils te demandent où t’as planqué la barrette, Jean-Eudes ?
Neuf fois sur dix, après t’avoir convenablement humilié(e) devant une foule d’Arabes et de Noir(e)s complices : ils t’embarquent, et deux heures plus tard ils te mettent dans un charter pour Orania.
(Non sans t’avoir infligé, de surcroît, de réciter quelques versets du Coran.)
C’est révoltant, mais bien dans l’air du temps : faut pas s’étonner, quand Mamadou Guéant ne cesse de glapir qu’il s’est donné pour mission de gicler du Vaterland 200.000 Blanc(he)s par jour, que ses employé(e)s fassent du zèle.
Puis, doit-on rappeler les déclarations de Mamadou Finkielkraut déplorant qu’il y ait tous ces Blancs, dans l’équipe française de handball ?
(Genre, cette équipe white-white-white, mais attends, mais ça fait hurler de rire les Ouagalai(se)s ?)
Doit-on rappeler les scandaleux propos d’Houria Carrère d’Encausse sur l’endogamie séculaire des Blanc(he)s des reculées vallées souchiennes ?
Doit-on rappeler la hideuse saillie de Marie-Madeleine Diallo, crachant vers Mamadou Zemmour qu’ils n’étaient pas vraiment de la même couleur, elle et lui, faut quand même pas déconner – et c’est-y pas la preuve qu’il y a des races, comme dans une rédaction de Mamadou de Gobineau ?
Doit-on rappeler les terribles images de Mamadou Valls piaulant qu’il souhaitait vivement qu’on glisse quelques « Blackos » dans la blanchitude évrique – gade-moi ça ; non mais gade, merde, y’a queee des Blanc(he)s, j’ai l’air de quoi, moi, putain ?
En vérité – n’en déplaise à qui aurait pris tout son temps, avant de se rallier aux vues de l’Agrif sur cette odieuse phobie : ça fait beaucoup trop longtemps que « le racisme anti-Blancs existe », et que nous subissons le joug de ce « stalinisme des vingt prochains siècles, en pire » [1].
C’est pour ça que moi, je suis désolé, mais, dussé-je subir la vindicte de la PDLPDLTDLB-P, je veux dire ici, haut et fort [2], que je suis bien content que les antiracistes aient enfin obtenu la mise en accusation de Marie-Madeleine Bouteldja : qu’elle compte pas sur moi pour venir la soutenir – oooh non, par Charles Martel, j’irai pas le mardi 11 octobre 2011 à 19h au Lieu-dit, 6 rue Sorbier ; et d’ailleurs, mardi soir, je serai plus là, j’aurai rejoint le maquis d’où l’héroïque commandant Mamadou Rioufol a lancé la reconquête des territoires perdus de la République.
P.-S.
Nous tenons à souligner et saluer le courage qu’il a fallu à Sebsatien Fontenelle pour briser l’omerta et rompre enfin avec cinq décennies de mauvaise conscience postcoloniale.
http://lmsi.net/SOS-Racisme-antiblancs
On se détend avec la polémique incendiaire, et on revient à des discussions politiques. Ce sera plus intéressant comme ça.
http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Le-FN-a-depose-…1339/
Lors de l’émission de France 2 « Des paroles et des actes » du 23 juin 2011, Marine Le Pen a notamment été confrontée à Caroline Fourest.
Cette dernière essaie de faire oublier la stigmatisation de l’islam à laquelle elle doit sa gloire médiatique, en en faisant désormais le reproche à Marine Le Pen. Alors que dans Le Nouvel Observateur, Caroline Fourest plaide pour « analyser et non banaliser » le Front national, elle s’est finalement contentée sur le plateau de France 2, de rejouer le discours inefficace de la diabolisation de ce parti, au lieu de développer des arguments de fond qui permettent pourtant aisément de pointer les absurdités et les dangers programmatiques du FN.
Cette technique de diabolisation médiatique du FN s’est montrée depuis longtemps inefficace et n’a pas empêché Jean-Marie Le Pen de figurer au 2e tour de la présidentielle en 2002. Caroline Fourest, en utilisant des arguments mal construits et souvent anecdotiques, reproduit les mêmes erreurs que ses prédécesseurs, et contribue finalement à servir Marine Le Pen dans sa dénonciation de la connivence des élites.
Mais Caroline Fourest mène une politique qui se nourrit de sa défaite. Tel un couple infernal, plus l’ascension médiatique de Marine Le Pen est importante, plus Caroline Fourest peut espérer se présenter comme un rempart utile contre une menace qu’elle contribue à renforcer.
Enfin, une fois de plus, Caroline Fourest a utilisé hier soir à mon égard des arguments calomnieux, en me traitant de « pro-islamiste ». Une fois encore, elle accuse sans preuves au lieu de répondre aux critiques argumentées que je fais de son discours dans mon livre Les intellectuels faussaires.
Sur la base de quelle déclaration mienne ou quel écrit se fonde-t-elle pour dire que je suis pro-islamiste ? Evidemment aucune. Mais Caroline Fourest ne s’embarrasse jamais de telles exigences préalables lorsqu’elle décide de lancer ses fatwa.
http://pascalbonifaceaffairesstrategiques.blogs.nouvelo….html
« Tel est pris qui croyait prendre ». Caroline Fourest, qui a bâti sa gloire médiatique depuis quelques années sur la stigmatisation de l’islam au nom de la laïcité, s’est vu doublée sur son propre terrain par Marine Le Pen. Un peu gênant pour une femme qui se revendique de gauche. La rhétorique de Caroline Fourest, affirmant dénoncer tous les intégrismes mais concentrant ses attaques sur les musulmans, commençait à être un peu trop visible. Son livre sur Marine Le Pen lui donne l’occasion de faire une opération de blanchiment politique. Il a d’ailleurs bénéficié d’une promotion quasi BHLienne. La semaine de la sortie de son livre, Caroline Forest a trusté radios, plateaux télé, comptes rendus de presse écrite, à peu près dans les mêmes proportions dont bénéficient les livres de Bernard Henri Lévy, par ailleurs l’un de ses mentors. Comme pour BHL, les journalistes ont interrogé l’auteur, non pas sur le livre qu’ils n’avaient pour la plupart pas lu, mais sur le sujet du livre : Marine Le Pen.
Cette promotion permet à Caroline Fourest de redorer son blason de gauche et de faire oublier son indignation sélective à l’égard de l’islam.
Il est amusant de lire page 148 que « Marine Le Pen aurait mis au point une laïcité à tête chercheuse visant uniquement l’islam. » Car c’est exactement le reproche régulièrement adressé par ceux qui, contrairement à ses thuriféraires, ont étudié les différents écrits et déclarations de Caroline Fourest. Il est également réjouissant de lire page 225 « Pourquoi le revirement de Marine Le Pen sur la laïcité ? Tout simplement parce que ces thèmes sont très porteurs. » Le reproche d’opportunisme que Fourest adresse à Marine Le Pen pourrait aisément lui être renvoyé. De même, lorsqu’elle reproche à Marine Le Pen de comparer les prières de rue des musulmans à une forme d’occupation, elle semble avoir oublié qu’elle les présentait, dans un article du Monde de juillet 2010, au prosélytisme pratiqué par le FIS qui marquait ainsi son territoire.
Le livre épais n’est pas une réelle biographie de Marine Le Pen, pas plus qu’un examen minutieux du programme du Front National. Il s’agit plus d’une galerie de portraits des différents dirigeants du Front National, tendant à montrer qu’au-delà de l’image de modernisme affichée par Marine Le Pen, les vieux fachos sont toujours présents.
Au-delà de l’aspect « blanchiment » il y a une grande impasse dans le livre. Comment expliquer le succès du Front National et de Marine Le Pen ? Il ne suffit pas de dire qu’elle paraît sympathique et masque ainsi le véritable visage du Front National. Ce n’est pas parce que c’est une femme blonde qui peut demander des clopes à son interlocuteur que Marine Le Pen est populaire. La question sociale est dramatiquement absente du livre de Fourest, en digne émule de BHL. À aucun moment Caroline Forest se demande pourquoi la dénonciation des élites et de leur connivence, de leur oubli des classes populaires, est l’une des clés du succès de Marine Le Pen. Parce que là aussi elle pourrait se renvoyer la question à elle-même.
Politis, juin 2011
On peut et on doit cogner sur Fourest mais on ne doit surtout pas toucher Bouteldja, qui elle est en tous points absolument inattaquable.
Allez tous ensemble, tous !
Ho Ho Hồ Chí Minh ! Che Che Cheikh Yassine !
http://fr.wikipedia.org/wiki/Houria_Bouteldja#Proche-Orient
Nous sommes les indigènes de la République ! »
Appel pour des Assises de l’anti-colonialisme post-colonial
Février 2005
Les Assises de l’anticolonialisme post-colonial se tiendront samedi prochain (le 16 avril 2005), de 9H30 à 17H30 à la Bourse du Travail de Paris (M° République). Nous republions à ce propos le texte d’appel lancé par les “indigènes de la République” au mois de janvier 2005. Ce texte peut être signé en ligne sur les sites TouTEsegaux.net et Oumma.com. Ses auteurs sont mentionnés au bas du texte, et peuvent ê^tre contactés à l’adresse suivante : assisesanticolonialistes@yahoo.fr
Discriminés à l’embauche, au logement, à la santé, à l’école et aux loisirs, les personnes issues des colonies, anciennes ou actuelles, et de l’immigration post-coloniale sont les premières victimes de l’exclusion sociale et de la précarisation.
Indépendamment de leurs origines effectives, les populations des « quartiers » sont « indigénisées », reléguées aux marges de la société. Les « banlieues » sont dites « zones de non-droit » que la République est appelée à « reconquérir ». Contrôles au faciès, provocations diverses, persécutions de toutes sortes se multiplient tandis que les brutalités policières, parfois extrêmes, ne sont que rarement sanctionnées par une justice qui fonctionne à deux vitesses.
Pour exonérer la République, on accuse nos parents de démission alors que nous savons les sacrifices, les efforts déployés, les souffrances endurées.
Les mécanismes coloniaux de la gestion de l’islam sont remis à l’ordre du jour avec la constitution du Conseil français du Culte Musulman sous l’égide du ministère de l’Intérieur. Discriminatoire, sexiste, raciste, la loi anti-foulard est une loi d’exception aux relents coloniaux.
Tout aussi colonial, le parcage des harkis et enfants de harkis. Les populations issues de la colonisation et de l’immigration sont aussi l’objet de discriminations politiques. Les rares élus sont généralement cantonnés au rôle de « beur » ou de « black » de service. On refuse le droit de vote à ceux qui ne sont pas « français », en même temps qu’on conteste « l’enracinement » de ceux qui le sont. Le droit du sol est remis en cause.
Sans droit ni protection, menacées en permanence d’arrestation et d’expulsion, des dizaines de milliers de personnes sont privées de papiers. La liberté de circulation est déniée ; un nombre croissant de Maghrébins et d’Africains sont contraints à franchir les frontières illégalement au risque de leurs vies.
La France a été un Etat colonial…
Pendant plus de quatre siècles, elle a participé activement à la traite négrière et à la déportation des populations de l’Afrique sub-saharienne. Au prix de terribles massacres, les forces coloniales ont imposé leur joug sur des dizaines de peuples dont elles ont spolié les richesses, détruit les cultures, ruiné les traditions, nié l’histoire, effacé la mémoire. Les tirailleurs d’Afrique, chair à canon pendant les deux guerres mondiales, restent victimes d’une scandaleuse inégalité de traitement.
… La France reste un Etat colonial
En Nouvelle Calédonie, Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion, Polynésie règnent répression et mépris du suffrage universel. Les enfants de ces colonies sont, en France, relégués au statut d’immigrés, de Français de seconde zone sans l’intégralité des droits. Dans certaines de ses anciennes colonies, la France continue de mener une politique de domination. Une part énorme des richesses locales est aspirée par l’ancienne métropole et le capital international. Son armée se conduit en Côte d’Ivoire comme en pays conquis.
Le traitement des populations issues de la colonisation prolonge, sans s’y réduire, la politique coloniale. Non seulement le principe de l’égalité devant la loi n’est pas respecté mais la loi elle-même n’est pas toujours égale (double peine, application du statut personnel aux femmes d’origine maghrébine, sub-saharienne…). La figure de l’« indigène » continue à hanter l’action politique, administrative et judiciaire ; elle innerve et s’imbrique à d’autres logiques d’oppression, de discrimination et d’exploitation sociales. Ainsi, aujourd’hui, dans le contexte du néo-libéralisme, on tente de faire jouer aux travailleurs immigrés le rôle de dérégulateurs du marché du travail pour étendre à l’ensemble du salariat encore plus de précarité et de flexibilité.
La gangrène coloniale s’empare des esprits. L’exacerbation des conflits dans le monde, en particulier au Moyen-Orient, se réfracte immédiatement au sein du débat français. Les intérêts de l’impérialisme américain, le néo-conservatisme de l’administration Bush rencontrent l’héritage colonial français. Une frange active du monde intellectuel, politique et médiatique français, tournant le dos aux combats progressistes dont elle se prévaut, se transforme en agents de la « pensée » bushienne. Investissant l’espace de la communication, ces idéologues recyclent la thématique du « choc des civilisations » dans le langage local du conflit entre « République » et « communautarisme ». Comme aux heures glorieuses de la colonisation, on tente d’opposer les Berbères aux Arabes, les Juifs aux « Arabo-musulmans » et aux Noirs. Les jeunes « issus de l’immigration » sont ainsi accusés d’être le vecteur d’un nouvel anti-sémitisme. Sous le vocable jamais défini d’« intégrisme », les populations d’origine africaine, maghrébine ou musulmane sont désormais identifiées comme la Cinquième colonne d’une nouvelle barbarie qui menacerait l’Occident et ses « valeurs ». Frauduleusement camouflée sous les drapeaux de la laïcité, de la citoyenneté et du féminisme, cette offensive réactionnaire s’empare des cerveaux et reconfigure la scène politique. Elle produit des ravages dans la société française. Déjà, elle est parvenue à imposer sa rhétorique au sein même des forces progressistes, comme une gangrène. Attribuer le monopole de l’imaginaire colonial et raciste à la seule extrême-droite est une imposture politique et historique. L’idéologie coloniale perdure, transversale aux grands courants d’idées qui composent le champ politique français.
La décolonisation de la République reste à l’ordre du jour
La République de l’Egalité est un mythe. L’Etat et la société doivent opérer un retour critique radical sur leur passé-présent colonial. Il est temps que la France interroge ses Lumières, que l’universalisme égalitaire, affirmé pendant la Révolution Française, refoule ce nationalisme arc-bouté au « chauvinisme de l’universel », censé « civiliser » sauvages et sauvageons. Il est urgent de promouvoir des mesures radicales de justice et d’égalité qui mettent un terme aux discriminations racistes dans l’accès au travail, au logement, à la culture et à la citoyenneté. Il faut en finir avec les institutions qui ramènent les populations issues de la colonisation à un statut de sous-humanité.
Nos parents, nos grands-parents ont été mis en esclavage, colonisés, animalisés. Mais ils n’ont pas été broyés. Ils ont préservé leur dignité d’humains à travers la résistance héroïque qu’ils ont menée pour s’arracher au joug colonial. Nous sommes leurs héritiers comme nous sommes les héritiers de ces Français qui ont résisté à la barbarie nazie et de tous ceux qui se sont engagés avec les opprimés, démontrant, par leur engagement et leurs sacrifices, que la lutte anti-coloniale est indissociable du combat pour l’égalité sociale, la justice et la citoyenneté. Dien Bien Phu est leur victoire. Dien Bien Phu n’est pas une défaite mais une victoire de la liberté, de l’égalité et de la fraternité !
Pour ces mêmes raisons, nous sommes aux côtés de tous les peuples (de l’Afrique à la Palestine, de l’Irak à la Tchétchènie, des Caraïbes à l’Amérique latine…) qui luttent pour leur émancipation, contre toute les formes de domination impérialiste, coloniale ou néo-coloniale.
Nous, descendants d’esclaves et de déportés africains, filles et fils de colonisés et d’immigrés, nous, Français et non-Français vivants en France, militantes et militants engagé-es dans les luttes contre l’oppression et les discriminations produites par la République post-coloniale, lançons un appel à celles et ceux qui sont parties prenantes de ces combats à se réunir en Assises de l’anti-colonialisme en vue de contribuer à l’émergence d’une dynamique autonome qui interpelle le système politique et ses acteurs, et, au-delà, l’ensemble de la société française, dans la perspective d’un combat commun de tous les opprimés et exploités pour une démocratie sociale véritablement égalitaire et universelle.
Le 8 mai 1945 , la République révèle ses paradoxes : le jour même où les Français fêtent la capitulation nazie, une répression inouïe s’abat sur les colonisés algériens du Nord-Constantinois : des milliers de morts.
Le 8 mai prochain, 60ème anniversaire de ce massacre, poursuivons le combat anticolonial par la première Marche des indigènes de la République !
16 janvier 2005
P.-S.
Initiateurs-trices
MAI 59 : Mouvement autonome de l’immigration du Nord, CMF (Collectif des Musulmans de France), Oumma.com, GRAAF (Groupe de Recherches Activistes sur l’Afrique), FETAF (Fédération des Etudiants et Travailleurs Africains de France), Droit des femmes musulmanes de France, collectif Les Mots sont Importants, collectif féministe Les Blédardes, TouTEsegaux.net, Festival Permanent contre les lois racistes (Strasbourg), DiverCité (Lyon), ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France), groupe de rap « La RUMEUR ».
et
Amar Assas (membre du bureau « harkis et droits de l’homme »), Karim Azouz (Collectif des Musulmans de France), Fatima Bammou (travailleuse sociale), Sidi Mohammed Barkat (philosophe), Adnane Ben Youssef (CCIPPP), Said Bouamama (socio-économiste et chargé de recherche à l’IFAR), Hamé Bourokba (groupe de rap « La Rumeur »), Youssef Boussoumah (coordinateur des Campagnes Civiles Internationales pour la Protection du Peuple Palestinien/CCIPPP), Houria Bouteldja (Collectif féministe les Blédardes), Jamila Chaïbi (militante féministe), Jean-Luc Cipière (membre d’Attac France), Monique Crinon (Cedetim), Christine Delphy (féministe), Bernard Dréano (responsable associatif), Abdelmajid Guelmami (socio-économiste), Moustapha Gueye (membre du cercle Franz Fanon), Tidiane Gueye (Président de la Fédération des Etudiants et Travailleurs Africains), Abdellali Hajjat (militant d’Ici & Là-Bas), Alix Héricord (doctorante en histoire), Fouad Imarraine (CMF), Najat Khanzy (enseignante), Sadri Khiari (membre du comité de rédaction de la revue ContreTemps), Meriem Laribi (Collectif une Ecole Pour Tous-tes), Laurent Lévy (père de famille), Joëlle Marelli (traductrice), Mehdi Meftah (membre de la coordination des comités Palestine), Corinne Perron (représentante en France de l’USTKE), Nicolas Qualander (membre du comité de rédaction de la revue Contre-Temps), Frédéric Sarkis (militant associatif), Ahcène Taleb (avocat, militant anti-raciste), Pierre Tévanian (professeur de philosophie), Sylvie Tissot (sociologue)
(….)
Z’avez raison de revenir aux sources Bardet. 2005, c’était le bon temps. Tout beau tout neuf… et puis ça permet d’oublier tout ce qui s’est passé après.
et toujours autant surpris par l’énergie que dépensent certains pour combattre la solidarité que naïvement je pense élémentaire face à la répression et l’extrême droite
Je ne dois pas avoir tout compris : je suis solidaire (et actif, pas qu’un peu) de militants en difficulté (euphémisme) y compris anarchistes avec qui je ne partage pas la même philosophie
La solidarité m’a toujours semblé plus importante que nos divergences éventuelles
Mais je n’ai certainement pas tout compris, c’est évident
Mais cela ne m’empêchera pas de me démener encore avec des camarades
Si « la solidarité (…) face à la répression et l’extrême droite » est indépassable… Alors, y a plus qu’à appliquer la chose au cas Fourest.
Caroline Fourest qui fait face à un niveau de répression insoutenable, et qui est isolée et sans défense face à des ennemis puissants. Oui, c’est sûr, elle a vraiment besoin de notre soutien …
Fourest et Bouteldja fréquentent toutes les deux les même plateaux télés. Bref c’est pas Causette contre Carla Bruni, c’est juste deux cliques intellectuelles méiatiquent qui s’affrontent. Rien de plus.
Comparer Bouteldja et Fourest, en terme de présence médiatique ça me semble assez fumé. Bouteldja ne passe pas toutes les semaines sur un plateau télé, ne publie pas une Opinion au Monde tous les mois, n’écrit pas dans les colonnes de Charlie Hebdo tout les quatre matins, …
Indépendamment de l’avis politique qui a sur chacune d’entre elle, leur présence médiatique n’est pas comparable.
Bouteldja : combien de passage chez Taddeï ? Allez, dites un chiffre !
Coleman, Finkielkraut, Raspail, Taggueif, etc… j’ai failli oublier Onfray, Soral, Riposte Laïque, Agrif , Fdesouche, Indymédia Paris, etc…. : tous unis contre Houria Bouteldja
Ils ont semble-t-il suscite des petits couteaux
C’est assez amusant
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“Solidarité avec Houria Bouteldja : une accusation « qui nous insulte tous »”
Militante de longue date contre toutes les discriminations racistes, Houria Bouteldja est poursuivie pour « injure raciale contre les Français ». L’assignation se fonde sur des propos tenus lors d’une émission de télévision, où Houria a dit « souchiens » pour « Français de souche ». Cette initiative émane de l’AGRIF (Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l’identité française et chrétienne), groupuscule toulousain connu pour ses positions d’un racisme extrémiste.
Que ceux-là mêmes qui exercent les pires violences à l’encontre des minorités puissent se présenter comme de courageux défenseurs des Français [blancs, de souche] insultés, ce n’est pas un fait isolé, c’est le signe d’une dérive inquiétante. Les soussignés déclarent qu’ils soutiennent Houria Bouteldja dans sa juste défense contre une accusation qui nous insulte tous.
http://www.politis.fr/Solidarite-avec-Houria-Bouteldja,….html
( pétition à signer)