« Le rabbin de Safed, fonctionnnaire du gouvernement, a décrété qu’il est formellement interdit de louer des appartements à des Arabes – y compris les étudiants arabes de l’école de médecine locale. Vingt autres rabbins de ville – dont les salaires sont payés par les contribuables, pour la plupart non religieux, y compris des citoyens arabes – ont apporté publiquement leur soutien à cette décision… »
« En temps de guerre, partout où la présence d’un goy met un juif en danger, il est permis de le tuer, même s’il s’agit d’un goy juste qui ne porte aucune responsabilité dans la situation. Il est permis – même recommandé – de tuer non seulement les combattants ennemis, mais aussi ceux qui les “soutiennent” ou les “encouragent”. Il est permis de tuer des civils ennemis si cela est utile pour la conduite de la guerre.
(Intentionnellement ou non, cela se reflète dans les méthodes auxquelles a eu recours notre armée au cours de l’opération “Plomb durci” : pour protéger la vie d’un seul soldat israélien il est permis de tuer autant de Palestiniens que nécessaire. Le résultat : 1.300 morts palestiniens, pour moitié des non-combattants contre cinq soldats tués par des actions ennemies. Six autres ont été tués par des “tirs amis”.) »
Etc., etc. A lire absolument pour voir où en est arrivée la société israélienne… Ça vaut largement l’Iran…
il se trouve qu’il y a eu aussi des manifs de solidarité avec les palestiniens ces derniers temps.
Quand le mouvement social et la jeunesse se rebiffent, les autres opprimés sont en meilleure situation pour résister.
En Israël existent 20% de Palestiniens israéliens. Et un certain nombre sont dans ce mouvement social.
Ce mouvement social marque l’échec d’une politique sioniste agressive et ultra-libérale.
Le capitalisme en Israël a vendu l’ultra-libéralisme en même temps que la guerre permanente contre les palestiniens.
D’un côté des taux de croissance échevelés et de l’autre des vols de terre de la Palestine , les uns étant censés assurés la prospérité des Israeliens et les vols de terre de quoi loger les populations que le sionisme importent au nom d’une vague origine ethnique et ceux qui y sont déjà.
Les syndicats de travailleurs qui ont accompagné l’ultra-libéralisme tout autant que le sionisme ont été couillonnés. Pas d’apparts et de maisons, et la diète du capitalisme ultra-libéral.
Quand en Tunisie, puis en Egypte ça a secoué et qu’ils ont vu des peuples gagner des libertés ça a commencé à fermenter.
Quand en Palestine et à Gaza les indignés locaux ont contraint les deux factions dominantes palestiniennes à se rabibocher les choses se sont rapprochées.
Mais surtout quand les mouvements en Jordanie et en Arabie Saoudite ont contraint les roitelets et dictateurs à lâcher de très gros chèques pour la classe populaire, ça a commencé à démanger fort.
Ils ont gobé l’ultra-libéralisme en croyant s’enrichir mais ils en furent appauvris, ils ont gobé le sionisme expansionniste pour disposer de terres où habiter et ils ont une énorme crise du logement.
Il y a lieu de se réjouir de ce soulèvement et ce mouvement qui est dans le sens des soulèvements qui affectent les pays du monde dit arabo-musulman et les pays d’Europe du sud.
Le sionisme, la xénophobie galopante de l’état d’Israël n’ont pansé aucune des plaies des Israéliens juifs, pendant qu’elles faisaient un malheur terrible pour les Palestiniens et les palestiniens d’Israël.
Il n’y a pas lieu d’opposer ce mouvement à la cause palestinienne.
Bien au contraire, pour l’instant ils poussent dans le même sens.
En Israël se passe actuellement ce qu’il finit inévitablement par se passer dans toutes les sociétés dont les dirigeants ne se préoccupent plus que d’eux-mêmes et aucunement de ceux qui leur ont délégué leur souveraineté : un mouvement populaire d’ampleur visant à se réapproprier ses droits. En cela rien de nouveau, quel qu’en soit la justesse. Il est par contre quelque chose de très particulier à ce qu’il se passe actuellement dans cet avant poste de la civilisation occidentale contre la barbarie orientale, comme disait Theodor Herzl, le fondateur du sionisme politique qui a conduit à la création de cet Etat : la référence aux « printemps arabes » comme référence première.
Quoiqu’on cherche à délier ce mouvement social de la politique israélienne à l’égard du peuple palestinien en particulier et du monde arabe en général, cette référence souligne bien que c’est précisément cette politique qui est en cause (il arrive qu’il soit aussi fait référence au mouvement des « Black panthers israélienne » des années 70, mais ce mouvement était aussi un mouvement arabe, des juifs orientaux). D’ailleurs, c’est bien parce que l’actuel premier ministre ne se préoccupe que de cela que les israéliens sont mis sous pression (d’autant plus lorsqu’ils sont arabes et encore plus quand ils sont palestiniens).
L’importance de cette remarque tient entre autres au fait que la majorité de la population israélienne est arabe (palestiniens, juifs orientaux, bédouins, druzes). Et la minorité dominante européenne (juifs ashkénazes). Il va sans dire que, dans le fond, si cette problématique n’est pas abordée de front, la société israélienne ne gagnera que des leurres qui ne l’aideront pas à sortir de l’impasse dans laquelle elle est depuis sa création.
L’Etat colonisateur a trouvé un moyen pour résoudre les problèmes sociaux, et notamment la crise du logement : accroître la colonisation !
Jérusalem-Est : approbation définitive de la construction de 900 logements
« Le ministère de l’Intérieur a donné son approbation définitive à la construction de 900 nouveaux logements près du quartier de colonisation de Har Homa à Jérusalem-Est, a indiqué à l’AFP un porte-parole du ministère.
« C’est un programme qui a été approuvé par le comité régional (de projets et de construction) il y a deux ans », a indiqué Efrat Orbach.
« Selon la procédure en Israël, il fallait adopter des amendements, il a donc finalement été approuvé aujourd’hui », a-t-il ajouté.
Cet accord marque la dernière étape avant la mise en oeuvre d’un projet qui a suscité de vives critiques des Palestiniens comme de la communauté internationale.
Ces constructions vont largement étendre la superficie du quartier de colonisation de Har Homa, situé près de la ville palestinienne de Bethléem en Cisjordanie.
[…] Plus de 300.000 Israéliens habitent dans les colonies de Cisjordanie occupée, un nombre en augmentation constante. Environ 200.000 autres se sont installés dans une douzaine de quartiers de colonisation érigés à Jérusalem-Est, occupée et annexée depuis 1967, où vivent quelque 270.000 Palestiniens… »
Pendant les manifestations, l’occupation et l’apartheid continuent…
Trés bonne analyse également sur les féministes iraniennes sur le même blog
lettre de téheran
http://murmures.noblogs.org/post/2011/07/13/lettre-de-t…eran/
Très bonne analyse par Uri Avnery sur l’emprise de l’obscurantisme religieux dans la société israélienne :
Les ayatollas juifs, par Uri Avnery
http://www.france-palestine.org/article17814.html
« Le rabbin de Safed, fonctionnnaire du gouvernement, a décrété qu’il est formellement interdit de louer des appartements à des Arabes – y compris les étudiants arabes de l’école de médecine locale. Vingt autres rabbins de ville – dont les salaires sont payés par les contribuables, pour la plupart non religieux, y compris des citoyens arabes – ont apporté publiquement leur soutien à cette décision… »
« En temps de guerre, partout où la présence d’un goy met un juif en danger, il est permis de le tuer, même s’il s’agit d’un goy juste qui ne porte aucune responsabilité dans la situation. Il est permis – même recommandé – de tuer non seulement les combattants ennemis, mais aussi ceux qui les “soutiennent” ou les “encouragent”. Il est permis de tuer des civils ennemis si cela est utile pour la conduite de la guerre.
(Intentionnellement ou non, cela se reflète dans les méthodes auxquelles a eu recours notre armée au cours de l’opération “Plomb durci” : pour protéger la vie d’un seul soldat israélien il est permis de tuer autant de Palestiniens que nécessaire. Le résultat : 1.300 morts palestiniens, pour moitié des non-combattants contre cinq soldats tués par des actions ennemies. Six autres ont été tués par des “tirs amis”.) »
Etc., etc. A lire absolument pour voir où en est arrivée la société israélienne… Ça vaut largement l’Iran…
il se trouve qu’il y a eu aussi des manifs de solidarité avec les palestiniens ces derniers temps.
Quand le mouvement social et la jeunesse se rebiffent, les autres opprimés sont en meilleure situation pour résister.
En Israël existent 20% de Palestiniens israéliens. Et un certain nombre sont dans ce mouvement social.
Ce mouvement social marque l’échec d’une politique sioniste agressive et ultra-libérale.
Le capitalisme en Israël a vendu l’ultra-libéralisme en même temps que la guerre permanente contre les palestiniens.
D’un côté des taux de croissance échevelés et de l’autre des vols de terre de la Palestine , les uns étant censés assurés la prospérité des Israeliens et les vols de terre de quoi loger les populations que le sionisme importent au nom d’une vague origine ethnique et ceux qui y sont déjà.
Les syndicats de travailleurs qui ont accompagné l’ultra-libéralisme tout autant que le sionisme ont été couillonnés. Pas d’apparts et de maisons, et la diète du capitalisme ultra-libéral.
Quand en Tunisie, puis en Egypte ça a secoué et qu’ils ont vu des peuples gagner des libertés ça a commencé à fermenter.
Quand en Palestine et à Gaza les indignés locaux ont contraint les deux factions dominantes palestiniennes à se rabibocher les choses se sont rapprochées.
Mais surtout quand les mouvements en Jordanie et en Arabie Saoudite ont contraint les roitelets et dictateurs à lâcher de très gros chèques pour la classe populaire, ça a commencé à démanger fort.
Ils ont gobé l’ultra-libéralisme en croyant s’enrichir mais ils en furent appauvris, ils ont gobé le sionisme expansionniste pour disposer de terres où habiter et ils ont une énorme crise du logement.
Il y a lieu de se réjouir de ce soulèvement et ce mouvement qui est dans le sens des soulèvements qui affectent les pays du monde dit arabo-musulman et les pays d’Europe du sud.
Le sionisme, la xénophobie galopante de l’état d’Israël n’ont pansé aucune des plaies des Israéliens juifs, pendant qu’elles faisaient un malheur terrible pour les Palestiniens et les palestiniens d’Israël.
Il n’y a pas lieu d’opposer ce mouvement à la cause palestinienne.
Bien au contraire, pour l’instant ils poussent dans le même sens.
En Israël se passe actuellement ce qu’il finit inévitablement par se passer dans toutes les sociétés dont les dirigeants ne se préoccupent plus que d’eux-mêmes et aucunement de ceux qui leur ont délégué leur souveraineté : un mouvement populaire d’ampleur visant à se réapproprier ses droits. En cela rien de nouveau, quel qu’en soit la justesse. Il est par contre quelque chose de très particulier à ce qu’il se passe actuellement dans cet avant poste de la civilisation occidentale contre la barbarie orientale, comme disait Theodor Herzl, le fondateur du sionisme politique qui a conduit à la création de cet Etat : la référence aux « printemps arabes » comme référence première.
Quoiqu’on cherche à délier ce mouvement social de la politique israélienne à l’égard du peuple palestinien en particulier et du monde arabe en général, cette référence souligne bien que c’est précisément cette politique qui est en cause (il arrive qu’il soit aussi fait référence au mouvement des « Black panthers israélienne » des années 70, mais ce mouvement était aussi un mouvement arabe, des juifs orientaux). D’ailleurs, c’est bien parce que l’actuel premier ministre ne se préoccupe que de cela que les israéliens sont mis sous pression (d’autant plus lorsqu’ils sont arabes et encore plus quand ils sont palestiniens).
L’importance de cette remarque tient entre autres au fait que la majorité de la population israélienne est arabe (palestiniens, juifs orientaux, bédouins, druzes). Et la minorité dominante européenne (juifs ashkénazes). Il va sans dire que, dans le fond, si cette problématique n’est pas abordée de front, la société israélienne ne gagnera que des leurres qui ne l’aideront pas à sortir de l’impasse dans laquelle elle est depuis sa création.
L’Etat colonisateur a trouvé un moyen pour résoudre les problèmes sociaux, et notamment la crise du logement : accroître la colonisation !
Jérusalem-Est : approbation définitive de la construction de 900 logements
« Le ministère de l’Intérieur a donné son approbation définitive à la construction de 900 nouveaux logements près du quartier de colonisation de Har Homa à Jérusalem-Est, a indiqué à l’AFP un porte-parole du ministère.
« C’est un programme qui a été approuvé par le comité régional (de projets et de construction) il y a deux ans », a indiqué Efrat Orbach.
« Selon la procédure en Israël, il fallait adopter des amendements, il a donc finalement été approuvé aujourd’hui », a-t-il ajouté.
Cet accord marque la dernière étape avant la mise en oeuvre d’un projet qui a suscité de vives critiques des Palestiniens comme de la communauté internationale.
Ces constructions vont largement étendre la superficie du quartier de colonisation de Har Homa, situé près de la ville palestinienne de Bethléem en Cisjordanie.
[…] Plus de 300.000 Israéliens habitent dans les colonies de Cisjordanie occupée, un nombre en augmentation constante. Environ 200.000 autres se sont installés dans une douzaine de quartiers de colonisation érigés à Jérusalem-Est, occupée et annexée depuis 1967, où vivent quelque 270.000 Palestiniens… »
Pendant les manifestations, l’occupation et l’apartheid continuent…
http://www.france-palestine.org/article18010.html