Le problème ne se pose pas comme cela ; la question n’est pas « faire quelque chose en attendant la révolution », elle est que la révolution ne se fera pas en croyant que le capitalisme est aménageable de quelque façon que ce soit.
Donc, pour revenir au point de départ, quand je dis que la taxation des flux financiers est un attrape-gogos, c’est que ça n’apporte rien de toute façon ; la crise capitaliste est une crise de surproduction, et l’ensemble du système financier repose sur l’endettement que le capitalisme entasse avec constance depuis maintenant plus de 60 ans pour compenser l’impossibilité où il se trouve d’acheter sa propre production. C’est donc une tricherie manifeste. Par conséquent, taxer des flux financiers qui ne sont que de la dette sous une forme ou une autre ne servira qu’à creuser l’océan de dettes sur lequel repose toute l’économie mondiale. Avec l’inflation au bout, et rien d’autre. Indépendamment de ça, c’est de toute façon d’un irréalisme total : quand bien même ce genre de mesure serait effectivement possible, il y aurait toujours un Etat qui la refuserait et y gagnerait un avantage concurrentiel sur les autres. La bourgeoisie est concurrente, il faudrait éviter de l’oublier.
Il ne s’agit pas ici de « limiter la casse », c’est une mesure qui n’imposera aucune contrainte aux patrons parce qu’elle ne sera jamais adoptée et ne nous offrirait que du vent. La seule chose qui « limite la casse », c’est la lutte. Rien d’autre.
Quant à savoir quelle sera la révolution, ça n’a aucune espèce d’importance ; elle sera ce que nous en ferons, et sera par conséquent aussi bien anarchiste que communiste.
Je crains que la « taxation des flux financiers » ne change pas grand-chose au problème de la crise historique du capitalisme.
Une petite réflexion sur la question ici :
http://nantes.indymedia.org/article/23240
http://fr.internationalism.org/ri370/ATTAC.html
On va pas en discuter, vu qu’Indy n’est pas un forum, mais je veux juste dire que la revolution, on l’attends toujours!
(laquelle, au fait? anarchiste, communiste, socialiste ou autre?)
Donc, bon, si on peut limiter la casse et demander massivement une loi imposants des contraintes aux patrons, pourquoi pas?
J’imagine que tu vas me repondre que le pouvoir quel qu il soit sert la bourgeoisie, comme toujours,etc
Tu as bien raison!
Mais,en attendant la revolution, on fait quoi?
on creve la dalle de plus en plus en refusant quoi que ce soit parceque c est pas revolutionnaire?
Le problème ne se pose pas comme cela ; la question n’est pas « faire quelque chose en attendant la révolution », elle est que la révolution ne se fera pas en croyant que le capitalisme est aménageable de quelque façon que ce soit.
Donc, pour revenir au point de départ, quand je dis que la taxation des flux financiers est un attrape-gogos, c’est que ça n’apporte rien de toute façon ; la crise capitaliste est une crise de surproduction, et l’ensemble du système financier repose sur l’endettement que le capitalisme entasse avec constance depuis maintenant plus de 60 ans pour compenser l’impossibilité où il se trouve d’acheter sa propre production. C’est donc une tricherie manifeste. Par conséquent, taxer des flux financiers qui ne sont que de la dette sous une forme ou une autre ne servira qu’à creuser l’océan de dettes sur lequel repose toute l’économie mondiale. Avec l’inflation au bout, et rien d’autre. Indépendamment de ça, c’est de toute façon d’un irréalisme total : quand bien même ce genre de mesure serait effectivement possible, il y aurait toujours un Etat qui la refuserait et y gagnerait un avantage concurrentiel sur les autres. La bourgeoisie est concurrente, il faudrait éviter de l’oublier.
Il ne s’agit pas ici de « limiter la casse », c’est une mesure qui n’imposera aucune contrainte aux patrons parce qu’elle ne sera jamais adoptée et ne nous offrirait que du vent. La seule chose qui « limite la casse », c’est la lutte. Rien d’autre.
Quant à savoir quelle sera la révolution, ça n’a aucune espèce d’importance ; elle sera ce que nous en ferons, et sera par conséquent aussi bien anarchiste que communiste.