La difficile organisation de la résistance irlandaise
Catégorie : Global
Thèmes : Resistances
Le 29 novembre, s’est tenu un meeting pour le lancement de la United Left Alliance (ULA), coalition entre People Before Profit – PBPA , le Socialist Party et Unemployed & Workers’ Action Group. Avec l’absence remarquée du Parti Communiste d’Irlande, du Workers’ Party, de Sinn Féin, des anarchistes du Workers’ Solidarity Movement et des républicains socialistes éirigí et le Irish Republican Socialist Party
A cette question , Joe Higgins, du Parti Socialiste, a répondu que les négociations initiales s’étaient tenu entre son parti et PBPA, mais que la United Left Alliance était prête à s’assoir et à discuter avec toutes les organisations prêtes à signer les huit principes directeurs de la charte de la ULA.. Sinn Féin ne serait pas éligible car l’organisation n’exclut pas une coalition avec des partis de droite, condition mentionnée par les principes de l’Alliance (point 2 de l’ introduction à la Charte de la ULA’s http://worldwidesocialist.net/blog/2010/11/programme-of…land/).
Diarmuid Breatnach avance quelques explications sur l’absence des organisations mentionnées plus haut. L’occupation d’une partie de l’Irlande par les britanniques n’est mentionnée nulle part dans la Charte de l’Alliance (“Une omission surprenante dans tout programme de base de la Gauche qu’il aurait été impossible d’imaginer il y a quelques années”).
L’absence des anarchistes s’expliquerait, elle, par la focalisation de l’Alliance sur les prochaines élections. (éirigí et le WSM, avec d’autres petits groupes et collectifs, ont fondé le 1% Network.)
Mais le point faible de la résistance irlandaise, est pointé comme étant le syndicalisme “mou, de collaboration de classe, qui ne remplissent pas même leurs fonctions premières, l’élimination de la compétition entre travailleurs et, la défense et l’amélioration de leurs conditions de travail.” Il n’existe pas en Irlande, une base ouvrière forte, ni un mouvement syndical alternatif de gauche
Dans ces circonstances, les appels à la grève générale ne sont qu’un voeu pieu et une posture radicale.
Et Diarmuid Breatnach de conclure sur une note pessimiste
“La vraie question n’est pas de savoir si il faut voter ou non pour les candidats de la ULA …mais si les formes d’actions prioritaires de la ULA (et, le das échéant du 1% Network) représentent réellement une porte de sortie du trou dans lequel nous nous trouvons Il est difficile d’imaginer la de façon positive la réponse à cette question”
Le 1% Network
Le Réseau 1% est une coalition de groupes socialistes qui se sont réunis pour s’opposer au programmes de coupes budgétaires du gouvernement et pour promouvoir une alternative socialiste au système socio-économique actuel. Les organisations qui composent le 1% Network comprennent éirígí, Irish Socialist Network, Seomra Spraoi et le Workers Solidarity Movement
Le 7 décembre, le 1% Network organise un rassemblement à Dublin devant la statue de Wolfe Tone avant que de se joindre à une manifestation plus large en fin d’après-midi
http://www.onepercentnetwork.org/
Le Free Education for Everyone (FEE) une organisation radicale étudiante appelle à participer à l’initiative.
http://free-education.info/
Concevoir un front commun de ” gôche ” électoraliste et républicaniste, exclut il de fait les anarchistes ?