Au huitième jours de piquet du dépôt pétrolier à brest,
Category: Local
Themes: Retraites 2010
Places: Brest
Au huitième jours de piquet du dépôt pétrolier à Brest,
Journée du 28 octobre.
La 5ème heure passe, comme chaque matin depuis 8 jours les grévistes se retrouvent au port de commerce de Brest bloquer le dépôt pétrolier. Le matériel des barricades étaient déjà stocké à proximité du rond pont que l’on bloque, en l’espace de 10 minutes la route est bouclée. Pneus et palettes se superposent a une vitesse folle faisant 5 mètres de large sur 2 mètres de haut. Dessus est accroché une banderole : « Ici on bloque l’économie ».
Les premières voitures arrivent, peut de contact ils font demi tour ou contourne la sortie. Le premier citerne arrive, le chauffeur essaye de négocier pour passer mais ça ne passe pas, ici on bloque. De 5 à 9 heures du matin tout se passe bien, le jour s’est levé, la tête dans le guidon on rigole bien, plusieurs équipe finissent les préparatifs de la manif’. Mais voilà, on dérange, comme on s’en doutait les porcs du port se sont également éveillés. En l’espace de 50 secondes ils sortent des camions, le commissaire lance deux sommations et nous voilà vite fait dégagé du rond point bloqué. Nous n’étions qu’une vingtaine à ce moment, on se regroupe pour foncer retrouver le deuxième piquet de grève. Ils rechargent, nous partons direction la manifestation du jour. A 70 grévistes nous avons bloqué 3 heures le dépôt pétrolier, les flics n’étaient pas très nombreux et physiquement fatigué, ont va les user. Une trentaine de citerne auront été bloqués.
Nous voilà tous partis place de la liberté, avec nos banderoles « bloquons le pétrole » et « piquets mobiles, bloquons la ville », quelques uns dansent et chantent au son du camion FO. Plus qu’à attendre. Petit à petit les manifestants arrivent, par la même occasion une équipe de flics en civil se mettent en place, nous sommes bien surveillé. A plusieurs ont commencent à tracter, d’autres distribuent à prix libre le journal Echo des luttes à Brest fraîchement imprimé. La manif avance un peu plus que 10 000 ont commencent la balade revendicatives. Du coté des grévistes en lutte l’humeur est bonne, chants, musiques, danses rythmes la déambule. Ca avance, jusqu’à arriver près de la fac de Lettres, les manifestants se dispersent, l’inter-lutte organise un apéro-barbecul invitant tout manifestants à passer manger, boire un verre, discuter du mouvement.
La maison du Peuple, habituellement réservé aux syndicats, est mise à disposition des grévistes. Ont a décidé de l’investir et de faire vivre un peu cette salle, le PIC (Point d’Information et de Coordination) se met en place. Du coup notre nouveau QG s’aménage, espace canap’, presse, nourriture, discut… Cet apéro se passe très bien, comme c’était prévisible peu de syndicaliste brestois sont présent (faché depuis le début avec les grévistes). Mais a côté de ça beaucoup des grévistes isolés qui passent discuter, en grève mais de manière individuelle. Une assemblée de l’inter-lutte s’organise, il est temps de discuter des jours qui viennent. Une chose est sur nous ne lâcherons rien sur Brest, les piquets volants continuent.
Brèves de l’assemblée de inter-lutte à Brest :
Le PIC s’installe à la maison du peuple.
Une caisse de grève s’est constituée, en manifestation, par les journaux a prix libre, et par une caisse au PIC le soutien s’organise.
Il a été décidé de commencer à coordonner les secteurs en luttes, de se coordonner entre ville.
Une réunion publique est a discuter.
Proposition d’action départementale, à se coordonner.
Manifestation était un succès des vacances, tout ne s’est pas effondré.
La loi est passé, appel au retrait total.
Participant-e-s aux piquets de grève
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