Facs en lutte -> etat de la mobilisation universitaire au 25 octobre
Catégorie : Global
Thèmes : Retraites 2010
Lieux : BordeauxLorientPoitiersRennes
Étudiant-e-s : la mobilisation s’étend et s’amplifie
Des AG ont lieu dans la plupart des universités ; elles exigent le retrait du projet de loi, votent la grève, parfois avec des piquets et des occupations d’amphis ou d’établissements, comme à Caen, Lille 3, Montpellier, Rennes 2, Pau, Poitiers, Paris 1, Paris 4, Paris 8-Saint- Denis, Paris-10-Nanterre, Paris 13-Villetaneuse. Les étudiant-e-s se mobilisent aussi dans les IUT, les IRTS, les IUFM, les Beaux-Arts de Rennes, les IEP de Lyon, Rennes et Paris, et les ENS de Lyon et Paris.
La grève interprofessionnelle et les blocages économiques
Partout, les étudiant-e-s se joignent en manifestation aux lycéen-ne-s massivement mobilisé-e-s. Des actions
communes de blocage économique sont organisées avec les salarié-e-s en grève reconductible, comme à Tours, Rennes, Lorient et en Île-de-France : blocages d’axes de communication (routes, gares, ports), blocages de zones industrielles, fermetures de centres commerciaux, de dépôts pétroliers, de dépôts de bus, actions de péage gratuit… Cette convergence des luttes et les liens qui sont ainsi tissés font que la mobilisation ne faiblira pas avec les vacances scolaires. Étudiant-e-s et lycéen-ne-s continueront de lutter massivement aux côtés des cheminots, des routiers, des employé-e-s des raffineries…
S’organiser contre la répression policière et administrative
Face à cette mobilisation, la répression policière et les fermetures administratives d’universités, qui s’appuient
sur la rhétorique anti- « casseurs », montrent la peur du gouvernement face à une grève d’ampleur. Contre cette criminalisation du mouvement social, sont organisées des manifestations contre la violence policière, des caisses de solidarité et des commissions de lutte contre la répression.
Coordonner démocratiquement la lutte
Une coordination nationale étudiante s’est tenue au Mans les samedi 23 et dimanche 24 octobre. La coordination
des luttes doit se poursuivre et s’organiser de manière démocratique, pour que la conduite de la grève suive les volontés de tou-te-s celles et ceux qui se mobilisent.
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