Coca cola a lu : il faut barrer la route
Catégorie : Local
Thèmes : Archives
Le lieu unique a ouvert ses portes à l’entreprise Coca Cola Light en offrant une résidence à neuf artistes plasticiens pendant trois mois. Après avoir joué les sirènes de la récup politique auprès des intermittents, « la saison » de la contestation de la culture marchande étant achevée le principe de réalité ressurgit. LU s’offre donc en janvier à la firme américaine.
Entravons par tous les moyens cette intrusion mercantile qui ne fait que rendre plus visible encore la réalité du lieu unique, celle d’une galerie marchande.
Le jour de vernissage nous appelons tous les partisans du « no logo » à manifester leur (très) mauvaise humeur. Toute less idées sont bienvenues
SP
Ca tient pas trop debout… Pourquoi vouloir qu un lieu qui est tres justement definit comme mercantile (si ce n etait que ca…) ne fasse pas ce genre de chose… C est tout a fait logique qu il le fasse…
Il serait plus interessant de montrer les contradictions de ce lieu et ce moment est particulierement bien adapte. Ou alors denoncer l aspect egemonique sur la culture nantaise (budget enorme qui absorbe presque entierement la part du budget de la mairie de nantes alloue a la culture)… Ou encore l entrisme du PS dans le mouvement des intermittents/es par ce biais.
Il me semble qu il y a des revendications bien plus urgentes que ne pas vouloir qu une entreprise commerciale mette les pied dans un lieu de commercialisation de la culture…
Tiens donc!
moi je serai plutôt de l’avis de SP, le branding des marques (cf NO LOGO, de Naomi Klein, peut-être pour l’auteur du précédent post…) doit trouver une résistance sur son chemin, par tous les moyens, sur tous les fronts où il s’engage… Que ce soit celui de la pub sur les panneaux de l’agglo, que ce soit celui de la culture (qd bien même on ne se fait que peu d’illusions sur le Lieu Unique : son impact sur la ville en fait un symbole qu’il n’y a pas à abandonner au marketing de Coca-Cola!), ou celui de l’Université (Bientôt un Mc Do à côté du RU, ou une chaire Pastis 51 en économie?).
Il y a des tas de revendications urgentes… Ouest-France va bientôt faire son cahier week-end sur Caca-Cola, abreuver encore son lectorat de sauce marchande et laver un peu plus les cerveaux au soda, et il faudrait laisser faire???
Tant que je ne suis pas obligé de bosser au RMA pour Caca-Cola, je profiterai de ce temps libre pour lutter contre la machine à broyer!
A bon entendeur!
Bibi
Salut les nantai-se-s,
Personnellement je suis d’accord pour qu’il y ai une action-réaction avec cette carte blanche cocacolaesque. Mais je pense que le combat ne s’arrête pas à cela, il faut l’élargir à tout les formes d’entrée du milieu marchand dans la culture si on veut que ces derniers pans ne tombent pas dans l’escarselle du capitalisme (c’est complétement utopique ce que je dit là mais bon….). Sur lille à l’occasion de « lille 2004 capital-e européen-ne de la culture » [cf dossier en colloonne central sur lille.indymedia.org], les entreprises ont sautées de pieds joints dans la merde que leur offrait martine Aubry et Didier Fusillier [CF article « lille 2004 est entre vos mains »]. Ainsi les salles dites « alternative » font le grand écart en disant « il faut se poser la question du financement privée, nous de notre côté une chose est clair on n’acceptera jamais le financement de boîtes comme universal » (manu directeur de la « condition public » de roubaix le pote à Manu chao lors d’une émission sur France inteRTL le 5/12). En espéce qu’est ce qui s’est passé pas le premier truc qui est passé c’était une soirée spécial New York financée par…….. le groupe accor (et oui celui qui aide l’état à expulser les sans papier-e-s et qui exploite les presonnes de chambres), de plus la salle est financé par lille 2004 qui est lui même financé par ….universal (tiens tiens j’ai déjà lu ce mot un peu plus haut).
Donc oui je pense qu’il faut remmettre en question le financement privée dans la sphère de la culture.
Mais qu’en est il du financement public. Un peu plus haut on pose l’exemple de l’entrisme du PS dans la lutte des intermittent-e-s… Ben oui à mon avis c’est la même chose, préservons ce qui peut être encore préservé (oui je sais l’utopie ne me quitte pas), refusons toutes comprommissions avec les financeurs publics (DRAC, conseil général….)
Veillons à ne pas s’indigner seulement sur de l’antiaméricanisme primaire.
Que Jean Blaise propose Coca Cola et soutienne les intermittents m’interroge sur sa perception de la culture de la création artistique ?
Certain que Coca cola n’apas droit de cité au lieu unique qui est financé par la municipalité nantaise !
Aux intermittents de parler aussi
Dis coco, où donc t’as vu de l’antiaméricanisme primaire?
T’as écouté Finkelkraut samedi matin, ou t’as juste lu l’edito de Jean Daniel après avoir bouffé ton poulet frites?
vive la trompette dans le jazz!
(bibi)
Salut
2 axes d’action pour moi
1)montrer simplement ce que represente reellemenent la multinationale à travers le monde…
2) demontrer à ceux qui ne le croient pas encore que c’est bien une strategie marketing que de payer des artistes en prenant le risque (en souhaitant?) qu’ils te « crachent à la gueule » à travers leurs propositions
pour ce qui est du lieu unique:
une fois que ces questions sont posées, libre à chacun d’interprèter un peu mieux le fait d’abriter un tel projet.
pour ce qui est des artistes, c’est la question d’un engagement, d’une responsabilité qui se pose…
aïe…
lab