La cnt rejoint la campagne « boycott, désinvestissement, sanctions »
Catégorie : Global
Thèmes : Racisme
CONFÉDÉRATION NATIONALE DU TRAVAIL – SECRÉTARIAT INTERNATIONAL
COMMUNIQUÉ 01/11/2009
PALESTINE : La CNT rejoint la Campagne « Boycott, Désinvestissement, Sanctions contre l’Etat d’Israël »
Par le biais de son Secrétariat international, la Confédération Nationale du Travail (CNT), syndicat anticapitaliste, internationaliste et de lutte de classes en France, rejoint la campagne « Boycott, Désinvestissement, Sanctions contre l’Etat d’Israël » – campagne internationale lancée par plus de 170 organisations de la société civile palestinienne, incluant nos partenaires des syndicats indépendants palestiniens. Notre confédération syndicale participera activement aux initiatives lancées en France. Le Secrétariat international de la CNT invite également les différents syndicats et fédérations de notre confédération à signer individuellement et à agir concrètement dans leurs secteurs d’activités (éducation, santé-social, culture, commerce, médias…) et dans leurs différentes régions.
L’engagement de la CNT auprès du peuple palestinien, depuis de nombreuses années, nous conduit tout naturellement à adhérer à cette indispensable campagne pour la fin de l’exploitation et de l’occupation israélienne. Un Groupe de travail Palestine existe depuis 2001 au sein de notre secrétariat international. Par son biais, nous avons noué de nombreux contacts en Palestine avec des syndicats autonomes et des organisations de base en lutte contre l’occupation.
Nous rejoignons cette campagne « Boycott, Désinvestissement, Sanctions » (BDS), suite logique de notre solidarité avec la Palestine, définit par notre motion de soutien à la lutte du peuple palestinien adoptée par la CNT à son congrès de 2006. Cette motion est l’expression des principes anticolonialistes et internationalistes de notre syndicalisme. Elle réaffirme notre opposition à toutes formes de colonisation et d’occupation ainsi que notre solidarité envers les opprimés contre les oppresseurs.
Comme cela avait été fait pour l’Afrique du Sud, cette initiative a pour but de peser par le biais économique et médiatique sur l’état Israélien jusqu’à ce que cesse l’oppression et la négation, en toute impunité, des droits fondamentaux du peuple palestinien.
NE FINANCONS PAS L’OCCUPATION ET LA COLONISATION DE LA PALESTINE : NOTRE RÉPONSE, LA SOLIDARITÉ INTERNATIONALE DES TRAVAILLEURS !
Secrétariat international de la CNT
www.cnt-f.org/international
c’est quoi le rapport entre « la solidarité internationale des travailleurs » et le fait de demander à des Etats d’en « sanctionner » un autre ??? Parce que ça marche comme ça les « sanctions » au niveau international, non ?
et c’est quoi « le peuple palestinien » ? Les flics palestiniens, les miliatires palestiniens, les dirigeants palestiniens, les millionnaires palestiniens, le Hamas ? A la limite si vous disiez « les indésirables, en Palestine comme ailleurs », passe encore..
la CNT défend les salariés ? pas les salariés palestiniens en tout cas ! Si le boycott baisse les capacités de production israélienne, il baisse le niveau de vie déjà pas très élevé des salariés palestiniens qui travaillent dans les entreprises. La CNT va donc participer aux licenciements ?
Ce n’est certainement pas le boycott qui va changer quoi que ce soit au capitalisme, il ne s’attaque pas au gouvernement.
Encore une belle connerie, plus anti-israélienne qu’anti-capitaliste :-((
c’est une très bonne nouvelle que cette position claire
Les camarades de la CNT-f ne sont pas très nombreux, c’est d’autant plus courageux et remarquable
A quand un positionnement d’une grande centrale syndicale comme la CGT ?
En Afrique du Sud, les arguments des racistes contre le boycott étaient exactement les mêmes qu’aujourd’hui
lire un message relayé par la CNT-F
« Gaza : Condamner les « deux côtés » : pire que les assassins ! »
http://www.cnt-f.org/international/spip.php?article285
Effectivement, comme le dit le commentaire précédent, le texte de la CNT est une « position claire » : elle montre à tous, ainsi que l’ont dit les deux premiers commentaires, que la CNT, à l’instar de toutes les organisations bourgeoises gauchistes, manie le double langage à la perfection !
La CNT peut bien nous parler de « solidarité internationale des travailleurs », ce qu’elle prône dans les faits, c’est la solidarité avec la bourgeoisie palestinienne ! Celle qui exploite ses propres ouvriers palestiniens, qui les expédie à la boucherie pour SES intérêts impérialistes bien compris, qui pratique la corruption et le népotisme à un degré rarement atteint, celle qui manie l’obscurantisme comme arme de « libération » face à d’autres obscurantistes !
Ces gauchistes bourgeois rejoignent ainsi la cohorte de staliniens honteux que sont les Trotskystes et les Maoïstes, sans parler de la Gauche parlementaire ! J’oubliais le fait que c’est un appel à la solidarité avec L’IMPÉRIALISME FRANÇAIS, qui soutient aujourd’hui nettement plus la Palestine qu’Israël dans l’épouvantable conflit qui ensanglante cette région du monde.
La CNT vient donc ajouter sa petite pierre à la guerre dans cette région en alimentant les rivalités impérialistes. La véritable solidarité des travailleurs, c’est l’appel à la destruction des frontières, à l’unité des ouvriers de tous les pays à combattre la bourgeoisie, quel que soit son masque « démocratique » ou « dictatorial », à combattre l’exploitation sous toutes ses formes !
Les prolétaires n’ont pas de patrie ! Ils n’ont que leurs chaines à perdre ! Ils ont un monde à gagner !
Décidément, n’importe quelle marque de solidarité avec les victimes d’un nettoyage ETHNIQUE provoque les réactions des crapules sionistes. Il ne manquait plus que le Vieux Militant, spécialiste de la lutte de classes dans les camps de concentration !
N’en déplaise aux sionards, les antiracistes continueront à dénoncer leur Etat de merde, qu’ils se le disent !
Dès que le nationaliste de 17h03 – qui assume parfaitement que le clivage fondamental se trouve entre sionistes et antisionistes, ce qui est déjà une position bourgeoise puisque il n’y a AUCUN ANTAGONISME DE CLASSE entre ces deux visions – nous a expliqué en quoi défendre les exploités palestiniens est une position sioniste, on lui demandera en quoi lesdits exploités ont quoi que ce soit à gagner à se faire exploiter par des bourgeois palestiniens indépendants !
Le VÉRITABLE clivage que l’on voit dans les commentaires ci-dessus est l’affrontement entre les bellicistes et les internationalistes : il n’y a évidemment RIEN DE COMMUN entre les deux !
Mais 17h03 le sait parfaitement ; c’est bien ce qui le fait réagir !…
Le communiqué de la CNT pose une question de cohérence avec les références qu’elle invoque : anarchosyndicalisme et syndicalisme révolutionnaire.
http://www.cnt-f.org/spip.php?article12
http://fra.anarchopedia.org/Anarcho-syndicalisme
Voici deux extraits de la Charte d’Amiens. Adopté le 13 octobre 1906 par le 9 ème congrès de la CGT historique, dont l’un des courants fondateurs est l’anarcho syndicalisme, ce texte fut surnommé charte d’Amiens en 1912. Il est considérée comme le texte fondateur du syndicalisme dit « à la française » (par oppositon au trade unionisme) et particulièrement comme la référence théorique du syndicalisme révolutionnaire. Pour Force ouvrière, « Elle se révélera une véritable déclaration des droits du syndiqué et du citoyen. »
http://www.force-ouvriere.fr/1906/index.asp?dossier=400…=1835
http://www.avanti-lcr.org/bulletin/html/37amiens.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Charte_d‘Amiens
« (…) La CGT groupe, en dehors de toute école politique, tous les travailleurs conscients de la lutte à mener pour la disparition du salariat et du patronat.(…)
(…) Le Congrès déclare que cette double besogne, (amélioration des conditions de travail et émancipation des travailleurs) quotidienne et d’avenir, découle de la situation des salariés qui pèse sur la classe ouvrière et qui fait, à tous les travailleurs, quelles que soient leurs opinions ou leurs tendances politiques ou philosophiques, un devoir d’appartenir au groupement essentiel qu’est le syndicat.
Comme conséquence, en ce qui concerne les individus, le Congrès affirme l’entière liberté pour le syndiqué, de participer, en dehors du groupement corporatif, à telles formes de lutte correspondant à sa conception philosophique ou politique, se bornant à lui demander, en réciprocité, de ne pas introduire dans le syndicat les opinions qu’il professe au dehors.
En ce qui concerne les organisations, le Congrès déclare qu’afin que le syndicalisme atteigne son maximum d’effet, l’action économique doit s’exercer directement contre le patronat, les organisations confédérées n’ayant pas, en tant que groupements syndicaux, à se préoccuper des partis et des sectes qui, en dehors et à côté, peuvent poursuivre en toute liberté la transformation sociale. (…) »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Charte_d‘Amiens
Comment la CNT peut=elle à la fois se réclamer de l’anarchosyndicalisme et du syndicalisme révolutionnaire, dont le texte de référence, la charte d’Amiens, garantit aux « travailleurs » l’indépendance politique et philosophique, et, dans le même temps, enrégimenter la confédération dans une action politique particulière, inscrite dans un conflit territorial, asymétrique certes, mais nationaliste ?
Que devient ici le concept de grève générale et de lutte conjointe des peuples « contre leurs bourgeoisies qui les oppriment sous les poids des nationalismes » ? Que devient le refus de l’Etat ?
Comment, se réclamant de l’internationalisme, peut=elle prendre exclusivement en compte le narratif d’un seul des deux camps ?
Comment la CNT peut=elle participer à une guerre nationaliste via une campagne de boycott (guerre économique) ?
Une campagne dont certains slogans, en France tout au moins, sont largement inspirés par la propagande de l’URSS dans les années 60 et par la conférence de Durban.(amalgame entre Israël et l’Afrique du Sud, entre un conflit nationaliste et l’apartheid raciste etc.).
Une campagne dont le nom choisi, boycott, est pour le moins malencontreux (boycott des juifs en 1933, kauft nicht bei Juden).Une campagne dont les méthodes d’action (interventions en force dans les supermarchés contre les produits israéliens, intimidation des clients via interpellations, asticotages et culpabilisation ) sont contestables.
Comment la CNT peut=elle subordonner le droit du travailleur à gérer son cadre de travail, conquérir ses acquis sociaux, lutter pour son émancipation, à son adhésion au boycott d’Israël ?
suite sur Indymedia Lille http://lille.indymedia.org/article18161.html
L’amère Michèle, fer de lance de l’anarcho-sionisme sur Indymedia, ne pouvait pas laisser passer un soutien aussi choquant à ceux qui résistent au nettoyage ethnique d’un peuple.
Il est évident que dès qu’une organisation libertaire dépasse le cadre formel d’une dénonciation symbolique des crimes contre l’humanité, il convient de la rappeler à l’ordre et lui indiquer quelles sont ses limites.
Sous une avalanche complètement surréaliste de termes techniques sur le syndicalisme, on voit pointer les motivations de l’amère, qui sont bien connues et qu’elle a exposées lors de la dernière tentative d’éradication de Gaza par l’armée la plus lâche du monde. Il n’y avait pas l’alibi du syndicalisme, alors Rollin a pu aller directement au fond du problème qui la préoccupe en prenant résolument la défense des bourreaux contre les victimes. Voir les commentaires sur Indy Lille :
pour l’arrêt immédiat de l’offensive israélienne contre gaza !
http://lille.indymedia.org/article14685.html
« Le texte […] pêche par de nombreuses omissions, comme le refus de prendre en compte les tirs d’obus volontairement dirigés contre la population civile israélienne depuis plusieurs années, qui étranglent littéralement les régions soumises aux bombardements : dégâts matériels, fermetures d’entreprises, de commerces, agriculture sabotée, chômage des habitants, qui comptent déjà souvent parmi les populations pauvres d’Israël, enfin, dégâts physiques (mutilations), et bien sûr psychologiques. Imagine-ton le stress de devoir courir plusieurs fois par jour, et même par nuit, aux abris, et d’y rester terrés pour un laps de temps indéterminé ? Durant plusieurs années ? Notons que la fameuse trêve de 6 mois n’a pas été respectée complètement et que les tirs (certes moins nombreux et moins virulents) n’ont jamais cessé. On en arrive donc à une certaine naïveté d’analyse… »
La même personne nous cite Amos Oz à l’appui de sa position :
« Même un écrivain comme Amos Oz, grande figure de la gauche pacifiste [sic], dénonce dans Yédioth Aaharonot, la situation des civils israéliens, tout en s’opposant à l’option militaire. » :
« Les bombardements systématiques subis par les citoyens des villes et villages d’Israël constituent un crime de guerre et un crime contre l’humanité. L’Etat d’Israël doit protéger ses citoyens. Nul n’ignore que le gouvernement israélien ne veut pas entrer dans la Bande de Gaza, et qu’il préférerait continuer cette trêve que le Hamas a violée avant de l’annuler. Mais la souffrance des civils israéliens dans la zone frontalière avec Gaza ne saurait perdurer. »
Ça, c’est la position de l’amère, et personne ne s’étonnera qu’elle se range résolument du côté de l’Etat raciste contre toute organisation qui aurait l’outrecuidance de soutenir le boycott.
On ne peut que reposer la question qui avait été posée au moment de l’offensive contre la population civile de Gaza : est-ce que la FA et « Le Monde libertaire » cautionnent les propos aussi scandaleusement pro-apartheid d’une de leurs collaboratrices, ou vont-ils réagir publiquement ?
En attendant, remerciements aux organisations véritablement libertaires qui ne se sont pas trompées d’ennemi et savent encore ce que le mot solidarité signifie.
comparons ce que dit Michèle Rollin et hyma pour savoir qui est anar et qui ne l’est pas. La comparaison est vite faite, hyma, faux anar, tu peux aller te coucher …
Des fois il faut se rendre à l’évidence. Pour l’anarchisme, je ne sais pas, mais question profondeur du raisonnement, l’amère Michèle nous enfonce tous. Et ce qui est chouette, c’est qu’elle a une disciple qui a pris la relève. Un exemple sur Indy Paris :
“(…) le nain intellectuel Finkielkraut (…)
Vous avez quoi contre les nains ?
Employer implicitement ce terme dans un sens dépréciateur, visant à ridiculiser l’autre, a des sous entendus parfaitement déplaisants.
Ce n’est pas de la discrimination cela ?”
Michèle Rollin
le 24/11/2005 à 12h39
“Dites donc Joan,
Je vous ai interpellée sur un point précis : votre usage inconsidéré du mot nain.
Vous voyez du racisme partout, sauf lorsqu’il s’agit d’antisémitisme ou de discrimination envers les particularités physiques d’une personne.”
Michèle Rollin
le 24/11/2005 à 16h47
Et la relève :
“joan n’a pas compris la différence
entre une insulte (traiter quelqu’un de nain) et une caractéristique physique « nabot borgne »
Avant que toutes les facs ne soient en grève contre le CPE, tu pourrais peut être suivre quelques cours de linguistique ? ”
ras le bol de chez ras le bol
le 11/02/2006 à 12h14
Chapeau ! Devant des analyses aussi profondes, on ne peut que s’incliner !