Argentine : les « piqueteros » : récupérat° et expropriat°
Catégorie : Local
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L’extension en 1996 du chômage a entraîné non seulement le développement d’organisations spécifiques de chômeurs, mais aussi l’apparition de méthodes de lutte nouvelles. Celles-ci tranchaient avec ce que les organisations de chômeurs n’avaient pu réaliser dans d’autres pays, où elles ne parvenaient qu’à de timides tentatives, pour des raisons chaque fois spécifiques et aisément explicables.
C’est presque un lieu commun que de constater qu’en général, les chômeurs n’intéressent guère, sauf si leur proportion devient préoccupante pour les pouvoirs publics, parce qu’elle menace le difficile équilibre entre le financement garantissant la paix sociale et cette paix sociale elle-même, et pour les actifs, dont la crainte du chômage peut modifier les comportements à la fois dans les rapports de travail et dans les choix politiques. Pendant plusieurs années les piqueteros, chômeurs organisés sur une base essentiellement locale, avaient eu recours, pour faire valoir ce qu’ils estimaient leurs droits, à des barrages routiers paralysant momentanément le processus économique. Ils se référaient ainsi à une tactique universellement connue (pratiquée ici même en Europe comme tactique de lutte, ponctuellement ou à grande échelle, jusqu’en Russie), mais laissaient les « actifs » et ceux que l’on range dans les « classes moyennes » assez peu préoccupés de leur situation. Même si elles étaient souvent violemment réprimées, leurs luttes restaient isolées, localisées et n’avaient pas un effet d’entraînement pour d’autres couches de la population, travailleurs ou pas, pourtant touchées par la montée des difficultés, ce qui autorisait d’autant plus la répression et un certain ostracisme du pouvoir. Les choses pourtant se transformaient, précisément à cause de la montée des difficultés : le nombre des chômeurs s’accroissant et les couches sociales jusqu’alors non concernées subissant le poids de la crise, la répression devenait plus difficile, tant à cause de l’implication d’un plus grand nombre de personnes dans ces actions que d’un certain soutien indirect, là où elles ne trouvaient auparavant qu’indifférence voire hostilité.
Cette tactique était celle d’un groupe social qui n’avait pas d’autre moyen de pression sur le pouvoir politique, car totalement coupé du recours à la grève. Pratiquement, les chômeurs argentins n’étaient pas indemnisés et se devaient de s’organiser pour leur survie, prolongement sans aucun doute de leur démarche individuelle. Celle-ci devenant plus difficile avec la montée du chômage, les association de chômeurs devenaient plus radicales. Dans une première période, les barrages routiers, indépendamment ou non des journées de grève et manifestations récurrentes organisées par les syndicats, visaient essentiellement à faire pression sur le gouvernement pour obtenir d’abord de la nourriture (sous forme de colis), des soins médicaux et, éventuellement, du travail. Il semble que ces barrages routiers doivent, dans cette première période d’action des chômeurs, être dissociés de situations également récurrentes dans les provinces pauvres reculées du Nord-Ouest de l’Argentine, frappées en priorité par la crise économique. Il est devenu là impossible de maintenir un système de clientélisme ayant multiplié les emplois locaux créés pour résorber une pauvreté endémique. Les révoltes locales et les attaques de bâtiments officiels y étaient devenues fréquentes. On ne peut exclure que ces révoltes à la fois aient fourni un modèle et aient contribué à modifier un rapport de forces dans les provinces urbaines lorsque l’extension du chômage et de la pauvreté conséquente eurent créé des situations similaires. Les organisations de chômeurs virent ainsi se former des coordinations provinciales puis nationales.
Les méthodes de lutte peuvent avoir été modifiées aussi par la diversification de l’origine des chômeurs : de plus en plus ceux-ci étaient des ouvriers d’industries touchées par l’entrée en masse des capitaux et des produits étrangers, résultat de la politique de libre-échange des gouvernements militaire comme des suivants, après la brève embellie provoquée par l’afflux de capitaux étrangers profitant du bradage des industries nationalisées et du secteur public. Le mouvement pouvait ainsi s’élargir dans sa composition sur une base locale active, non seulement avec ces ouvriers d’industries, mais aussi avec des familles (notamment des femmes, peut-être influencées par le rôle joué par les Mères de la place de Mai dans la persistance de leur revendication de justice) et avec des jeunes qui n’avaient jamais eu un emploi (alors que l’industrie ne tourne qu’à 40% de sa capacité, la majorité de la moyenne de 20% de chômeurs avoués sont des ouvriers d’industrie récemment licenciés).
Les pratiques « illégales » prenaient une grande dimension avec la multiplication des pratiques individuelles de récupération, par exemple le « vol » d’électricité. Si, à l’origine, ces mouvements venaient surtout des banlieues misérables des villes, des bidonvilles, le déclassement progressif d’abord puis accéléré des mutations sociales faisait que d’autres couches s’y agrégeaient par un double phénomène : social, des déclassés venant s’installer dans ces quartiers pauvres, et géographique, par la paupérisation des quartiers ouvriers et même classes moyennes traditionnels. Cette situation entraînait un changement d’attitude à l’égard des piqueteros, vus autrefois comme des « marginaux dangereux » mais de plus en plus admis de même que leurs actions plus radicales. On verra que lors des événements de décembre, cette situation servira en quelque sorte de détonateur dans un mouvement où les piqueteros pourront paraître comme une avant-garde suivie et associée et non plus isolée.
Le mouvement piquetero a vu le jour dans la province de Jujuy, dans l’extrême nord-ouest de l’Argentine. La période péroniste y avait apporté une relative prospérité de 1946 à 1955, avec le développement d’une agriculture industrielle (tabac et sucre) et l’installation sur les mines locales d’une industrie sidérurgique (Aceros Zapla), la plupart de ces industries étant des entreprises nationalisées. En 1980, la privatisation et l’abaissement des tarifs douaniers au nom de la liberté du marché ruinèrent toutes ces industries. Aceros Zapla, rachetée par un trust américain, réduisit ses effectifs de 5 000 à 700 personnes pour ne se consacrer qu’à des fabrications très spécialisées. Dans une province de 600 000 habitants, le chômage proliféra et, dans la période récente, s’aggrava, passant de 35 % en 1991 à 55 % en 1999. Les organisations locales de défense des chômeurs épuisèrent les voies légales et pacifiques pour tenter de faire cesser cette situation et obtenir au moins des subsides. C’est alors que, de guerre lasse, ils imaginèrent de bloquer le 7 mai 1997 le pont qui commande le trafic vers la Bolivie proche. Ils firent école et, spontanément, en quatre jours, leur mouvement s’étendit à toute la province. Le gouvernement envoya la troupe le 20 mai pour rétablir l’ordre : deux tués et des centaines de blessés. 12 500 emplois d’Etat furent créés et des aides concédées aux chômeurs.
L’exemple était donné et le mouvement s’étendit peu à peu dans toutes les régions où l’industrie était en chute libre, notamment à Córdoba, Rosario, Neuquén et Buenos Aires ; des organisations autonomes se créèrent qui finirent par se coordonner ; ainsi était né le mouvement piquetero avec sa composition de classe sans équivoque et son radicalisme. Ils se définissaient par l’absence de toute hiérarchie. Toutes les décisions émanaient des assemblées et tout était décidé en commun. D’autres régions semblent revendiquer la naissance du mouvement piquetero, comme Cutral Co, une localité pétrolière du sud où la privatisation entraîna une situation telle que le blocage de la principale route conduisant vers le sud du pays était inévitable. En réalité, on peut considérer que le mouvement a dû naître en différents points du pays à partir des mêmes causes et dans des situations identiques.
L’année 2000 témoigne de l’importance prise par ce mouvement : c’est l’amplification des barrages routiers, qui deviennent massifs. Le barrage de La Matanza dans la province de Buenos Aires (2 millions d’habitants dans ce district qui fut industriel, voir annexe page 29) ou un autre à La Plata rassemblent plusieurs milliers de piqueteros et ne sont levés qu’au bout de dix jours. Au départ, les revendications étaient de l’immédiat très concret : libération de militants emprisonnés, retrait de la police, distribution de nourriture, création d’emplois, indemnités de chômage, réparations des routes, prise en charge des dépenses de santé, etc. Une stratégie s’élabore : une fois le point de barrage choisi par les piqueteros locaux, des contacts sont pris avec tout le voisinage et des assemblées se tiennent sur les lieux du barrage. Des tentes et des cantines assurent la permanence et si la police intervient, une prompte mobilisation décuple les occupants. Parfois les choses vont plus loin. Dans la ville de General Mosconi, dans la province de Salta, dans le nord-ouest du pays, les piqueteros établirent 300 projets d’une économie parallèle dont certains fonctionnent actuellement.
Mais l’accélération de la descente économique aux enfers et les difficultés de plus en plus grandes entraînent une extension du mouvement dans deux directions. D’un côté une structuration : en septembre, une assemblée de la région de Buenos Aires voit la participation de plus de 2 000 délégués à une assemblée régionale ; le 3 décembre 2000, les piqueteros de Tartagal convoquent des assemblées locales, puis une assemblée nationale provisoire. De l’autre, les objectifs changent : on n’adresse plus des revendications à un pouvoir qui ne veut plus rien accorder mais on prend, on « récupère » : les camions ne sont plus bloqués mais pillés, de même que les entrepôts, les supermarchés et la colère conduit à l’attaque des bâtiments publics. Le 17 juin 2000, des émeutes dans la ville de General Mosconi est violemment réprimée, faisant deux tués et plus de 40 blessés. Ce qui entra”ne un mouvement de protestation des piqueteros dans toutes l’Argentine avec plus de 300 barrages. C’est en quelque sorte une répétition générale de ce que l’on verra éclater à bien plus grande échelle en décembre 2002.
Mais, jusqu’alors, les actions ne déborderont pas, même dans leur violence, le cadre d’une revendication négociée avec les autorités. Pourtant, un élément nouveau s’est déjà glissé systématiquement dans la politique des piqueteros : les barrages routiers voient face à face chômeurs déterminés et police, que le pouvoir utilise plutôt pour contenir que pour réprimer (il y aura quand même plus de six morts dans la période récente dans les bagarres avec la police sur des barrages routiers). La méthode utilisée présente tous les caractères d’une action ouvrière ; la tactique évidente est de paralyser l’économie en bloquant les transports, essentiellement la circulation des marchandises La levée des barrages routiers dépend de négociations sur les revendications immédiates, presque toujours des secours en espèces ou en marchandises. Ce n’est pas nouveau, bien sûr, et n’a rien de « révolutionnaire », mais ce qui est nouveau, ce qui est en quelque sorte l’expression de ce défi à la classe politique et à toute forme de représentation qui éclatera plus tard, c’est le refus de la délégation, d’envoyer quelques-uns (méfiance envers les porte-parole politiques et/ou syndicaux qui ont pu s’infiltrer dans le mouvement). Une sorte de démocratie directe s’installe : les représentants de l’autorité doivent venir sur place discuter avec l’ensemble des participants à l’action considérée, et un accord doit être atteint pour que le barrage soit levé (nous ignorons si cet accord doit être entériné par tous unanimes ou par une simple majorité et sous quelle forme c’est acquis).
Ainsi, bien avant les assemblées qui surgiront dans les quartiers des classes moyennes après le 19 décembre, la pratique des assemblées locales et leur fédération au plan national sont déjà en place, de même que les tentatives de récupération.
D’autres caractères apparaissent selon les situations découlant de la lutte pour le logement et pour la terre. Les « locaux » semblent avoir organisé la récupération des terres (pour construire ou pour cultiver, on ne sait), installé des logements de fortune et mis en place la « récupération » et la distribution de l’électricité, de l’eau potable, construit les égouts, c’est-à-dire tout un processus d’auto-organisation de la survie.
Tout comme les réseaux de troc subissent dans leur extension des tentatives d’intégration, pour en faire des auxiliaires de gestion de la pénurie dans un système qui garde toutes ses capacités d’exploitation et de nuisance, les piqueteros, inquiétants d’abord par leur origine sociale, le deviennent encore plus par leur structuration, leur élargissement et leur radicalisation. Ce ne sont pas les administrations provinciales, mais les syndicats et les partis politiques, notamment péronistes, qui tenteront de se charger de cette intégration (les groupes gauchistes aussi, mais leur poids est particulièrement faible). Il semble que ces tentatives n’aient pas eu l’effet d’encadrement et de détournement espéré, bien qu’il ne soit pas exclu, d’après différents témoignages, que différents clans péronistes politiques et/ou syndicaux aient tenté de manipuler l’action des piqueteros dans les manifestations qui ont conduit aux chutes successives des présidents. Ce qui semble s’affirmer, dans toutes ces tentatives de récupération, c’est l’existence d’une base active qui, poussée par les nécessités de survie, va pousser et agir vers des solutions plus radicales qui déferleront les 19 et 20 décembre 2001. En septembre 2001 se tiennent deux rencontres nationales, et un comité de coordination de l’action des chômeurs dans les villes et les régions est mis en place. Il est, là encore, difficile de dire quelle part tiennent syndicats et partis dans cette tentative de structuration d’un mouvement qui effectivement est resté jusqu’alors parcellaire et localisé, et dont l’organisation à une autre échelle peut renforcer l’efficacité tout en favorisant une distanciation de la base active et l’intervention de diverses manipulations. C’est ainsi que certains distinguent trois tendances qui essaient de capitaliser à leur profit ce mouvement : le syndicat Centrale des travailleurs argentins (CTA), qui se bat avec le Frente national contra la pobreza (Frenapo), notamment dans la banlieue de Buenos Aires ; le CCC (Corriente clasista combativa) où l’on retrouve l’influence du PCR(ml), organisation maoïste qui prône l’unité populaire, une sorte de front interclassiste ; la coordination Anibal Veron, un cartel de mouvements divers, qui affiche des positions plus radicales.
Quelqu’un a pu souligner que le principal agent d’organisation des chômeurs argentins a été et est encore la famine. C’est ce qui déterminera, sans plan préétabli, la déferlante de décembre. On montre ailleurs dans cette brochure, dans l’exposé des faits, comment le mouvement s’est encore plus radicalisé avec l’extension de la crise et l’impossibilité de trouver une solution immédiate aux besoins les plus élémentaires, tant par les méthodes antérieures que par l’incapacité des autorités à apporter quoi que ce soit dans des négociations. C’est la systématisation de la « récupération », de la prise sur le tas, là où l’on trouve ce qui est nécessaire qui, partie des provinces les plus touchées par la misère, descendra vers les centres urbains et vers la capitale, Buenos Aires. Autour du 3 décembre, le mouvement, d’abord contrôle de « récupération », échappe totalement à ses initiateurs. Les piqueteros vont devenir, par le simple effet de l’extension incontrôlée d’une pratique illégale mais irrépressible – le vol de survie – dont on peut mesurer les répercussions idéologiques, non seulement ses initiateurs, mais aussi l’avant-garde d’un mouvement de masse. Et celui-ci va s’exprimer dans des manifestations allant jusqu’à des assauts contre les immeubles du pouvoir politique, jusqu’à la rupture avec la classe politique, voire avec tous les agents d’un système qui a engendré leur misère.
Il en résultera une alliance de fait des chômeurs avec les autres travailleurs, avec les éléments divers de ce qu’on appelle communément une « classe moyenne » aux contours flous et mal définis, mais qui se trouve touchée de plein fouet par les dernières mesures économiques après un lent glissement, au cours des années, vers la prolétarisation et la précarisation. Nous développerons ce qui peut apparaître comme une formalisation de cette alliance de fait dans les assemblées de quartiers et leur fédération, dans lesquelles on retrouvera (sans qu’on puisse préciser, faute d’informations, à la fois le nombre et la qualité des participants, ni l’origine des initiateurs) des membres des différentes couches sociales. Sans doute les piqueteros avaient-ils déjà montré une solidarité active avec des entreprises en grève, comme par exemple une usine de céramique de Neuquén où leur intervention avait été décisive, tout comme ils avaient pu apporter un poids non négligeable aux journées de grève décidées par les syndicats. Une des preuves de l’importance de ce mouvement est le lourd tribut payé suite aux manifestations des 19 et 20 décembre : les 35 morts, plusieurs centaines de blessés et les 2 000 arrestations visaient de toute évidence à émasculer le mouvement dans ses éléments les plus radicaux, en gros les piqueteros.
Les menaces proférées à diverses reprises par les présidents dans leur bref intérim et par le dernier encore en selle ne le sont pas à la légère. On a même pu voir les coordinations des assemblées de quartier organiser des services d’ordre dans les manifestations, sans qu’on puisse préciser si c’était une sage précaution pour éviter le bain de sang promis par Duhalde ou un encadrement pour rester dans une légalité par ailleurs contestée. Il est évident que la répression brutale (imaginez une telle répression dans un pays européen) a modifié radicalement le champ d’action et la nature du mouvement. Nous en parlons à propos des assemblées de quartier, mais il semble que cette dure répression ait donné aux actions des piqueteros, sinon un certain coup d’arrêt, du moins une orientation différente, peut être temporaire, de leur intervention.
D’autre part, même si un certain black-out de l’information semble éliminer tout ce qui pourrait subsister de ces actions illégales du 20 décembre et des semaines précédentes, il apparaît presque sûr qu’elles n’ont pas cessé pour autant. Mais d’une part, l’élément de surprise joue beaucoup moins, d’autant que les cibles ont pris leurs précautions contre d’éventuelles attaques. En témoigne une bagarre au marché central de Buenos Aires, le 14 janvier, où les piqueteros venus « exiger » la remise de marchandises se sont heurtés, selon les uns à un service d’ordre musclé des mandataires, selon les autres aux travailleurs du marché. Le 15 janvier, à Jujuy un mouvement se développe de nouveau sous la bannière nouvelle, non plus piquetero mais « Mouvement lutte de classe ». Dans la banlieue de Buenos Aires, en mars, un camion transportant du bétail vivant est pris dans un accident : les habitants du quartier abattent les bêtes et pillent tous ce qu’ils peuvent des quartiers de viande. Comme la situation, après un certain immobilisme dans l’attente de « solutions », semble soudain s’accélérer avec une nouvelle chute économique, il est difficile de prévoir ce qui peut advenir, même si l’on peut envisager de nouvelles manifestations radicales, avec des orientations différentes prenant en compte l’expérience des derniers mois.
Un commentaire sur l’Argentine analysait trois niveaux possibles de développement de cette situation :
* la révolte simple d’une base affamée dans un pays regorgeant de richesses alimentaires ;
* l’émergence d’une certaine forme de leadership sous la forme, pas très précise, d’un anti-capitalisme et d’une attaque contre le système politique ;
* l’apparition de perspectives révolutionnaires.
Il est bien évident qu’un tel schéma fait abstraction des manipulations politiques toujours possibles, mais surtout de la répression à l’échelle nationale et/ou internationale, qui essaiera d’empêcher par tous les moyens que les mouvements actuels puissent menacer l’ordre capitaliste.
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