Quand julien coupat sera ministre dans son pays
Category: Global
Themes: Contrôle social
Je pense aux longueurs des minutes lorsqu’elles s’accumulent péniblement les unes aux autres pour former des heures, et des heures entières où l’on attend le plus patiemment possible l’arrivée d’un nouveau jour qui s’amoncellera aux jours passés, si lentement déjà, dans l’espérance interminable d’un jour prochain où l’on sortira enfin de cellule et l’on pourra rejoindre ses proches, ce dernier jour emprisonné est le plus long.
Le premier jour est le jour indigne de l’humiliation ultime, comme un singe de pleine jungle il s’agit de montrer son anus aux surveillants de la détention en signe de soumission, cette mesure n’a rien à voir avec la moindre volonté de sécurité puisque le détenu récalcitrant sera tabassé, jeté nu sans soins au cachot, et les conditions de torture psychologique pousseront les autres au suicide ou à la prise de médicaments psychotropes.
La prison n’est pas un lieu de villégiature pour les enfants de Neuilly, pourquoi celui-ci y est-il donc? A-t-il mal joué aux billes avec l’un des rejetons de la famille régnante et cela devient crime de Lèse-Totalitaire, est-ce parce qu’on le voyait trop souvent avec la fille d’un ami de Dany le rouge de honte, les révolutionnaires de salon se sentent le vent des crises en poupe, ils font rejouer la partie par leurs enfants, pour le bénéfice de qui?
Cette histoire a-t-elle commencé en 1984? Aux accents Orwéliens d’une rigueur cagoularde, lorsqu’il fut temps de découvrir stupéfaits que les chefs de la Gauche de Gouvernement avaient toujours été les chefs des intérêts du capitalisme libéral anciennement avancé? Ou bien cinquante ans plus tôt lorsque la cagoule historique se conjura et promit que “plus jamais 36, la prochaine fois nous serons les chefs de la Gauche” ?
En tout cas c’est bien en 1984 que les règles générales qui gèrent les conditions ignobles de ta détention furent peaufinées, ainsi que l’arsenal judiciaire terroriste fut initié. A l’époque, tu était bien jeune Julien, il s’agissait d’enfermer des militants qui sont toujours en prison à ce jour malgré leurs grands et notables services rendus à l’Etat Français (Règlement du contentieux Eurodif et libération d’otages français détenus au Liban).
La République ne se meurt pas, elle s’est auto-dissoute par suite de déconvenues. La gestion des affaires est déjà entre les mains des capitaines de l’économie mondiale, ils nous ont promis la guerre civile mondiale, nous aurons la guerre civile mondiale, pour rénover les quartiers un bombardement va plus vite en besogne que de trop lentes expulsions locatives suivies de bulldozers-reconstruction, regardez Gaza.
Mais il y a ce peuple de miséreux, c’est toujours incertain un peuple, imprévisible et non programmable, on ne peut pas en changer constamment comme lors de la grande guerre de 1914, qui ferait le travail? Il faut assidûment tenter de lui trouver des chefs adéquats, et si possible issus d’un autre milieu, d’un milieu naturellement méprisant envers les “esclaves” qu’ils sont, sinon ils seraient Autonomes.
Wikipédia, l’encyclopédie au service de la réécriture Pro-Situ de et des Histoires nous apprends: “C’est à une initiative de la Fondation Rockefeller, désireuse de favoriser dans le cadre de la reconstruction de la France de l’après-guerre des études sociologiques éloignées du marxisme, que l’on doit la création en 1947 de la VIe section de l’École pratique des hautes études. Dirigée par l’historien Lucien Febvre…”
“…Alors préféré à Georges Gurvitch, grande figure de la sociologie de l’époque, cette institution allait être un des centres de l’intense réflexion sociologique des années 60, autour de François Furet ou de Fernand Braudel. Fernand Braudel qui succède à Febvre, installe en 1962 les diverses équipes de recherches disséminés dans le quartier latin dans les locaux actuels de la Maison des sciences de l’Homme du boulevard Raspail, grâce notamment à un financement de la Fondation Ford.
Gageons que ces grandes fondations dévoyé leur argent pour créer de nid de contestataire patenté, voici pourtant de grands noms ayant par le passé inlassablement tenté d’éclairer le pauvre peuple: mais Pierre Bourdieu, le déconstructeur du marxisme, Luc Boltanski, Jacques Derrida le déconstructeur total, Pierre Rosanvallon, le déconstructeur de la sécurité sociale, Ignacio Ramonet, le déconstructeur de la critique, Alain Touraine, Cornélius Castoriadis, le déconstructeur du socialisme, maintenant Julien, le déconstructeur de l’Autonomie, etc.
C’est l’un des objectifs totaux de la bourgeoisie, prendre le contrôle mental de tout ce qui bouge, avant qu’il ne pense même à bouger, bien évidemment la hauteur de leurs vues sur nous, sujets de leurs études, ne nous permet en rien de répondre à leurs courtoises interrogations sur notre devenir, penser avec ou contre eux c’est comme de tenter de manger au banquet de la bourgeoisie, vous n’y serez pas invité deux fois tant il est clair que vous n’aurez jamais les bonnes manières.
Dans notre bouche, le mot “Autonomie prolétarienne” n’a évidemment pas le même sens que pour eux, puisque c’est de nous-même que nous parlons, et les moyens empruntés pour y parvenir ne seront pas tout à fait les mêmes non plus, c’est une histoire qui nous appartient et que ceux qui dans leurs cercles appartés nous traitent d’esclaves ne sauraient comprendre, pas plus qu’ils ne sauraient imiter nos luttes.
En dehors de prendre le contrôle de nos vies, il faut également prendre le contrôle des changements nécessaires à l’organisation du capitalisme en crise permanente, et donc faire fonctionner les intellectuels coûteusement formés dans toutes les directions du possible et de l’imaginaire, apprendre à vivre encore plus pauvrement encore en temps de crise, voilà le bon conseil, ceux de Neuilly le découvrent, nous y sommes depuis des années.
Alors voilà, Monsieur le Juge, vous qui ne vous embarrassez guère des droits humains, encore moins des idéaux de la République que vous pervertissez, que votre maître le Grand Totalitaire en soit d’accord ou non, il vaut mieux relâcher Julien Coupat, il ne sera jamais notre chef, ni notre idéologue, ce qu’il écrit est trop compliqué et bien inutile, libérez le, s’il vous plait, dans dix ans ou plus vous en ferez un très bon ministre.
Christian Hivert
enfin un peu d’oxygène dans ce suivisme inconditionnel au final très conformiste, pour une autonomie “autogestionnaire”issue au fond de la fondation Rockefeller.
Dans certains milieux , aujourd’hui on oserait à peine esquisser une telle critique… sous peine d’être mis à l’isolement …
encore bravo à toi camarade
En tant qu’Autonome de campagne, l’isolement c’est au milieu des montagnes, c’est pas désagréable, mais ça n’empêche pas de participer au débat, et à quelques actes, avec plus de recul cependant.
Courage et lutte
Ca devient maladif Christian, ça frise la mono-manie. Fais gaffe, ou quand tu sera à l’article de la mort tu seras encore bloqué la dessus. Tu vas passer à côté de ce qu’il te reste de vie à ce train là.
Finalement plus ça va plus tes articles font exactement la même chose que ce que tu dénonce, tu as bien l’air de l’avoir la Vérité.
C’est fatiguant de décrypter ces textes…
Fais nous plaisir et déride toi, y’a pas que cette histoire dans la vie…
Sous le titre provocateur, c’est le meilleurs texte que nous a pondu Christian Hivert. Ici, justement cela dépasse le cadre de “l’affaire”.
Je ne vois pas en quoi la réflexion serait maladive à moins d’en revenir aux traitements psychiatriques réservés par les guépéistes aux dissidents du grand dogme du parangon des vertus et des arts, je disside au petit livre vert pâle et aux martyrs que l’on nous impose de défendre sans réflexion. Mais vous monsieur le censeur à part de pauvrettes attaques personnelles relativement insipides, vous arrive-t-il de débattre simplement dans le domaine des idées avancées, afin que nous soyons enfin un jour moins crétins que vous ne le pensez, et capables alors de nous libérer ensemble de nos chaînes?
Sur le site des anciens protégés de tonton le cagoule, Bellamachin, l’article a déjà disparu sans explications, toute vérité n’est pas bonne à dire partout.
Comme ça traîne un peu, j’ai décidé de vous aider. On va bien finir par vous trouver un éditeur.
Vos perfides attaques prouvent bien ce que vous êtes, et à un niveau de médiocrité tel que vous n’êtes guère dépassable,
figurez vous que je ne suis pas invisible et que je ne rougis pas d’écrire et de chercher à être publié, je fais d’autres choses aussi, ma vie est foisonnante et se gausse des conseils Pro-Situs des Comités Invisibles de l’Autonomie se masquant dérrière des pseudos se moquant du nom d’un autre, votre niveau de mépris indique très clairement votre origine sociale, ni bourgeois, bien incapable, ni prolo, bien incompétent, donc sur le mirador comme chien de garde, contremaitre aigri surveillant des intentions,