Procés cfdt v/s précaires nous demandons la relaxe
Catégorie : Global
Thèmes : Luttes salariales
France quand un “syndicat” s’en prend a des chomeurs et des précaires
Procès CFDT contre Ludovic Prieur et Michel Roger, délibéré le 22 janvier. Pourquoi nous voulons la relaxe ? lundi 19 janvier 2009
Le comité de soutien à Ludovic Prieur, animateur du site hns-info.net, et Michel Roger, compagnie Jolie Môme, appelle le jeudi 22 janvier 2009 à un rassemblement à 13 heures devant de Palais de Justice de Paris.
En effet, c’est ce 22 janvier que les juges de la 14 ème chambre correctionnelle de Paris rendront leur délibéré dans la procédure qui oppose la direction nationale de la CFDT à Ludovic Prieur et Michel Roger, la CFDT ayant décidé de porter plainte suite à l’occupation de son siège en 2005 par plus d’une centaine d’intermittents du spectacle, de chômeurs et de précaires. Alors que ce syndicat poursuivait son oeuvre de destruction des droits sociaux et notamment ceux des personnes les plus fragiles (la CFDT est aujourd’hui le seul syndicat signataire avec le MEDEF de nouveaux accords UNEDIC…), cette mobilisation mettait en cause les choix de la confédération et demandait, une fois encore, un débat public. Le débat n’a pas eu lieu, en revanche le syndicat déposa plainte pour violation de domicile !
Lors de l’audience du 11 décembre dernier, le parquet avait requis à l’encontre des deux prévenus une peine symbolique de prison avec sursis.
Le comité de soutien à Ludovic Prieur et Michel Roger rappelle qu’une condamnation, aussi symbolique soit-elle aurait, d’une part, valeur de jurisprudence dans l’ensemble des conflits qui opposent des associations de lutte pour les droits à des tiers pour occupation d’un local, et, d’autre part, judiciariserait encore davantage la contestation sociale ! Enfin, en raison de la loi Sarkozy sur la récidive, une condamnation ferait peser sur Ludovic Prieur et Michel Roger un risque de lourde condamnation ultérieure compte tenu des atteintes actuelles aux droits sociaux, qui concernent des millions de personnes, et des nombreuses mobilisations qu’entraînent le refus de cette politique. Ne pas admettre les inégalités, combattre la concurrence imposée entre les salariés, lutter pour de nouveaux droits sociaux, autant de positions politiques auxquelles cette société ne répondrait que par la voie judiciaire ?
Conférence de presse à la sortie de l’audience.
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