Stratégie des chiens du pouvoir et mouvement lycéen
Catégorie : Local
Thèmes : Répression
Au fur et mesure, il est apparu que ces personnes venuEs interrompre l’AG et faire en sorte qu’elle ne puisse se faire avait été ramasséEs par la BAC, en possession de cannabis, et menacéEs d’être jetéEs en cabane.
La seule alternative que les forces du désordre ont bien vouluEs leur donner était qu’illes se rendent à l’AG pour l’empêcher.
Tout ça n’est pas sans rappeler les heurts qui avaient eu lieu lors des gros mouvements lycéens d’il y a 2 ans ou des personnes issues des quartiers avaient agrésséEs les manifestations. La thèse d’une intrumentalisation de cette nature avait alors été évoquée, mais rien ne pouvait la confirmer plus que ce qui vient de se passer à cette AG.
On sait maintenant exactement à quoi s’en tenir sur les stratégies du pouvoir face à se mouvement, le gouvernement nous ressort la bonne vieille stratégie d’utiliser les masses les plus précaires contre celles qui sur le moment le dérange. Comme à Bayonne ou les truands avaient été chargé d’assassiner les réfugié basques espagnols par exemple. Cette stratégie n’est pas nouvelle, sauf que tout le monde dans cette histoire, pertubateurices comme liycéenNEs se retrouvent pris dans ces manoeuvres.
Mais cela montre aussi combien le gouvernement n’a pas de prises sur ce mouvement, en tout cas pas les prises habituelles qu’il peut avoir sur les autres (syndicats inertiques notamment) pour en être réduit à ces méthodes.
Plus que jamais il est temps de faire la jonction avec les genTEs des quartiers populaires, de plus en plus écraséEs par les forces du désordre (création d’une nouvelle brigade d’intervention spéciale émeute de quartier, usage des la strangulation lors des arrestations qui ont déjà fait 3 morts, cf le mouvement lancé par le forum social des quartiers populaires) alors que les récentes affaires de terrorisme permet d’invisibiliser encore plus cette répression qui se prépare pour ces quartiers.
Peus tu nous donner tes sources concernant les personnes engagés par la police pour empêcher la tenu de l’AG car j’ai peine à croire que la police craint la tenu d’une AG lycéenne au point d’essayer de la saboter. De plus détention de cannabis ne me parait pas être un délit suffisamment grave pour ceder au premier chantage venu.
Ouaip pareil, j’aimerais bien voir. En ce moment, j’ai l’impression que la peur de l’infiltré, de « l’anarcho-autonome » et/ou du « casseur » est partout. En tout cas, les lycéen-nes (notamment les UNListes) avaient l’air assez stressé-e-s sur le mode « attention aux casseurs, faut pas décrédibiliser le mouvement » et autres trucs du genre.
Marrant les 2 personnes sceptiques sur cette affaire ont le même pseudo, hasard?
C’est sans doute pas le meilleur endroit pour donner ses sources en tout cas, les flics lisant sans doute ces messages, ce serait de la mise en danger. On a qu’à dire « des sources proches de l’enquête », dans les journaux ce genre de phrase sert à légitimer tout et n’importe quoi, ça devrait suffir ;)
En tout cas ce ne sont pas des méthodes très nouvelles et on peut trouver pleins d’exemple dans l’histoire des luttes sociales de trucs du genre mis en place pour casser les révoltes.
En plus ça peut monter des populations à risques les unes contre les autres, c’est tout bénef.
En fait, j’ai repris le pseudo pour noter que j’étais d’accord avec le « scepticisme ». De toute façon, les pseudos ici ne veulent pas dire grand chose je pense, justement parce qu’en général, les gens n’ont pas particulièrement envie d’être identifiés je dirais.
Après, je suis sceptique parce qu’il y a une vraie phobie du « casseur » en ce moment chez les lycéens, et je trouve ça inquiétant. Voir ouest-france se féciliter que les lycéens aient été « canalisés », que des groupes de jeunes courageux aient repoussés les vilains casseurs à la pref’ alors que y’avait personne qu’était d’humeur combative à cet endroit là de toute façon, ça me fait flipper. Entendre un type de l’UNL dire « de toute façon, avant d’aller là, faut réussir à virer les casseurs » ça me fait flipper. J’ai l’impression que la bande à Sarko et donc les médias trouillent à fond d’affrontements sociaux en ce moment et que ça se reflète sur les lycéens (en tout cas leurs « leaders ») qui tiennent absolument à rester crédibles, responsables et tout et tout. Alors ce genre de rumeurs, ça me rappelle les tactiques de la cégète de faire circuler des bruits d’infiltration pour pouvoir dire « vous voyez, y’a besoin de nous, parce que sinon ça va être l’anarchie et la guerre civile ».
En général, j’aimerais bien que la chasse au « type à capuche / foulard qui a l’air d’avoir la rage » se généralise pas dans les cortèges. D’autant plus que je pense pas que ça aiderai en terme de « liaison avec les gens des quartiers » parce que c’est assez clair que le casseur, dans l’imaginaire médiatico-social, on l’imagine plus basané à casquette qu’avec une gueule d’étudiant de Guist’hau, alors si on commence à virer des gens où à les embrouiller avec ce genre de délire en tête, je pense pas que ça pas vraiment diffuser des solidarités. La dégradation est pas rassurante: avant on commençait à chasser les « casseurs » quand ça frittait avec la police, maintenant, on cherche préventivement des « casseurs » imaginaires qui sont censé être partout tout le temps et dont on doit protéger le « mouvement ».
Mais après oui, peut-être que cette histoire est vraie, va savoir, mais j’aime pas trop ce genre de rumeurs dans un climat pareil :)
Tout est dit dans le précédent commentaire.
La rumeur, comme la peur, sont mauvaises conseillères !
Et dans ce pays, le droit de manifester existe pour tout le monde.
donc bonne lutte à tous
(n.b : technique récurrente des policiers locaux dans les quartiers populaires)
Il y a un truc qui me chagrine, c’est la position des syndicats qui ont l’air très modéré face à la violence étatique et pret à avoir des compromis au détriment des jeunes ( cf l’unef , la fage et autres lors de la lru).Les bureaucrates de la contestation ont toujours des bons postes lors de ce genre d’événement. Sinon pourquoi ne pas remettre au gout du jour les manif de classe avec le couteau entre les dents comme durant les années 30 ou les syndicats avaient moins de pouvoirs…
dans les squats nantais – même méthode.
à B17 – même méthode.
à NDDL (apparemment aussi).
J’étais dans la manif de la semaine dernière , mercredi soir 10 décembre, et effectivement l’instrumentalisation de loulous par la bac – par le biais du chit – semble avérée, puisque les « grands » de Guist’hau ont chopé certains perturbateurs qui ont confirmé que c’étaient les crétins assermentés eux-mêmes qui leur avaient fourni les oeufs, patates et bouteilles plastiques à balancer sur l’AG de Guisthau, AG en train de décider du blocus du lycée – ou non- mardi matin 09 décembre.
C’est assez classique d’utiliser des individus étrangers à un mouvement et passibles de sanctions pénales pour noyauter, infiltrer ou attaquer les mouvements sociaux. Un exemple « exotique » pour faire un peu d’histoire:
En Pologne, la libération massive de prisonniers de droit commun par le général Jaruzelsky en décembre 1980 sous condition qu’ils s’engagent imédiatement dans les Zomos, CRS polonais, pour arrêter massivement les syndicalistes de Solidarnosc et briser le mouvement insurrectionnel qui se faisait jour… Orange Mécanique en vrai!
Seule parade efficace:
porter à la connaissance la plus large possible du public nantais, les agissements des bakeux nantais (n’oublions pas l’affaire du rectorat de novembre 2007… infos en ligne sur ce site), et organiser dans le mouvement en cours une réflexion colective, qui évite la paranoïa paralysante et le rejet des classes sociales différentes, mais qui puisse en cas d’agression du mouvement par des « agents du pouvoir » protéger les acteurs du mouvement:
ne pas rester isolé-e et réagir collectivement, regarder autour de soi comment les choses évoluent, s’informer des lois, faire des petits groupes de personnes à qui l’on peut faire confiance et qui s’entraident en cas de situation tendue, etc…
« »ces personnes venuEs interrompre « » (extrait de ce grand moment de prose !)
Le mot « personnes » étant féminin et désignant indifféremment homme ou femme le « E » majuscule (signe que l’on n’est pas un des ce salaud de discriminateur) est inutile comme forme ostentatoire. La minuscule est suffisante, vue qu’il n’y a pas d’autre moyen de l’orthographier dans cette phase (sublime)
Luttons certes, mais dans un langage correct !
prout !
CrétinEs not dead !!!
Sinon …. mais … mais ….
c’est complètement con ce texte (mais au moins on rigole)
On peut pas dire que ça vole trés haut ta réaction ubu. Tu pouvais t’abstenir si t’avais que ça à dire, on peut pas dire que ce soit passionant, ni tellement informatif ou pertinent.