» plutot hitler que le front populaire «
Catégorie : Local
Thèmes : AntifascismeArchives
» PLUTOT HITLER QUE LE FRONT POPULAIRE «
Bien avant la guerre, le grand patronat français collabora massivement au réarmement de l’Allemagne nazie.
Longtemps avant la deuxième guerre mondiale, bien avant l’Occupation, nombreux furent les grands patrons français de la chimie, de la sidérurgie, de la métallurgie, de l’automobile, de l’aéronautique, du pétrole, des charbonnages…à collaborer massivement et consciemment au réarmement de l’Allemagne hitlérienne. Ils préféraient Hitler au Front populaire. D’abord ouvertement, voire clandestinement par sociétés écrans interposées. Dans les années trente, Plutôt Hitler que le Front Populaire fut le slogan d’une droite soutenue financièrement par le grand patronat. Le modèle hitlérien semblait le meilleur pour écraser les salaires, augmenter la durée du temps de travail et accroître les profits. Pour les patrons français, le premier des dangers, c’était les congés payés et la semaine de quarante heures. Malgré la menace nazie, le grand patronat préféra lutter contre les ouvriers français qualifiés d’ennemi intérieur plutôt que d’empêcher le réarmement de l’Allemagne nazie. L’Occupation 39-45 ne fit qu’accentuer une collaboration qui, dans les faits, remontait à 14-18 où l’on vit, en pleine guerre, des patrons français et allemands signer des accords secrets, les français fournissaient électricité et produits chimiques à l’Allemagne, et en échange, les allemands s’engageaient à ne pas bombarder les usines sidérurgiques de Briey en Lorraine, dont celles de François de Wendel.
Dans les années vingt, et malgré le soutien financier du grand patronat allemand au parti nazi, le président du Comité des Forges, le même François de Wendel, fut à l’origine d’un cartel international de l’acier qui attribua 40% des parts à l’Allemagne. Le rédacteur du bulletin quotidien du Comité des Forges n’était autre que l’honorable correspondant en Allemagne du grand patronat français, l’ambassadeur de France à Berlin, François Poncet. En 1928, était fondée la Compagnie Générale Charbonnière franco-allemande entre le français Kulhman et l’IG Farben. Exemple de la collaboration dans la métallurgie, le 10 décembre 1937, une compagnie de Montrouge signa avec un métallurgiste allemand un contrat prévoyant la construction de fours industriels sur dix ans…
En 1932, la société française Ugine s’associait avec une filiale d’IG Farben spécialisée dans la chimie des cyanures ainsi qu’avec une autre société allemande détentrice du brevet du Zyklon B, le gaz des camps de concentration. En 1937, on célébra le dixième anniversaire de la signature du cartel franco-allemand de la chimie. Les industriels français étaient fascinés par le niveau de productivité de l’Allemagne nazie.
En 1933, les banquiers français saluèrent, avec une satisfaction non dissimulée, l’arrivée de Hitler au pouvoir. La Banque de France œuvra alors à la création d’une société franco-allemande pour assurer, à un niveau rentable, le maintien des envois de matières premières stratégiques au Reich. Banque de France et Comité des Forges furent les grands artisans de l’esprit de Munich, de la démission face à Hitler.
Malgré l’antifascisme affiché de la population française, les grands patrons multiplièrent néanmoins les contrats avec des groupes industriels et des banques nazis mais, par l’intermédiaire de sociétés écran suisses ou hollandaises. En 1938, la Compagnie Française des Pétroles se positionna pour une coopération étroite avec le reich hitlérien. En 1939, arguant du déficit commercial des colonies, un haut fonctionnaire du Quai d’Orsay encouragea la livraison de matières premières aux nazis. Dans de nombreuses usines françaises, les patrons favorisèrent la création de groupes fascistes du PPF (parti populaire français) qui participèrent au mouchardage et à la répression des militants syndicaux. Animés par le patriotisme de profit, grands patrons français et allemands réalisèrent l’union sacrée contre le mouvement social issu de 1936. Le chef du PPF, Jacques Doriot mourut sur le front de l’Est, sous l’uniforme d’officier nazi.
Non vraiment, nous n’avons pas de patrimoine commun avec ces patrons, partisans d’une économie militarisée. Que l’école cesse de présenter cette période comme un roman national où la collaboration économique n’aurait commencé, forcée et contrainte, qu’en 1940. A l’inverse, la Résistance avec sa volonté d’appliquer à la Libération un ambitieux programme économique, social et culturel (nationalisation, sécurité sociale, retraite…) appartient véritablement à ce patrimoine commun porteur d’un projet commun à élargir, mais non à détruire comme s’y emploient aujourd’hui les grands patrons du MEDEF. Pour éviter d’entendre Plutôt Le Pen que le progrès social, il faut une Histoire qui aide à construire un projet commun fait de conscience collective pesant sur les » collaborations » présentes et à venir.
Que ceux qui se réclament de l’Education Populaire, exigent un enseignement de l’Histoire qui tourne le dos aux images d’Epinal. Que la mémoire de l’Histoire, enfin retrouvée, donne mauvaise conscience aux grands patrons du MEDEF, adversaires du progrès social au Nord comme au Sud, et à leur président, le baron Ernest Antoine Selliere, petit neveu de François de Wendel. Qu’ils cessent de faire des profits avec des pays comme la Chine et la Birmanie, où les salariés n’ont pas de droits reconnus, où les opposants sont jetés en prison, enfermés dans des camps, torturés, assassinés et où les syndicats libres sont interdits comme dans l’Allemagne nazie.
Alain VIDAL, instituteur à Nantes, adhérent ATTAC 44 05-10-03
vidal.mothes@wanadoo.fr 02 40 89 32 03
Bibliographie :Industriels et banquiers sous l’Occupation de Annie LACROIX-RIZ, professeur d’histoire contemporaine à l’université de Paris VII
les choses ne sot pas aussi simpleque cela, en gros il y aurait les bons et les mauvais, faire de l’ensemble du patronat un allié de hitler c’est grotesque comme d’ailleurs etait grotesque de faire de trotski ou boukharine des agents de hitler lors des grand proces stalinien, vous parler du front populaire le probleme de cette gauche morale socialiste toujours revolutionnaire en parole mais qui collabore avec le capital depuis 1920, c’est deux choses l’une ou on est reformiste vraiment alors on arrete les delires ideologique ou ou on l’est pas et des lors on installe une dictature, il faut etre logique et consequent avec sois meme, quand aux NAZI oui ils sont dangereux et terribles precisemment a cause de la racine revolutionnaire commune qu’ils ont avec le bolchevisme et non pas a cause de leur alliance avec le patronat,on n’a pas le droit de melanger camps de concentration et profits financiers. En quoi Hitler est il plus l’ami du capital que leon Blum ? avez vous lu le programme de Bamberg de 1927 ? vous utiliser un raisonnement stalinien, ce en quoi ce personnage vous l’a bien mal rendu, au fond il n’avait pas tord quand il disait que la sociale democratie est l’aile moderée du faschisme, je n’aime pas votre bolchevisme de confort qui n’a jamais rien compris ni rien entendu à la tragedie Hégélienne des peuples de l’Est, que sont ces jugements sommaire sur Hitler, il faut bien comprendre que les allemands sont un peuple de l’Est comme les russes et à la grande difference de l’ouest franco-anglais-latin, leurs references sont differentes des notres. L’ennui c’est que la critique du nazisme n’est pas une critique occidentale et démocratique mais une critique stalinienne et non occidentale en son essence, au fond hitler et staline vont de pair: on ne peut juger l’un sans l’autre , on est sommer de choisir, si on est contre hitler alors on est pour staline et vice versas. Evidemment si l’on prend staline pour reference implicite alors de facto Hitler est le collabo du grand capital, forcemment mais maintenant si l’on prend pour reference la social democratie de l’ouest telle qu’elle existe depuis 1918, alors je pense que hitler est tout aussi revolutionnaire si ce n’est plus que n’importe quel socialiste, il ya fort a parier que si hiler avait survecu apres 1945 la bourgeoisie allemande aurait ete detruite, c’est etrange mais on dirait qu’entre le gauchisme de confort et L’URSS il n’ya point d’alternative en dehors du face a face aveugle et absolumment initelligible politiquement et philosophiquement, NON MONSIEUR je n’ai jamais cru ni esperer en 1917 et tout ce qu’il recouvre, comme disait rancois mitterand « les pacifistes sont à l’ouest et les missiles sont à l’est », CEPENDANT je fais partie de ceux qui pensent que la chute de L’URSS etait une erreur, une faute tragique, IL FAUT ETRE HEGELIEN JUSQU’AU BOUT et ne pas secontenter de se cacher derriere les formules marxistes, les categories hegeliennes de la penséee doivent apparaitre telles qu’elle, pour clore cette discussion, on entend souvent lors de comparaisons HITLER-STALINE des betises du genre staline c’est mieux car l’intention est bonne à la base: c’est un raisonnement ridicule vouloir separer radicalement fin et moyen n’a pas de sens, la philosophie hegelienne de l’ideologie et de l’etat met sur un meme plan HITLER ou STALINE, comment pouvez vous vous contentez de si peu c’est à dire par l’utilisation d’une morale chretienne et humaniste sur le fond, alors que ces types de régimes réclamment bien autre chose comme instrument d’analyse, soyer certain d’une chose un regime comme staline ne fais pas de difference entre vous qui etes de gauche et moi plutot de droite, hitler non plus n’aurait pas fait la difference, car au fond ces regimes ne fonctionnent pas sur un modele anglais ou francais, de l’ouest. Ce sont des regimes a part, produit de la grande guerre, de la decouverte brutale de la notion de societe,de classe. Comment pouvez vous consommer, penser, vivre selon des categories des peuples de l’ouest et penser la politique a partir de critères forgés par des peuples de l’est, c’est quoi ce communisme de supermarché, ce communisme en jean d’aire de repot d’autoroute qui n’a jamais compris ou vu que le communisme qui a existé était au garde à vous en uniforme exactement comme hitler. Alors de graçe laisser tranquille François de Wendel, qui était certainement plus patriote que les socialistes qui ont voté les pleins pouvoirs au maréchal PETAIN, laisser ces gens là tranquille, le problème de savoir ce qui relève de la réaction ou du progressisme ne se tranche pas aussi simplement autour d’un verre d’eau sur une terrasse, si onveut donner unu definition de ce qui est progressiste, une definition tangible et realiste, digne de foi, alors on prendra l’époque du général de Gaulle 1958-1970, si seulement de nos jours on pouvait faire la meme politique, que ce SERAIT BIEN, QUE CE SERAIT BIEN, les socialistes n’ont pas fait aussi bien, on a plutot regressé depuis 1981, gauche-droite confondu. J’ai toujours préféré ROUSSEAU à SPINOZA, c’est MAURRAS qui disait » dans HITLER il y a tout ROUSSEAU », vous devriez mediter cette phrase, je vous rappelle que Maurras au delà ses opinions politiques était académicien, cela ne veut pas dire que j’aime hiler, evidemment pas, cela veut dire plus profondemment, que Rousseau est à la base de tout le pathos existenciel européen, pathos politique en particulier avec le nazisme et le stalinisme, et pourtant la gauche a misé sur SPINOZA et sa theorie de la joie et de la tolérance pour faire vite, plutot que sur Rousseau, redecouvert seulement apres 1968. En fait entre vous et moi, entre la gauche et la droite, entre hitler et staline, se cache un duel mortel entre ROUSSEAU-HEGEL contre MARX-SPINOZA, entre approfondir les fondamentaux de la civilisation européenne, aller jusqu’au bout d’un pathos existenciel, contre le scientisme austère, le matérialisme de la tolérance qui nous fait tant de mal et est tellement anti-révolutionnaire, je ne me resoud pas à ce que l’homme ne soit que l’interprete révolutionnaire de la matière à transformer. Pour mémoire,ce sont les bolcheviks qui ont militarisées l’économie en prenant modèle sur L’Allemagne en 1918, la encore il ya des spécificités des peuples de l’Est. Finalement la matière révolutionnaire de Hiler est le peuple, celle de Staline la matière, doit on en conclure qu’avant 1968 il était interdit à un communiste d’etre Rousseauiste sous peine de basculer dans le faschisme, avec la révolution conservatrice en occident depuis 30 ans, la droite deviendrait elle spinoziste, finalement Rousseau est il condamné a l’opposition à vie. L’occident est schizophrène, depuis le 18 ème siècle, depuis qu’il se pense en tant que tel, il ne parvient pas ou ne veut pas assumer, mettre en valeur SA PROPRE THEODICEE. Sans doute il est plus compliqué pour l’occident d’avoir sa propre théodicée que les peuples antiques, je pense à la Grèce en particulier, sans doute n’a t on pas finis de s’interroger sur l’esprit du peuple, sans doute les expériences politiques sont plus délicates à mettre en oeuvre que chez les ancien grecs, sans doute aussi et pour finir nous avons redecouvert bien tardivement au 18ème siecle la notion de peuple, d’ethnos plus axactement, notion parfaitement connue des anciens grecs, oubliée par lasuite. J’ai terminé, je vous remercie.