La couleur de la resistance ou l’art urbain oaxaquenien
Catégorie : Global
Thèmes : Resistances
Samedi 26 juillet 2008.
Depuis 10h du matin, sur le marché culturel, situé sur la Place du Carmen Alto dans le Centre Historique de la ville de Oaxaca de Juárez, Etat de Oaxaca ; s’est déroulé le premier concours de graffiti, “La Couleur de la Résistance”, convoqué par l’Assemblée d’Artistes Revolucionnaires de Oaxaca (ASARO).
Entre les regards des passant-es et des citoyen-nes oaxaquenien-nes, les toiles de 2*1.5m commencèrent à exprimer des formes qui allaient de l’abstrait au politique. Femmes, enfants, grafiter@s, collectifs et artistes, s’étaient donnés rendez-vous pour montrer leur art. Il ne manqua pas la touche répressive qui caractérise ce gouvernement, avec des pistolets en main de gorilles de quelques fonctionnaires qui braquèrent les jeunes, les meme répondirent á l’agression.
Depuis 2006 dans la ville et l’Etat de Oaxaca, l’art urbain de la rue a coupé avec l’art d’élite. Entre le graffiti et les pochoirs (« stenciles »), des collectifs et individus ont donné voix aux rues de la ville de Oaxaca. “LAS CALLES ESTAN DICIENDO COSAS…” (“Les rues nous disent des choses…”) est une expression populaire déja bien connue, et a été une des formes pour la dénonciation et l’inconformité dérivées du conflit de 2006. Malgré l’état policier qui se vit, les formes de résistance se demontrèrent lors de ce premier concours de graffiti, “La Couleur de la Résistance”.
Quand les jeunes réalisaient leur travail, quelques individus, identifiés comme les escortes du gouvernement, agressèrent à l’aide de chocs électriques un jeune qui osa exprimer son inconformité devant le pasage d’une “Calenda* officielle”. Devant ces faits, les gens répondirent en lancant des pierres, les états d’esprit montèrent d’un cran quand les types dégainèrent des armes á feu pointant les inconformés et les gens qui transitaient par lá. Devant cette réponse, les individus déguerpirent. Postérieurement, des éléments de la police estatale préventive arrivèrent à l’évenement avec des armes de gros calibre, avec l’argument qu’il avaít été reporté une dispute… quand les jeunes signalèrent les faits et indiquèrent que se trouvaient près du lieu les sujets portant des armes á feu, les éléments de la police s’en allèrent, laissant claire la complicité. L’ambience de fête et de révolte ne fut pas réduit par les événements de la répression puisque la cérémonie ne fut pas suspendue ; dans l’après-midi participa le groupe de Hip-hop “Oaxacka Subterráneo” et ensuite se rendit le prix aux gagnants. Le collectif “Lapiztola”, obtint la majorité des votes de cette expo-concours ; il faut mentionner que la bonne technique utilisée par ces jeunes émut les adeptes comme les novices.
* Calenda : déámbulation dans la rue, coutumière des fêtes traditionelles mexicaines (comme la Guelaguetza oaxaquenniene), accompagnée de musique-fanfare, gigantesques manequins en papier maché et différents cris et chants, entre autres.
Sábado 26 de julio de 2008.
Desde las 10 de la mañana , en el Tianguis Cultural, ubicado en la Plazuela del Carmen Alto en el Centro Histórico de la Ciudad de Oaxaca de Juárez, Oaxaca; se llevó acabo el Primer Concurso de Graffiti, El Color de la Resistencia, convocado por la Asamblea de Artistas Revolucionarios de Oaxaca (ASARO).
Entre las miradas de los paseantes y la ciudadanía oaxaqueña , los lienzos de 2 x 1.5 mts comenzaron a expresar formas que iban desde lo abstracto hasta lo político. Mujeres, niños, grafiter@s, colectivos y artístas, se dieron cita para mostrar su arte. No faltó el toque represivo que caracteriza a este gobierno, con pistola en mano guaruras de algún funcionario encañonaron a los jóvenes, mismos que respondieron a la agresión.
Desde el 2006 en la ciudad y en el estado de Oaxaca, el arte urbano en las calles ha roto con el arte de élite. Entre el graffiti y el esténcil, colectivos e individuos han dado voz a las calles de la ciudad de Oaxaca. “LAS CALLES ESTAN DICIENDO COSAS…” es una expresión popular ya conocida, y ha sido una opción para la denuncia e inconformidad derivado del conflicto del 2006.
A pesar del estado policiaco en que se vive las formas de resistencia se mostraron en el Primer Concurso de Grafffiti, El Color de la Resistencia.
Cuando los jóvenes realizaban su trabajo, unos individuos identificados como escoltas de gobernación agredieron con toques eléctricos a un joven que se atrevió a expresar su inconformidad ante el paso de una “Calenda oficial”. Tras estos hechos la gente respondió lanzándoles piedras, los ánimos subieron de tono cuando los tipos desenfundaron armas de fuego apuntando a los inconformes y a la gente que ahí transitaba. Ante la respuesta los individuos se dieron a la fuga. Posteriormente, llegaron al evento elementos de la policia estatal preventiva con armas de grueso calibre, con el argumento de que se había reportado una riña… cuando los jóvenes señalaron los hechos e indicaron que se encontraban cerca del lugar sujetos portando armas de fuego, los elementos de retiraron, quedando clara la complicidad.
El ambiente de fiesta y rebeldìa no fue mermado por los acontecimientos de represión ya que el acto no fue suspendido, por la tarde participó la banda hiphopera Oaxacka Subterráneo y enseguida se premió a los ganadores. El Colectivo Lapiztola, obtuvo los mayores votos en este expo-concurso, cabe mencionar que la buena técnica utilizada por estos chik@s conmovió a propios y extraños.
Bien sympa! Mais pourquoi un concours? C’est une drôle d’idée nan?